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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 09:15

Très chers et très estimés collègues,

Je suis très sensible à votre invitation pour un pot dit convivial le 7 décembre prochain à l'occasion des arrivées et des départs en sciences de l'éducation. Cependant, arrivé au grand âge qui est le mien maintenant, vous comprendrez que je dois faire attention à ma santé. C'est pourquoi je ne viendrai pas le 7 car je risque d'avaler de travers –ce qui pourrait m'être fatal‑ en trinquant avec des collègues (ils se reconnaitront) qui, sans doute adeptes de la fameuse gestion France-Télécom, m'ont maintenu pendant dix ans au dernier échelon de la 2e classe des professeurs sans jamais me faire passer, avant la retraite, en 1ère classe. Cela était, paraît-il, décidé de façon hautement démocratique – la preuve : en dépit de mes demandes réitérées, je n'ai jamais eu les rapports ou pré-rapports motivant ce récurrent refus.
J'en suis donc réduit à échafauder quelques hypothèses. Ce qui m'apparaît immédiatement est que mes mérites sont faibles comparés aux leurs. Je n'ai fait que bricoler (c'est un terme emprunté à Lévi-Strauss) une théorie de la subjectivation et de la socialisation étayée par 15 livres parus chez les meilleurs éditeurs français (Gallimard, Seuil, Calmann, Denoël…). Certes, je suis bien obligé d'admettre que ce "bricolage" n'a pas retenu l'attention des grands théoriciens des sciences de l'éducation, mais je dois aussi faire remarquer qu'il rencontre un certain écho chez quelques penseurs, certes de moindre importance puisqu'ils ne sont que professeur au Collège de France ou directeur d’études à l’EHESS ou philosophe, psychanalyste, anthropologue ou sémiologue, tous féconds et bien connus bricoleurs de leurs disciplines (je pourrais citer des noms).
En clair, je n'ai pas suivi la voie de la sagesse consistant à répéter ce que tout le monde savait depuis longtemps. Je méritais donc bien d'être puni par ceux qui passent une part substantielle de leur vie universitaire à surveiller le travail et la vie des autres (voir le film qui porte ce titre). En d'autres termes, je le confesse : je n'ai pas satisfait à la nécessité du "travail collectif". C'est vrai. Tout simplement parce que j'ai toujours pensé qu'il n'y a pas, dans la pensée, de "travail collectif". Beaucoup d'interactions, oui. Mais ce ne sont jamais les organisations ou les institutions qui pensent, ce sont les individus.
Tout ce que les institutions peuvent faire, c'est de favoriser –ou d'empêcher- cette possibilité, pour les chercheurs, de penser par eux-mêmes. Le plus simple pour l'empêcher (relire Orwell) consiste à en appeler constamment au "travail collectif" : c'est là le truc rhétorique le plus sûr pour faire "démocratiquement" répéter à tous l'orientation de ceux qui se prennent pour les chefs de l'institution ‑ qu'ils soient chefs de gauche imposant la ligne "juste" ou chefs de droite imposant la loi du marché dans l'université.
J'ai donc été indiscipliné, mais ce qui me console est que c'est justement cette indiscipline qui va me valoir –et me vaut déjà‑ une vieillesse qui s'annonce plutôt heureuse.
Certes, je ne suis pas reconnu par la chefferie du département des sciences de l'éducation de Paris 8 et ses honorables correspondants au CS, au CA et au CNU, mais mes travaux sont en train d'être traduits aux quatre coins du monde (rien que cette année, aux USA, au Brésil, en Chine, à Taïwan, à Singapour, au Japon, en Espagne). On m'a même dit qu'il y avait un ou deux livres en préparation sur mes travaux. On aurait donc pu imaginer que je sois accepté dans mon département et que mes travaux soient largement diffusés, mais comme ceci et cela ne semblent pas compossibles, croyez-vous que je préfère ceci ou cela ?
Certes, on m'a littéralement "excommunié" de ce département. Des preuves ? En voici quelques unes, récentes. Les deux baronnies composant la chefferie de ce département ont su mettre en veilleuse leurs usuelles bisbilles pour s'entendre et faire barrage à un projet pédagogique que mon équipe avait présenté dès 2009. Nous proposions d'accueillir un public de professionnels de "l'éducation surveillée" confrontés aux nouveaux symptômes affectant les jeunes en souffrance dans nos sociétés néo-libérales (au plan économique) et post-modernes (au plan culturel). Ce public connaissait mes travaux portant précisément sur cette question et souhaitait en savoir plus, mais ne pouvait pas venir régulièrement à la fac. Il fallait donc, à l'évidence, créer des modules hybrides en master (hybrides, c'est-à-dire mi présentiel, mi en-ligne). Résultat : veto. Suite à ce rejet, le CA de P8, après avoir courageusement accepté un projet sur le coaching, a refusé notre proposition de monter pour le même public un DU en formation permanente en 2010. J'ai donc dû, pour répondre à cette vraie demande ("vraie" dès lors qu'on "crèche" –merci Queneau‑ à St-Denis et pas à Dauphine), me résoudre à intervenir en free-lance dans plusieurs grandes associations d'éducation de jeunes en difficulté.
Je tiens ces refus pour des quasi interdits professionnels. Ils avaient notamment pour but de prouver que… je n'étais pas pédagogiquement actif. Car, de cette "inactivité pédagogique" caractérisée, on pouvait "logiquement" conclure à la nécessité de… dissoudre ma modeste équipe de recherche (3 personnes) au moment de mon départ en retraite. Ceci en dépit de l'évaluation de l'Aeres datée de 2103 mentionnant la forte productivité de cette équipe et recommandant son renforcement. Cette dissolution a permis auxdites baronnies de se livrer à ce qu'il faut bien appeler une curée (ce n'est jamais beau à voir) pour récupérer les postes de cette ci-devant équipe.
Ceux qui ont le plus payé les effets de cette "efficace" gestion sont bien sûr les derniers maillons de la chaîne : cependant que les jeunes docteurs fidèles aux chefs se voyaient offrir les postes résultant de cette curée, les autres jeunes docteurs qui avaient suivi mes enseignements, dont plusieurs ayant obtenu une mention TH avec félicitations à l'unanimité prononcées par d'excellents jurys, assistaient à la disparition de leur équipe de rattachement et voyaient ainsi toute perspective d'intégration s'évanouir. Effet France-Télécom garanti sur ces jeunes docteurs (pas la peine d'envoyer des adresses de psy, j'en ai).
Je le répète donc : j'ai été excommunié de ce département. Il y avait là de quoi me demander si quelque chose dans ma personnalité ne clochait pas. Réponse : eh bien, si, ça cloche, mais ce n'est pas chez moi. La preuve : après avoir été admis en 2011, suite à mes "bricolages théoriques", pour un séjour d'une année universitaire dans un centre de recherche d'excellence, l'Institut d'Études Avancées de Nantes bénéficiant du labex RFIEA+ (pour les curieux, voir sur http://www.iea-nantes.fr/), j'ai été élu à son Conseil Scientifique et j'y suis depuis lors très actif. À noter que cet institut vient d'accéder au petit club dénommé SIAS (Some Institutes for Advanced Study) qui réunit les 8 IEA les plus reconnus dans le monde (Princeton, Harvard, Stanford, Caroline du Nord, Berlin, Uppsala, Wassenaar et Jérusalem).
On aurait pu imaginer que je sois accepté dans le département des sc. de l'éduc. de P8 et que, comme on dit, je "rayonne" ailleurs, mais comme ceci et cela ne semblent pas compossibles, croyez-vous que je préfère ceci ou cela ?

Bref, à l'heure des bilans, j'ai le net sentiment d'avoir de plus en plus été confronté dans ce département à une logique institutionnelle imbécile et/ou absurde à mi-chemin entre une gestion stalinienne (relire Kafka et Ionesco pour mieux en rire et bien la comprendre) et une gestion France-Télécomesque. Sa loi, je peux l'énoncer ainsi : tout ce que tu produiras sera retenu contre toi.

Pour toutes ces raisons, je me suis résolu à ne pas demander l'éméritat : j'ai préféré devenir un retraité sans titre, mais libre. J'ai pourtant une longue histoire avec ce département (c'était alors Paris 8 Vincennes) puisque j'y ai soutenu ma thèse de 3e cycle en 1976 avec Debeauvais et Lapassade (que j'ai beaucoup appréciés l'un et l'autre pour des raisons inverses) et ils m'ont aussitôt fait entrer comme chargé de cours. Mais après quarante ans de bons et loyaux services si mal récompensés, je n'allais quand même pas, au moment d'en sortir, me réclamer d'un truc devenu aussi méprisant à mon égard.

Vous savez que les vieux sont souvent sans gêne. Ils causent à tout va et disent tout. Or…, je deviens vieux: je cause à beaucoup, j'ironise… et, en plus, je deviens paranoïaque – ce qui est vrai : "Méfiez-vous des paranoïaques, disait Lacan, ils ont toujours raison". Vous comprenez donc qu'il vaut mieux que je ne vienne pas le 7 car, si je ne m'étrangle pas en trinquant avec les "chers collègues" dont je viens de parler, je finirais par expliquer aux jeunes entrants qu'ils doivent désormais oublier le "vieux" principe des Lumières : "Ose penser par toi-même !".

Salut donc aux quelques vrais amis rencontrés dans ce département (ils se reconnaitront). Bises à Agnès S. Bon vent et courage aux nouveaux venus. Gloire éternelle aux chefs. Et que chacun sache que j'ai quand même eu de grands bonheurs dans ce département.
J'ai aimé y enseigner, y compris à des étudiants incultes pour autant que certains restaient "quelque part" ouverts à l'appel du large de la pensée critique. Ce qui est malheureusement de moins en moins le cas aujourd'hui avec des étudiants non seulement incultes, mais quasiment analphabètes, de surcroît souvent plafonnés par la religion, désormais admis en masse en sciences de l'éducation (probablement pour gonfler les effectifs étudiants, puisque cela peut se transformer en postes et donc en troupes sur lesquelles régner).
Et, surtout, j'ai beaucoup aimé… sortir de ce département pour respirer ailleurs et être accueilli dans quelques généreuses équipes, comme celle du CNRS liée à Paris 7, du Collège International de Philosophie, de l'IEA de Nantes. Bref, là où ça pensait.

J'arrête ici : j'ai dit ce que j'avais à dire et je suis désormais parti voir ailleurs si j'y suis. Or, apparemment, j'y suis. Adieu donc, très chers et très estimés collègues. Je lève mon verre à tous et j'espère bien sûr qu'aucun de vous n'aura, en me lisant… avalé de travers.

Dany-Robert DUFOUR, philosophe.


PS1. Pour ceux que cela intéresserait : j'ai commis un article à propos des tragiques évènements du 13 novembre –voir http://blogs.mediapart.fr/…/dany-robert-dufour/201115/pourq…

PS2 Pour ceux que cela intéresserait encore : je joins la couverture et la 4e d'un de mes livres qui vient de reparaître en Folio essai Gallimard (le 3e en poche –un 4e est en préparation)


PS3. Et, pour finir vraiment, comme je suis sûr que mes anciens collègues auront gouté ma touchante lettre d'adieu, je les rassure : je la reprendrai en annexe dans un de mes prochains livres.pourrais citer des noms).

 

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 10:51

Message d’Armand Ajzenberg 

Date : 24/02/2013

Sujet : INFORMATION

 

Une suggestion : trouveriez-vous intéressant d’échanger les informations concernant la publication de nos/vos livres à l’exemple de Sabine Morgan, début février (L'état de stress post-traumatique : diagnostic, prise en charge et réflexions sur les facteurs prédictifs) ? peut-être aussi aimeriez-vous signaler un livre intéressant ? ce que je ferais aujourd’hui avec celui, récent, de Zeev Sternhell : Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France.

 

Mais d’abord, deux courriers reçus à propos de L’abandon à la mort… de 76 000 fous par le régime de Vichy.

 
1 - de Zeev Sternhell justement, historien israélien : 

« Merci infiniment de ces précisions sur l'extermination de personnes mentalement handicapées sous Vichy. Je garde précieusement ce matériel pour l'avenir. Dans le nouveau chapitre IX de Ni Droite (Folio) je traite d'ailleurs de la question de l'oubli érigé en vertu par le biais des rapports entre Raymond Aron, Carl Schmitt et Fabre-Luce ».

 

2 - de l’historienne française, Rita Thalmann : 


« Votre texte m’a rappelé bien des souvenirs dont celui, il faut le reconnaître d’un échec. Même certains de mes adversaires dont Éric Conan, Henry Rousso et Denis Peschanski, qui nous traitaient d’obsédés de la mémoire sont désormais à l’honneur… 
[…] Je serais par contre moins catégorique que vous pour Isabelle von Bueltzingsloewen. Même si elle a indéniablement subi à l’époque l’influence de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, elle a fait une recherche honnête sans en tirer les conclusions qui s’imposaient » (souligné par Rita Thalmann). « J’ai eu l’occasion de la rencontrer chez moi assez longuement pour lui parler notamment du cas de notre mère, morte d’une pneumonie fulgurante (sous-alimentation et froid) à la Chartreuse de Dijon où elle était internée après le choc consécutif à l’arrestation dès 1939 de notre père. [… ] Elle m’a offert le rapport du médecin-chef de la Chartreuse décrivant la …. (mot non identifié, sa lettre étant manuscrite) élémentaire et les conditions désastreuses des traitements, mais ne m’a pas … (idem, mot non-identifié) dans mon raisonnement sur la volonté du gouvernement de Vichy de se débarrasser de « fardeaux inutiles ». Après tout, la plupart des Français ont du mal à admettre la responsabilité nationale en la matière »…


RETOUR SUR LE LIVRE DE ZEEV STERNHELL. Rarement livre aura à ce point été au cœur de tous les grands débats historiographiques, intellectuels et politiques depuis sa première parution en 1983. Il s'est imposé comme une des références majeures pour l'histoire du fascisme et de la catastrophe européenne du XXe siècle. De quoi s'agit-il ? Enfermés dans le schéma des trois droites (légitimiste, orléaniste, bonapartiste), nombre d'historiens soutenaient que la France avait été, par sa culture républicaine, rationaliste, universaliste et humaniste, immunisée contre le fascisme ; en sorte que le régime de Pétain, appuyé sur l'Action française, était un ultime sursaut de la droite légitimiste. Zeev Sternhell fait exploser littéralement ce mur de l'oubli. D'abord, en révélant l'existence en France dès le XIXe siècle d'une droite révolutionnaire, organiciste, particulariste, irrationaliste, antidémocratique et antihumaniste. Puis, en mesurant l'ampleur, dans l'entre-deux-guerres, de la contamination des intellectuels - quand bien même l'occupation nazie en fera basculer plus d'un dans la Résistance - par cette droite révolutionnaire et sa révolte contre la République et la démocratie. Vichy, régime à beaucoup d'égards plus brutal et sanguinaire que le fascisme italien, est un pur produit de l'histoire nationale. La guerre froide et l'enrôlement des intellectuels dans les deux camps effaceront chez les uns le souvenir des ces textes, voire blanchiront d'authentiques collaborateurs en penseurs libéraux. On trouve un résumé, de l’ouvrage, sur le site de la librairie DECITRE : (http://www.decitre.fr/livres/ni-droite-ni-gauche-9782213606392.html).

 

Autre analyse intéressante :

http://blogs.mediapart.fr/edition/bookclub/article/130213/cerner-le-fascisme-la-francaise 

Sur le 1er site cité, on trouve aussi, même problématique que le livre de Zeev Sternhell, L’abandon à la mort… de 76 000 fous par le régime de Vichy (http://www.decitre.fr/livres/l-abandon-a-la-mort-9782336006239.html). Cette histoire est celle d’un « oubli idéologique revendiqué », bref d’une « censure », c’est le mot utilisé après la guerre par le psychiatre Lucien Bonnafé. Oubli revendiqué, s’agissant de la complicité de crimes du régime de Vichy, par nombre de présidents de la République : Pompidou, Mitterrand notamment. Tabou brisé, s’agissant de l’abandon à la mort des fous par le régime de Vichy, en 1987 avec la publication de L’extermination douce de Max Lafont, lui aussi psychiatre. Puis silence et oubli sur cette «chose» reprirent le dessus.

 

Ils furent à nouveaux rompus par la réédition en 2000 du livre de Max Lafont et le lancement, à la même période, d’une pétition demandant la reconnaissance par le Chef de l’État des faits et, surtout, la caractérisation des responsabilités dans l’abandon à la mort des fous. C’est alors qu’une historienne, ISABELLE VON BUELTZINGSLOEWEN, entrepris en 2001 sa recherche. L’annonçant à cette date, elle en annonçait en même temps sa conclusion : Vichy, pas responsable de ces morts là. Tout juste reproche-t-elle, dans son livre, à Vichy d’avoir « en faisant le choix de la collaboration, […] fait celui de céder aux exigences grandissantes de l’occupant nazi qui a pu organiser le pillage systématique du pays pour soutenir son effort de guerre. Et donc prit le risque de compromettre la survie, d’une partie de la population française » (p. 129 de son livre, L’hécatombe des fous). Il s’agit là, pour une historienne, d’une naïveté incroyable, mais il est vrai qu’il lui fallait conforter son postulat de départ. À LA SORTIE DE SON LIVRE, EN 2007, SON OUVRAGE FUT LOUÉ PAR TOUTE LA PRESSE, DE L’HUMANITÉ À RIVAROL, EN PASSANT PAR LE MONDE, LIBÉRATION, L’EXPRESS, ETC. CE QUI EXPLIQUE PEUT-ETRE LE SILENCE DES MÊMES À PROPOS DU MIEN… ET PLUS ENCORE À PROPOS DE LA « CHOSE » ? « APRES TOUT, LA PLUPART DES FRANÇAIS ONT DU MAL A ADMETTRE LA RESPONSABILITÉ NATIONALE EN LA MATIÈRE » (RITA THALMANN). 

À vous lire, donc.

 
Armand Ajzenberg

 

L’ABANDON A LA MORT

 
QUELQUES SITES À CONSULTER

 

-http://alencontre.org/europe/france/labandon-a-la-mort-de-76000-fous-par-le-regime-de-vichy-un-detail-de-lhistoire.html 

-http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2012/10/24/labandon-a-la-mort-de-76-000-fous-sous-le-regime-de-vichy-reponse-a-quelques-historiens-qui-le-nient/ 

-http://lesanalyseurs.over-blog.org/article-parution-armand-ajzenberg-l-abandon-a-la-mort-de-76-000-fous-par-le-regime-de-vichy-extrait-111711259.html 

SI VOUS TROUVEZ UN INTERET À CE COURRIER, POURQUOI NE PAS LE DIFFUSER À VOS PROPRES CONTACTS ?

 

 

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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