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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 10:31

Mercredi 28 janvier 2009


«Avancer pas à pas dans la décadence : c’est là ma définition du progrès moderne»p592.


Le dernier fragment de cet ouvrage m’encourage à lire Goethe et à approfondir ma connaissance de Dionysos


Fin : poème sur l’Etre.


Benyounès Bellagnech

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 19:24

Mardi 27 janvier 2009


«Critique de la modernité.-Nos institutions ne valent plus rien : Là-dessus, tout le monde est d’accord. Pourtant, la faute n’en est pas à elles, mais à nous. Une fois que nous avons perdu tous les instincts d’où naissent les institutions, les institutions nous échappent à leur tour, parce que nous ne sommes plus dignes d’elles»p589. Nietzsche s’exprime sur la modernité et donne en exemple le mariage comme institution. Toutefois, si le mariage est fondé sur l’amour, il perd toute légitimité. Nietzsche estime qu’en perdant ses fondements : instincts de propriété, de domination…le mariage doit être aboli.


«Dans l’éducation, la raison voudrait que l’un des systèmes d’instincts au moins fut paralysé dans un véritable étau, afin de permettre à un autre de prendre des forces, de devenir vigoureux, de dominer-. Aujourd’hui, pour rendre l’individu possible (et par possible, j’entends entier…) il faudrait d’abord le rogner. Or, c’est tout le contraire qui se produit. La revendication d’indépendance de libre épanouissement, de laisser aller est souvent formulée avec passion par ceux-là mêmes qui auraient le plus besoin d’être sévèrement bridés : cela vaut en politique, cela vaut en art. mais c’est là un symptôme de la décadence : notre conception moderne de la liberté est une preuve de plus de la dégénérescence des instincts»pp 591-592.


Benyounès Bellagnech

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 17:11

Lundi 26 janvier 2009


Pour ceux qui tentent de trouver des origines du nazisme dans la pensée de Nietzsche, il faut leur indiquer la position de ce dernier vis-à-vis de l’Etat, ce monstre froid, «En soi, ce n’est qu’un Etat de plus, une idiotie de plus au monde»note de bas de page 538.


«La maladie de la déraison la plus destructrice de culture qui soit, le nationalisme cette névrose nationale…»p544. Ce passage vise les Allemands.


Les Anglais représentent la médiocrité et la bassesse moyenne aux yeux de Nietzsche.


«Il ne faut jamais perdre de vue ce jugement qui exprime la vérité historique et le défendre en dépit des apparences du moment : la noblesse européenne - noblesse du sentiment, du goût, des mœurs, bref la noblesse à tous les sens élevés du mot-est l’œuvre et l’invention de la France; la vulgarité européenne, la bassesse plébéienne des idées modernes est l’œuvre de l’Angleterre»p548.


Encore une idée reçue qui tombe sur le fait que Nietzsche est antisémite. Il n’en est rien. Le passage (pp555-556) confirme que Nietzsche était admirateur de la «culture» juive dans son ensemble et de son rôle dans l’histoire de l’Europe.


Deux pages pour expliquer le «commun», Nietzsche commence par le mot, le concept et enfin la langue. Les hommes qui partagent la même langue se comprennent vite, ce qui leur permet de faire face aux dangers et ainsi partager des expériences de vie. L’élite est un cas particulier qui ne résiste pas à cet impératif, ce qui limite sa compréhension, voire même sa durée d’existence.


«Il faut une prodigieuse force adverse pour contrecarrer ce naturel, trop naturel progressus insimile (progrès vers le semblable) qui cantonne l’existence humaine dans le semblable, l’ordinaire, le médiocre, le grégaire, -le commun»p580.


Benyounès Bellagnech

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 10:27

Dimanche 25 janvier 2009


J’ai l’impression que ce que je vais lire à l’instant est déjà vu quelque part. Lorsque je récupérerai le volume I de ce Journal philosophique et après avoir terminé le présent cahier, je vais tâcher de faire une synthèse de cette lecture. A ce moment là, je vérifierai s’il ne s’agit que d’impression ou d’un souvenir vague de quelque chose de semblable ou de proche de ce que je vais lire.


Cette impression vient du fait que je savais que la caractéristique, soulignée probablement par Marx, des Allemands est l’esprit théorique ou philosophique, tandis que les Anglais étaient connus par l’économie et les Français par la politique. Dans ce que je viens de lire, Nietzsche explique l’âme ou l’esprit philosophique allemand. Kant, Hegel, Leibnitz et Schopenhauer.


Benyounès Bellagnech

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 19:04

Samedi 24 janvier 2009


De ce que je viens de lire, je retiens que Nietzsche estime que l’origine de la démocratie, du socialisme et de l’anarchie se trouve dans la notion d’égalité qui trouve sa racine dans la religion. Tout vient de là, affirme-t-il.


«Ce que des écrits dépourvus de clarté, mal instruits et non philosophiques ont de plus pénible, ce n’est pas même leur manque de rigueur et la démarche fragile et vacillante de leur logique. C’est la fragilité des concepts eux-mêmes et des mots correspondants dont ils font usage : Ces hommes n’ont en tête que d’informes et fluides barbouillis de concepts»p529.


Je dois arrêter la lecture au fragment suivant : A propos du vieux problème : «Qu’est-ce qui est allemand?»


Benyounès Bellagnech

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 22:29

Vendredi 23 janvier 2009


Nietzsche traite ici de la classe ouvrière en tant qu’esclavage moderne dans lequel le moi disparaît au service de la machine. Il prône la colonisation et l’aventure et si les travailleurs manquent en Europe, il faut aller les chercher en nombre en Asie où les Chinois sont habitués à travailler comme des fourmis. Un peu de ténacité asiatique.


Attaque en règle du socialisme, nouvelle forme de la croyance. Nietzsche l’estime sans avenir, un accident nécessaire au prix de vies humaines.


Pages 502-503 et 504, Nietzsche donne son point de vue sur l’Etat. «C’est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement, et voici le mensonge qui rampe de sa bouche: ’Moi l’Etat, je suis le Peuple’»p502.


Sous le titre religion et gouvernement, Nietzsche parle exactement du lien entre l’Etat et la religion, l’un ne va pas sans l’autre. Il développe l’idée, selon laquelle le dépérissement de la religion mettra en crise l’Etat. Cette forme «d’organisation», compte-tenu de l’histoire de l’humanité est intervenue après la famille et la race, elle perdra de son influence comme les formes précédentes. Que se passera-t-il donc après? Nietzsche se garde de répondre à cette question. «Faisons donc confiance «au bon sens et à l’égoïsme des hommes» pour laisser subsister l’Etat encore un bon bout de temps et parer aux tentatives destructrices de certains, trop zélés et trop pressés avec leur demi-savoir»p509.


Benyounès Bellagnech

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:45

Jeudi 22 janvier 2009


«Ils ont inventé le saint ennui et l’envie des lundis et des jours de travail»p449.


Je renvoie à la page 456 où il s’agit de l’éducation. Tout d’abord, Nietzsche dit que le grand défaut de la formation et de l’éducation est que personne n’apprend à supporter la solitude. Dans le fragment suivant, Nietzsche nie les éducateurs qui forment à l’adaptation et non pas à la pensée. Celle-ci survient après l’éducation par les autres, c’est-à-dire au moment où l’on s’éduque soi-même après avoir acquis de l’expérience.


Nietzsche pointe le changement en petite dose car pour lui lorsqu’il s’agit de grands changements il faut que cela se fasse en douceur et lentement pour que les petits se multiplient et deviennent grands. Il donne comme contre exemple la brutalité de la révolution.


Nietzsche justifie son anti-féminisme par la perte de l’instinct de crainte chez la femme. Pour lui, le rôle de la femme risque de disparaître.


Il est 11 heures 20, je suis saturé, j’arrête de lire Nietzsche.


Benyounès Bellagnech

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 18:28

Mercredi 21 janvier 2009


Rien écrit ce mardi. Je n’ai pas lu une ligne de ce livre. J’ai une sorte de trou, de vide dans l’estomac dû au déséquilibre dans le rythme biologique avec des conséquences sur le prolongement de la pensée. Je vais essayer ce matin d’y remédier en me remettant à la lecture.


«La conception du monde, contre laquelle on vient buter à l’arrière-plan de ce livre [projet de « Volonté de puissance] est singulièrement sinistre, est désagréable : parmi les types de pessimisme jusqu’alors notoires, aucun ne semble avoir atteint à ce degré de méchanceté. Ici manque l’antagonisme entre monde vrai et monde de l’apparence : il n’existe qu’un monde unique, et celui-ci est faux, cruel, contradictoire, séducteur, dépourvu de sens… un monde aussi conforme est le monde véritable… Nous avons besoin du mensonge pour arriver à vaincre cette réalité, cette «vérité», c’est-à-dire pour vivre… Que le mensonge est nécessaire pour vivre, ce qui relève encore de ce caractère redoutable et douteux de l’existence...»p433.


V Civilisation et décadence


Le travail, l’esclavage, le rapport au temps, c’est sous ces angles que Nietzsche analyse la civilisation. Dans ma réflexion sur le travail, je dois intégrer le regard nietzschéen.


«D’une soutenance de thèse… Quelle est la tâche de tout enseignement supérieur? Faire de l’homme une machine. Quel moyen faut-il employer pour cela? Il doit apprendre à s’ennuyer. Comment parvient-on? Grâce à la notion de devoir. Qui peut en cela lui servir de modèle? Le philologue : il enseigne comment bûcher. Quelle est la philosophie qui énonce la meilleure définition du fonctionnaire? Celle de Kant: le fonctionnaire en tant que chose en soi érigé en juge du fonctionnaire en tant que phénomène»p419.


Benyounès Bellagnech

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 22:13

Lundi 19 janvier 2009


«Avoir une postérité - ce n’est qu’à partir de ce moment qu’un homme devient constant, cohérent et capable de renoncement : c’est la meilleure éducation. Ce sont toujours les parents qui se voient éduqués par les enfants dans tous les sens du terme, même au sens le plus spirituel. Nos œuvres et nos disciples sont les premiers à donner la boussole et l’orientation décisive à la nef de notre vie»p405.


Mieux écrire c’est mieux penser et communiquer avec les autres, même étrangers. Nietzsche estime que par ce biais la civilisation européenne prend la direction de toute la civilisation. Il insiste par ailleurs sur le fait de rendre le bien commun et libre : «faire en sorte que tout bien devienne un bien collectif, que tout soit à la libre disposition des hommes libres»p406.


«De bons lecteurs rendent un livre toujours meilleur et de bons adversaires le clarifient»p407.


«…Vouloir créer sans trêve, ni répit est vulgaire et trahit la jalousie, l’envie, l’ambition»p422.


Benyounès Bellagnech

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 18:02

Dimanche 18 janvier 2009


Je lis depuis une heure et n’écris pas tout simplement parce que je suis fasciné par l’approche simple et profonde de Nietzsche. Cette partie (plusieurs fragments) traite essentiellement de la musique.


«La vie sans musique n’est qu’une erreur, une besogne éreintante, un exil»p387.


«Tous les grands hommes étaient de grands travailleurs, infatigables quand il s’agissait d’inventer, mais aussi de rejeter, de trier, de remanier, d’arranger»p396.


Benyounès Bellagnech

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