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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 14:31

Le 22/11/2010 21h25 Mozart requiem

                       

La vie du collectif :

 

Retour de réunion du collectif. Dans la journée, j'avais parcouru les séquences sur les groupes et les modes d'intervention mais beaucoup trop rapidement. Je reprendrai cela demain matin.

J'ai aussi imprimé tous les mails et les ai regroupés dans un classeur. J'ai réalisé un tableau d'évènements du groupe, avec des cases pour les dates, le type de communication (mail, réunion, manifestation), le contenu et quelques remarques.

 

Réunion de ce soir. Elle fait suite à la réunion d'il y a une semaine et que je n'ai pas noté dans mon journal. Donc à la réunion du 16, on était encore dans des tentatives de réponse à des actions : qu'est-ce qui se passe le 23 (appel de l'intersyndicale au niveau national), et le 19, il y a réunion de l'UMP finistérienne, on va faire de l'agitation devant, et le collectif interlutte de Brest qui se réunit ce soir.....énormément d'actions dont on est prévenu au dernier moment, une envie de répondre à toutes et finalement, incapacité à s'organiser. Fixation d'une date de prochaine réunion du collectif, le 22 pour discuter de ce que nous voulions faire de ce collectif.

Pour éviter que ça parte dans tous les sens, j'ai demandé à ce que nous fassions un ordre du jour avant de commencer la réunion. Chacun a pu s'exprimer dans le calme, en prenant son temps. Il y avait 12 présents et 5 excusés. La moitié de l'ancien collectif (6) et l'autre des nouveaux arrivants.

J'ai fait le compte rendu de la réunion, très brièvement et je l'ai envoyé sur la liste. Entre la réunion du 16 et celle du 22, il y a encore eu une organisation d'action ratée et quelques échanges vifs entre 3 personnes sur la liste.

14 personnes étaient présentes à la réunion de ce soir dont 5 de l'ancien collectif. Durant 2 heures chacun, l'un à la suite de l'autre, s'est exprimé sur l'avenir du collectif. Plein d'idées variées, échanges calmes, la parole n'était pas coupée. J'ai enregistré la réunion et comme la fois précédente je l'ai introduite. J'avais essayé lors de la première réunion de ne pas jouer ce rôle-là pour l'avoir trop jouer auparavant. Je suis réputée et connue pour travailler énormément. Dans certains collectifs, ce travail s'équilibre avec celui d'autres et dans d'autres non. Je ne suis pas satisfaite de cela, mais pour le moment, il faut que le groupe se pose après l'excitation intense de ces derniers mois. De plus, il y a plein de non militants qui n'ont pas l'expérience des réunions et d'autres qui ont l'expérience de réunions très dirigistes. Il faut arriver à ne pas faire fuir ni les premiers, ni les seconds. Arriver à avoir une petite confiance pour que chacun se saisisse de la gestion du groupe.

Mais il ne faudra pas que je joue ce rôle trop longtemps sinon, ça va s'installer. Je crois que je vais proposer que la prochaine réunion soit menée par quelqu'un d'autre.

 

Il a été prévu que je répertorierai toutes les propositions et que dans 15 jours on se revoit après y avoir réfléchi.

Il existe deux tendances dans les propositions : des actions d'agitation pour maintenir une certaine pression notamment sur les élus de droite et des actions de plus long terme d'éducation populaire. A un moment, j'ai évoqué la possibilité de la fin du collectif, sa mort comme possibilité et cela a révolté Martine. Elle a dit «ah non, pas sa mort, c'est horrible, peut-être son sommeil ! ».

A la suite de la réunion, 8 d'entre nous sommes allés mangés ensemble chez Brigitte. Dans ce sous-groupe s'est retrouvé presque la totalité des participantes d'un ancien collectif d'éduc populaire dont moi. Nous avons une grande habitude du travail ensemble. Trois autres personnes, des nouveaux dans le collectif mais dont les remarques et interventions nous font penser qu'ils ont une vision un peu similaire à la notre. Il y a un couple d'homosexuels militants et une ancienne militante féministe. Nous avons mangé, bu et beaucoup ri.

Je suis contente d'avoir réussi à écrire ce soir dans mon journal, c'était pas gagné! Je suis fatiguée.

Demain, je me lève tôt et je travaille sur la séquence 3 sur les groupes pour tenter de mettre tout ça en parallèle.

 

 

Hélène M.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 10:04

Retour en psychosociologie

21/11/2010 3 h 52 Originel Ragtime, Claude Bolling

 

Problème d'organisation de mon travail. Passé beaucoup de temps sur la pratique du journal et la dialectique (alors que je ne pourrai valider cet EC). Je suis passée hier à la psychosociologie et à ses grands fondateurs et je m'aperçois que ça fait 13 jours que je n'ai pas écrit pour cette matière....Alors bien sûr, j'ai lu les autres cours, mais là où je dysfonctionne c'est sur le compte-rendu de l'évolution de notre groupe militant. Depuis mes derniers écrits dans ce journal, il y a eu des échanges de mails et une réunion et une dynamique s'est poursuivie. Mais avant de parler de cela, voyons les fondateurs!

 

Message posté sur le forum de psychosociologie :

La séquence débute par l'évocation des expériences de Mayo et je l'ai complétée par la lecture de l'ouvrage de D. ANZIEU et J. M. MARTIN (1) sur ce sujet. C'est le sujet qui m'a le plus retenue et notamment à cause du sentiment de révolte que ces lectures ont provoqué chez moi. J'avoue que ce n'est pas très scientifique, mais je me suis étouffée lorsque dans le livre il est dit au sujet des ouvrières de la filature qui étaient passées dans la test-room : « Finalement, les cinq ouvrières de l'assemblage sont licenciées avec tout le personnel jeune pendant l'été 1932 : les conditions exceptionnelles dans lesquelles elles ont oeuvré pendant cinq ans les ont tellement marquées qu'elles connaîtront de grandes difficultés à se réadapter à un travail de condition courante. » (2) Se pose pour moi la question de la déontologie dans ce type d'études. Pour répondre à la demande d'un employeur uniquement intéressé par l'augmentation du rendement, un chercheur met en péril l'équilibre et les futures conditions d'existence des salariées.

Par ailleurs, je n'en sais pas assez sur les études de MAYO, mais dans le peu que j'ai lu, je ne vois pas d'indication sur la prise en compte du contexte global dans lesquelles se passent ces recherches et là, j'ai envie de parler de mon expérience professionnelle.

J'ai déjà dit que je travaillais dans un hôpital psychiatrique. C'est une association privée à but non lucratif exerçant une mission de service public. J'y exerce depuis 10 ans. Nous avons vu se succéder une série d'interventions d'organismes extérieurs, les uns missionnés pour des audits, les autres pour une recherche-action-formation. L'avant dernier audit a été mené dans un centre de post-cure dans lequel les dysfonctionnements étaient récurrents. L'auditeur a procédé par entretiens individuels. Le jour de la restitution publique de son audit au personnel, cet auditeur a cité nommément les personnels pour appuyer ses conclusions (untel a dit ça sur untel). Je vous laisse imaginer les conséquences sur la vie de l'institution.

Autre exemple. Dans le cadre de l'invitation du gouvernement à ouvrir des négociations sur les risques psychosociaux au travail dans les entreprises de plus de 1000 salariés, la direction a établi un questionnaire sur le stress au travail qui nous a été remis il y a 2 mois. Les réponses à ce questionnaire devaient être traitées par le médecin de la santé au travail. A ce jour, seuls 10% du personnel a répondu et toute les semaines, les salariés sont invités à ne pas oublier de le renvoyer. Il s'avère que même si ce questionnaire est anonyme, les mentions de l'âge, de la profession et du

service dans lequel on exerce permettent parfaitement d'identifier l'auteur de la réponse. Or, les salariés connaissent bien le médecin du travail chargé du dépouillement et la règle implicite qui s'impose lorsque nous allons à la visite annuelle est « dis ce que tu veux que la direction sache, le reste tu le caches ». Nous savons parfaitement pour en avoir fait maintes fois l'expérience, qu'elle ne respecte pas le secret professionnel.

Enfin, jeudi dernier, j'ai été convoquée, comme d'autres salariés, à un entretien mené par des étudiants d'une école de commerce afin d'améliorer le questionnaire de satisfaction au travail qui a vu le jour il y a 2 ans et qui n'est apparemment pas concluant. Mon entretien fut bref.

-Bonjour Madame M.

-Bonjour Monsieur....

-Alors je vais vous poser des questions et à chaque fois vous jugerez de dire toute la vérité, rien que la vérité (grand sourire)

-(silence)

-C'était une blague bien sûr (sourire gêné)

-(silence)

-Première question : pourquoi pensez-vous que seul 10% des personnels ont répondu au questionnaire sur le stress au travail?

-Parce qu'il n'est pas assez anonymisé !

-Deuxième question : pour vous, qu'elle est votre principal motif d'insatisfaction au travail?

-Je ne répondrais pas à cette question, je ne sais ce que vous allez en faire.

-Ah mais je vous assure, c'est anonyme.

-Vous m'avez accueillie par : Bonjour Madame M., pour moi, ce n'est plus anonyme. Par ailleurs, j'estime avoir des représentants du personnel qui connaissent parfaitement mes conditions de travail, et s'il y a un problème, je m'adresse à eux. Si la direction veut améliorer les conditions de travail, elle n'a qu'à les écouter.

-Vous ne souhaitez donc pas répondre aux questions?

-Non,

-Bien, merci, au revoir Madame M..

Maintenant, j'attends de voir si l'anonymat a bien été respecté ;-)

Je suis un peu longue, mais j'avais envie de citer ces exemples pour dire que dans le fonctionnement des groupes intervient aussi, l'histoire/les expériences collectives de ce groupe (la multitude d'audits subis), l'évolution de la société en général (conscience des effets néfastes des modes de management, de l'illusion qu'on veut nous donner de participer aux décisions par des cercles de qualité ou autres, de l'évolution du rapport, non au travail, mais à l'emploi en général). Je ne sais pas, si des enquêtes comme celle de Mayo pourraient encore s'effectuer maintenant.

Sur Moreno : ce qui m'a le plus interpellée, c'est lorsqu'il est mentionné que l'objectif de Moreno est de permettre au groupe de retrouver sa spontanéité créatrice, caractéristique des groupes en fusion.

Cela m'a fait penser à mon expérience militante et notamment à la différence que j'ai pu constater entre mon militantisme que je qualifierais d'institutionnel, dans le cadre, d'un syndicat, d'un parti politique (expérience brève et douloureuse), celle dans les collectifs (d'éducation populaire ou des collectifs tels que ceux pour la défense de la sécurité sociale, pour le non au TCE, contre la réforme des retraites). Dans le fonctionnement des syndicats ou partis, il est très difficile d'expérimenter des formes d'action, de faire bouger des lignes, alors que dans les collectifs même si les logiques syndicales ou de partis interviennent (lorsque les collectifs en comprennent), il y a plus d'émulation.

C'est encore plus visible lorsque ce sont des collectifs citoyens sans appartenances revendiquées. La forme « collectif » contient souvent en son sein l'idée de sa propre fin. Le collectif est opportuniste, éphémère et je me demande si ce n'est pas une des composantes essentielle de l'énergie qui peut s'y déployer.

Sur Lewin, en fait, je n'en parlerai pas tout de suite, car j'ai envie de le travailler un peu plus et notamment car je tiens en ce moment mon journal militant. Je décris ce qui se passe dans la fin du collectif retraite, sa possible évolution vers autre chose et j'essaie de relier ce qui s'y passe avec mes lectures.

Sur Rogers : c'est un auteur dont j'ai beaucoup entendu parlé lors de mes études d'assistante sociale, il y a....25 ans! Il sert pour soutenir le travail de technique d'entretien. J'ai particulièrement retenu le passage où il est mentionné que la pédagogie de Rogers a pour but celui des individus formés et non celui des enseignants et que l'on apprend mieux lorsque l'enseignement correspond à un problème qu'on rencontre. Et cela a tout de suite fait raisonnable avec une petite expérience que je viens de vivre avec Paris 8....

Voilà 3 semaines que mon « squelette » a été validé. Pour l'UE, aide à la réussite, j'avais choisi la pratique du journal, parce que c'est une pratique que j'ai déjà (sans théorie) et que j'ai des questions particulières qui se posent la concernant. Je m'y suis beaucoup investie, peut-être plus que dans les autres matières. Or, cette semaine, je reçois mon attestation d'équivalence et j'y vois que je suis obligée de prendre l'EC d'accueil! Je ne conteste pas la pertinence de cet EC mais le fait que je sois obligée de revenir sur un de mes choix me rend très réticente. Je vais donc voir en quoi consiste cet EC et là, je découvre que son mode de validation est une fiche de lecture d'un ouvrage qui sera déterminé au hasard. Deux jours après, je prends acte que le hasard me donne à lire un livre que j'ai déjà en partie lu lorsque je faisais ma formation de formateur de terrain (Le lien éducatif : contre jour psychanalytique de Mireille CIFALI) et sur lequel j'ai pas mal de notes. Je pourrai considérer que je m'en sors bien. Mais ce serait faire abstraction de ce qui motive ma reprise d'études qui n'est pas lié à la volonté d'avoir un diplôme ou de changer de profession, mais à celle de développer justement cette pratique du journal, de lui donner un sens. D'où mon choix de Paris 8. Le résultat est qu'ayant prévu de passer ma licence en 2 ans, je me garde l'EC d'accueil pour ma seconde année.

 

(1) D; ANZIEU, J. M. MARTIN, « La dynamique des groupes restreints », PUF Paris, le psychologue, 7ème édition, 1982, 396pages. Passage pages 69-77, Les relations humaines dans l'industrie : Mayo.

 

(2) p73

 

Hélène M.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 10:48

Le 20/11/2010 3 h 49 Haydn, the surprise and militar

 

Chapitre 3 : la dynamique du moment, concept de la logique dialectique. P28

 

Hegel, Marx, les premiers puis Lefebvre, Lourau et Brohm utilisent le concept de moments. Le concept de moment est un élément constitutif de la dialectique.

 

- Le moment comme instance logique

Pour Hegel, en matière de jugement (phénomène fondamental de l'Être) et de syllogisme il y a 3 moments logiques essentiels : l'universel, le particulier et le singulier (individuel).

Pour Hegel, la présence de l'Être ne se dissocie pas de son opposé, son absence. L'absence est la condition de la présence. Il n'y a pas d'autonomie de l'être. Cela peut s'appliquer de manière spatiale (la prairie est la prairie car à côté il y a la forêt) ou temporelle (la fleur est la fleur car il y eu le germe et avant encore la graine, et elle n'est la fleur que parce qu'après il y aura le fruit). De cette opposition se dégage un mouvement.

Hegel explore le moment du désir et différencie la signification et le sens. C'est cette différenciation qui crée le rapport à la vérité, la totalité.

Dans la jouissance, le désir s'exprime totalement (1ère signification), s'affirme, mais se détruit aussi (2ème signification). Lefebvre dira ainsi que le désir veut sa fin, c'est son sens. Le sens se révèle après coup. Le désir est un moment. « A la fin, le Sujet reconnaît et la vérité de chaque moment, de chaque plaisir, et la vérité de l'ensemble. Il unit la signification des moments, y compris le désir et la jouissance, avec le sens, c'est à dire la vérité totale »(1).

 

5 h 15

 

Afin, d'avoir une présentation plus claire de mon écrit, je décide de mettre en retrait mes observations et réflexions personnelles. J'ai résisté à la tentation de l'appliquer à tout mon écrit. C'est maintenant que j'y pense et il faut que je trace la trace de ce changement (2).

J'ai tenté de trouver sur internet l'article de Jean Marie Brohm de la revue Les IrrAIductibles. Je retombe sur le blog de Benyounès Bellagnech. Le lien vers la revue est mort. Je découvre les IrrAIductibles et leurs relations avec l'administration de Paris 8. L'analyse de 2009 qu'en fait Benyounès Bellagnech. Je m'étais laissée dire qu'il y avait une sale ambiance à Paris 8, est-ce de cela dont on me parlait? En attendant, il faudrait que je trouve cet article.

 

5 h 35 Beethoven Mondsheine sonate-appasionnata pathetique

 

Je continue sur la dialectique...

« Les trois moments (l'universel, le particulier et le singulier) produisent la dialectique. Toute analyse concrète d'une situation concrète se doit de repérer l'articulation des différents moments, et le niveau ou le statut de la contradiction entre les différents moments. » p30 (exemple du chien en général, des races et de mon chien).

Roman Rosdolsky (3) et Henri Lefebvre remarquent que Karl Marx a repris cette trinité dialectique pour analyser le capital.

Selon Brohm, la méthode dialectique repose sur la compréhension de la nature exacte des contradictions, leur degré d'universalité dans le temps et l'espace.

Est évoqué ensuite, l'exemple que cite Brohm sur l'analyse de Mao Tsé Toung sur la guerre des classes en Chine.

 

Cet exemple me fait penser à toutes ces comparaisons internationales qui nous sont assénées en permanence par les dirigeants politiques ou les médias, sur des sujets divers et variés (faible taux de syndicalisation en France par rapport à d'autres pays, comparaison des âges de départ à la retraite) et qui ne prennent pas en compte leurs aspects justement particuliers.

 

La loi générale de la dialectique : « rien ne reste égal à soi-même, tout se métamorphose, tout se transforme en son contraire »p34

René LOURAU utilisera la méthode dialectique pour analyser l'institution en posant les 3 termes : «l'institué », « l'instituant », « l'institutionnalisation » mais aussi, en parallèle il propose une autre « triplette » d'analyse : le moment idéologique, le moment libidinal, le moment organisationnel.

 

6 h 29

 

Voilà, j'ai fini ma note sur ce texte. Je n'ai guère envie de quitter ce moment de plongée dans la compréhension de ce qu'est la dialectique, cependant ma formation n'est pas faite que de ce moment-là, les autres m'attendent. Je laisse donc de côté (pour le moment) les textes de Benyounès Bellagnech et de Garaudy (ce choix est-il judicieux, sur Garaudy j'entends) et de passer à la psychosociologie. Tentons tout de même une brève synthèse de mes lectures pour poster sur le forum.

 

8 h 50

 

Durant la rédaction de mon message sur le forum, j'ai éprouvé le besoin de lire tout de même l'introduction de Benyounès Bellagnech. C'est passionnant et ça donne envie de lire sa thèse. Voici le message posté sur le forum du journal :

 

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt les interventions sur le forum, les visions/réflexions différentes d'une même réalité....

Cette séquence m'a demandé beaucoup de temps car comme E., j'avais du mal avec la dialectique....

Pour résumer un peu mon approche du sujet...

C'est un terme qui court dans toute l'histoire de la philosophie mais qui revêt des sens différents. Hegel reste le modèle dominant, même si ses propositions ont subi des développements différents.

Pour Marx, Lefebvre, Lapassade, Ardoino, c'est une méthode pour un individu pour approcher, analyser le réel, l'universel. Elle reconnaît le réel comme mouvant et contenant en son sein des contradictions/des conflits qui se travaillent.

Ainsi, lorsque qu'il est évoqué le moment logique de la dialectique, il est établi une différence entre l'universalité, le particulier, le singulier, mais surtout, les spécificités de leur articulation. Dans les exemples que j'ai relevés, il y a celui du chien. Le chien c'est l'universel, une race un particulier, mon chien, le singulier. Le fait de parler de chien, ce n'est pas parler d'une race ou de mon chien. Il y a l'exemple de la plante aussi qui montre bien la succession des différents moments dialectiques, l'existence de l'un étant la négation de l'autre tout en étant sa condition. Pour avoir une fleur, il faut avoir une graine. La fleur n'est pas une graine mais s'il n'y a pas de graine, il n'y a pas de fleur.

Si je ne me trompe pas, la dialectique permet de prendre conscience des contradictions et d'observer leur mouvement.

Dans le cadre du journal, le fait de noter nos moments, nous amène à les conscientiser, les affirmer comme moment. C'est ce moment là et pas un autre. Mais dans mon journal, il y aura plein de moments évoqués (Remi Hess tient plein de journaux de ses différents moments).

Mais c'est une même personne qui vit et écrit ces différents moments. Et si l'on regarde la totalité de ces moments écrits, on pourra voir le mouvement en cours, le sens.

En fait, c'est quelque chose que l'on sent très bien lorsqu'on écrit un journal et qui se matérialise encore plus lorsque c'est dans le cadre d'études.

Le fait de travailler sur ce sujet m'a vraiment modifiée. Je me suis rendue compte que cela m'apaisait de me situer dans cette perspective. Ainsi, au cours de mon étude, mon ordinateur a planté, j'ai perdu plus d'une heure de travail, j'étais furieuse! Alors je suis sortie prendre l'air et je me suis rendue compte que le plus important, ce n'était pas la perte en elle-même qui m'affectait, mais la trace de l'évolution de mon travail, le mouvement qui s'était produit entre ce que j'étais et ce que je suis devenue. Cette perte m'a permise de découvrir ce qu'était ce mouvement qui se produisait dans le journal. De la fureur, je suis passée à un grand contentement.

Voilà, un peu ce que j'ai retenu de tout cela.

J'ai lu pour travailler les introductions de l'ouvrage en ligne de Remi Hess « Henri Lefebvre et la pensée du possible » et de la thèse de Benyounès Bellagnech que l'on peut lire

http://lesanalyseurs.overblog.

org/ext/http://193.54.168.65/docs/IMG/pdf/These_de_Benyounes1-2.pdf

Bonne journée à toutes et tous et aussi aux chiens en général et aux vôtres en particulier.

Hélène

 

Maintenant, je laisse mon moment journal en constatant que j'ai passé presque 5 heures aujourd'hui !!

 

(1) Jean-Marie Brohm, « au sujet 'une sainte trinité dialectique : l'universel, le particulier, le singulier » in Les IrrAIductibles, revue interculturelle et planétaire d'analyse institutionnelles, n°1, juin-juillet 2002, p242, cité par Remi Hess.

(2) décision finalement modifiée pour l'évaluation et pour la clarté de ma présentation, le 24/01/2011

(3) (1898-1967), historien marxiste. Roman Rosdolsky est né à Lvov, en Ukraine, en 1898. Il créa avec ses amis, durant la Première Guerre mondiale, "la jeunesse socialiste révolutionnaire et internationale de Galicie ", d'où furent issus les fondateurs du Parti communiste d'Ukraine occidentale au lendemain de la Révolution russe. Exclu du Parti communiste à la fin des années 1920, il adhéra à l'opposition de gauche naissante. Arrêté par la Gestapo en 1942, il fut déporté aux camps d'Auschwitz, Ravensbrück et Oranienburg. Émigré aux États-Unis en 1947, il découvrit dans une bibliothèque un des rares exemplaires des Manuscrits de 1857-1858 de Marx, connus sous le nom de Grundrisse. Cette découverte lui permit de rédiger son oeuvre majeure sur la genèse du Capital, dont seul le premier volume a été à ce jour traduit en français (La Genèse du " Capital" chez Karl Marx, Paris, Maspero, 1976). Il est l'auteur d'un livre intitulé Friedrich Engels et le problème des peuples sans histoire (Friedrich Engels und das Problem der geschichtslosen Völker, Archiv für Sozialgeschichte, Hanovre 1964), dédié aux victimes de la terreur stalinienne en Ukraine : N. Skruypnik, A. Shumsky, K. Maximovitch. Roman Rosdolsky est mort à Detroit en 1967.

 

Marxistes: les auteurs marxistes en langue française, http://marxists.catbull.com/francais/, consulté le 20/11/2010.

 

Hélène M.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 14:40

La non entrée dans l'introduction aux sciences humaines

 

19 h 53

John Surman, Jack Dejohnette, The amazing adventure of Simon Simon

 

J'ai trouvé ce soir mon équivalence pour la licence. Je suis obligée de prendre l'EC d'accueil « Introduction aux sciences humaines ».

 

Le 18 novembre, je reçois ça !

 

Franchement, ça ne me motive pas beaucoup. En plus il faut faire une fiche de lecture et le livre est tiré au sort! On ne peut même pas choisir.

Je m'étais mise au travail dans cette pratique du journal, je commençais à percevoir des choses, à les approcher un peu. J'étais dans une dynamique et là, j'ai les jambes coupées. Je ne suis pas contente. Entre les étudiants qui accèdent à la plateforme avec un mois de retard, ceux qui reçoivent maintenant leur équivalence, je trouve ça un peu léger. Bien sûr, comparé au CNAM, c'est 3 étoiles, mais quand même. L'équivalence a été signée fin juillet, ils avaient tout, l'enveloppe, mon adresse écrite dessus, le timbre collé. Bref, j'ai écrit un message à S. D. et à K. I. et laissé un message sur le forum de «l'accueil» (tu parles d'un accueil). On ne sait jamais, des fois qu'ils acceptent quand même que je suive « la pratique du journal ».....

 

20 h 29

 

Je n'ai pas réussi à me mettre au travail. Je me suis dit que mon journal ne correspondait peut être pas à ce qu'on attendait de moi. Alors je suis allée voir les exemples de journaux. Je crois que le mien est trop personnel et que je ne suis pas assez dans une synthèse de mes lectures.

 

21 h 06

 

Incapable de travailler, je me suis baladée sur le blog de Benyounès Bellagnech, et j'y ai trouvé un de ses ouvrages en ligne : DIALECTIQUE ET PEDAGOGIE DU POSSIBLE, Métanalyse.

Je crois que cela va beaucoup m'aider. Mais ce sera pour demain.

 

19/11/2010 3 h 52

 

Je me suis réveillée à 1h30 avec la dialectique en tête. Ça doit m’obséder. Je voudrais comprendre. Du coup, je me suis dit que plutôt que de tenter de me rendormir, j'allais travailler. Je suis retournée sur le site de Benyounès Bellagnech pour imprimer la partie de son ouvrage sur la dialectique et puis je me suis encore promenée sur le site. Je suis tombée sur le Journal des idées de Remi Hess et puis voilà, je me rends compte que j'ai passé 2 heures dessus. C'est étrange la manière dont on rentre dans un journal. Ça m'a fait le même effet quand j'ai lu le journal d'Emeline sur le forum. On est absorbé. C'est comme si on vivait la vie d'un ou d'une autre, comme si on regardait un film, ou plutôt une série. On attend l'épisode suivant.

Sur ce site, il y avait également un lien vers le site de Michel LOBROT, j'y ai lu un passage sur la place du désir dans la formation (mais je n'ai pas noté où !). Ça tombe bien. Je suis renforcée à mener mes études aussi de la manière dont je l'entends. Continuer à participer à cet enseignement sur le journal (K. m'a informée que même si je ne pouvais valider, je pouvais continuer. Un grand merci) et passer du temps sur ce qui me tient à coeur. Finalement, cette contrariété sur mon cursus me renforce dans ma volonté. « Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort » dit Nietzsche.

 

Je vois sur le forum que Jean a écrit à 2h30, 3h....un autre somnambule.

 

4 h 18 je vais dormir un peu avant le travail.

 

Hélène M.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 14:29

18/11/12 5 h 35 Bach, suites pour violoncelle

 

« Henri LEFEBVRE, une pensée du possible. Théorie des moments et construction de la personne » Remi Hess, 2008, livre en ligne sur le site de Paris 8

 

Ce que j'en retiens :

 

Dans l'introduction. p12

 

Dans l'ouvrage « Position : contre les technocrates, en finir avec l'humanité fiction » Henri Lefebvre s'oppose à la science pour la science en proposant le développement de l'homme anthrope qui « ne représente rien et qui prescrit une manière de vivre ». Invention perpétuelle de soi et brouiller les cartes du cybernathrope (soumis à la technique pour elle-même). Pour cela, il doit vaincre et valoriser ses imperfections. Vaincra par le style.

 

Cf citation de Raoul Vaneigem « En revanche il n'est rien m'exalte comme la clarté du choix qu'à chaque instant je pose, au travers le dédale des contraintes, et qui est le pari de miser le tout pour le tout sur l'amour, la création et la jouissance de soi. En dehors de quoi, je ne me reconnais pas de destinée qui vaille. ». (1)

 

La postmodernité entraine une dissociation du sujet et de la société.

 

Qu'est-ce qu'une théorie ? P13

 

« En matière de moment, il y a une relation étroite entre théorie et pratique. Penser sa vie en termes de moments, implique une mise en pratique des moments».

 

A qui s'adresse cette théorie? P 13-14

« Le moment c'est l'effort pour donner de la consistance aux germes que nous portons »

Pour sortir de ce sentiment d'être englué, objectivé par le présent, le quotidien, nous présentons parfois une force de subjectivation qui nous rend acteur de nos obligations. Ces moments mettent à jour notre identité.

« Objectiver ce qui nous objective, tel est l'enjeu d'une théorie des moments, conçue comme une critique du quotidien, et comme pensée anticipative »

 

J'ai travaillé sur ce texte le 14/11/2010 et je le trouve très beau, plein d'espoir. J’essaie de m'y pratiquer sans toujours obtenir le succès. Il est vrai que depuis que je me suis inscrite en licence et avec cette course après le temps qu'elle représente, j'avais commencé à me désinvestir de mes autres moments. D'un côté, une exaltation, une envie terrifiante de le rendre absolu. Peu à peu, et avec ce texte, je me suis rendue compte qu'il fallait rendre hommage à chaque moment, les saisir, s'en emparer comme participant....

La partie suivante est en fait la séquence 1 du cours.

 

1ère Partie : sur le moment

 

Chapitre 1 : des moments et du temps selon Jacques Ardoino p18

J'avoue que je n'ai pas compris grand chose à ce chapitre.

Chapitre 2 Le moment : une singularisation anthropologique du sujet. P23

 

Henri LEFEBVRE, dans « La somme et le reste » et «Critique de la vie quotidienne» conçoit sa théorie des moments à partir de la lecture de Nietzsche et de l'éternel retour. Le moment est la forme que l'homme donne à ce qui revient. Pour Nietzsche, « je puis être tout et tout de suite, à condition de le vouloir ». Nietzsche ne s'installe pas dans une connaissance, il est plus intéressé par le mouvement de la conquête plutôt que par la possession.

« Nous verrons ultérieurement que cette idée du moment qui veut s'ériger en absolu sera reprise par H. LEFEBVRE dans sa définition du moment, bien qu'il pense que cette revendication puisse conduire à la folie»

 

Je crois que j'ai senti ce risque, ce totalitarisme de cette conception, de l'hyperconscience de ce que je vis. Ne nécessite-t-on pas des moments de passivité, de non maîtrise?

Je me suis aperçue que j'emmenais avec moi de quoi travailler sur mes cours au travail... je ne les sors jamais, je n'ai pas le temps, mais cela me montre que c'est un moment qui, pour le moment, ne laisse pas sa place aux autres.

Je ne compte même plus les heures que j'ai passé pour m'imprégner de cette 1ère séquence. Je dois approcher les 20 heures....D'un autre côté, ce qui est fait n'est plus à faire. Ce soir, je finis la retranscription de mes prises de note sur le livre de Hess, les 10 pages de la dialectique chez Marx de Garaudy, je lis correctement les analyses sur le forum et je poste un message. Et je passe à la psychosocio !

Heureusement, mon fils vient ce WE, ça va m'obliger à ranger la maison :-(

J'ai remarqué un certain ralentissement dans les interventions sur les forums de la plateforme.

Tout le monde est au travail.

Comme ce doit être difficile pour ceux qui ne sont connectés que depuis le 15. Je trouve que ce n'est pas correct de les laisser subir ce stress. Déjà moi, avec mes 10 jours de retard c'était un peu la panique, alors avec 1 mois, je n'ose imaginer... Un mois de travail de retard, c'est énorme. Il faut que j'essaye de voir si quelque chose est prévu pour eux, un délai supplémentaire pour les examens.

Allez, maintenant, je passe à un autre moment !

 

 (1) Raoul Vaneigem « adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire»

 

Hélène M.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 10:26

14 h Abdulla Ibrahim, Bombella

 

Bon, ça c'est pour le méta. Revenons au contenu.

 

- Le moment comme singularisation anthropologique (1) d'un sujet ou d'une société:

Le moment est différent de la situation sur laquelle nous n'avons pas de prise. Le moment est la prise de conscience des éléments spécifiques/récurrents dans cette accumulation de situations. Hegel distingue ainsi le moment de la famille, de travail, de l'Etat. Henri Lefebvre (2) développe cette théorie.

 

Je pense à mon moment situationniste en 2003 avec cette formule « construisez vous-même une petite situation sans avenir ». Quel lien entre la théorie des moments et les situationnistes. Et puis cette citation de Guy Debord « Dans le monde totalement inversé, le vrai est un moment du faux. »

 

Le moment, lorsqu'il est conscientisé, formé par son auteur, donne lui-même forme à son auteur. « Se former, c'est donner forme et signification à ses moments ».

En formation, l'orientation des histoires de vie vers l'anthropologie des moments du sujet permet aux différentes instances de jouer entre elles (logique, historique, anthropologique).

 

Définition du moment pédagogique :

« Le travail pédagogique s'articule autour de moments historiques (...) Ce moment peut faire l'objet d'une description dans le journal tenu par le diariste. Mais ce journal, description du contexte évolutif du travail dans un champ, décrit les éléments de ce contexte. Ainsi se dégagent des moments (au sens anthropologique). Enfin et surtout, le journal garde la trace du mouvement dialectique qui fait passer d'une notation particulière à une confrontation à l'universel pour produire une description de la singularité du diariste. Cette singularité elle-même sert de point de départ à une nouvelle description. Ainsi on voit que la description notée dans le journal est une perception d'un vécu qui se transforme en conçu, servant lui-même de point de départ pour une nouvelle observation, etc. Le journal est donc la trace du mouvement dialectique qui s'opère constamment entre le vécu, le perçu, le conçu. C'est la formation par excellence, dans la mesure où le sujet note ce qui vient altérer son état antérieur. »

 

Voilà, je viens de comprendre ce que j'ai perdu quand mon ordi a planté : c'est la trace de mon mouvement dialectique!

 

Ensuite la séquence évoque René LOURAU (3) : l'intérêt du journal du chercheur est de montrer par quelles influences personnelles sa recherche a été influencée.

 

Le journal à l'école ?

Essentiellement utilisé dans le mouvement de l'éducation nouvelle. Fait surprenant dans la mesure où justement, ce pourrait-être un outil pour les élèves présentant des difficultés scolaires pour passer de l'expérientiel au théorique, réappropriation/distanciation des savoirs.

 

Après cela, mais si j'y pense, c'était il y a déjà 3 jours (!!!), je me suis rendue compte que je ne comprenais pas ce que voulait dire dialectique, et puis, je ne comprenais pas bien les moments, non plus. Je suis allée voir sur le forum de la séquence. Une autre étudiante s'interrogeait sur la signification de dialectique. J'ai donc cherché d'abord sur Wikipédia et ça ne m'a pas aidée. J'ai retrouvé alors deux ouvrages dans ma bibliothèque, que j'avais acheté pour les lire un jour et, ô miracle s'y trouvaient : «La dialectique mise en oeuvre, le processus d'abstraction dans la méthode de Marx» de Bertell OLLMAN (4) et « Clefs pour le marxisme » de Roger Garaudy (5)

 

La dialectique mise en oeuvre. Le processus d'abstraction dans la méthode de Marx : Bertell OLLMAN, éditions Syllepse, 2005. 139p

 

Première partie, Introduction à la dialectique

1 – Qu'est-ce que la dialectique? P21-35.

J'en retiens :

La dialectique est une méthode d'étude, un effort systématique pour fournir une analyse de la société évoluant et se transformant en permanence. « Ce que nous comprenons du monde est déterminé par ce qu'est le monde, qui nous sommes et la façon dont nous conduisons notre étude » (6). Permet un lien entre le savoir et l'action. Part du fait que la réalité ne se réduit pas aux apparences, pour comprendre un élément de notre expérience quotidienne il faut voir comment il est apparu, s'est développé, s'insère dans le contexte ou le système.

 

La recherche dialectique commence par le tout et examine ensuite les parties pour voir comment elles interagissent. « En avançant du tout vers la partie, du système vers l'intérieur, la recherche dialectique a pour but principal de trouver et de tracer quatre sortes de relations : l'identité/différence, l'interpénétration des contraires, la quantité/qualité et la contradiction». La contradiction est une des particularités du capitalisme.

 

La contradiction est une des particularités du capitalisme. Là, ça me fait penser à Bernard Friot (7) lorsqu'il dit que le capitalisme a développé en son sein la Sécurité Sociale, qui est un système non capitaliste puisqu'il n'y a pas d'accumulation financière dans son fonctionnement.

 

« La dialectique est révolutionnaire parce qu'elle nous aide à voir le présent comme un moment que notre société traverse, parce qu'elle nous force à examiner d'où la société vient et où elle va comme partie intégrante de l'appréhension de ce qu'elle est, et parce qu'elle nous rend capables de comprendre qu'en tant qu'acteurs, aussi bien que victimes, au sein du processus dans lequel tout le monde et touche sont connecté, nous avons le pouvoir d'intervenir » (8)

 

 

 (1) L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques et physiologiques, évolutifs) et culturels (socio-religieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles. Le terme, anthropologie, vient de deux mots grecs, anthrôpos qui signifie homme (au sens générique) et logos qui signifie étude (ou science).

Cette discipline vise particulièrement les faits anthropologiques, c'est-à-dire qui sont spécifiques à l'homme (comme homo ou anthrôpos) par rapport aux autres animaux : langages articulés et figuratifs, rites funéraires, politiques ou magiques, arts, religions, costumes, parenté, habitats, techniques corporelles, instrumentales, de mémorisation, de numération, de représentations spatiales et temporelles, etc. Elle s’appuie notamment sur l’étude comparative des différentes sociétés et ethnies décrites par l'ethnologie et envisage l'unicité de l'esprit humain à travers la diversité culturelle.

L'ethnographie est la branche de la discipline qui s'occupe de la collecte méthodique des données sur le terrain. Elle peut utiliser le dessin, la photographie, la notation musicale et la collecte d'objets.

 

(2) Henri Lefebvre (né le 16 juin 1901 à Hagetmau, Landes, et mort en 1991 à Navarrenx, Pyrénées-Atlantiques), est un sociologue, un géographe et un philosophe français

Il a étudié la philosophie à la Sorbonne, diplômé en 1920. De 1930 à 1940, il est professeur de philosophie. En 1940, il rejoint la Résistance. De 1944 à 1949, il est le directeur de la station de Toulouse de la Radio-diffusion française (R D F).

Son évolution au cours des années 1950 concernant la théorie marxiste, en particulier son rejet sans concession du stalinisme, lui vaut d’être exclu du PCF en 1958.

En 1960, il signe le manifeste des 121 pour le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie.

En 1962, il devient professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg, puis à Université de Paris X-Nanterre de 1965 à 1968. Il influence directement les étudiants qui initieront le mouvement de Mai 68, puis livre une analyse à chaud des évènements [1].

Il finit son parcours à l'Institut d'urbanisme de Paris.

 

(3) René Lourau (1933 - 2000), sociologue et intellectuel français. Professeur de sociologie à l'Université Paris VIII (en 1994), professeur de sciences politiques et de sciences de l'éducation à l'Université Paris VIII (en 1999).

Il est un des théoriciens de l'analyse institutionnelle ainsi que du concept d'implication, qui tente de proposer une construction théorique comparable aux conséquences du principe d'incertitude en physique. Très influencé par Henri Lefebvre, il s'est beaucoup intéressé sur la fin de sa vie aux travaux de Gilbert Simondon.

 

(4) Bertell Ollman est un penseur marxiste né en 1936 à Milwaukee, spécialiste de la dialectique.

 

(5) Roger Garaudy, né le 17 juillet 1913 à Marseille en France, est un universitaire, homme politique, philosophe et écrivain français

Protestant dans sa jeunesse, tandis que son père était athée et sa grand-mère maternelle fervente catholique, Roger Garaudy se revendique volontiers comme polémique et hérétique. Alors qu'il suit des études universitaires, il devient membre du Parti communiste français en 1933. Il est reçu cinquième à l'agrégation de philosophie en 1936. Mobilisé en 1939, il est déporté dans les camps vichystes d'Afrique du Nord (camp de Djelfa, Algérie) de 1940 à 1942, Il devient ensuite résistant. Devenu membre du Comité central du Parti en 1945, il est élu député communiste du Tarn (1945-1951), puis de la Seine (1956-1958), et sénateur de Paris (1959-1962). C'est à l'époque de sa députation qu'il rencontre et se lie d'amitié avec l'abbé Pierre, également député au sortir de la guerre.

 

(6) p22

 

(7) Bernard Friot, « L'enjeu des Retraites », La Dispute, 2010.

 

(8) p34

 

Hélène M.

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 14:17

6 h 10 Abdullah Ibrahim, compil

 

Je suis troublée. Que suis-je en train de faire? Est-ce réellement un journal de lecture. J'ai un problème de rapport au temps, au contenu. Avant, quand j'écrivais dans mon journal intime, je ne relatais pas les faits ou très peu, c'était plutôt des sentiments, des réactions, à chaud, à vif.

 

Ce que j'écris, là, c'est plus un récit.

 

Examinons ma méthode :

 

Je prends des notes sur mes cahiers, des sujets à approfondir se dégagent, des liens se font avec d'autres connaissances. Ensuite je me pose devant mon ordi, je reprends mes notes, j'en retire le plus important pour l'écrire.

Si j'observe bien, les premières fois, j'ai tenté de retransformer ces notes pour en faire un résumé à ma façon. C'est un processus d'appropriation, de digestion. C'est ce que j'ai fait, sur les précurseurs en psycho-socio, J'y ai rajouté un rapprochement que j'avais fait sur un savoir précédant. Un commentaire/question.

 

Sur discours et construction du sens, il y a eu une légère évolution. Je ne comprenais pas tout dans le cours ou sur les forums, alors je suis allée chercher des informations ailleurs. Cela m'a permis de comprendre. J'ai pu alors faire mon résumé avec mes mots et rajouter mes questions rapprochements. Je n'ai pas cité dans mon journal que j'étais allée chercher de l'information ailleurs.

Pour Montaigne, qui m'a demandé un gros travail (est-ce l'introduction d'Augustin Mutuale, son invitation au voyage, qui a provoqué cela?), j'ai pris mes notes sur le cours, je suis allée sur le net et dans les livres pour chercher des compléments, puis je me suis mise devant l'ordi, et j'ai fait le récit de ce moment de travail. Après coup ! Dans ce journal se trouvent, les connaissances que j'ai approchées, le déroulement, les liens, quelques réflexions.

Est-ce un journal?

 

Le problème, c'est le lecteur. Dans mon journal intime, je me comprends. Mes réactions écrites me remettent directement dans l'état dans lequel j'étais. Il y a une mémoire physique, sensitive (je ne sais comment dire) du vécu. Dans ces journaux, on ne peut pas faire abstraction des lecteurs. Et les lecteurs ont des statuts divers, l'enseignant qui est là pour enseigner, mais aussi pour évaluer. Il faut lui montrer de quoi on est capable. D'un autre côté, il y a ce côté non fini du journal, c'est une étape, on montre à l'évaluateur quelque chose de pas fini.

Et puis, il y a les autres étudiants. Pour Montaigne, j'ai fait un gros travail, mon texte était long, devais-je le mettre sur le forum? Est-ce que ça n'allait pas les gaver ? Est-ce qu'ils allaient me lire? C'est compliqué ces forums, je n'arrive pas à me déterminer sur ce que je dois y mettre. Extrait du journal, réactivité par rapport au cours, réactivité par rapport à ce qu'écrivent les autres étudiants.

Faut que je me prépare pour le travail!

 

10 h 16

 

CATASTROPHE!!!! JE SUIS FURAX!!!!

Plus d'une heure de travail foutu en l'air. Mon ordi a planté, j'avais pas enregistré..... Arghhhh…..Vite, il faut que je remémore ce que j’y avais écrit…..

 

10 h 44

 

Je suis allée ramasser des pommes dehors, valait mieux, sinon, j'allais casser quelque chose.

C'est une perte, c'est sûr ! Et d'un autre côté, ça m'a permis concrètement de comprendre ce qui se passait avec ce journal. C'est une sorte de sauvegarde du mouvement de ma pensée. Je viens de le sentir physiquement et c'est assez dingue. Il faut que je me penche sur ça.

 

Dans ce que j'ai perdu :

 

Je ne suis pas allée travailler ! J'ai pris une RTT. Je me suis rendue compte que j'avais 2 moments dans ma formation, celui de la lecture et de la prise de notes, moment que je peux fractionner et celui de l'écriture qui me demande une durée assez longue et que je ne peux aisément couper. Pour arriver à vivre mes différents moments dont celui du travail, il faut que je me réserve les WE pour l'écriture car là je dispose de temps.

Je disais aussi (dans ce que j'ai perdu...) qu'à l'intérieur du journal, il y avait différents moments. Celui du contenu, de la substance de la matière en elle-même et celui du «méta discours » je ne sais trop comment l'appeler. C'est tout ce qui concerne ma méthode de travail, mes réflexions, mon expérience du journal.

Des moments dans le moment, des poupées russes en quelque sorte. Que de dissociations, ça fait un peu peur !

Du coup, pour visualiser ces différents moments, il fallait mettre en forme. Mon méta discours se trouvera donc en gras, taille de police, 10,5, ce qui concerne le contenu de la lecture, la prise de notes résumée/digérée sera 12, normal. Les définitions, références, notes concernant les auteurs seront en note de bas de page.

 

Hélène M.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 14:51

Une approche de la théorie des moments et de la dialectique

 

16/11/2010 4 h 47

John Surman, Dave Holland, Anouar Brahim, «Thimar»

 

Pas assez travaillé hier sur mes cours, seulement 1h30. La journée à l'hôpital avait été harassante, j'en suis sortie comme une noyée sort de l'eau. Cette institution est folle. Tout le monde fait n'importe quoi, n'importe comment. Des fois, je me dis que je suis réac, trop vieille, incapable de m'adapter. Je n'y ai plus ma place, j'y suis comme une vacataire. Je ne m'intègre plus dans le collectif.

 

Ces cours vont m'aider, m'aident déjà. La dialectique est un début !

J'ai hésité à écrire tout de suite dans ce journal, sur la première séquence, car je n'ai pas fini de faire le tour de ce que je voulais voir, mais ce matin, j'ai besoin de me poser un peu déjà sur mes premières lectures. Je ploie sous le poids de mon ignorance.

 

Reprenons !

 

Lecture de la séquence 1, Introduction

 

Elle commence par deux citations :

- l'une de Lejeune et Bogaert (1) : vite fait je vais sur le net. Ils ont écrit « Le journal intime, Histoire et anthologie », « Histoire d'une pratique, Un journal à soi». Présentation des auteurs :

- et l'autre de Remi Hess que je connais déjà.

 

De ces deux citations, je retiens que, le journal permet de « construire ou exercer sa mémoire », mémoire des faits mais aussi de l'évolution de sa réflexion, que le contenu dépend de la fonction.

Outils qui permettent de comprendre sa pratique, de la réfléchir.

 

Dès le début du cours, on entre dans le costaud, théorie des moments, philosophie hégélienne.

 

Sur la théorie des moments :

 

Il est dit que chez Hegel, il y a 3 instances au terme de moment.

 

- Le moment logique dans la dialectique : à la suite de théoriciens qui s'intéressent au mouvement, Hegel conçoit une logique dialectique qui distingue l'universalité, la particularité et la singularité. Leurs propriétés : chaque moment est négation des deux autres, chaque moment est affirmation des deux autres, ils sont indissociables, ils sont à la fois en relation négative et en relation positive avec chacun des deux autres

 

- Le moment historique : qui se distingue de l'instant, éphémère, qui n'a lieu qu'une fois. Marx distingue des moments dans les modes de production, dans le devenir de l'homme. Les moments peuvent s'interpénétrer. Le moment historique a des propriétés logiques (le sens de l'histoire). Il peut y avoir des moments décisifs dans l'histoire qui déterminent de manière importante la suite des évènements.

 

- Le moment comme singularisation anthropologique d'un sujet ou d'une société :

 

 (1) Philippe Lejeune est le spécialiste en France et en Europe de l'autobiographie et du journal intime. Il enseigne depuis 1972 à l'Université Paris-Nord, il est membre de l'Institut universitaire de France depuis 1999. Il a publié de nombreux ouvrages dont : Le Pacte autobiographique (1975), Cher cahier... (1990), Le Mai des demoiselles (1993), Les Brouillons de soi (1998), Cher écran... (2000). Co-fondateur en 1992 de l'Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique (APA), Philippe Lejeune a eu l'initiative d'organiser en 1997 la première exposition consacrée au Journal intime. CATHERINE BOGAERT est membre actif de l'APA (Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique). Elle s'est depuis de nombreuses années passionnée pour le journal intime. En 1997, Catherine Bogaert est commissaire de l'exposition de la Bibliothèque Municipale de Lyon consacrée au journal intime et rédige le catalogue en collaboration avec Philippe Lejeune

 

Hélène M.

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 09:38

Une prise de décision : la licence se fera en deux ans

 

14/11/2010 9 h 23 Cypress Hill, Black Sunday

 

En fait, c'est plutôt un dimanche ensoleillé et ça fait plaisir après ces 3 jours de tempête.

 

Je viens de finir de lire l'introduction du cours de K. et les messages la concernant sur le forum. J'y ai passé 1 h 30.

 

C'est compliqué, je comprends sensitivement le sens (!) mais, je vois bien qu'il y a beaucoup de choses qui m'échappent. Problème de vocabulaire, de définition. Dialectique par exemple. Il faut de plus que je m'adapte à ce nouveau style d'écriture. Chaque enseignant a le sien, son monde. Et à chaque fois, il faut y entrer, comprendre comment ça fonctionne. Ça prend du temps.

 

Je pensais pouvoir y passer 4 ou 5 h et filer sur la matière suivante, Temporalité chez l'enfant et l'adolescent, que je n'ai absolument pas appréhendée. Mais ce ne sera pas possible. Il me faudra bien une dizaine d'heures pour approcher un peu cette théorie des moments.

 

Il me faut m'échapper de cette oppression du temps, de ce joug. Maintenant que j'ai formalisé le fait que je ne faisais pas ces études pour le diplôme mais pour me transformer, me mettre en mouvement, que j'ai envie de m'y investir, de vivre à fond ce moment, « quand je danse, je danse » dirait Montaigne, alors je me donne le temps. Le temps de m'imprégner totalement des enseignements pour que, transformée, je puisse les pratiquer. La licence se fera en 2 ans ! Il vaut mieux prendre la décision plutôt que la subir.

 

En plus j'ai envie de pouvoir passer sans anxiété des moments avec ma famille, mes amis, continuer à militer, m'occuper de mon corps, marcher, nager. C'est mon équilibre, je ne dois pas l'abandonner. J'ai déjà l'expérience de ce submergement qui s'était terminé par un accident vasculaire cérébral, en 2007 et qui m'a laissée sourde d'une oreille.

 

C'est bien, je suis contente d'avoir pris cette décision, ça me soulage.

 

Maintenant, je vais marcher, profiter de ce soleil en réfléchissant aux moments.

 

21 h 05 Handel, Sémélé

 

Ça y est !  L. nous a rejoint sur le groupe du journal!

Pas assez travaillé aujourd'hui. 5 heures seulement. A ma décharge, j'ai du rentrer mon bois pour l'hiver.

Je me suis donc attaquée dans la matinée au cours et la première séquence.

Le message de J. m'a interpellée car comme elle, je m'interrogeais sur l'utilisation du mot dialectique. Je suis donc allée chercher un peu de ce côté là. J'ai fouillé dans ma bibliothèque car j'avais du acheter un livre dessus, il y a quelques années et je l'ai retrouvé.

C'est « La dialectique mise en oeuvre » de Bertell OLLMAN aux éditions Syllepse. Pas trop difficile à lire. Le problème c'est qu'il ne parle que de la dialectique marxiste et que d'après ce que j'ai compris, elle est différente de celle de Hegel.

 

Après, j'ai eu envie d'aller voir un peu cette théorie des moments et j'ai commencé à lire le livre en ligne de Remi Hess « Henri Lefebvre et la pensée du possible ». Je n'ai absolument rien compris au chapitre 1 écrit par Jacques ARDOINO. Par contre ce qu'écrit Remi Hess est tout à fait abordable et ça m'a beaucoup éclairée. Je n'ai pas fini la première partie, ce sera pour demain matin, avant le travail.

Lu aussi l'entretien de K. avec Remi Hess sur « Le lycée au jour le jour », passionnant ! J'espère pouvoir demain arriver à faire une synthèse de tout ça.

 

Comme je l'ai dit à Laure, je n'arrive pas à interagir sur les forums. Il faudra bien que ça vienne.

 

Hélène M.

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 10:56

Des nouvelles de Zones d'attraction

Les rendez-vous d'octobre


- le 7 octobre 2011,

 

Patricia Janody (Les Cahiers pour la folie), Louis Neuville (collectif Pounchd) et Valentin Schaepelynck (Zones d'attraction), viendront présenter les Evadés du bocal dans le cadre du festival Effraction organisé par le Cid errant (http://www.ciderrantprod.com/p/quartier-general.html) à Paris. Le thème de la rencontre sera "Corps urbain / Homme parasite", et il sera possible également d'y entendre les écrivains Abdel Hafed Benotman et Stéphane Audeguy, ou encore Julien Bayou du collectif Jeudi Noir.

 

Galerie de Nesle - 8 rue de Nesle - 75006 Paris, à partir de 19h30.

 

- le 11 octobre 2011,

 

La revue Chimères, en collaboration avec Mains d'Oeuvres, la Maison Populaire de Montreuil, Zones d'attraction, ART&FACT, & Créart Esthétique HAR EA 4414, vous invite à une première séance de lecture collective de Chaosmose de Félix Guattari.
 

Main d'Oeuvres - 1, rue Charles Garnier - 93400 Saint-Ouen.


- les 29 et 30 octobre 2011,

 

Radio Libertaire fête ses 30 ans ! Occasion de venir rencontrer Zones d'attraction et d'autres émissions de la radio noire, lors de débats, concerts, coups de gueule et autres imprévus.

Programme détaillé à venir, consultez notre site internet.
 

Salle Olympe de Gouges - 15 rue Merlin - 75011 Paris.

Reprise des émissions en novembre !

 

 

 

Zones d’attraction est une émission consacrée aux pensées critiques. Oui, «Zones », car il s’agira, en compagnie d’un ou plusieurs invités, également de chroniques de notre cru, de faire zoner les concepts.

« Attraction » : car nous irons là où notre flânerie nous portera : philosophie, littérature, psychanalyse, pédagogies alternatives, édition indépendante, analyse institutionnelle...


Notre émission se voudra une sorte de laboratoire où laisser la voix et la voie libres aux formes de résistances qui agitent aujourd’hui l’institué, déstabilisent les discours dominants qui se présentent à nous comme vérités.

Espace d’interrogation des pratiques, que celles-ci soient théoriques, sociales ou politiques, et vigilance toujours quant à la congruence entre théories et pratiques. Faire danser ensemble les hétérogènes. Interférences, confrontation, transversalité et ironie en guise de sol. Pour de nouvelles constellations.


Retrouvez l'ensemble de nos émissions en accès libre sur le site


ZONES D'ATTRACTION

Une émission présentée par Charlotte Hess et Valentin Schaepelynck

sur RADIO LIBERTAIRE (89.4)

Le vendredi de 11h30 à 13h (tous les 15 jours).

 

Contact radio:radio@zonesdattraction.org


Ecoute en différé:www.zonesdattraction.org - Rubrique Symphilosophie
www.zonesdattraction.org, rubrique SYMPHILOSOPHIE

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