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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 15:19

Communication pour le colloque du quarantième anniversaire
de Paris VIII
Symposium7 L'inter/pluridisciplinarité

 


L´université et la diaspora des irréductibles du capital

 


A Benyounès Bellagnech, un irréductible

 


L´université et la diaspora des irréductibles du capital : des ponts entre les mondes

 

 


Comment exploiter les vertus nomades de l´interculturel? L´expérience narrative peut fournir des pistes à nos réflexions. Nous nous intéressons aux expériences de vies de ceux qui vivent la mer agitée de la diaspora culturelle et politique des irréductibles du capital traversée par les inégalités qui alimentent les privilèges et requièrent la misère de plusieurs. Les irréductibles sont des puissances dans un monde de puissances spécialisées (Lefebvre, 2000). Leurs expériences narratives ont besoin de conditions pour s´affirmer dans un monde si pauvre en expérience (Benjamin, 2000; 2000a). Les discussions qui concernent la culture et les espaces de critique des médias essaient d´analyser cette tendance de notre contemporanéité. L´appel de consommation, la vitesse et la dispersion qui rendent difficile l´action interculturelle, nous renvoient à un texte classique de Benjamin intitulé «Expérience et Pauvreté », dans lequel comme il dit, les hommes n´aspirent pas à de nouvelles expériences. Ils aspirent à se libérer de toute expérience.

 


Nous nous intéressons à la puissance des ressources populaires de la narration. C´est une stratégie pour inclure les irréductibles dans le monde, pas dans un processus d´exclusion, mais dans un processus commun, interculturel. Cette ouverture entre-expériences – différences culturelles – nous aide à comprendre un mondial interculturel qui se fait quotidiennement.

 


Les irréductibles nourrissent leurs forces, à travers des mémoires de luttes éthiques qui ne peuvent pas être exterminées, en affirmant la capacité de réinvention de l´histoire qu´ils portent. Leurs compromis, rêves de liberté et de sagesse, ne s'éteignent jamais. Leurs expériences essaient de re-signifier l´histoire, d´illuminer leurs luttes, de disséminer les cultures et ses différences, sans aucune prétention à la vérité.

 


Nous voulons partager avec vous, dans ce Colloque, l´expansion d´une recherche d´un commun, expérienciel, interculturel dans laquelle je m´engage, où l´université a une place fondamentale. Cette recherche universitaire se réalise sur des terrains – les soi-disant favelas – à Rio de Janeiro, qui connaissent des effets du globalitarisme. Nous essayons de contribuer à l´inscription de l´université dans la lutte pour la minoritaire histoire.

 


Cette recherche est à la manière de Barthes (2002 :183) de l´ordre du Plus tard. Donc, c´est un processus où la préparation des matériaux, en vue d´un traitement méthodique, est expansive, ouverte aux possibilités. Avec cette façon d'aborder, nous pouvons comprendre nos déplacements par l´analyse institutionnelle, par la psychologie, par la philosophie, par l´éducation, par l´anthropologie, par l´histoire, par les histoires orales de vie collectives des habitants de ces communautés pauvres (Ozório, 2007; 2007a; 2007b; 2004; 1994). Nous cherchons à donner une luminosité à la pratique et au discours, en privilégiant plus les frontières où habitent les hybrides.

 


Il faut remarquer mon implication en tant que chercheuse sur ces terrains. L´implication dans le quotidien du travail renforce une sensibilité ethnologique et un compromis affectif qui à mon avis est indispensable pour ceux qui travaillent avec les communautés (Lourau, 1997; Ozório, 2004 ; 2007 ; 2007a). Le chercheur, avec sa différence, et les participants, les résidus du système capitaliste, ces irréductibles, sont tous des acteurs-sujets du processus. D´ailleurs, ceux-ci, comme des puissances constituées dans le monde, ont une place fondamentale dans ce travail de recherche-action.

 


L´intérêt pour les cultures minoritaires instrumentalisées à des fins d´assimilation, le “multiculturalisme” lié à une volonté politique plus ou moins explicite de renforcer la « paix civile», l´appauvrissement de l´expérience et l´apologie de l´information (Benjamin, 2000a:115) nous invitent à penser-aimer-faire autrement. Notre problématique considère la narration d´expériences de vies comme une praxis qui intègre avec profit l´hybridité en ce qu´elle permet de problématiser la question des frontières.

 


Le narrateur emprunte la matière de son récit à l´expérience (Benjamin, 2000:121). Raconter les histoires de vies est un art, dit Benjamin (2000). Raconter les histoires de vies dans un collectif est un art singulier, celui qui donne accès à ce commun, expérentiel, interculturel qui se fait au moment de la narration. Les histoires de vie racontées dans un collectif communisent (praxis) le vécu, exposent le narrateur à l´autre qui lui donne des conditions pour que ses histoires soient narrées. Il s´agit d´un processus narratif qui fait jouer une sorte d´herméneutique qui com-prend (dans le sens français de prendre ensemble) soit un sujet, soit un groupe qui se fondent dans l´histoire mais qui font et sont faits par l´histoire (Ozório, 2004 ; 2004a ; 2005 ; Delory-Momberger, 2000). Cette expérience narrative porte aussi bien une dimension subjective qui échappe à la pure objectivité que son hybridisation par le commun qui se fait pendant le processus. Cette communisation peut fonctionner comme désignation libératrice, non substantielle.

 


Une autre culture se met à jour, la culture comme voyage. L´inter-culture donne aussi bien de l´importance aux frontières énonciatives entre-cultures, à l´éternité, à la durée qu´à l´hétéro biographique, y compris aux conséquences de l´action humaine dans le monde. Face au capitalisme qui déqualifie, nous cherchons les sujets, les villes, les mondes qui ont des diverses expériences. Celso, habitant de Mangeira, la communauté où je travaille actuellement, explicite cette idée :


A gente vai contar as histórias das rezadeiras, das criadoras de porco, das verdureiras, da gente daqui. A Mangueira está precisando disso. Pessoal pensa que Mangueira é escola de samba ou marginalidade. Tem no meio disso aí toda a comunidade, que ninguém conhece”,

Nous allons raconter les histoires des “rezadeiras” des “criadoras de porco”, des “verdureiras” des gens d´ici. Mangueira a besoin de cela. Les gens pensent que Mangueira est une école de samba ou le territoire des dealers. Il y a, au milieu de tout ça, la communauté, que personne ne connaît » (Ozório, 2004a).

 


Une conjoncture violente transversalisait notre travail sur le terrain, à laquelle la communauté répondait de façon imprévue, créative. Mangueira voulait partager ses expériences de vie avec la ville de Rio, pleine de préjugés sur ses habitants. Les mots favela et asphalte sont des analyseurs d´une ville coupée par les inégalités sociales. Le mot asphalte marque la présence des forces et formes hégémoniques dans la ville, intéressées à la reproduction de ces inégalités. Le mot favela, employé à des moments précis, n´est pas aimé par les habitants, parce que selon eux, il reproduit la ségrégation qu´ils subissent. Les habitants de Mangueira s´approprient le sens de communauté pour nommer le lieu où ils vivent (Ozório, 2004 ; 2004a ; Ventura, 1994). Ils veulent faire comprendre que cette appropriation ne peut avoir lieu que dans la communauté, et comme communauté, ainsi que le dit Nancy (2001).

 


Celso propose qu´on pense la ville par ses désirs (Calvino, 1990), par le contact-expérience-culture, témoignage d´un temps et de modus vivendi dans le temps. Il veut affirmer la puissance des ressources populaires. Il amène à la ville, aux mondes, les histoires des verdureiras, des rezadeiras, das criadoras de porco, de la culture locale. L´interculturel comme praxis du commun inclut dans le global le local avec sa différence. Dans le local, le monde bouge (Santos, 2001).

 


En réfléchissant à cette expérience comme une recherche universitaire, nous pouvons considérer le rôle de l´université en construisant entre les mondes des ponts où habitent des voix et voies multiples, pratiques avec des significations diverses en établissant des alliances entre des vies précaires, le pouvoir de la vie et une certaine esthétique de l´existence, l´esthétique du commun compris comme problématique interculturelle. Les étudiants viennent à l´université pour plusieurs raisons, l'une d´entre elles est de répondre à la commande néo-libérale de la modernisation de l´université.

 


Nous leur proposons des alliances avec les damnés du monde, ceux qui connaissent des chemins étroits mais des sorties absolument inventives pour faire face à la violence qu'ils subissent quotidiennement. S´il y a un processus de déterritorialisation dans ces temps libéraux qui veulent la fragmentation et l´impossibilité de la coalition des résidus, il faut remarquer aussi que la déterritorialisation peut être interculturelle. L´université s´ouvre aux résidus, fait des alliances avec les périphéries globales en montrant qu´il est possible de faire quelque chose de différent de l´obéissance. C´est un projet possible pour l´université. Ici, nous comprenons projet comme celui qui s´inscrit dans la complexité du réel. « C´est une invention au quotidien » (Berger In: Couëdel et alli., 2007 :260).

 


Mon travail avec Paris 8, depuis le début de mon doctorat, en 1996, contribue à l´approfondissement de ce sujet. La formidable libido sciendi de cette fac a tout un rapport avec l´étranger et ce commun qui se fait. La pédagogie du possible à l´université que le philosophe Benyounès Bellagnech (2008a) a élaboré en prenant en compte le terrain Paris 8, notamment le mouvement institutionnaliste et l´émergence de Les IrrAIductibles dans le département de Sciences de l´Éducation peut donner des pistes pour approfondir notre problématique. Le projet Le triangle de l´Ecumeur (Couëdel et alli., 2007) avec les désirs de franchir les frontières, de créer des réseaux dans les mondes nous fait penser à une politique transfrontière où l´interculturel à l´université a un rôle important.

 


Dans la diaspora politique et culturelle des irréductibles du capital, il y a un souffle vivifiant qui rencontre des résonances dans les inquiétudes du poète palestinien Mahmoud Darwish qui demande « ... Vers où doivent voler les oiseaux après le dernier ciel » (In: Bhabha, 2003: 198).

 

 

Projets

40ème de Vincennes - Le projet du Colloque du 11 / 14 mai 2009 et ses prolongements festifs – Sans Acccents - décembre/2008.

 


Notes

“rezadeiras” : femmes qui ont plusieurs pratiques religieuses pour soigner les habitants.
“criadoras de porco” : femmes qui élèvent des cochons et les vendent ensuite pour vivre.“verdureiras” :
femmes qui vendent les plantes (« verdures ») qu´elles cultivent comme une autre source de revenu.

Bibliographie

AGAH, H., Communauté. Paris: 2001. (à paraître)

BARTHES, R., Comment Vivre ensemble. Simulations Romanesques de Quelques Espaces Quotidiens. Paris : Éditions du Seuil, 2002.

BHABHA H. K. O local da cultura. Belo Horizonte: UFMG, 2003.

BELLAGNECH B. La crise des irréductibles : blog : lesanalyseurs.over-blog.org

BELLAGNECH, B. Dialectique et pédagogie du possible. Métanalyse. Sainte – Gemme : Presses Universitaires de Sainte-Gemm, 2008a. V.1 et V. 2.

BENJAMIN, W., Oeuvres III. Paris : Editions Gallimard, 2000.

CALVINO, I. As cidades invisíveis. São Paulo : Companhia das Letras, 1990.

CHAUÍ M. Revista Brasileira de Educação no.24 Rio de Janeiro Sept./Dec. 2003

COUËDEL, A. BLONDEAU N., KALENTIEVA, T. Revue Les IrrAIductibles. Revue Interculturelle et planétaire d´analyse institutionnelle. França- Saint-Denis: Université Paris 8, Département des Sciences de l´Éducation- v.12, p. 255-266, juin-décembre, 2007.

DELEUZE, G. et GUATTARI, F., Mille Plateaux. Paris : Les Editions de Minuit, 1980.

DELORY-MOMBERGER, C., Les histoires de vie. De l´invention de soi au projet de formation. Paris : Anthropos, 2000.

HESS R., Centre et périphérie. Toulouse : Privat, 1978.

LEFEBVRE, H. Métaphilosophie. Paris : Editions Syllepse, 2000.

LEFEBVRE, H. Métaphilosophie. Paris: Éditions Sylepse, 2000.

MARX K. Grundisse. Trad. Italiènne. Florença: Nuova Italia, 1997.

NANCY J.-L., La communauté affrontée. Paris : Galilée, 2001.

OZORIO, L., Revue Les IrrAIductibles. Revue Interculturelle et planétaire d´analyse institutionnelle. France- Saint-Denis: Université Paris 8, Département de Sciences de l´Éducation – n. 13 , avril, 2008, p. 237-240.

OZORIO, L O Biográfico E Seus Diálogos Com A Interculturalidade Como Práxis de Comunidade. Revue Polêmica n. 20, 2007. : www.polemica.uerj.br Section Atelier LIPIS.

OZORIO, L, Communication Perspectives de la recherche biographique : les histoires de vies et leurs dialogues avec la communauté. Colloque International Le biographique, la réflexivité et les temporalités. p 82 – 85. TOURS, France, 25, 26, 27 juillet 2007a.

OZORIO L. et BENYOUNES, Revue Les IrrAIductibles. Revue Interculturelle et planétaire d´analyse institutionnelle. France- Saint-Denis: Université Paris 8, Département de Sciences de l´Éducation – n. 12, juin 2007b, p. 7-12.

OZÓRIO L., Les Politiques Participatives de Santé. Une Analyse Institutionnelle du Parque Royal. 2001. 437p. Thèse ( Doctorat en Sciences de l´Éducation). Université de Paris VIII ; Vincennes-Saint Denis, 2001. Lille, France : ANRT – Atelier national de reproduction de thèses, 2004.

OZÓRIO L., Papo de Roda: o idoso conta sua história para o jovem, para que este conte a sua. Rapport de recherche. Rio de Janeiro: Universidade do Estado do Rio de Janeiro, Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado do Rio de Janeiro, 2004a.

OZÓRIO L. Institucionalismo Carioca : Uma Novela Familiar. – L´institutionnalisme carioca:Un feuilleton familial. 1994. 147p. Dissertation de Master, Instituto de Medicina Social (IMS)- Universidade do Estado do Rio de Janeiro (UERJ)

RANCIERE, J., La communauté comme dissentiment. Rue Descartes, n.42, 2003, p. 86-99.

SANTOS, M., O país distorsido. São Paulo: Publifolha, 2002.

SANTOS, M., Por uma outra globalização - do pensamento único à consciência universal. Rio de Janeiro: Editora Record, 2001.

VENTURA, Z., Cidade Partida. São Paulo: Companhia das Letras, 1994.


Lucia Ozorio

Psychologue, socianalyste, professeur du Centre Universitaire Celso Lisboa, Chercheuse titulaire d´Experice (Centre de recherche en éducation habilité, Paris 8– Paris 13) des universités Paris 8 et Paris 13, France et du laboratoire Lipis – PUC-Rio de Janeiro.

 

Mis en ligne par Bernadette Bellagnech

http://lesanalyseurs.over-blog.org


 
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 14:45

Communication pour le colloque du quarantième anniversaire
de Paris VIII
Symposium7 L'inter/pluridisciplinarité

 


L´université et la diaspora des irréductibles du capital

 

 

A Benyounès Bellagnech, un irréductible

 


Introduction – co-mémorer

 


Quand j´ai reçu l´invitation à participer à la commémoration – co- mémorer – des 40 ans de Paris 8, mon attention a été attirée par l´appel à ceux qui s´intéressent à l´université comme à une formidable machine à penser autrement transversalisée par une formidable libido sciendi (Sans Accents, 2008).

 


Je me suis impliquée tout de suite dans cette demande. En 2001, au moment de la soutenance de ma thèse de doctorat ( Ozório, 2004 :39) j´écrivais : «...Le rythme de Paris 8 me rappelle la révolte. Pour moi, l'exil et la lutte sont encore très présents à Paris 8, malgré la bureaucratie qui s'y développe. L'observateur attentif n'a pas besoin de beaucoup de temps pour découvrir qu'une « lutte à mort » (Hegel) se développe entre ceux qui croient encore à la prophétie et ceux qui ont opté pour la réification ».

 


J´ai pris contact avec cette libido sciendi d´une manière transculturelle – je comprends par là la culture dans sa perspective socio-politico-historique. Encore au Brésil, j´ai connu les effets de l´événement mai 68, Vincennes et sa singularité. Celle-ci est arrivée au Brésil en participant à un mouvement qui a parcouru le monde, depuis Paris vers Prague, depuis São Paulo vers Berkeley, depuis le parallèle 27 vers l´Araguaia – l´espace-temps de la guérilla brésilienne contre la dictature qui sévissait à l´époque au Brésil. Moi, en tant qu´étudiante du secondaire et même par la suite, à l´université, je me suis laissée traversée par cette libido au cours des chemins que j'ai parcourus. En 1968, je vivais de tristes expériences dans un pays massacré par la dictature, où la gauche était assassinée violemment par la terreur de l´Etat.

 


Vincennes avait un projet politique, comme le rappellent Berger et Courtois (In: Couëdel et alli., 2007). Les portes d´une université critique s´ouvraient dans le monde. La gauche y était très présente : les anarchistes, les communistes, les socialistes, les trotskistes, les socio-démocrates, les maoïstes. C´était un projet de la ré-invention de l´université.

 


Je suis entrée à Paris 8, en 1996, avec mon inscription en doctorat, avec René Lourau comme directeur de thèse. Ce début est marqué par une très belle carte signée par Frida Kahlo que m'a donnée René Lourau. C´était une fleur-femme-flamme qui s'ouvrait, avec des couleurs fortes, vives. Ce moment a été pour moi d'une intensité inoubliable. Je cherchais d'autres alliances. J´étais coordinatrice de santé mentale à l´Hôpital Nossa Senhora do Loreto, de Rio de Janeiro. En tant que tel, je travaillais dans la communauté Parque Royal – une communauté des damnés de la terre – en voulant d'autres chemins qui pourraient intervenir dans les inégalités sociales, y compris dans la santé cloisonnée dans les murs hospitaliers. Le pouvoir de l'État fermait de plus en plus son cercle autour du Parque Royal et moi. En 1996, nous étions dans une période préélectorale. Le maire voulait faire élire son successeur et aussi élargir sa base électorale dans l'Assemblée Législative de Rio. Nous commencions à voir les stratégies plus explicites d'un génie politique qui voulait engloutir les forces sociales, les mettre au service de la mairie, dont le parti était le PLF - Partido da Frente Liberal (Parti du Front Libéral - PFL), un représentant considérable de l'autoritarisme brésilien qui voulait renforcer ses bases à Rio (Ozório, 2004). Je suis restée neuf ans au Parque Royal (1990- 1999). Ma prise de décision de faire un doctorat en 1996 montrait que je cherchais d'autres alliances pour mon travail. En 1999, quand je laisse cette communauté, j´ai bien compris que «Les rêves sont possibles, mais (...) ils n'arrivent pas (...) dans un unique mouvement ... ” comme l’a dit Gioconda Belli, écrivain, ex- guérillera2
de Nicaragua (Journal du Brésil, 20/09/00 : In Ozório : 2004).

 


Mon inscription en doctorat à Paris 8, avec René Lourau comme directeur de thèse, m'a donné l'énergie dont j'avais besoin. René avait déjà été mon directeur de thèse dans un régime de co-tutelle avec Madel Therezinha Luz dans le master que j'avais fait à l'Institut de Médecine Sociale de l'Université de l'État de Rio de Janeiro (IMS-UERJ/1992-1994). Cette thèse racontait l'histoire du mouvement institutionnaliste à Rio de Janeiro (Ozório, 1994).

 


Avec la triste mort, prématurée, de René Lourau en 2001, Remi Hess est devenu mon directeur de recherche. Lui, que je définirais comme cartographe, survient dans cette histoire. Qu'y a-t-il de mieux que les dérivations cartographiques, pour affronter la bureaucratie aussi présente à cette époque à Paris 8 dans le Département des Sciences de l´Education (Ozório, 2004)? Remi Hess, comme un cartographe, suivait des chemins qui, d'abord, le surprenaient, puis sont devenus ensuite, des routes, qui vont encore vers l'horizon. La découverte, l'exploration des possibles, c'est notre passion.

 


J´ai trouvé à Paris 8 des alliances – plusieurs - pour affirmer mon travail avec les résidus du capital - en reprenant cette expression d´Henri Lefebvre (2000) - ces puissances partagées dans le monde de puissances spécialisées.

 


Entre 2003-2006, en tant que chercheuse et enseignante, je commence les chemins universitaires, à l´université de l´Etat de Rio de Janeiro - UERJ - à travers une bourse due à la convention entre cette université et la Fundação Carlos Chagas Filho de Amparo à Pesquisa do Estado do Rio de Janeiro – FAPERJ.

 


À partir de 2005, je fais partie du corps des professeurs du Centre Universitaire Celso Lisboa, une université des résidus du système capitaliste, fruit des contradictions sociales de l´Education au Brésil.

 


En ce qui concerne mon travail à Paris 8, je peux parler d´un travail très exigeant. Je suis là, à partir de 1996 – même après ma soutenance de thèse, en 2001. Je fais des vrais efforts, y compris économiques - parce que je ne suis pas riche - pour y être présente durant plusieurs activités. C´est quelque chose que moi-même, quelquefois, je ne comprends pas. Pourquoi cette insistance à vouloir revoir les amis, fortifier les alliances, construire des choses ensemble, considérer Paris 8 comme un lieu de transformation, malgré tout.

 


Je considère qu´avec Paris 8, nous pouvons construire des ponts entre les mondes – ce sont plusieurs mondes - des forces vives. Quelquefois je me sens une rêveuse. La problématique onirique anime ma vie. Le rêve travaille avec les pieds sur terre. Ce pont interculturel, cet entre frontières, est quelque chose toujours en train de se faire. C´est dur, c´est tragique, c´est la vie et la mort. D´ailleurs, tout ça a des rapports avec cette formidable machine à penser autrement transversalisée par une formidable libido sciendi explicitées dans le projet 40ième de Vincennes - Le projet du Colloque du 11 / 14 mai 2009 et ses prolongements festifs (Sans Accents, 2008). Je trouve très intéressant que l´on s´intéresse au libidinal en ces temps très «organisationnels » de notre actualité. La passion porte le politique. Il nous faut donner, il me semble, de la place à la passion pour penser-aimer-faire autrement.

 


L´université - le retour au politique

 


Je comprends ce colloque comme un moment de réflexion aujourd´hui sur des formes actuelles de la pratique pédagogique, réflexion qui entraîne comme disent Berger et Courtois (In: Couëdel et alli., 2007 : 255) un retour au politique. Du point de vue de l´expression sociale et politique de l´université, il faut faire attention pour qu´on ne perpétue pas l´idée de la modernisation qui soumet l´université à la domination du capital dans ses multiples visages (Benyounès Bellagnech, 2008). J´espère que les débats qui sont en train de se faire dans ce Colloque pourront contribuer à situer la place de l'université dans le monde. Ce Colloque présente une tentative pour forger sans cesse des ponts entre les universités et les mondes, une des urgences majeures du présent.

 


Au Brésil, cette idée de la modernisation signifie soumettre comme le dit Chauí (2003) la société, y compris les universités aux modèles, critères et intérêts qui servent le capital. Surmonter cette idée, c´est intervenir dans des politiques autoritaires, y compris dans celles qui se reproduisent au quotidien, qui veulent maintenir les inégalités sociales.

 


Si nous prenons en compte l´expression sociale et politique de l´université, nous avons besoin de construire des dispositifs contre l´exclusion, exclusion comprise comme forme de rapport social défini par les tendances néo-libérales et par le globalitarisme : l´Education au lieu d´être un droit de tous et un devoir de l´Etat, est un privilège de quelques-uns. Il faut rompre le modèle proposé par la Banque Mondiale en vigueur au Brésil qui veut résoudre les problèmes de l´Education universitaire en privatisant les universités publiques ou en faisant des investissements dans les groupes privés pour la création des établissements d´enseignement supérieur.

 


Chauí (2003), dans ces analyses sur l´université publique au Brésil, critique l´investissement de l´Etat brésilien dans les entreprises universitaires. Ces politiques discrétionnaires provoquent un déphasage entre l´enseignement supérieur public et les autres niveaux de l´enseignement public. Au Brésil, il faut avoir un mouvement de transformation qui articule l´enseignement fondamental et l´enseignement secondaire public avec l´enseignement supérieur. Malheureusement, la mauvaise qualité de l´enseignement fondamental et secondaire public renvoie les fils de l´élite aux écoles privées qui les préparent à l´université publique qui à son tour érige encore des grands murs aux fils de brésiliens de la classe populaire. Ceux-ci, s´ils insistent pour avoir accès à l´université, sont « obligés » par les règles perverses du capital, de chercher les universités privées dont la qualité de l´Education est – avec quelques exceptions - inférieur à celle de l´université publique. Les analyses de cet auteur montrent la connivence de l´Education publique au Brésil avec l´exclusion sociale et culturelle des fils de la classe populaire. D´ailleurs, le nombre de places pour commencer un cours universitaire public est très restreint. Nous pouvons aussi dire, que le nombre de place pour les professeurs est aussi très réduit et à de nombreuses reprises suit la logique de la connaissance – privilège.

 


Dans cette perspective, la recherche, si elle existe, est, comme le dit cet auteur, en général, la possession des instruments pour contrôler et intervenir dans quelque chose. Cette recherche dans sa caractéristique organisationnelle répond aux demandes du marché, n´ayant pas un temps de réflexion, de critique de l´instituée dans le champ de la connaissance, son changement, son dépassement. Il s´agit de l´université de résultats, celle qui stimule la compétition, qui a comme critère les règles du capital ( Santos, 2002 ; 2001).

 


Pourtant, il faut mentionner des initiatives universitaires, soit dans l´université publique, soit dans l´université privée brésilienne – toutes les deux transversalisées par le capital - qui essaient, en affrontant les contradictions, d´extirper les cancres du système capitaliste depuis l´intérieur. Dans les flux capitalistes, il y a des mouvements qui présentent une sorte d´irréductibilité avec lesquels ces initiatives font des alliances (Ozório, 2008) pour intervenir dans l´accumulation et la reproduction capitaliste. Le « système de cotes » à l´UERJ- Université de l´Etat de Rio de Janeiro et celui qu´on pense implanter dans les universités fédérales sont des stratégies pour intervenir dans cet ordre-là. Cette implantation prévoit que les étudiants originaires des écoles publiques des niveaux primaires et secondaires auront 50% de places dans l´université publique.

 


Si nous voulons l´affirmation de l´université publique à partir d´une nouvelle perspective, il faut exiger que l´Etat considère l´Education comme un investissement social et politique, ce qui peut être possible si l´Education est considérée comme un droit et non un privilège ou un service. La relation démocratique entre l´Etat et l´Université exige la démocratisation du fond public, cela veut dire que nous allons l´investir pour assurer une praxis des droits sociaux. (Chauí, idem).

 


Le capital connaît très bien les chemins dont il peut profiter (Ozório, 2008). Comment peut-on répondre aux demandes contemporaines d´une université ouverte aux résidus du capital ? Comment contrer le projet libéral? Comment micro-révolutionner en permanence les méthodes et les pensées, les actes et les discours ? Voilà des débats qui nous invitent à ne pas tomber dans des positions manichéistes. Le cancre du système capitaliste on peut l´extirper depuis l´intérieur où il se développe, en participant à l´historicité de l´université dans le monde. Si, d´un côté, un temps de la propriété veut produire des espaces – temps propriétés, d´un autre côté, un temps d´un travail qui se libère produit de nouvelles lignes de libertés, irréductibles, interculturelles (Ozório et Benyounès Bellagnech, 2007b).

 

 

L´université et l´acte de l´insurgeance de la traduction culturelle

 


Nous nous sommes alors intéressés aux diverses lignes qui se dessinent dans et hors du champ universitaire qui le font bouger. Les lignes trament et nous autorisent à parler d´un commun, expérentiel, interculturel qui se fait et qui provoque des revirements des limites du politique à l´université.

 


L´université et la problématique interculturelle est un territoire insurrectionnel qui se construit à travers des chemins et des mouvements variés, de la chance et du danger. Cette problématique peut contribuer à une pensée-action de la diversité, en pensant à la puissance créative entre-cultures. Donc, l´entre-cultures est un processus ouvert, sensible aux différences, dès la perspective d´un monde enrichi avec la puissance de l´hybridité.

 


La voracité du capitalisme transnational traverse l´impérialisme culturel qui réactualise l´urgence du partage entre les cultures, entre des mondevisions. Les ponts entre les universités, les ponts entre les différentes cultures dans les universités font ce partage.

 


Le pont : c´est quelque chose où l´interculturel est toujours en train de se faire.

 


Le “multiculturalisme” qui cherche l´Un ethnocentrique, colonisateur, manipule la différence et rend chaque fois plus difficile la réalisation d´un processus entre cultures. Il faut être attentif aux tentations multiculturalistes d´essentialiser les origines comme les différences en cherchant des réconciliations avec l´inégalité ou la paix civile.

 


Il y a un mode de non-conformité dans le travail sur l'interculturel : le désir de connaître et de se faire connaître. L'interculturalité peut être comprise comme praxis d´un commun qui est toujours en train de se faire. Cette notion vient en opposition à la conception substantialiste, identitaire, anthropocentrique de culture, en même temps qu'elle signale des opérations singulières de mise en relation et de construction d'une entre-cultures où il y a des procédures d'inclusion complexe de l'exclu et de mise en commun du non-commun (Ozório, 2007 ; 2007a ; Rancière, 2003). Ce commun, interculturel accueille les différences sans hiérarchies et intervient dans une division multinationale qui sépare la société, qui lamine les vies, veut l´exclusion et la domination. Donc l´interculturalité comme praxis de commun s´occupe des vicissitudes de la diversité.

 


Nous nous référons alors à une sorte de communication entre hétérogènes qui agencent de nouveaux diagrammes de forces. C´est une opération singulière de la problématique socio-politique de la différence où la culture trame, a ses drames, travaille sans qu´on en ait conscience. En tant que praxis, on ne la juge pas par le résultat final, mais par la qualité de son cursus et par sa puissance.

 


Les tensions entre les frontières de l'énonciation interculturelle s´ouvrent aux non-continuités et puissances d´un processus qui contribue à la compréhension de l´interculturalité comme un nouvel horizon d´activité. Dans ce processus d´agencements, il y a l´entre, qui n´est pas l´Un ; l´un, il n'est pas non plus deux. Il est entre-deux, frontière-pont qui s´ouvre aux mouvements de déterritorialisations en laissant les points de ce processus indiscernables.

 


La compréhension des frontières interculturelles comme un entre-deux renverse les conceptions de frontières étatiques et ses contours de persécution dans la production de l´identité nationale. Homi Bhabha (2003: 198-238) dans ses analyses au chapitre 7 “Dissémination : le temps, le récit et les marges de la nation moderne travaille d´une manière courageuse l´idée d´une nation disséminée - dissémination -, en d´autres sortes de frontières. Celles-ci confèrent autorité aux hybridismes culturels, émergeants des moments de transformation historique dans lesquels les temporalités culturelles explicitent l´acte insurgé de la traduction culturelle. Les analyses de l´auteur critiquent un historicisme qui fait une équivalence linéaire entre l´événement et l´idée, en proposant qu´on se plonge dans la force narrative comme une stratégie de la nation disséminée.

 


Le commun, expérenciel, interculturel considéré travaille la puissance de la dissémination en intervenant dans des propositions identitaires qui veulent massifier les différences. C´est quelque chose qui reste ouvert. Comme politique interculturelle, entre-cultures, différente des politiques culturelles de l´Etat, de la Famille, de la Religion, il s´intensifie dans les manifestations, expressions des groupes minoritaires, interdits qui occupent des positions singulières par rapport aux institutions établies.

 


Il est important de reprendre la compréhension marxiste du commun qui fait attention aux différences dont la praxis peut éviter des confusions et indifférenciations ambiguës. Ce commun donne un peu plus de visibilité aux formes et forces hégémoniques ainsi qu'aux mouvements de la non-conformité (Marx, 1997; Lefebvre, 2000).

 


Les tensions entre les différences en jeu qui traversent l´interculturel favorisent une déconstruction du commun comme homogénéité en montrant les trames de la culture avec ses parcours, passages, paradoxes qui hybrident et renversent les confins et les limites de la politique.

 


Nous prenons en compte les expériences, des mondevisions, de mondes de vies qui veulent se connaître et se faire connaître, une singularité de la praxis du commun avec ses tensions, ses contradictions (Lefebvre, 2000; Bhabha, 2003; Ozório, 2004; 2007). Des nouveaux régimes de fonctionnement rendent possible que de nouveaux territoires se constituent, en évitant de tomber entre fausses dichotomies, entre identités et différences.


Lucia Ozorio

Psychologue, socianalyste, professeur du Centre Universitaire Celso Lisboa, Chercheuse titulaire d´Experice (Centre de recherche en éducation habilité, Paris 8– Paris 13) des universités Paris 8 et Paris 13, France et du laboratoire Lipis – PUC-Rio de Janeiro.

 

Mis en ligne par Bernadette Bellagnech

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 11:27

O Biográfico E Seus Diálogos Com A Interculturalidade Como Práxis de Comunidade

 

Lúcia Ozório

 

 

“A gente vai contar as histórias das rezadeiras, das criadoras de porco, das verdureiras, da gente daqui. A Mangueira está precisando disso. [...] Tem [...] aí toda a comunidade que ninguém conhece.” (Celso, morador da comunidade da Mangueira)

 

Como explorar as virtudes nômades da comunidade? Esta demanda de um lugar, a comunidade da Mangueira, expressa por Celso, afirma um querer comum (Agah, 2001): a narraçăo das experiências dos que vivem o mar revolto da diáspora cultural e política atravessada por desigualdades que sustentam o privilégio de poucos e requerem a miséria de muitos. Trata-se de uma história diferente da que se quer oficial, da minoritária história que marca ato insurgente da traduçăo cultural (Ozório, 2004; 2005). É história com embates próprios às fragilidades das fronteiras, notadamente as do centro e da periferia, que apontam para a problemática da diferença, cuja articulaçăo sócio-política, da perspectiva da periferia é complexa e habita os campos dos híbridos (Bhabha, 2003).

 

Estas narrativas, exercício de uma contra-memória, buscam afirmar outros espaços-tempos, os das cidades invisíveis de que fala Calvino (1990), aquelas que năo săo mas podem vir a ser, insistindo em dar forma aos seus desejos. Na demanda de Celso, morador da Mangueira, há uma inquietação: como dar condições para se transmitir e narrar as histórias destes espaços do aproximativo (Santos, 1998)? Ou melhor, num mundo pobre em experiências, fato apontado por Benjamin (2000; 2000-a) já na sua época, como dar condições para que a vivência (erlebnis) possa se constituir em experiência (erfahrung)?

 

Interculturalidade Como Práxis de Comunidade

 

O entendimento de comunidade como práxis (Agah, 2001) implica numa compreensão da existência, ela mesma, como um com-partilhar. Neste sentido diz-se de um comum que se faz e está sempre em vias de se compreender. Pode-se falar de um processo em que partilha-se o que não é comum, ou melhor, o que é em comum (Ozório, 2005; 2005a). A comunidade como práxis supõe então um modo de lidar com a diversidade, “ ... feito de procedimentos de inclusão do excluído e de colocar em comum o não comum.” ( Rancière, 2003 : 87). Temos assim um tecido heterogêneo, pluri-referenciado do comum, que se por um lado lida com as diferenças sem hierarquizá-las, sem hipertrofiá-las ou indiferenciá-las, por outro intervém numa certa compreensão de comunidade como substância, como interioridade, protagonista de proposições identitárias (Nancy, 2001). Vale retomar a compreensão marxista do comum que diferencia cuja práxis busca evitar confusões e indiferenciações ambíguas. No comum tem-se visibilidade maior da hegemonia de determinadas forças e formas como também dos movimentos de não-conformidade de muitas outras (Marx, 1997; Lefebvre, 2000).

 

Os embates das diferenças em jogo na práxis comunitária favorecem por um lado uma desconstrução da mítica da boa comunidade e por outro encontram ressonâncias nas tramas da  cultura que com seus percursos, passagens e paradoxos hibridam e reviram confins e limites da política. Um comum experencial, intercultural que se faz aponta para entre-lugares nos quais algo começa a se fazer presente. Trata-se de interferências de experiências entre-culturas, numa práxis de comunidade que explicita artimanhas, diversas, contra a/da exclusão. A cultura neste sentido subverte um multiculturalismo etnocêntrico, disseminado pela globalização liberal, que quer, desde a perspectiva marxista, inverter a apresentação do real, dissimular suas tensões, contradições (Lefebvre, 2000; Bhabha; 2003; Ozório, 2005). Falamos pois de diálogos entre culturas, da interculturalidade que cuida das mundovisões, de mundos de vidas que querem conhecer e se fazer conhecer, uma singularidade da ação em comum.  São diálogos através das histórias orais de vida, que partilham a vida, as experimentações de vida comumente.   

 

Narrativas Orais Em Comum da Diáspora Cultural e Política dos Irredutíveis do Capital

 

Frente ao capitalismo que desqualifica, buscamos a cidade que fala de várias maneiras, notadamente fala com as experiências das comunidades pobres (Ozório, 2005; Vilhena et alli. 2005). Propomos pensar a cidade pelos seus desejos (Calvino, 1990), pelo contato-experiência-cultura, testemunhos de um tempo e de modus vivendi no tempo.

 

Nesta problemática da diversidade, as fronteiras enunciativas entre-culturas se fazem presentes. Celso, morador da Mangueira,  citado no início deste artigo, nomeia o desejo do lugar de resgatar a potência das fontes populares da narratividade. Quer trazer para a cidade as histórias das verdureiras, das rezadeiras, das criadoras de porco, da gente do lugar. Propõe a práxis de um em comum que inclui no global, o local com sua diferença. No local o mundo se movimenta e expõe suas tensões (Santos, 2001), suas histórias. Celso quer dar visibilidade a estes testemunhos de mundo, as narrativas comunitárias da diáspora cultural e política dos irredutíveis do capital. Esta terminologia é de Lefebvre (2000). Os irredutíveis são potências num mundo de potências especializadas. A afirmação da potência da gente da Mangueira, através de suas histórias, proposta por Celso, explicita um querer comum que abre um povo em direção a outro. Inclui a comunidade pobre no mundo, não num processo de exclusão mas num processo comum, intercultural. A articulação socio-política da diferença, desde a perspectiva dos irredutíveis, na problemática do comum é complexa e pode implicar em riscos, os da cidade partida e seus perigos por se estar do lado de lá, ou seja, com as classes perigosas (Coimbra, 2001, Vilhena et alli. 2005).

  

Falamos de narrativas comunitárias, ou seja, de transmissões possíveis pela via do compartilhamento que ao dar ressonâncais às vivências dos irredutíveis transformam-nas em experiências. A experiência é a vivência que se abre ao outro, com-porta na sua práxis um ato migratório que não sabe onde vai chegar. Celso fala da comunidade que “... ninguém conhece.” Mas quer se fazer conhecer e conhecer. Com isto desenha as condições da transmissão de um comum experencial,  intercultural, cuja trama possibilita a escrita de uma história não do ponto de vista dos sedentários, mas dos nômades, sem preocupação com as sociedades de espetáculo, as unanimidades ou unidades. Trata-se de uma história que não aspira à perfeição, à estabilidade, à verdade (Bakhtin, 2003) e estabelece uma proximidade com a arte de fazer, quotidiana, emergente dos interstícios destes lugares de mundo (Certeau,1990).

 

As narrativas da diáspora dos irredutíveis acontecem de um modo: através de suas histórias orais de vida narradas em comum, dispositivo que dá acesso a este comum, experencial, intercultural que se faz no momento da narração. Uma hermenêutica do com-preender junto atesta uma comunicação possível que Levi (1997) denomina comunidade de comunicação, enfatizando o ato dialógico na vida que é contada em comum. Se há uma dimensão subjetiva da experiência que escapa à pura objetividade, há também a práxis de sua hibridização pelo comum que se faz no quotidiano do momento desta experiência narrativa, que tem muitos narradores, muitas histórias que se constróem em comum, evidenciando que o comum como experiência pode funcionar como designação liberadora, não substancial. A atividade biográfica como processualidade psico-sociohistórica abre vias à modos da diversidade e mostra a força deste comum, experencial, intercultural como dispositivo significativo na construção da realidade sócio-política (Delory-Momberger, 2003; Ozório, 2005; 2005a; 2006).

 

Se o desejo de Celso de contar as histórias do lugar desenha um rosto da práxis intercultural, o do conhecer e se fazer conhecer, marca, por outro lado, um dos fundamentos das histórias orais de vida: o desejo de reconhecimento. O lugar quer uma história que dê importância à durabilidade, às conseqüências de suas ações, à eternidade (Bauman, 2003) e que também forje outros caminhos em comum, abrindo suas histórias à cidade, ao mundo.

 

Silvina, outra moradora da Mangueira, num momento da práxis da narração em comum se alia à proposta de Celso e conta a vida em comunidade: “[...] então é essa cumplicidade que eu tô te falando [...] Essa cumplicidade é que fortalece; nós seríamos dizimados com certeza sem isso aí. O poder público não está nem aí pra gente [...]” (Ozório, 2006 : 67). Seu José, também morador da comunidade, compartilhando este momento de narração com Silvina conta que “ [...] a Mangueira recebeu uma grande população de uma outra favela [...] que se chamava Favela do Esqueleto, que era onde a UERJ é hoje. [...] teve gente que fugiu, não quis ir para a Vila Kennedy. O pessoal que amava e que ama o local [...]  40% da Mangueira é de pessoas oriundas do Esqueleto, então é onde houve uma cumplicidade de amor [...]” (Ozório, 2006 : 70).

 

Nestes relatos em comum, os participantes do lugar re-fazem o passado, o seu, o do lugar, o da cidade, num espaço-tempo, o da narração em comum que explicita o drama e a trama da diversidade, mostrando a potência de um calor vivo que a práxis do em comum provoca. Temos uma memória exercitada como diferença no presente, em comum, intervindo na historicidade de nossos dias, muito beligerante. 

 

Bibliografia

 

AGAH. Communauté. Paris: s.n., 2001. (Mimeografado)

BAKHTINE, M. A Cultura Popular na Idade Média e no Renascimento : o contexto de François Rabellais. São Paulo, Brasília : Editora Universidade de Brasilia, Hucitec, 1993.

BAUMAN Z., Modernidade Líquida. Rio de Janeiro: Jorge Zahar Ed. 2001.

BENJAMIN, W. Oeuvres II. Paris, França: Editions Gallimard, 2000.  

BENJAMIN, W. Oeuvres III. Paris, França: Editions Gallimard, 2000-a.  

BHABHA H. K. O local da cultura. Belo Horizonte: UFMG, 2003. 

CALVINO, I. As cidades invisíveis. São Paulo : Companhia das Letras, 1990.

CERTEAU, M. A invenção do quotidiano. nº.1. Artes de fazer. Petrópolis: Vozes, 1998. 

COIMBRA, C. Operação Rio: o mito das classes perigosas. Rio de Janeiro: Oficina do Autor, 2001. 

DELORY-MOMBERGER CH. Biographie et éducation. Figures de l´individu. Paris : Ed. Econômica, 2003.  

LEFEBVRE, H. Métaphilosophie. Paris: Éditions Syllepse, 2000.

LEVI, G., Usos da biografia”. Em Ferreira, M.M. e Amado, J. (orgs.) Usos e abusos da história oral. Rio de Janeiro: FGV, 1996.

MARX K. Grundisse. Trad. Italiana. Florença:Nuova Italia, 1997.

NANCY J.-L. La communauté affrontée. Paris : Galilée, 2001.

OZORIO, L., Papo de Roda: o idoso conta sua história para o jovem, para que este conte a sua.  Relatório final de pesquisa. Rio de Janeiro : FAPERJ-UERJ. Nov. 2006-a

OZORIO, L. A  interculturalidade  e seus inúmeros começos comunitários. Revista Psicologia & Sociedade – São Paulo: ABRAPSO, vol. 17, no. 3, p. 33-41 setembro-dezembro de 2005.   

OZORIO, L. Les histoires (orales) de vie : un éloge des résidus. Revue Chemins de Formation au fil du temps... Les bascules de la vie.  Association des Éditions du Petit Véhicule e Universidade de Nantes, França, no. 8, 163-171, outubro, 2005a

RANCIERE, J. La communauté comme dissentiment. Rue Descartes, n.42, p. 86-99, 2003

SANTOS, M. Por uma outra globalização - do pensamento único à consciência universal. Rio de Janeiro: Editora Record, 2001.

VILHENA, J. et alli. (org.) – A Cidade e as Formas de Viver. Rio de Janeiro: Museu da República, 2005. 

 

Article publié sous la référence : Ozório L. O Biográfico E Seus Diálogos Com A Interculturalidade Como Práxis de Comunidade. Revista Polêmica n. 20, 2007 ISSN 1676-0727.

http://www.polemica.uerj.br/pol18/polemica_18.htm  

 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 11:24

Perspectivas da pesquisa comunitária : Comunidade como práxis e seus diálogos com as histórias orais de  vida


Lucia Ozorio

 

 

As histórias orais de vida e seus diálogos com a comunidade

 

Tratamos de uma singularidade na historiografia: a minoritária história (Foucault, 1982) que funciona como uma contra-memória que quer “[...] fazer da história um uso que a liberte para sempre do modelo, ao mesmo tempo metafísico e antropológico da memória. Trata-se de [...] descobrir conseqüentemente toda uma outra forma de tempo [...]” (Foucault,1982:33).

 

Interessamo-nos pelas transmissőes possíveis pela via do compartilhamento. A problemática das histórias orais de vida de diversos grupos e comunidades, como uma exigência de produçăo da memória coletiva tem sido pensada por Jo Coulon e Le Grand (2000); Pineau e Le Grand (1993). O interesse dos autores por relatos das minorias que falam do quotidiano, das suas lutas, de “[...] um social profundo [...]” (Jo Coulon e Le Grand; 2000: 10) mostram sua preocupaçăo com a transformaçăo social. No entanto, a análise de modos de produçăo que eles chamam de co-produçăo, através das histórias de vida, apresenta limites e desafios denotando um processo teórico ainda em construçăo.

 

Na nossa temática, as histórias (orais) de vida, compartilhadas, são narradas num coletivo. Benjamin (2000) faz uma interessante distinção entre vivência e experiência. Como ele diz, a vivência (erlebnis) oferece um contato singular com o que se vive, com o que se sente, com o que se pensa. Porém é preciso que se crie condições de transmitir e de narrar o que se vive para que estas vivências se constituam numa erfahrung (experiência). Narrar é pois um modo de legitimar a vivência que se transforma em experiência. É a vivência que se abre ao mundo, buscando um processo de compartilhamento.

 

Contar histórias de vida é uma arte. Narrar experiências de vida é um modo de fazer  frente ao declínio da arte da narração. Benjamim (2000) adverte para o poder da informação, decisivamente responsável por esse declínio. Como diz, as “histórias surpreendentes” estão escassas. Já no seu tempo, Benjamin atentava paro o que Santos (1998) chama de o autoritarismo da informação.

 

A narração como experiência subjetiva dá acesso a sentidos múltiplos da vida. Narra-se o que faz sentido ou não, mas busca-se um sentido, no momento da narração (Bosi, 2003). Pode-se falar de uma etnografia histórica destes sentidos que podem pro-vocar (pro-vocare) invenções de si mesmo e do outro. Daí a dimensão heterobiográfica das histórias de vida, notadamente as biografias e seus diálogos com o campo social (Ozório, 2004a). A atividade biográfica apresenta-se então não só como processualidade psico-sociohistórica mas também como dispositivo importante de construção da realidade social (Delory-Momberger, 2003). Esta compreensão é trabalhada também por Thompson (2002) quando analisa os efeitos cumulativos da pressão do sujeito pela mudança social.

 

Tratamos de histórias de vida contadas num coletivo, de histórias de vidas compartilhadas. A narração para o outro ajuda a experimentarmos nossa construção biográfica  e o ajuda a construir a sua. Esta implicação mútua na narração aponta para uma hermenêutica das histórias de vidas que intervém nas egolatrias da sociedade de mercado. As múltiplas interpretações deste com-preender (no sentido de compreender junto) favorecem a diversidade de sentidos, os não sentidos e abrem para o fragmentado da vida com suas verdades e coerências transitórias.

 

As experiências narradas, as significações dadas podem ter relação com uma ordem da comunidade (Gemeinsamkeit), entendida como um compartilhar que é exteriorizado sob a forma de signos comuns (Delory-Momberger, 2003). Podem exprimir momentos de solidariedade única, um entendimento tácito (Bauman, 2003) muito diferente de um consenso que justo implica num acordo no qual as diferenças são subsumidas. A narração em presença supõe uma comunicação possível que Levi (1997)  denomina comunidade de comunicação, enfatizando o ato dialógico na interpretação do material biográfico.

 

Por outro lado, a narração em presença do outro é um momento das histórias de vidas, supondo a diversidade em jogo, da vida que é contada em comum. Um quotidiano e seus momentos, vividos e contados, tecem linhas de fuga. Narrar histórias de vida em presença são transmissões possíveis pela via do compartilhamento, na diversidade. A comunidade que aí acontece denota um trabalho de reflexão e localização em presença com o outro. Pode-se falar de práxis, compartilhando narrações de histórias de vida? Narrar é mais do que recordar, ou é um recordar singular. Narrar em comum é mais uma singularidade neste recordar. Há aí um re-fazer a vida, em comum, um re-fazer em comum muitas histórias de vida. Narrar histórias de vida em comum é então práxis na/da diversidade, com a tensão entre os modos de agir-lembrar em presença.

 

Nestas narrações não há reconciliações, impossível não constatar a opressão e sua gênese. Impossível de nelas não se perceber as resistências quotidianas, irredutíveis, em diferentes momentos de vida. Nas narrações compartilhadas há os resíduos, forças que buscam se re-juntar, ocupar espaços-tempos, criar momentos possíveis de alianças para afirmar na práxis “[...] um mundo mais real e mais verdadeiro que o das potências especializadas.[...]” (Lefebvre, 2001: 31). Aliás, um compartilhamento de existências forja espaços-tempos heterobiográficos trabalhados pela comunidade que se faz.

 

O  Papo de Roda e a riqueza de um dispositivo: um comum experiencial que se faz

 

 Como dar condições para que uma vivência (erlebnis) de comunidade possa se constituir numa experiência (erfahrung)? É preciso que haja condições de transmitir e de narrar o que se vive (Benjamin, 1985). De que dispositivos dispomos?

 

O Papo de Roda é um dispositivo inventado pela Mangueira para compartilhar experiências de vida. Como tal explicita uma característica da pesquisa-ação que considera significativo para a produção do conhecimento a  imanência e a contingência das práticas no campo social. Temos então no campo de pesquisa uma articulação peculiar entre saberes e práticas pois, na medida em que se constitui como espaço-tempo para a narração de  histórias de vida em comum, atualiza e potencializa modos de fazer comunidade, dando portanto elementos para que se a compreenda como práxis (Agah, 2001). Acompanhamos a    comunidade como processo nos seus  momentos (Lefebvre, 1962). Nesta problemática o lugar é o ator privilegiado. Se Amelinha fala da riqueza dos conteúdos das diferenças que se potencializam e se intensificam na práxis da comunidade, Silvina, outra moradora da Mangueira, mostra uma singularidade destas vidas em comum. “[...] então é essa cumplicidade que eu tô te falando, entendeu. [...] Essa cumplicidade é que fortalece; nós seríamos dizimados com certeza sem isso aí. O poder público não está nem aí pra gente, não fazem nada, nada, nada.[...]” (Ozório, 2004a : 15).

 

Silvina e Amelinha falam da comunidade nas comunidades, numa práxis insistente em partilhar histórias, existências irredutíveis e fornecem elementos para que se possa compreender a aliança das histórias de vida com o campo social. Reforçam a idéia de que toda memória é antes de tudo memória social.

 

Celso, nosso mestre-aprendiz do Morro dos Telégrafos quando propõe o “Papo de Roda. O Idoso conta sua história para o jovem para que este conte a sua” quer dar visibilidade às histórias destes espaços do aproximativo (Santos, 1998). Com isto pretende provocar agenciamentos, subversões no que se convencionou como o que a história pode contar.  Ele propõe que as pessoas idosas e os jovens do lugar contem em comum suas histórias de vida. E se possível, acrescenta, as publiquem. Esta demanda dá o nome de nossa pesquisa (Ozório, 2004a). A demanda, para a análise institucional, supõe uma vontade de potência daquele que a faz (Ozório, 2004).

 

Aliás, é oportuno  marcar que o Papo de Roda é demandado num momento difícil do lugar, em que seus moradores enfrentavam uma conjuntura político-social local e no Estado do Rio de Janeiro, no ano de 2003, complexa, violenta (Dutra, 2003; Araújo, 2003). O número de pessoas mortas em confronto com a polícia neste ano aumentou em cerca de 50%, assim como o número de cadáveres encontrados foi de 40% (Theophilo, 2003). A comunidade da Mangueira foi várias vezes invadida pela polícia que desenvolvia o programa de intervenção nas comunidades da então secretaria de segurança pública do Estado do Rio de Janeiro, contra o tráfico. No meio de tudo isso, a instabilidade do momento, com várias nuances, ora de ameaça, ora de medo, de angústia, ora de revolta, tomou conta de muitos moradores do Morro dos Telégrafos.

 

O Papo de Roda é marca deste momento da resistência comunitária que atravessa o processo da pesquisa. Mostra um movimento de uma comunidade que vive a comunidade e   é espaço – tempo aberto onde se faz comunidade. Como tal, é um modo de enfrentar a discriminação e a criminalização da pobreza que atravessam o quotidiano da Mangueira. Nele há a manifestação de um querer comum :  as histórias dos moradores da Mangueira serão contadas por eles mesmos, para o lugar, para a cidade, para o mundo. Celso esclarece mais esta demanda: “[...]“A gente vai contar as histórias das rezadeiras, das criadoras de porco, das verdureiras (....). A gente vai contar as histórias da gente daqui. A Mangueira está precisando disso. Pessoal pensa que Mangueira é escola de samba ou marginalidade. Tem no meio disso aí toda a comunidade, que ninguém conhece [...]” (Ozório, 2004a: 24).

 

Esta demanda do lugar define um dos fundamentos antropológicos da história de vida coletiva: a necessidade de reconhecimento (Le Grand, 2000). Neste momento difícil de sua história, o lugar quer um devir em que a durabilidade, as conseqüências de suas ações, a eternidade sejam consideradas. Por outro lado, o Papo de Roda como obra local explora outros possíveis, outros caminhos heterobiográficos. E abre a pesquisa para momentos ímpares de observação participante que atenta à contigüidade como critério de observação fina, sensível aos movimentos comunitários, opta por uma visão metonímica do conhecimento não só nos seus primeiros e indispensáveis estágios, mas em outros também.

    

Ocorre-me enquanto escrevo, dois testemunhos deste processo. Um do Celso que dizia : “... para trabalhar em comunidade é preciso gostar.” (Ozório, 2004-a : 45). E outro feito por mim, justo quando enfrentava as grandes dificuldades conjunturais para desenvolver a pesquisa, no momento que resultou no Papo de Roda. Dizia para meus pares, analisando minhas implicações, que o trabalho de pesquisa em comunidade é extremamente complexo, difícil, um campo singular que exige da pesquisadora uma resistência similar ao das comunidades quando enfrentam tantas exclusões.

 

Celso costuma dizer que o Papo de Roda guarda analogia com a Roda de Samba, cultura do lugar. Mangueira é uma comunidade antiga no Rio de Janeiro cuja história começou em 1862. Seus primeiros habitantes, sofrendo muitas exclusões, vieram da Mãe África, trazendo a cultura do jongo, dos tambores como conta D. Maria de Lurdes nas suas histórias (Ozório, 2004a). E a Roda de Samba é tradição que vem destes tempos. Um dos berços do samba no Rio de Janeiro, Mangueira tem mostrado modos desta tradição se fazer presente na vida dos seus habitantes, na cidade e no mundo. A participação dos presentes, o ir e vir nas lembranças das experiências de vida, os comentários e associações que estas suscitam, a abertura para as interferências do/no lugar mostram que o Papo de Roda tem a liberdade de um tempo próprio para acontecer cadenciado pelo tempo do lugar, lento e poiético, instaurador de muitas histórias em comum. Dá um pouco de eternidade às lutas comunitárias, sem se separar da história geral e da vida social. Sua “lentidão” através de histórias-vidas que insistem, é algo que resiste à velocidade global que quer postergar a vida dos pobres e deixá-los numa zona de exclusão favorável à circulação do capital. Este tempo lento intervém no tempo veloz capitalista e mostra um modo peculiar do mundo se movimentar no local (Santos, 1998; Ozório, 2004; 2004a). Pode-se dizer que no Papo de Roda o lugar dá pistas para a comunidade no mundo. Lentamente. Se ali as histórias de vida contam o horror e o alívio da tragicidade das vidas vividas em zonas de exclusão, mostram também a liberdade e a alegria como ato insurgente da manifestação comunitária.

 

Temos acesso a uma memória possível, à criação de condições para que uma transmissão aconteça. As histórias seguem o ritmo da vida possível construída nos relatos,   re-inventando o indivíduo, abrindo-o ao outro, mas também re-inventando subjetividades sensíveis à praxis de um comum experencial. Se há uma dimensão subjetiva da experiência que escapa à pura objetividade, há também a práxis de sua hibridização pelo comum que se faz no quotidiano da experiência em comum, sem preocupação em produzir a unidade dos antagonismos e das contradições. O comum como experiência pode funcionar como designação liberadora, não substancial.

 

Para tal, denota um convívio peculiar com as diferenças em jogo no processo. Mas isto de modo singular. Na demanda de uma relação dialógica entre as pessoas presentes no papo, notadamente entre as pessoas idosas e os jovens, trazia-se para a discussão uma condiçăo fronteiriça do ato comunitário: o lidar com as fronteiras entre as diferenças. No quotidiano da Mangueira, com o Papo de Roda propõe-se o diálogo peculiar entre geraçőes (Ozório, 2004-a): trata-se de um diálogo através das narrações. Um certo entendimento de trabalho intergeracional vai-se então explicitando no processo, sendo cada vez mais compreendido como um trabalho em comum. A comunidade como campo da diversidade se interessa pela trama nos insterstícios. Há um trabalho complexo de inclusão do não comum   no comum. A articulaçăo complexa da diferença impede o consenso, tentativa de desfazer o tecido dissensual do comum (Bhabha, 2003; Rancière, 2003). Assim, desfaz-se a mítica da boa comunidade. Busca-se sua desconstruçăo na sua versăo teleológica, substancial. Afirmamos a diversidade, cuidando para que as diferenças năo sejam hierarquizadas e mostrem os percursos, passagens e paradoxos dos modos do comum se fazer.

 

Na pesquisa as claras passagens geracionais e suas faixas etárias foram se diluindo cada vez mais. Se houve uma preocupaçăo com o ser jovem e as intensidades que provoca no tecido social (Canevacci, 2005), houve também uma preocupaçăo com a sobrevivência das obras comunitárias e a conseqüência da açőes humanas contadas pelos idosos, mas não só por eles, que intervêm na modernidade líquida que pouco dá chances para as açőes em comum (Bauman, 2001; 2003). Este entendimento intervém na segregaçăo do capital que reforça o conflito entre geraçőes. Velhice é mais uma conseqüência da luta de classes que do conflito entre geraçőes (Bosi, 2003 ; Ozório, 2004-a; 2005).

 

Há dois momentos na pesquisa que podem ser considerados analisadores desta intimidade intersticial de que tratamos: quando o Comandante, de 92 anos, testemunha no seu relato:  “ Eu sou como o vento, eu não volto, eu vou sempre em frente” (Ozório, 2004a: 40) e quando da criação do Grupo Renascer pelos jovens.

 

O Comandante relata no Papo de Roda momento de diferença entre ele e seus pais que o levou a sair de casa e como disse, não mais voltar. Vitor, um jovenzinho de 12 anos, que chupava ainda o polegar, vivendo claramente as fronteiras entre ser jovem e ser criança, pergunta-lhe se não se arrependeu do que fez. Foi quando o Comandante lhe dá esta resposta afirmando para os jovens a condição heterobiográfica da vida e seus embates entre  diferenças que mostram momentos nada tranquilos na construção de um em comum.

 

A criação do Grupo Renascer afirma outro modo de fazer o dissenso, através de modos inovadores de colaboração e contestação. A demanda de espaço-tempo próprio por parte dos jovens não impede que continuem em comum com as pessoas idosas no Papo de Roda. É demanda que explicita a riqueza e as vias possíveis de um diálogo entre diferentes, entre gerações. Se o dissenso cria o Grupo Renascer, afirma também uma vontade de comunidade: a ampliação da práxis (Ozório, 2005). Os jovens do Renascer querem alçar devires, querem dar um estatuto de experiência às suas vivências, querem libertá-las da discriminação e criminalização da dominação capitalista (Benjamin, 2000). Com isto mostram laços entre experiência e imaginação, laços que tramam pelo desejo, convocando sua realização. Por outro lado este grupo é analisador dos inúmeros re-nascimentos da comunidade da Mangueira. A re-encenação do passado, nas histórias de vidas em comum, cria outros espaços-tempos, infinitos, de comunidade. O passado se afirma como diferença no presente, para o combate (Foucault, 1982).

 

Como analisadores de um processo de comunidade, o Papo de Roda como o Grupo Renascer abrem-se a múltiplos sentidos aportando elementos para a compreensão da operação de subjetivação comunitária que encoraja a uma espécie de desconstrução da comunidade substancialista, identitária. As vicissitudes desta práxis no mundo contemporâneo faz pensar no que diz Foucault (1982) sobre a historicidade de nossos dias, muito beligerante. Se comunidade está esvaziada de seu sentido como diz Hobsbamw (1994) dada a inflação semântica do termo, acho-a por outro lado palavra bastante provocante no mundo atual. Ela afirma o paradoxo, a contradição, os impasses da relação entre mas também a presença de um calor vivo da práxis na/da diversidade que um em comum provoca. Estamos num campo onde habitam os híbridos. É um processo de produção ou criação de si e do outro, que possui elementos heterogêneos, matérias diversas e múltiplos vetores de existencialização. A comunidade coloca em questão o paradoxo de viver junto que supõe uma ética do em comum  colocando-nos mais um problema que uma solução. Mas não deixa de ser tentador pensá-la como dispositivo da política tendo as   histórias orais de vida em comum como aliadas desta práxis.  

 

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Article publié sous la référence de : OZORIO, L. Perspectivas da pesquisa comunitária: Comunidade como práxis e seus diálogos com as histórias orais de  vida. Revista Estudos e Pesquisas em Psicologia. v. 7 n 1, p. 28-41, 2007. Instituto de Psicologia da Universidade do Estado do Rio de Janeiro. ISSN 1808-4281 

 

 

 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 11:19

Perspectivas da pesquisa comunitária : Comunidade como práxis e seus diálogos com as histórias orais de  vida


Lucia Ozorio

 

Perspectivas da pesquisa comunitária: Comunidade como práxis e seus diálogos com as histórias orais de  vida, Community research perspectives : community as praxis and its dialogues with life histories

 

Resumo

Discutimos comunidade como práxis. As histórias orais de vida em comum contribuem para a compreensão e realização desta práxis. Interessamo-nos pelas narrações dos irredutíveis ao capital, moradores da comunidade da Mangueira. Conectando saberes e práticas, usamos um dispositivo, o Papo de Roda, no qual pessoas idosas e jovens são convidados pela Mangueira dele participar. Neste a força de um comum, experencial com suas histórias dá condições da transmissão acontecer, favorecendo um entendimento do trabalho intergeracional como práxis de comunidade. A pesquisa-ação e muitos momentos de observação participante são nossos modos de pesquisar comunidade baseados numa compreensão de trabalho em comum. Tratamos da minoritária história, descontínua, que se faz em outros lugares que năo os oficiais. Com as histórias orais de vida narradas em comum temos outro instrumento para a práxis política, com pistas que respondem a demandas contemporâneas de comunidade.

 

Palavras chaves: comunidade, práxis, histórias orais de vida narradas em comum.

 

Abstract

We discuss community as praxis. The orally narrated life histories in common contribute to the comprehension and achievement of this praxis. We interest for people who are irreducible to capital and their narrations, the Mangueira community’s inhabitants. Connecting knowledge and practice, we use an instrument “Papo de Roda” (the life histories narrated in a circle) where old and young people are invited by Mangueira to take part of it. In this one, the force of a common, of experiences with their histories allow this transmission to happen, being in favour of an understanding of a work between generations as a community praxis. The action-research and many moments of a participating observation are our ways of researching community that are based on a comprehension established on a work in common. We approach the minority history, non-continued, which is done in other places, but not the official ones. With oral life histories, we have another instrument to the political praxis, using traces that answer the community’s contemporary demands.

 

Key words: community, praxis, the orally narrated life histories in common 

 

 

Perspectivas da pesquisa comunitária: Comunidade como práxis e seus diálogos com as histórias orais de  vida

 

Introdução

 

Celso, morador da comunidade da Mangueira diz que “[...] para viver em comunidade é preciso gostar... Já estou nesta comunidade há cinqüenta anos [...]” (Ozório, 2004a, p. 35). O pensamento de Agah (2001) faz alianças com os de Celso quando pensa comunidade como “[...] práxis, o processo que está sempre em vias de se compreender, de constituir seu conceito mas que procura, se esforça ao mesmo tempo para ultrapassar todo conceito dado ou fixado já nele mesmo, de seu real e de sua realidade. [...]” (Agah, 2001, p.1). Se Celso alia experiência de vida à comunidade, marcando uma especial aliança desta com o desejo, Agah dá pistas para se escapar ao substancialismo e às reificações ideológicas que atravessam seu entendimento. Os dois autores, pensadores-atores irredutíveis ao controle capitalista, contribuem para se compreender a problemática comunitária na sua complexidade histórica. Celso, habitante das consideradas zonas de exclusão, as comunidades também conhecidas como favelas, no Rio de Janeiro, e Agah, filósofo, do Oriente, do Iraque, país que tem provado a violência da exclusão do Império (Negri, 2003), abrem vias de comunidade entre os povos.

 

Pensamos comunidade como um conceito político. Buscamos assim ter acesso às demandas contemporâneas de comunidade apontadas pelos autores, que querem intervir numa fronteira com traços do inconciliável, entre a recusa e o reconhecimento do em comum destes tempos produtores da desigualdade. Acreditamos no entanto, ser possível provocar contra-poderes desestabilizadores na moral neoliberal. E a práxis é fundamental para a construção de um conhecimento mais rico e a promoção de uma transformação socio-política mais profunda (Konder, 1992).

 

As histórias orais de vida aprofundam esta problemática através das experimentações de vidas, narradas (Benjamin, 2000) dando visibilidade à diversidade de modos de ser, estar e agir. Vamos colhendo elementos para a compreensão da comunidade enquanto práxis. Há um ritmo peculiar do trabalho: as narrações em presença, num coletivo, desenham uma memória possível na qual um em comum dá condições para que uma transmissão aconteça.

 

Nossas reflexões se inspiram nas pesquisas que realizamos nas periferias do município do Rio de Janeiro, notadamente na comunidade da Mangueira, Papo de Roda. O Idoso conta sua história para o jovem para que este conte a sua (Ozório, 2004a).  Interessamo-nos por lugares onde se vive e se expõe a problemática comunitária.

 

A problemática da comunidade como práxis supõe um modo de pesquisar, a pesquisa-ação, na qual o pesquisador é um ator social e inter-age com os outros participantes, atores sociais, todos sujeitos do processo (Althabe, 2002). Muitas interferências, quotidianas, contribuem neste entendimento de pesquisa - processo que quer construir um convívio singular entre teoria e prática. A pesquisa-ação considera as análises das implicações dos envolvidos no campo de trabalho. A análise das implicações para a análise institucional (Lourau, 1997; Ozório, 2004) se conecta com a problemática da comunidade, nas suas proposições ética e política. Na análise do que somos e fazemos damos pois importância às conseqüências das nossas ações, em comum. Por outro lado, mais que interferir, implicar-se é, em muitos momentos, ter em conta um cuidado, o de exercer uma sensibilidade digamos, etnológica, ao modo de uma observação participante. Nestes momentos, o pesquisador interessado em comunidade, deixa-a acontecer, falar, se expressar. Assim, reforça o compromisso afetivo indispensável numa situação de pesquisa com comunidade, baseada numa compreensão sedimentada na convivência, no trabalho em comum (Bosi, 2003).

 

O Papo de Roda é nosso dispositivo utilizado para contar histórias de vida, instaurado pela comunidade da Mangueira, que se vive como práxis. O dispositivo é ferramenta que mostra a implicação entre trabalhador social/pesquisador com os outros participantes no campo de trabalho. Lourau (1997)  marca uma diferença na inflação semântica, capitalista, do termo dispositivo. Para o autor há dois princípios fundamentais na teoria da implicação : um ético e outro instrumental, algo que se acrescenta à produção de conhecimento. Na análise das implicações, a escolha de dispositivos, o modo como são usados ajudam num entendimento dos interesses com os quais o pesquisador/trabalhador está envolvido.

 

No Papo de Roda o narrador compartilha suas histórias (orais) de vida com um coletivo. Uma hermenêutica acontece então, que supõe implicações no sentido de se com-preender junto, em que são levadas em conta tanto as histórias de vida do narrador como aquelas dos  que  participam do processo (Ozório, 2005).

 

No Papo de Roda contamos com a presença, nos reportando à H.  Lefebvre (2001), dos irredutíveis ao controle capitalista. Estes, como resíduos, contra-forças deste sistema, potências constituídas no mundo, buscam se reunir, se fortalecer, forjar caminhos que não os das coerções neoliberais, de dominação informe mas com força. O pesquisador, com sua diferença, estabelece um vínculo de confiança e amizade com os participantes do Papo de Roda que se traduz tanto nas aberturas de um bom encontro como num amadurecimento seu a partir das análises de suas implicações neste processo. Deste amadurecimento faz parte um compartilhar tanto a alegria da potência destas vidas como também um sofrimento indizível quando convivemos com vidas marcadas pelas violentas desigualdades sociais.

 

O Papo de Roda se interessa por um processo, a comunidade, e pelo quotidiano de um lugar, o Morro dos Telégrafos, da Mangueira, no Rio de Janeiro. Trata-se de um lugar que se chama comunidade e que também é conhecido como favela (Ozório, 2004a). Os moradores deste lugar compartilham histórias de vidas no Papo de Roda e dão pistas para um trabalho com comunidade. Na Mangueira o lugar é compreendido como produção histórica que tenta superar na dialética local-global um globalitarismo indiferente à diferença (Santos, 1998). O lugar, diferença, produz um tempo histórico na diversidade da escala global, dando a esta, com seus  modos e formas de existir, uma forma empírica, concreta. Esta dialética dá pistas para que se conheça  modos de partilhar a diversidade.

 

Sabe-se de muitas teorizações e práticas nas ciências sociais que se interessam pelas tensões entre as diferenças. Em muitas, há um certo universalismo fundamentalista que recusa justo a diversidade de formas e modos de existência no mundo (Noudelmann, 2003). Há outras, como na política dita “multiculturalista” que apresenta um outro descaso pela diferença, atribuindo-lhe uma “natureza” essencialista (Bauman, 2003) que quer forjar uma reconciliação com a desigualdade. Considerar o lugar com sua diversidade é intervir em propostas tanto localistas como globalitárias que não respondem às demandas políticas contemporâneas de comunidade. O lugar dá elementos para a construção de um global que se constrói processualmente na história a partir de um convívio entre diferentes.

 

Os habitantes do lugar contam suas experimentações de vida e a vida do lugar, em roda, num Papo, estabelecendo diálogos entre a história oral notadamente as biografias e o campo social. Com isto buscam certas intervenções, subversões no que se convencionou como o que a história pode contar (Thompson, 2002). As histórias dos irredutíveis reforçam uma cultura que tanto dá importância à eternidade, à durabilidade e às conseqüências das ações humanas como cria espaços-tempos heterobiográficos, com vidas se encontrando, se potencializando, convivendo com as diferenças e inventando outras histórias – vidas.

 

Cabe-nos então uma pergunta: quais os limites da restituição das histórias de vida? Ao intervir na suposta neutralidade do pesquisador, nosso dispositivo implica-o numa certa produção de verdades, múltiplas e não últimas, na qual o narrador colabora com o pesquisador na escrita e publicação destas histórias. Daí podermos dizer que os narradores têm autoridade sobre o registro de suas histórias e consciência de sua obra.

  

Nosso trabalho tenta afirmar um campo de não-pertencimento, o exercício de uma interdisciplinaridade que quer criar um novo objeto que não pertença a ninguém. Utilizo mais um pré-método que um método no sentido que lhe dá Barthes (2002). Trata-se de um modo de viajar entre blocos de saber no qual a preparação dos materiais, em vista de um tratamento metodológico, é expansiva, aberta às possibilidades. Damos luminosidade à prática e ao discurso, privilegiando mais as fronteiras onde habitam os híbridos.

  

Para compreender os relatos, recorro às análises de Benjamim (2000) sobre o processo narrativo. A etnografia, a análise institucional, o movimento de educação popular, contribuições da psicanálise freudiana, os estudos culturais, as contribuições da historiografia, principalmente das histórias (orais) de vida e o saber local enriquecem um exercício da psicologia, funcionando como ferramentas cuja operacionalidade  se relaciona com o campo de pesquisa no qual o quotidiano do lugar tem um papel fundamental.

 

A psicologia tem produzido muitos “guardiães da ordem” (Coimbra, 1995). Apesar de Figueiredo (1992) entender que as concepções da psicologia emergem das ruínas da modernidade, esta tem apresentado resistências ao des-centramento. Muitas concepções e práticas psicológicas reproduzem centralismos, tipo de certezas alicerçadas pela razão iluminista que quer promover o expurgo do caos. Interessamo-nos pelo exercício de uma psicologia mais comprometida com as mutações que com as preocupações identitárias-subjetivas. A subjetividade contemporânea pode ser problematizada com a práxis do comum. Nesta, ao invés da restauração da possível centralidade perdida, há a compreensão da subjetividade na comunidade que como práxis é, pois, processo de des-centramento.

 

Em vez de se preocupar com o contraponto clássico, indivíduo versus sociedade, a psicologia que se quer comunitária, busca as interferências neste/deste encontro, contribuindo para a concepção de um sujeito que processualmente se funda na história, faz a história, em comum. Os preocupados com os riscos da especialocracia questionam a, se assim podemos chamar, psicologia comunitária. Há os que preferem falar em psicologia social nas comunidades ou psicologia social comunitária. Há outros que problematizam a denominação comunitária, com a polissemia do termo comunidade, denunciando usos, abusos e seus atrelamentos à histórias da dominação e reprodução social (Hobsbawm, 1994). Interessamo-nos pelo encontro psicologia-comunidade. A denominação psicologia comunitária é complexizada posto que se situa na proposição de um regime interdisciplinar de saberes-práticas que quer intervir em disciplinas e/ou denominações com atrelamentos que dificultam intervenções nos instituídos sociais. Tudo é perigoso, principalmente quando se quer estabelecer conexões de idéias e práticas generosas a serviço do mundo.

 

A psicologia comunitária ao transitar pelos caminhos da interdisciplinaridade afirma um campo de não pertencimento (Barthes, 2002). E aporta à psicologia social um modo singular no lidar com a diversidade na práxis, e não uma especificidade a serviço da pulverização capitalística que quer cada vez menos a ação em comum. É preciso considerar os limites de toda produção de conhecimento, seus riscos de institucionalizações e seus utilitarismos nas práticas de formação. Mas podemos buscar modos de fazer alianças com a singularidade do devir. São tentativas, no sentido de experimentar a força da comunidade. Trata-se mais de uma estratégia política do que de erigir um campo de saber, estratégia que aposta na transitoriedade histórica que no momento, parece, demanda comunidade.

 Comunidade como práxis aberta da existência

  

Sobre a união dos resíduos do capital numa práxis que problematiza a comunidade, é importante lembrar Amelinha, pensadora-atora da Mangueira:  “[...] Aqui tem união, mas tem muita coisa diferente... Dá pra entender?[...]” (Ozório, 2004a: 15).

 

Estes resíduos, como diz Amelinha, como potências a partilhar no mundo, com suas diferenças, provocam efeitos, convocam manifestações em espaços-tempos diversos,  “[...] em movimento vital comum que tende, pelo fato de viver junto, a ampliar os domínios das atividades (interesses) que são partilhados ou que são capazes de o ser. [...]” (Agah, 2001 : 2). Para este autor, como para Amelinha, a comunidade se processa, se manifesta ou promove aberturas às manifestações e assim afirma a importância da práxis no campo social. Ela é um real que tem sua verdade, transitória certamente, mas que uma realidade pretensamente dada quer negar. Comunidade é alguma coisa que resta em aberto. É então a luta de um povo que afirma  seu querer comum que é  “ [...] o fazer vir, justamente, o comum de uma reivindicação e declará-la num espaço aberto, sem qualidade particular, comum. Manifestá-la ou deixá-la se manifestar. [...] mas realizar esta reivindicação. Realizar o querer comum [...]” (Agah, 2001 : 1).

 

O pensamento de Agah não relaciona comunidade à proposições identárias, substanciais e permite que se pense um comum como práxis, como potência existencial à partilhar, que coloca em comum o que não é comum. A  compreensão de um em comum que se faz, que vem, implica na compreensão da existência, ela mesma como um compartilhar, comumente. Se se trata de um compartilhar o que não é comum, ou melhor, do que é em comum, o autor se refere a um tecido dissensual do comum que leva a se pensar na articulação da diferença, desde os irredutívies, como uma articulação complexa feita de “[...] procedimentos de inclusão do excluído e de por em comum o não comum.[...] ” (Rancière, 2003 : 87). Pode-se dizer que a comunidade tem uma chance comum de se superar, não se constituindo numa estrutura fechada, como identificação, como fusão. O em comum, nas suas manifestações, não hipertrofia a diferença como nas proposições essencialistas. E suas tensões, seus conflitos evitam que se caia na mítica da boa comunidade. A co-existência não é unificação.

 

A importância da práxis no campo social nos remete à resistências quotidianas, residuais, aos sistemas constituídos. Tais resistências, com seu quê de irredutibilidade, podem fazer insurreições, ser elementos de anti-poder que podem contribuir para uma outra formação social, alternativa.

 

Nas nossas experiências de pesquisa com as periferias do Rio de Janeiro constatamos que seus moradores se apropriam do termo comunidade para denominar o lugar em que habitam. A denominação favela é empregada por estes em momentos particulares. Em geral, não gostam desta denominação empregada na maioria das vezes para  reproduzir a segregação a que estão expostos, mas contra a qual se rebelam, não aceitando serem então chamados de favelados. Esta apropriação contribui para a compreensão da problemática da comunidade enquanto produção histórica (Ozório, 2004; 2004a; 2005).

 

Segundo Doimo ( 1995 p. 88)  a “comunidade cai na boca do povo” a partir de 1975, quando o movimento social fazia frente ao período ditatorial da história brasileira que perseguia diversas formas organizativas da sociedade. Os movimentos sociais se apropriaram da comunidade buscando a transformação social. Os que estavam acostumados a entender os conflitos sociais em termos de lutas de classe em relação à apropriação do trabalho pelo capital, começaram a ter uma compreensão da comunidade como lugar das relações de reprodução da existência (consumo), dada a precariedade das condições de vida. Sader (1988) ressalta uma pluralidade de movimentos associativos que colocam personagens novos em cena, no panorama nacional. A comunidade entendida pelo socialismo científico como o lugar do consenso, da homogeneidade, passa a ser um lugar das tensões do processo histórico.

 

Porém é importante aqui retomar uma compreensão marxista do comum. “O comum diferencia” lembra Negri, (2003:226), revisitando Marx. Pode-se falar de uma ruptura prática, uma ruptura com eventuais confusões e indiferenciações ambíguas. No comum há as forças e formas hegemônicas mas também as forças e formas da não-conformidade, que buscam mais visibilidade no processo.

 

Negri (2003 p. 226) diz que “...a cooperação lingüística é o modelo da produção pós-moderna...”, afirmando que através da linguagem surgem novas forças e formas de cooperação. A denominação comunidade escolhida por estes “novos personagens em cena” explicita  um modo de cooperação, um processo comunitário que se faz e identifica assim a recuperação da denominação favela pela discriminação do capital (Ozório, 2004). Um em comum afirma a comunidade na favela, intensificando sentidos ligados a processos de liberdade e compartilhamento. Além disso, denuncia a violência do capital que quer criminalizar a pobreza e esvaziar toda a história de lutas, resistências e insurgências da favela. Esta apropriação da comunidade pelo movimento social nos remete a Nancy (2001) quando afirma que comunidade serve a múltiplos sentidos, mas a apropriação deste sentido só pode acontecer na comunidade e como comunidade.

  

Este comum que diferencia porta uma dimensão crítica que se constrói com a práxis real da existência, que se faz desde dentro dos fluxos de produção do capital. Por um lado aporta à favela a denominação de comunidade. Por outro busca a superação da velha dicotomia asfalto-favela, que hipertrofia a diferença e ratifica a desigualdade. Nesta superação, a força do comum explicita o precário das condições de vida, as desigualdades sociais, a violência institucionalizada, e hibrida e revira os confins e limites políticos.

 

A centralidade da práxis de comunidade abre uma via de acesso à vida quotidiana em seus diferentes momentos. O quotidiano assume sua importância na prática social e sua potência de micro-revolucionar. Nele estão presentes resistências e saídas face à dominação,  a instauração de espaços-tempos criadores. No entanto, nele há também a presença de formas e forças hegemônicas que querem a reprodução das desigualdades sociais.

 

O conceito de momento (Lefebvre, 1962) favorece o entendimento dos diferentes momentos de comunidade, no quotidiano, abrindo uma perspectiva da superação do sujeito e da história. O momento inscreve o homem num espaço e num tempo; tem uma forma que cria um tempo e um espaço objetivo (socialmente regulado) como também subjetivo (do sujeito e entre sujeitos) e comunitário. O conteúdo do momento vem da vida quotidiana. Ele marca a relação do homem com o real, a reabilitação do sensível e ao mesmo tempo revela as mediações que realiza. As circunstâncias da conjuntura, o contingente e o acidental são integrados no momento. A urgência do momento e seus aleatórios, os acasos circunstanciais fazem parte deste enquanto duração. A diversidade dos momentos é imanente ao aqui e agora da vida quotidiana na qual a comunidade acontece. Através destes a história se faz, a comunidade se atualiza e se potencializa, constrói um infinito na plural poliritmia do socius. O infinito? Ele é a banalidade de toda situação e não o predicado de uma transcendência. Na vida quotidiana há lugar para toda situação, para diferentes modos de expressão do comum.

 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 11:08

As pipas da cidade. Pistas - história de comunidade


Lúcia Ozório

 

Resumo

 

Problematizando um comum, intercultural, experencial que se faz na tessitura da história pensamos a comunidade da Mangueira na cidade, com suas experiências nas quais se relevam concepções do comum que entendem interculturalidade como práxis de comunidade. Trata-se da minoritária história, descontínua e em fragmentos, que se faz em lugares năo oficiais. A comunidade tece na rede da cidade múltiplos fios que se emaranham em vozes, práticas com significações diversas, apresentando alianças entre vidas precárias e uma certa estética da existência, a estética do comum, compreendida desde a problemática da biopotência. Buscamos nexos entre teorias e práticas, entre-lugares da cidade que permitam no presente o engendramento de alternativas para demandas contemporâneas de comunidade e para paradigmas teóricos inovadores neste campo.

 

Palavras chaves : Comunidade, interculturalidade, cidade, biopotência, história-educação.

 

 

Abstract

The kites of the city. Tracks - history of community.

 

Considering a common, an intercultural, an experiencial which are done in history, we think about Mangueira community in the city, with its experiences where these ones bring into prominence the conceptions of the common, understanding interculture as a community praxis. It refers to minor, non-continued history, in fragments that is built in unofficial places. The community spins multiple threads in the tessitura of the city  involving voices, different meanings of practices, presenting unions between precarious lives and a certain aesthetics of existence, the common aesthetics, which has been comprehended since the problem of  bioforce. We search links among theories and practices, in between city places that allow in the present time the engendering of alternatives to community contemporary demands and also innovative, theoretical paradigms in this domain.

 

Keywords: Community, interculture, city, bioforce, history-education.

 

 

 

 “ Adoro soltar pipa (...) Meu primo, lá do Tuiuti,  vê minha pipa.” (Walace, da comunidade da Mangueira, 10 anos, In: Ozório, 2006: 47).

 


Introdução

 

No primeiro dia em que subi o morro da comunidade da Mangueira, como pesquisadora (Ozório, 2006), quando cheguei lá no alto, encontrei crianças com uma alegria única, colorida, brincando com pipas. Parei, me extasiei, me energizei. Tive contato com uma cultura local, a das crianças com seus modos de brincar com pipas. Neste momento, o vento, a altura em que estávamos eram aliados favoráveis para pensarmos em tempos de comunidade. Aproximei-me de Walace, percebendo sua habilidade com a pipa que fazia revoluções nos céus. Seu comentário transcrito na introdução deste artigo, deslocou meu olhar: dos céus, lá de cima da Mangueira, passei a olhar a cidade, ou melhor, percebi que as pipas das crianças da Mangueira davam visibilidade a uma outra cidade, não a da cidade partida (Ozório, 2004; Ventura, 1994). A cidade apresenta-se como rede com traçado de múltiplos fios que se emaranham em vozes e significações diversas que podem ser escritas pela micro-história na qual têm visibilidade textos dos irredutíveis do capital. Neste sentido antevemos entrelaçamentos entre as concepções de interculturalidade como práxis de comunidade, cidade, educação e história.

 

Mangueira faz parte da cidade, afirma sua visibilidade e uma arte, o brincar com pipas. Neste sentido trabalha o fim da divisão entre arte e vida, ao modo de Lygia Clark, Hélio Oiticica, Lygia Pape. A matéria prima deste trabalho faz parte da polifonia da cidade (Canevacci, 1993; Vilhena et alli. 2005), é uma arte singular entre crianças - atores que se juntam de modo inventivo, num trabalho comum que lembra outra voz, a de Silvina, moradora da comunidade: “Essa cumplicidade é que fortalece; nós seríamos dizimados com certeza sem isso aí. [...]” (Ozório, 2006 : 67).

 

Neste momento, pensei em mim, como pesquisadora, trabalhando com comunidade pobre. Caminho estranho este, além dos sentidos com os quais somos habituados a ver, sentir, tocar, compreender as texturas do mundo, suas dobras e redobras ( Le Breton, 2007: 6). O valor do simulacro enquanto ruptura com o mundo das essências e das formas perfeitas – insuficientes - pode nos dar pistas para se compreender a multiplicidade e pluralidade que desenham o mundo da comunidade (Deleuze e Guattari, 1980). Este aspecto expansivo de uma abordagem comunitária de pesquisa, como problemática híbrida dá pistas para compreender os deslocamentos-descentramentos de uma pesquisadora numa comunidade. Barthes, em 2002, pensando em Como viver junto, debatendo questões afeitas ao quotidiano, dá mais elementos sobre esta problemática. Diz da importância de uma abordagemm multidisciplinar,  como modo de viajar entre blocos de saber no qual a preparação dos materiais, em vista de um tratamento metodológico, é expansiva, aberta às possibilidades. Trata-se de trabalho da ordem do Mais tarde. “Daí dizer que a realização é sem cessar adiada (Barthes: 2002: 183). Trabalhar com comunidade é aceitar este momento do Mais tarde de que fala Barthes, buscando dar  luminosidade à prática e ao discurso, privilegiando mais as fronteiras onde habitam os híbridos.

  

A cidade e seus rastros

 

As pipas nos céus de Mangueira mostram uma singular geopolítica da cidade que fala através das experiências das comunidades pobres (Ozório, 2007a; Vilhena et alli. 2005). Lembram Calvino quando fala de Raíssa, cidade triste onde “ ... também corre um fio invisível que, por um instante, liga um ser vivo ao outro e se desfaz, depois volta a se estender entre pontos em movimento desenhando rapidamente novas figuras de modo que a cada segundo a cidade infeliz contém uma cidade feliz que nem mesmo sabe que existe” (1990, p.135).

Se os moradores de Raíssa mostram a infelicidade na cidade, mostram também a alegria de um sorriso de criança, da mulher apaixonada, da jovem hospedeira, do cavalo que voa sobre os obstáculos, da perdiz que conhece a liberdade, longe da gaiola, do pintor que a retrata de vermelho e amarelo.

 

Se os moradores do Rio de Janeiro mostram a infelicidade de viver numa cidade onde o medo denota a possibilidade de uma violência a cada esquina, onde a cisão asfalto / favela escancara uma divisão social hegemônica que reproduz a violência dos privilégios, seus moradores mostram também a felicidade, não a obrigatória pautada nos modelos desta divisão capitalista, mas uma felicidade única, como a alegria das crianças da Mangueira que soltam pipas, como a resistência quotidiana do lugar que esmiuça o sofrimento de outro modo. Mostram as festas-ações contra o capital.

 

Calvino e Mangueira dão visibilidade a um constante vir a ser nas cidades -  convite a se pensar um certo lugar: a comunidade pobre na cidade - por que não no mundo? Embora neste lugar haja marcas de um globalitarismo e suas exclusões, há também movimentos que nos fazem pensar nos lugares da cidade com suas diferenças. São movimentos que desgastam a uniformidade desgastada, sem pretensões a outras uniformidades, apostando mais na piratagem intersticial própria das zonas postergadas à líquida indiferença (Passeti e Oliveira, 2005). A comunidade pobre é uma potência da diferença na cidade, múltipla. Se estes movimentos mostram as urbanizações com suas fraturas e seus desdobramentos (Castells, 2000), levam também a questionar o “mito das classes perigosas”, a discriminação e criminalização da pobreza.

 

As pipas da Mangueira, quotidianamente, mostram que as cidades têm rastros. Sabe-se que muitos buscam desfazê-los, o que levou Adorno (1992) a dizer que Los Angeles é uma cidade sem rastros, sem pistas - pipas da humanidade das culturas. Estas nos convidam a flanar na cidade, como bem viveu esta arte João do Rio ( 1997). Perscrutar os cantos da cidade, se adentrar nos cantos amaldiçoados pela vampirização capitalista é intervir no mercado disciplinarizante dos shoppings – mercado - convidando-nos a reaver a “alma encantadora da cidade, suas ruas, seus morros”, mostrada por João do Rio, no começo dos novecentos.

 

Na cidade há uma cultura que trama, maquina sem que se tenha consciência de que está agindo (Ozório, 2007; 2007a).  As pipas, cartografando nos seus céus – quotidiano, buscam afirmar outra forma de tempo, fazendo uma história do tempo presente, comum. Como diz Paul Veyne, “Dado que tudo é histórico,  a história será o que escolhermos.” (Veyne, Ed. 70 : 54). As pipas nos céus fazem uma história do tempo presente. O cotidiano é então o lugar político desta história. Aberto ao acontecimento expõe a transitoriedade da comunidade como práxis aberta da existência (Agah, 2001; Certeau, 1990). As linhas afirmativas das pipas tecem suas revoluções na cidade. As crianças soltadoras de pipas traçam rastros que esmiuçam os cantos da cidade sugerindo pontes entre asfalto e comunidade, entre culturas, entre vidas precárias e prática estética. Tal como o samba, outra cultura do lugar, as pipas pedem passagem e lembram com muito gosto da afirmação de Carvalho (1987)  sobre o mundo « sobre-terrâneo » da cultura das elites engolido pelo mundo subterrâneo da cultura popular.

 

O trabalho de comunidade, esse trabalho do comum, intercultural

             

Avançando nas nossas reflexões, esclarecemos que compreendemos comunidade como processo, como práxis, como algo que está sempre em vias de se fazer (Agah, 2001; Ozório, 2004; 2006; 2007). Consideramos comunidade um conceito político e como tal acedemos à sua complexidade histórica ou melhor, achamos que a apropriação deste sentido só pode acontecer com comunidade. Adentramo-nos numa operação singular da problemática sócio-política da diferença, trabalho complexo de inclusão do não comum no comum. Este processo implica na desconstrução da comunidade na sua versão original ou teleológica, a que a pensa com conotações de fusão e identificação. Interessante lembrar que a etmologia de comunidade – comum (com) ‘defesa’ (munis), lembra fechamento. Tal desconstrução é empreendimento teórico-prático que abriga uma exigência – a da diversidade e multiplicidade - e uma suspeição – há muitos que a vêm como alternativa à modernidade líquida, à hipertrofia da diferença (Ozório, 2006; Noudelman, 2003).

 

Nesta desconstrução é importante lembrar da apropriação do termo comunidade pela população pobre na época da ditadura, desde 1975. A “comunidade “cai na boca do povo” (Doimo, 1985; Ozório, 2004), ou melhor, as classes menos favorecidas ao arrumar modos de intervir nas dificuldades quotidianas que enfrentavam, nomeiam o lugar onde moram de comunidade. Esta operação afirma a comunidade pobre na história, mostra sua intervenção no processo histórico, suas lutas e resistências. Se a polissemia do termo, como diz Hobsbawm (1996) mostra uma tendência dos tempos capitalistas de esvaziar o sentido de comunidade, esta apropriação do termo comunidade pelas populações de lugares menos favorecidos exemplifica um trabalho, a práxis de comunidade, práxis do comum que se faz quotidianamente. Como práxis – processo não se julga pelo resultado final, mas pela qualidade do seu curso e pela sua potência.

 

Esta apropriação, cooperação lingüística, “... é o modelo da produção pós-moderna...” .   (Negri, 2003: 226), em que um trabalho do comum cria novos diagramas de  forças, produz novas formas, rejeitando os identitarismos – etnocentrismos que intoxicam. Falamos de alianças entre diferentes, no sentido deleuzeano (Deleuze, 1980). Trata-se de trabalho entre-culturas, no quotidiano da cidade, que mostra uma condiçăo do trabalho comum: o trabalho intercultural que se dá na compreensão da emergência dos interstícios, campo da diversidade. Neste campo híbrido estão os irredutívies ao capital - o não comum – com sua diferença – potência - num mundo de potências especializadas (Lefebvre, 2000) que insistem em lhes apresentar os caminhos estreitos do capital.

 

Este trabalho, híbrido, aponta para alianças entre vidas precárias e uma certa estética da existência, a estética do comum, que traz a problemática da biopotência (Negri, 2003) na contemporaneidade. As crianças da Mangueira, apesar da precariedade de suas vidas forjam o que este autor chama de  biopotência, ou seja, não sucumbem ao poder sobre a vida de que falava Foucault (1999), às vidas nuas (Agamben, 2002) mas afirmam o poder da vida. Estas crianças exercitam a  biopotência como poder comum de agir, como práxis de comunidade, expansiva, entre-culturas. Ao invés de  poder sobre a vida, priorizam o poder da vida, o poder político que esta tem de (se) criticar, de construir, de transformar (Negri, 2003).

 

Bhabha (2003), em O local da cultura, aporta elementos para esta reflexão no capítulo “Disseminação: o tempo, a narrativa e as margens da nação moderna”. O autor analisa um trabalho intercultural que chama de nação disseminada (disseminação), onde algo sempre está  a se fazer presente. Os meninos da Mangueira constroem uma cidade disseminada disturbando toda uma ordem impositiva do asfalto, co-operando. Este trabalho entre-culturas traz a idéia de subversão misturada com a alegria inesperada, numa insistência nas linhas afirmativas de certos modos – o comum - de revolucionar nos céus e na terra. O comum diverso, múltiplo, trama, maquina sem que se tenha consciência de que está agindo. Este trabalho, imaterial ( Negri, idem; Lazzarato e Negri, 2001), mobiliza imaginação, criatividade, inteligência, afetividade, poder de conexão entre culturas na cidade.

 

As crianças da Mangueira realizam a práxis de comunidade, este trabalho imaterial. Longe de se deixarem capturar, consumir pela precariedade de suas vidas provocada pelo capital, seus sonhos, angústias, alegrias fazem suas revoluções, comumente. Mostram um modo de produção, intercultural, comum, que ao se fazer, quotidianamente, imaterialmente, ao invés de se deixarem vampirizar pelo capital, afirmam modos de ser, estar, sentir, agir que são também um capital. O comum, como pressuposto ontológico, se abre às descontinuidades e potências do processo real, se afirmando nos céus – espaços-tempos - da cidade, contribuindo para um entendimento de um entre-culturas como novo horizonte de atividade.

 

Uma história-educação a contrapelo

 

A mundialização não pode mais ter a pretensão de sustentar um universalismo que defende os interesses hegemônicos, como diz Noudelman ( 2003). Walace confirma o que este autor diz. Walace conta que seu amigo vê sua pipa lá do Tuiuti, outra comunidade pobre próxima à Mangueira. Walace, que já porta a intercultura no nome, fala do trabalho comum, da visibilidade que as comunidades pobres dão entre si. Seu comentário nos fornece elementos para compreender um pouco mais a biopotência do comum, trabalho que abre perspectivas para compreendermos os possíveis entrelaçamentos entre educação e história. Importante pensar aqui nestes entrelaçamentos já que neste trabalho do comum, há atores singulares: as crianças soltadoras de pipas, que portam um devir criança (Deleuze, 1980). Elas trazem o entendimento de história e educação a contrapelo como diria Benjamin,(2000), aquelas que estão na direção contrária à esperada. Afinal, se a história é a que escolhemos (Veyne, 1992), estas crianças fazem frente ao historicismo que “...mobiliza uma massa de fatos para preencher um tempo homogêneo e vazio.” (Benjamin, 2000, v. III: 441). Frente ao capitalismo que desqualifica e impõe a educação bancária, metáfora genial de Paulo Freire (1983) para refletir sobre a educação autoritária – impossível não sentir o poder violento dos bancos, templos do capital – há uma educação como a proposta pelas crianças da Mangueira, que  cartografa pela cidade através das experiências do comum. Trata-se pois de uma certa história e de uma certa educação, aliadas, interculturas que abrem espaços-tempos para o entre-culturas na cidade. A história do tempo presente, dos agoras (Benjamin, 2000; Veyne, 1992), exercita o agorismo. Em vez de ser enclausurada na escola, a educação vem para a praça pública – cidade – com outras mundovisões. História e educação fazem alianças sem pretensões de se erigirem em verdades, forjam o comum, outro espaço-tempo na política.

 

As pipas acenam para diferentes modos-mundos de vidas, na cidade. De qualquer modo, vale deixar registradas algumas inquietações. Serão vistas pelo asfalto ou só pelas comunidades pobres? Será que só as crianças das comunidades pobres têm costume de brincar com os céus? E soltar pipas? Mas as pipas lembram que a cidade fala de várias maneiras. Ou são muitas cidades (Canevacci, 1993;Vilhena et alli. 2005). Se Calvino (1990: 37) fala de cidades que dão formas ao desejo e de outras cujos desejos conseguem cancelar a cidade ou são por esta cancelados, que alianças estabelecer para que a vida possa reinventar suas coordenadas de enunciação e fazer formas diversas que façam frente às urgências do presente ?

 

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Article publié  sous la référence : "As pipas da cidade. Pistas - história de comunidade" Polêmica 7:4 (octobre/décembre 2008), - www.polemica.uerj.br - Section Atelier LIPIS.


 

Lúcia Ozório, psicóloga; socianalista; professora; pesquisadora : convênio Universidade do Estado do Rio de Janeiro (UERJ) - Fundação Carlos Chagas Filho de Amparo à Pesquisa do Estado do Rio de Janeiro, (FAPERJ); associada ao laboratório Experice (Centre de recherche en  éducation habilité, Paris 8– Paris 13) das universidades Paris 8 e Paris 13, França; doutora em Psicologia Social -Universidade Paris 8, França – revalidação Universidade Estado do Rio de Janeiro. Endereço: Avenida Edson Passos, nº 400 apto. 403. Alto da Boa Vista, Rio de Janeiro. CEP 20351-070, tel: 2570-9531, e-mail lozorio@gmail.com

 

 

 

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