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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 08:56

 

Herméneutique et dialectique

 

Le 6/03/11 6h36 Schubert, Piano Trio

 

 

Commencer un autre journal.

 

Je n'ai pas réussi à finir mon introduction du journal de l'intersemestre, manque de pression certainement. Pourtant, en le relisant, j'avais noté les grandes lignes, mes découvertes, mais je ne sais pas, la mayonnaise ne prend pas, je n'arrive pas à écrire cette introduction. Peut-être faudrait-il que je l'imprime et le relie, lui donner une substance, qu'il devienne un objet. Je ne sais pas. Je n'ai pas retrouvé cette excitation, cette exaltation, ce sentiment de clarté, de découverte, ressenti lors de la clôture du journal du premier semestre.

 

Je repense à Lapassade n'arrivant pas à écrire son autobiographie. Écrire qu'on y arrive pas, n'est-ce pas y arriver un peu quand même?

 

 

Hier, j'ai commencé le que sais-je sur l'herméneutique et je m'arrêterai à celle de Schleiemacher et Dilthey. J'ai survolé celle de Heidegger mais ça commence à devenir un peu trop complexe pour moi. Et puis, je voudrai par contre finir aujourd'hui celui sur la dialectique. Et demain? Demain j'entre dans les matières du second semestre!

 

 

Hélène M.

 

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 14:22

 

 

Journal n°3 6/03/11 – 22/05/11

 

INTRODUCTION

 

Le 25/05/11 17h35 Robert Wyatt, Ruth is stranger than Richard

 

Écrire, écrire chaque jour.

 

Écrire chaque jour en musique, trouver celle qui alimentera la machine à poser des mots, chaque jour.

 

Chaque jour recommencer.

 

L'écriture est une drôle de maladie. L'écriture du journal en est une variante.

 

Écrire, écrire chaque jour.

Tenter de ne pas succomber à l'attrait de la forme, ne pas y arriver parfois. Coller, coller à la réalité.

 

Coller, coller, décrire, se décrire.

 

Admettre, s'admettre.

 

Un pied après l'autre, un mot après l'autre.

Marcher, trotter, courir.

Un pied après l'autre, toujours.

Un mot après l'autre, toujours.

Un jour après l'autre, toujours.

 

Avancer.

 

Entrer dans le jour qui se lèvera sous peu.

 

Mon journal, mon cher journal.

 

Conclusion?

Introduction?

Tout se mélange. La conclusion d'un journal n'est-ce pas son introduction?

 

Cifali ne conclut pas, elle est dans la praxis.

Lapassade conclut brièvement, il ouvre. Très cher Lapassade.....

 

Durant ces deux journaux, je me suis demandée ce qu'était une introduction. Ne l'écrit-on pas lorsqu'on a fini? Mais lorsqu'on finit on conclut!

 

Le second semestre se termine aujourd'hui pour moi. Je m'accorde 15 jours sans journal. Je décroche, me désintoxique. Je laisserai mes mots dans ma tête.

 

 

Hélène M.

 

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 13:40

 

20h50  Gorillaz, Plastic beach


J'ai relu tout ce journal et corrigé les fautes. J'ai commencé aussi à mettre des points de repère. Demain matin c'est celui du premier semestre et après je les fixe.


Il est temps car le second semestre est entré dans ma vie cet après midi par le biais de l'Analyse Institutionnelle. Depuis l'ouverture des forums et même sans m'y être inscrite, je vais régulièrement y jeter un coup d’œil pour voir ce qui s'y passe. J'avais lu le texte de Valentin sur la psychothérapie institutionnelle. C'est un sujet auquel je m'étais intéressée il y a quelques années lorsque j'avais commencé à travailler à l'hôpital et alors qu'il en restait encore quelques traces.


Et puis, il y a eu des échanges d'étudiants et un mail d'A- S qui ne pouvait me laisser indifférente. J'ai eu comme une montée d'adrénaline, il me fallait répondre. Du coup rapidement je suis allée m'inscrire pour pouvoir direct écrire.

 

 

Hélène M.

 

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 10:28

 

L'entrée dans le second semestre

 

Le 4/03/11 7h45 Gluck, Orphée et Euridice

 

Je n'ai pas écrit dans ce journal hier parce que je n'ai pas fait ce que je voulais faire, relire et corriger les fautes de ce journal et de celui du premier semestre et puis les fixer pour qu'après l'indexicalisation, les numéros de page ne soient pas modifiés.

 

Au lieu de ça, j'ai commencé à parcourir le Que sais-je? De Paul Foulquié sur la dialectique et l'article de Marc Levivier sur le passage de thèse de Georges Lapassade (1). Je ne regrette pas les 4 euros pour l'achat de cet article même si je trouve que c'est quand même un peu cher.

 

Je m'aperçois que sans la contrainte, la mise en forme de ce journal n'est pas évidente. Personne n'attend que je le rende. J'y ai terminé le cours de Kareen que je ne peux valider, j'ai fini la lecture de Lapassade pour la présentation du grand classique mais mon journal des grandes figures est déjà rendu à Augustin. Alors si je finis ce journal et que je peaufine le précédent, c'est juste pour moi.

 

Faire quelque chose uniquement pour moi? En suis-je capable?

 

63 pages écrites à ce jour!

 

Je les traîne comme un boulet, si je n'arrive pas à clore, à finir ce journal il m'empêchera de passer à celui du second semestre. Je le sens bien.

 

 

(1)  http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=NRP_009_0177 consulté le 4/03/11

 

 

Hélène M.

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 14:34

 

CA Y EST!!!!

J'ai fini L'entrée dans la vie....YOUPI!!!!!

J'avais commencé le 28/12/11 et m'étais arrêtée le 11/01/11, j'ai repris le 15/02 et fini le 2/03. En fait, j'ai mis un mois, réellement.

En reprenant ces dates je suis retombée sur ce léger détour par le romantisme. Ça m'ennuie de ne pas avoir continué un peu plus, de ne pas avoir fini le livre commencé. Mais bon, écoutons Herbart, soyons raisonnable. J'ai beaucoup d'autres sujets à voir pour la présentation pour Augustin : herméneutique et dialectique, reprendre les conditions historiques et biographiques de la rédaction de l'ouvrage, aller voir du côté des définitions en littérature de l'essai, chercher un peu du côté de Kierkegaard et de Marx et pour ce dernier les questions concernant la praxis et les définitions des classes en soi/pour soi. Il faut que j'aille aussi chercher du côté de l'émergence de la contre culture....

Et puis, il faudra que je reprenne toutes mes notes de lecture pour être bien imprégnée.

Joli programme en perspective. J'espère qu'après cela j'arriverai à sortir un joli travail, que j'aurai assez de fluidité. J'espère....et je doute. Vais-je passer à côté du fondamental, le rater, le louper?

Le fondamental n'est-il pas en quoi le travail sur ce livre a changé ma vie? L'histoire autour de ce travail? L'histoire que j'ai construite. Un livre s'écrit à deux, l'auteur et le lecteur, disait le cours de Marilia Amorim. Ma présentation ne sera-t-elle pas celle de cette rencontre?

Là, maintenant, je suis satisfaite. Je sais que le travail n'est pas fini, qu'il commence vraiment maintenant mais que ce qui a été fait permet ce commencement. Je me suis mise en condition de.

Reste à boucler ce journal.

 

 

Hélène M.

 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 10:28

 

Conclusion p243-245

 

Lapassade remarque que la société continue à se référer à la notion d'adulte, comme une norme, un but alors que la caractéristique de l'homme est d'en permanence entrer dans la vie. Il met cela en relation avec le concept d'entrisme des trotskistes qui intègrent des partis ou organisations pour y remettre en jeu le véritable projet révolutionnaire. Les entristes sont des étrangers participants, n'est-ce pas aussi le statut de l'homme?

 

 

« L'homme entriste milite pour un nouveau destin »

(p 245)

 

Hélène M.

 

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 15:07

 

Chapitre 12 : vers une pensée de l'inachèvement p 223-239

 

Comme dans la science, il a existé en philosophie une illusion d'un possible achèvement. C'est chez Kierkegaard, Marx et Nietzsche, qu'un inachèvement provisoire de l'homme est posé. Chez Marx et Nietzsche, il apparaît sous la forme d'une sorte d'idéal posé et non atteint, l'homme total ou le surhomme.

Lapassade explique que dans ce qu'il a exposé précédemment, il a tenté de montrer ce caractère humain de l'inachèvement. Cette tentative anthropologique ne va pas sans poser problème vu la diversité des disciplines interpellées et de leurs différences dans les outils méthodologiques utilisés.

Il a cependant existé des tentatives d'approche globale telle que celle de Sartre. Pour Heidegger, cette anthropologie philosophique est impossible à réaliser du fait de la complexité de son objet. Elle sera toujours incapable de cerner ce qu'est l'essence de l'homme.

Il existe une réaction à la pensée de Hegel qui se présente comme achevée.

Kierkegaard aborde la question de l'entrée dans la vie par le biais de la question du choix. Ce qui est important, ce n'est pas le résultat du choix, mais l'acte de choisir. Cette question est abordée dans l'ouvrage Ou bien...ou bien, dans lequel il y a un échange entre A qui représente l'esthétique et B qui représente l'éthique.

B cherche à pousser A à faire un choix. Tant que A est dans l'esthétique, il ne choisit pas, c'est une sorte d'inconscience de soi. Si cela dure viendra la mélancolie, la stagnation et pour en sortir il faut faire un choix, accepter de se séparer, de passer d'un état à un autre comme dans le travail de deuil dont parle Freud. Kierkegaard avertit qu'une fois le choix posé il faut continuer à en poser d'autres sous peine d'être aliéné par son choix.

Lapassade retient de cela la notion de passage. Il conclut ce chapitre en précisant que la pensée contemporaine a du mal à s'attaquer à cette question de l'inachèvement.

«  Le concept d'inachèvement c'est donc à la fois le concept de manque et le manque de concept » (p239). L'homme est inachevé et en cela il est dialectique.

 

 

Hélène M.

 

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 14:16

 

Chapitre 11 : L'adulte étalon p 196-222

 

Lapassade commence par exposer la conception d'un psychanalyste Edouard Pichon qui considère que le développement mental de l'être humain est un mouvement dialectique, une addition de possibilités. Il s'oppose en cela à beaucoup de psychologues et notamment Piaget pour qui l'enfant est un adulte en préparation. Pichon, refusant de prendre l'adulte comme norme va parfois même plus loin en proposant l'enfant comme annonciateur de l'adulte à venir.

 

Lewin rejoint la pensée de Pichon et tente lui aussi de relativiser la norme qui bien que rationalisée par des écrits scientifiques, n'en reste pas moins pétrie de morale, de différenciation entre ce qui est bien ou mal.

 

On retrouve ce même débat en matière de pédagogie.

 

Lapassade replace l'action de l'enseignant dans son cadre institutionnel. L'institution école est le reflet de l’État, son fonctionnement sert la société capitaliste. On peut trouver des enseignants dont la pensée est critique mais dont la pratique s'adapte en fait correctement à ce que demande l’État.

 

L'école a remplacé la famille en ce qui concerne la notion d'entrée dans la vie. C'est elle qui est censée maintenant préparer l'adulte. La personnalité de l'enseignant a en fait peu d'influence, il est pris dans un jeu de rôle établi en dehors de lui par la structure.

 

Lapassade se montre également critique quant au fonctionnement de l'école nouvelle dont il dit qu'en fait, elle prépare l'homme de l'organisation en mettant la priorité sur l'intégration, le groupe.

 

Il cite l'expérience de l'école de Hambourg au début du XXème siècle qui avait tenté une expérience dans laquelle la norme adulte avait été abandonnée (à voir) et où l'intrusion des partis, de l’Église et de l’État était rejetée.

 

La philosophie avait déjà préparé cette position lorsque Socrate prône l'entraînement plutôt que l'enseignement, idée également développée par Rousseau. Kierkegaard différencie la pédagogie de l'ignorance et la pédagogie de l'illusion (faire tomber les illusions, rejoint l'entraînement socratique).

 

Cette idée reprise par Rogers et que l'on peut résumer par la proposition qu'un être normal est l'être normatif est complexe à appliquer en matière de pédagogie. La philosophie et le soin psychologique n'ont pas pour mission d'enseigner, ils sont là pour dévoiler.

 

La scolarisation, elle, doit transmettre par l'instruction, des outils culturels. Mais le pédagogue doit aussi éduquer. Peut-il transmettre des outils sans transmettre des valeurs?

 

Lapassade explore ensuite ce qui concerne l'apprentissage des techniques de production, qui du fait du développement industriel et des changements permanents qu'il impose, devient un entraînement à changer en permanence.

 

Au niveau politique, Marx, Trotski et Rosa Luxembourg utilisent la notion de maturité. C'est une norme (la maturité c'est le communisme), c'est une stratégie (nécessité d'une maturation du peuple pour entrer en révolution). Cependant, même si cette norme est posée, est également posée l'idée de révolution permanente, idée néoténique par excellence.

 

 

Hélène M.

 

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 10:28

 

20h11 Beethoven, Sonate as dur opus 110, sonate e-dur opus 109

 

J'ai appris aujourd'hui que la fabrication du principal traitement pour traiter la paranoïa allait être stoppée. 6 euros le traitement pour un mois. Sanofi ne le trouve pas assez rentable. C'est le seul médicament efficace pour apaiser cette pathologie. Les psychiatres sont inquiets, ne sachant pas comment ils vont maintenant soulager les patients. Inquiets aussi du fait de la réforme de la loi sur les hospitalisations sous contrainte dont l'examen par l'assemblée nationale doit débuter le 15 mars. Elle prévoit entre autre que des soins sous contrainte pourront être mis en place, ce qui, à mon avis, va leur permettre de fermer à nouveau des lits en hôpital, mais aussi, elle prévoit l'instauration d'un casier psychiatrique, sur lequel toute personne ayant reçu un soin sous contrainte sera fichée. On va ficher des malades!

 

Rien que de l'écrire, ça me glace le sang.

 

Je me rends compte que depuis que j'ai recommencé ces études, j'ai beaucoup de mal à m'investir dans mon travail. Je fais le minimum mais fondamentalement, j'en suis absente et je n'aime pas ça. Comment faire pour investir intensément toutes mes activités? Il faut que je trouve une solution, sinon je serai obligée de faire un choix.

Il est temps de synthétiser mes notes sur la fin de L'entrée dans la vie.

 

 

Hélène M.

 

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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 16:32

 

Le 2/03/11 4h31 Schubert, piano trio

 

Voilà, j'ai fini de lire L'entrée dans la vie ! Le dernier chapitre explore essentiellement la pensée de Kierkegaard. Je ne connaissais que de nom ce philosophe et je me l'imaginais comme quelqu'un de totalement obscur, incompréhensible. Peut-être parce qu'il est danois et que les lettres danoises sont parfois bizarres. Les nombreuses citations qu'en fait Lapassade donnent envie de lire Ou bien..ou bien. Dans le Philosophie  magazine de ce mois-ci, il y a un dossier sur Kierkegaard, alors je l'ai acheté et je vais y regarder un peu.


Je suis étonnée de ne pas avoir trouvé de référence au premier romantisme allemand.


J'ai souri en lisant la conclusion lorsque Lapassade dit que l'homme est dialectique car lors de mon dernier voyage en banlieue, j'ai parlé avec ma mère de dialectique et à la fin de la conversation elle m'a dit « et bien alors, je suis dialectique! ».


E. nous a quittées pour une semaine, J. va se démener avec succès j'en sûre entre son travail, sa famille et les sept matières qu'elle doit étudier au second semestre. C. s'affole un peu mais elle assure bien. Et K. est revenue faire un petit coucou. J'espère qu'elle va continuer à nous tenir compagnie.

 

 

Hélène M.

 

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