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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 13:31

 

20 heures 30,

 

 

Remi me disait tout à l'heure qu'une étudiante, qui déteste, dit-il, mes interventions, a aimé les extraits de mon Journal parus dans Pratiques de formation :


- C'est étonnant, lui disait-elle, on a l'impression que ce n'est pas la même personne qui intervient dans la fac et qui écrit ce Journal !

 

 

Réfléchissant à ce propos, j'y vois la confirmation d'une idée que j'ai lue ailleurs déjà, mais sans m'y arrêter: que l'écriture suppose peut-être non seulement un état de conscience modifié, mais, même l'émergence d'une personnalité seconde.

 

 

 

Georges Lapassade

Mis en ligne par Benyounès et Bernadette Bellagnech

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 13:35

27 mai

 

 

J'ai l'impression, en ce moment, d'avancer assez vite dans l'analyse institutionnelle, - qui est aussi un retour délibéré, conforté par l'ethnométhodologie, à ce qui fût dans ma première pratique, dans les années 60. Je vois mieux où je veux en venir, mais j'ai besoin, pour l'autre définition de l'analyse, celle que développe « la sainte famille ». Elle me traite, en ennemi et me dénonce, dans son dernier bulletin, comme un « hystérique » dont l'agitation discréditerait notre « courant ».

 

 

L'inquisition surveille l'hystérie et voit en elle le signe du diable.

 

 

Pendant que j'écris, le travail que font Odile et Abdelatif, juste à côté, avance bien, - il sera probablement terminé ce soir. Les déclarations écrites d'étudiants qu'ils ont recueillies, classées par thèmes, en disent long sur la confusion de l'année universitaire qui s'achève. J'ai l'intention de diffuser cette enquête dans l'administration, et peut-être chez quelques enseignants pour donner à lire la réalité telle que l'énoncent ces étudiants.

 

 

Yves Lecerf me rappelait tout à l'heure que l'idée centrale de Garfinkel est probablement,- c'est en tout cas sa conviction -, celle de l'inéluctable inachèvement de la connaissance : « pas seulement l'idée du contexte d’énonciation, on le savait déjà, mais cette idée d'une perpétuelle dérive du langage, ce nihilisme, cette impossibilité de fixer une vérité... ».

 

 

C'est une lecture assez radicale de Garfinkel. J'ai plutôt tendance à mettre l'accent sur l'idée de « sociologie profane », d’une analyse faite par tous.

 

 

Mais cette idée d'inachèvement insurmontable vient assez bien au moment où j'ai du mal à décider qu'on arrête là, pour le moment, qu'il n'y a rien de spécial à écrire, ce soir : pas de conclusion, rien d'achevé ; simplement une coupure arbitraire, imposée par les circonstances.

 

 

La difficulté de mettre un arrêt provisoire trouve peut-être la source de la douleur qui l'accompagne dans l'arbitraire de la mort.

 

 

 

Georges Lapassade

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 15:53

26 mai (suite)

 


Il se passe ici, en ce matin de la Pentecôte, un phénomène assez curieux : j'écris avec plaisir sur la transe, alors que j'ai les plus grandes difficultés à écrire sur le même sujet pour mon Que Sais Je ? : l'écriture du Journal, en tant que transe créatrice, est plus ouverte sur la production que celle d'un ouvrage de synthèse un peu théorique.

 

 

J'écris mon Journal avec plaisir et cette activité d'écriture quotidienne est peut-être l'essentiel de ma recherche : la mise en écriture est, en même temps l'acte d'explorer les choses, ce qui se passe hic et nunc.

 

 

Au lieu de faire des enquêtes, comme le font ; en ce moment Odile et Abdelatif chez les étudiants de première année, j'écris, continuellement un document qui est un mélange de « journal » au sens strict, (une notation la plus complète possible d'événements quotidiens), de récits, de textes d'intervention qui ne sont pas toujours diffusés, de propositions, de projets d'études... Le plaisir d'écrire tout cela est ce qui me fait travailler.

 

 

Cette année, j'ai modifié et précisé, en faisant cette «enquête sur les DEUGS», ma pratique de l'analyse institutionnelle. Il est devenu plus clair que notre petit courant vincennois éclatait, avait depuis longtemps déjà éclaté en deux orientations : dans l'une, l'analyse interne est rejetée, dénoncée comme « réformiste » ; une autre orientation, la mienne, micro­sociologique avec des éléments d'ethnologie de terrain, de réflexion ethnométhodologique, de psychanalyse, de travail sur les transes. Ici, l'analyse interne de l'institution où je travaille devient le terrain, privilégié, le seul terrain vraiment ouvert. Elle suppose une participation continue et, surtout, elle considère que les responsables de l'Université Paris VIII, ainsi que tous ceux qui travaillent autour, et avec, sont les analystes de I’institution par l'effet d'une activité pratique qui comporte toujours une «analysabilité». Ils ne disent pas qu'ils «font l'analyse », mais c'est l'accompagnement de leur activité.

 

 

J'avais tort, par conséquent, de déplorer ma solitude intellectuelle : C'était l'effet d'une mauvaise définition de « l’analyse institutionnelle ». Ma pratique, au fond, depuis déjà longtemps, allait dans cette direction d'un travail du dedans. Je crois voir en ce moment la sortie du tunnel.

 

 

J'ai téléphoné ce matin à Remi, pour lui parler de ma visite à l'EN de Livry-Gargan. Il m'a raconté alors comment il avait tenté de la préparer en insistant auprès de certains responsables de départements ou de formations pour qu'ils aillent là-bas présenter les programmes. Il convient que nous agissons dans le désordre et l'improvisation : les gens se succèdent dans les EN sans savoir ce qui a été fait avant...

 

 

Notre seul intérêt, dans toute cette affaire, n'est pas d'augmenter notre population du premier cycle avec des gens qui ne sont pas disposés,- et ils le proclament volontiers -, à faire des études universitaires ; l'intéressant c'est, encore une fois, l'écriture. C'est la préparation d'un numéro de Pratiques de formation sur ces questions ; nous sommes maintenant quelques-uns à savoir ce qui se passe, localement en tout cas, quant à la « formation des maîtres ». Remi pensait à un titre général pour ce numéro : « Le bordel de la formation des maîtres». Il est peut-être probable qu'on l'accepte sur la couverture, mais on pourrait en faire un titre à l'intérieur.

 

 

Georges Lapassade

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 11:11

26 mai

 

 

Venant ici, ce matin, je réfléchissais à mon travail, en même temps qu'à celui d'Odile et d'Abdelatif, sur les écrits de leurs étudiants. C'est une recherche de forme assez classique, finalement : elle s'appuie sur les textes écrits pendant une UV d'expression écrite et orale, avec un « guide », inspiré d'un plan de recherche qui figure quelque part dans mon Journal sous la forme de propositions pour un numéro des Pratiques de formation. Je proposais d'étudier la « carrière » des étudiants de premier cycle à partir de leur décision d'entrer à l'Université Paris VIII : pourquoi ce choix, puis le premier contact avec l'institution, l'inscription, les premiers semestres, le bilan d'orientation...

 


Le projet de recherche,- qui s'accompagnait d'une autre proposition, pour analyser la mise en place du dispositif des DEUGS rénovés -, je ne l'ai pas mis en œuvre moi-même : j'ai pu conseiller, parfois, Abdelatif et Odile dans leur travail, mais pendant ce temps j'ai fait autre chose : j'ai écrit un Journal que j'intitule « Journal de recherche » comme s'il accompagnait une « recherche » faite par ailleurs, comme le journal de route de l'ethnologue est un complément du travail qu'il fait sur le terrain.

 

 

Mon Journal « de recherche » n'est que la chronique très subjective d'une histoire, celle d'une année à l'Université Paris VIII, avec ma propre histoire dans cette institution. Une idée sous-jacente est qu'il n'est pas possible d'éviter la subjectivité de « l’observateur », surtout quand il est presque continuellement un « acteur ».

 

 

L'autre jour, après notre réunion de l'équipe «Transitions», nous sommes partis à la recherche d'une «marguerite de corps 15 » nécessaire au tirage de ce journal. Celle que nous avons trouvée, finalement, avait un petit défaut à la lettre J :


- C'est plutôt gênant, m'a dit Colette à ce moment là, je suppose que c'est la lettre la plus fréquente dans ton journal !

 

 

En effet ! Mais comment l'éviter, si le parti pris, proche d'une certaine posture phénoménologique est d'écrire à partir d'une expérience de la conscience dans le monde?

 

 

A ce parti pris de subjectivité s'en ajoute un autre, qui le complète et l'exaspère en même temps : je considère que la « transe » est un moyen de connaissance. Le mot « transe » est employé pour désigner l'ensemble des «états modifiés de conscience». Par exemple :


 

-  Celui qui écrit (son journal, ou tout autre texte), est dans un état modifié de conscience, mal connu, assez peu étudié ;

 

 

-  J'utilise mes rêves comme des indicateurs d'implication, (expression que je forme ici pour la nécessité de l'exposé) : le travail du jour ne s'arrête pas quand je m'endors, il continue, et le rêve parle, en un langage plus libre, de mes implications et préoccupations de la veille. C'est pourquoi j'analyse souvent mes rêves pour surveiller mon activité de recherche.

 

 

-    Dans la journée, souvent, et en particulier quand l'assiste à des réunions, il m'arrive de pratiquer la règle psychanalytique de « l'attention flottante » : c'est-à-dire une forme d'écoute qui est une « transe » ;

 

 

-    Certaines de mes interventions s'adressent à la vie imaginaire des gens ;

 

 

-    Je suis persuadé que les groupes, et surtout les assemblées sont des « foules », au sens freudien du terme, avec des processus collectifs d'altération de la conscience. C'était d'ailleurs l'idée centrale du célèbre livre de Le Bon sur la psychologie des foules.

 

 

La psychanalyse influence ma méthode; mais je lis Freud et je l'utilise en fonction de la théorie des états modifiés de conscience : je laisse « flotter » mon attention pour mieux voir ce qui se passe; je pratique continuellement les associations libres ; j'essaie de parvenir à des insight qui sont des transes, comme je l'ai fait lorsque j'ai proposé, après trois heures de travail en groupe, une solution pour découper Paris VIII en nouvelles UFR à partir des premiers cycles.

 

 

Quand on aboutit ainsi à une « idée » après un travail en commun, cela suppose un bref et brusque changement d'état de conscience qui n'est pas voulu, qui est probablement  induit par des effets de groupe et qui est nécessaire à l'élaboration d'une proposition.

 

 

 

Georges Lapassade

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 14:08

25 mai

 

 

La confusion actuelle dans nos rapports avec les Ecoles normales d'instituteurs n'est pas seulement le fait de notre université, ni même des EN : elle est partout, en commençant par le Ministère, qui n'a probablement pas décidé encore quels DEUGS les normaliens pourront préparer (tous les DEUGS ?) et qui a produit des textes assez vagues comme la circulaire qui indique des «dominantes », mais pas des DEUGS à préparer. C'est peut-être une confusion inévitable et, d'ailleurs, sans gravité : elle est due à la nécessité de concilier des inconciliables (les stages et les DEUGS), mais pour une fois seulement, pour une seule promotion.

 

 

La seule recommandation que je pourrais donner, si on me demandait mon avis, serait de laisser les normaliens s'inscrire dans une Université de leur choix, et de manière individuelle. Ils devraient également pouvoir organiser de manière souple et individualisée leurs stages dans les classes d'application. On arrêterait alors l'actuel dialogue de sourds entre EN et Universités; on changerait le dispositif de crise en accordant cette liberté aux étudiants.

 

 

 

Georges Lapassade

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 10:37

Présentation du groupe EFIS de Facebook

 

 

 

Ce groupe réunit des étudiants impliqués de près ou de loin au master EFIS du laboratoire EXPERICE de Paris 8, qu'ils soient en Licence, Master ou Doctorat (même si appartenant à un autre laboratoire), qu'ils soient en présentiel ou à distance. Il est ouvert à tout étudiant qui s'en rapproche que ce soit d'hier, aujourd'hui ou demain. Le principe consiste à échanger, partager des points de vue, des réflexions, des émotions pour les diplômés ou non. Ce groupe est administré par des personnes volontaires et bénévoles, il n'y a aucune règle établie, seule l'autogestion est de rigueur, à cet effet, nous demandons à toutes personnes utilisatrices de ce groupe de respecter l'ensemble des personnes, des convictions et des idées, seul le dialogue permet d'éclaircir et de se construire intelligemment dans une optique du "tout possible". Aussi, nous avons le plaisir de partager avec ce blog, proposé par Benyounès, un intérêt en commun pour l'analyse institutionnelle, la pratique du diarisme sous toutes ses formes et le désir de voir la pratique du journal devenir une science à part entière.

 

 

Nous serons ainsi heureux de vous accueillir dans notre groupe et de partager nos connaissances et réflexions avec les intervenants sur le blog du diarisme proposé par Benyounès.

 


Bonne fête de Noël.

 


Bien à toi.

 


REVEL Anne-Valérie

Doctorante en Sciences de l'éducation - Ecole Doctorale enSciences sociales - PARIS 8

 

 

 

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 14:15

23 mai

 

 

Mauvaise intervention, cet après-midi, à l'EN de Livry-Gargan, où les élèves et leurs professeurs étaient très agressifs. Je ne me suis pas gêné pour leur dire ce que je pensais. Peut-être trop violemment. Les collègues de Paris 13/Villetaneuse étaient là, ils ont obtenu l'accord pour accueillir ces élèves l'an prochain, en sciences et en DEUG de Lettres.

 

 

J'ai trouvé dans mon casier, ce soir, un dossier adressé aux étudiants par le secrétariat des premiers cycles, on leur demande d'indiquer sur des questionnaires très clairs le DEUG de sortie qu'ils ont choisi de préparer.

 

 

Ce questionnaire adressé aux étudiants pour leur demander quelle « sortie DEUG » ils ont choisi est d'un rétablissement, - preuve s'ajoutant à la conversation avec Maryle, en fin d'après-midi : elle relit les textes qui lui sont communiqués par les responsables des 9 formations de premier cycle, pour la brochure, et elle les corrige pour qu'il n'y ait plus trace de confusion.

 

 

 

Georges Lapassade

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 11:24

Compte-rendu des irrAIductibles

Réunion du mercredi 19 décembre 2012

Salle A432

 

 


Personnes présentes à la réunion :

Danielle Manzo, Katia Mendez, Philippe Walquemane, Orchidée Tchissambou, Christine Caille, Camille Rabineau.

 

Excusés : Valentin Schaepelynck, Remi Hess (qui était au CEVU spécial sur l’IED).

 

 

Ordre du jour :

-  Les points d’organisation

-  Rangement de la salle A432

-  Les numéros en cours

 

 

L’organisation 

 

1) Pour venir aux réunions :

 

De nombreux étudiants m’ayant fait savoir leur incapacité pour venir le mercredi aux réunions, nous avons conclu que, pour faire au mieux, il nous fallait interroger tout le monde sur leur disponibilité. J’ai donc créé un sondage sur Google documents pour vous permettre de vous exprimer à ce sujet. Le lien pour répondre à ce questionnaire est le suivant :

https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dGswUmlkV1B2YWF1SXUwWnZxSHlHVnc6MQ

C’est simple, très rapide (moins d’une minute), et cela nous permettra de répondre au mieux à vos attentes !

 

2) Assister à toutes les réunions, c’est un investissement !

C’est vrai, tout le monde a des responsabilités ici et ailleurs. Il est donc évident qu’on ne peut pas se déplacer à chaque fois, surtout si les discussions ne concernent pas le thème sur lequel on a personnellement envie de travailler. Ainsi, nous avons pensé à une nouvelle organisation : créer des groupes de travail selon les numéros.  

Par exemple, pour le numéro « La crise de l’université », un coordinateur est désigné. Ce coordinateur organise, avec les étudiants qui ont envie de s’investir sur ce numéro en particulier des séances de travail sur ce thème. Bien entendu, les groupes de travail peuvent être ouverts à ceux qui n’ont pas l’envie ou le temps d’écrire, mais qui souhaitent contribuer au débat au sein du groupe !


3) La question du territoire

 

Qui est-on ? D’où vient-on ? On s’est rendu compte qu’il y avait eu foison de tentatives de créer des outils pour nous rassembler et communiquer entre nous. En effet, entre les présentiels et l’ied, les masters 1 & 2 et les doctorants, ceux qui sont à l’aise avec les outils internet et ceux qui ne le sont pas… il est difficile de s’y retrouver ! L’année dernière, un forum avait été créé (par Blanche Petersen) mais beaucoup n’avaient pas réussi à l’utiliser et il a été laissé à l’abandon. Cette année, une adresse mail a été créée (par moi), mais c’était davantage pour sauvegarder les textes et permettre leur diffusion (pas vraiment utile pour communiquer entre nous). Cette année, grâce à Blanche Petersen et Anne-Valérie Revel, un groupe Facebook (secret) a été créé, permettant à environ une soixantaine de personnes liées à Experice, de communiquer. Cependant, beaucoup n’ont pas Facebook (par choix ou non), et nous ne souhaitons exclure personne !

 

Ainsi, nous avons pensé à un site internet. Danielle Manzo (dont le fils est créateur de site) peut nous aider construire cet espace. Avec Katia, nous avons donc décidé de nous y investir. On se verra probablement la première semaine de janvier pour le faire.

 

Pour Danielle, elle voyait cet espace dédié aux doctorants. J’étais un peu réticente à cette idée, car j’ai pensé que cela pourrait exclure les autres. Cependant, elle m’expliquait que l’on pouvait faire des liens qui renvoyaient aux autres espaces existant (lien Facebook, lien Paris 8, etc.). De plus, aujourd’hui (jeudi 20 décembre), Christian Mathieu (notre technicien audiovisuel de Paris 8, et également étudiant en master 1) m’apprend qu’il va également créer une interface intranet sur le site de Paris 8. Si j’ai bien compris, ce sera sur Claroline, qui permet d’échanger à la fois des documents, de discuter sur des forums, et d’autres choses en plus. Cette interface sera dédiée aux irrAIductibles.

 

 

Le rangement de la salle A432 !

 

Comme vous le savez probablement, le laboratoire d’Experice a déménagé de la belle salle A428 (où nous avons tant de souvenirs) aux salles A431 (pour les profs) et A432 (pour les étudiants).

 

A 10h, en ce jour de la réunion des irrAIductibles, nous arrivons au beau milieu d’un chantier de cartons, et d’archives en tout genre ! Comment travailler sereinement au beau milieu de tout cela ?

 

Avec les personnes présentes à la réunion, nous avons commencé (en discutant) à mettre un peu d’ordre dans cette salle. Après être allés se ravitailler au resto avec Remi, Katia, et Christine, nous avons continué notre chantier rangement, Katia et moi (Christine avait des obligations à l’irts) jusqu’à 22h pour finir ce qui avait été commencé ! Ainsi, après avoir piqué une armoire aux profs, nous avons trié l’ensemble des thèses, mémoires, et note d’investigation, dans l’objectif de créer une grande bibliothèque à la disposition de chaque étudiant ! Plusieurs cartons de dess et dea sont encore à trier, mais le boulot est déjà bien avancé !

 

 

Les numéros en cours

 

1) Le numéro « Autoprésentation », n°15

Comme vous le savez, il a été imprimé il y a quelques semaines. Notre imprimeur ayant eu des soucis de machines et les fêtes de Noël approchant, nous n’avons pas pu imprimer plus de 60 exemplaires. Après les fêtes, je pense que nous pourrons envoyer les numéros à ceux qui le souhaitent. Le numéro est vendu 12 euros ; 8 euros pour les étudiants, et 10 euros avec les frais de port.

 

2) Le numéro « Autoprésentation des profs », n°16

 

Gilles Brougère s’occupe de la mise en forme de ce numéro. Il s’agit de la présentation des profs d’Experice, à partir du bilan préparé pour l’AERES.

 

3) Autoprésentation des doctorants : coordonné par Katia Mendez et Swann Bellelle.

 

4) La crise de l’université : coordonné par Fatou (master 1)

 

5) L’amour pédagogique : coordonné par Déborah (master 2)

 

6) L’éducation sentimentale : coordonné par Frédérique (master 1)

Faouzi Mazouz a déjà écrit un article pour ce numéro.

 

7) La politique : coordonné par Frédéric (master 1)

 

Beaucoup d’étudiants m’ont demandé l’échéance pour le rendu d’articles (ou de compte-rendu de colloques, de réunions, d’entretiens, ou de lectures). Nous n’en avons pas particulièrement discuté, cependant, je propose la date de la prochaine réunion, le 16 janvier. Nous verrons à ce moment quel groupe de travail pourrait se former.

 

 

 

Prochaine réunion : mercredi 16 janvier, à 10 h en salle A432

(Cette date pourrait sensiblement évoluer en fonction des réponses que j’aurais obtenues sur mon questionnaire).

 

Très bonne soirée à tous,

 

Camille Rabineau, le 20 décembre 2012.

 

 

Rajout de Remi HESS :

 

Camille m’a demandé de relire son compte-rendu. Je viens de le faire. Je voudrais remercier Camille pour cet excellent travail.

 

Je voudrais ajouter quelques remarques générales.

 

1).- La liste des numéros en préparation montre qu’une énergie nouvelle est apparue dans notre groupe, peut-être du fait de la parution du numéro 15. On avait hâte de voir sortir ce numéro qui avait fait l’objet d’un très gros travail de correction de la part du groupe de rédaction l’an passé.

 

Pour celles et ceux qui n’ont pas encore vu ce numéro, je dois dire qu’il bénéficie d’une nouvelle maquette, d’un nouveau format, qui améliore nettement le look de notre revue. On est fier d’appartenir à ce chantier.

 

Les hésitations de l’an passé en ce qui concerne notre partenaire éditorial avait quelque peu retardé la sortie du numéro 15. Notre nouvel imprimeur (Marc Bourgain), notre éditeur (les Presses Universitaires de Sainte Gemme) sont maintenant des partenaires solides qui vont nous donner une confiance pour produire des numéros à un rythme plus soutenu. Il suffit que des groupes de travail ad hoc se constituent pour suivre la préparation de tel ou tel numéro. Dès qu’un numéro est prêt, on le publie.

 

 

2).- A la liste des numéros en préparation, je voudrais rajouter trois sujets de dossiers :

 

a).- sur Plagiat, plagiaire, plagieur, plagié. Ce thème est à la mode à Paris 8 actuellement où un enseignant part en guerre contre des thèses recopiées. Lors de mon cours de M1 d’hier jeudi 20 décembre, le sujet a été abordé en détail et l’on est entré dans une réflexion sur la personnalité des gens qui plagient. Pourquoi vouloir signer de son nom des textes produits par d’autres, etc. Le sujet intéresse.

 

b).- Un dossier sur Les étudiants de l’IED en sciences de l’éducation. Qu’est-ce qu’être étudiant à Paris 8, en sciences de l’éducation, quand on ne peut pas être en présentiel. Comment vivent notre pédagogie ces étudiants à distance. Le numéro 15 pourrait être doublé de ce numéro spécifiquement pour les étudiants à distance ;

 

c).- un Dossier sur Travailler à la Catho ? En 2008, suite à la persécution dont nous fûmes victimes de la part de Bautier, un groupe d’Experice a envisagé de partir travailler à la Catho pour y inscrire les candidats à une inscription au doctorat. Danielle Manzo a suivi la mise en place d’un doctorat en ligne (première initiative de ce type dans la francophonie). Le 28 novembre 2011, l’expérience devait s’arrêter, suite à un conflit entre Remi Hess, directeur de ce doctorat et Dominique Groux, la nouvelle doyenne de l’ISP. Que peut-on tirer de cet épisode qui fut une réelle recherche-action ?

 

3).- Camille parle d’une discussion autour du jour de réunion. Il me semble que cette question doit être débattue de manière plus large. Il y aura toujours des étudiants qui ne pourront pas assister aux réunions, notamment les étudiants en ligne. Il faut donc que l’on mette à l’ordre du jour de la prochaine réunion la question de l’association de personnes lointaines à notre comité de rédaction.

 

 

A suivre !

Remi Hess

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 10:40

22 mai

 

 

Small is beautiful... J'emprunte cette formule à l'article (qui présente, dans Libération de ce jour, un entretien avec Michel Rocard, lequel préfère maintenant parler d'autonomie plutôt que d'autogestion. Je veux croire que la formule est un bon signe pour l'analyse interne des institutions.

 

 

On dit encore, dans ce même article, que « les grands systèmes » entrent en crise : en même temps que la sociologie ? Pour que notre travail de fourmi, dans les institutions, devienne lisible, il faut un changement dans la mentalité collective. Que vienne enfin un ras-le-bol des idées générales, qui pourrait libérer un intérêt pour « le petit, le banal, le quotidien ».

 

 

Georges Lapassade

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 11:28

20 mai

 

 

Les normaliens de Livry-Gargan sont arrivés après le déjeuner. J'avais organisé, pour eux une réunion dans la réunion ECA qui devait suivre, en téléphonant dès le matin à Geneviève J. pour m'assurer de son accord. Et j'étais passé à la réunion des DEUGS pour avertir de la venue des normaliens. Nous nous sommes mis d'accord pour dire que pour les normaliens aussi, les DEUGS se feraient à la fac, et pas dans les EN.

 

 

Cette réunion avec les normaliens n'était pas très bonne. Il y avait un handicap de départ : c'est contraints et forcés qu’ils doivent préparer un DEUG... J'avais l'impression que notre message ne passait pas. Finalement, je les ai conduits par petits groupes dans les secrétariats des départements et formations qui correspondaient à leurs projets : histoire, LIT, géographie où j'ai été mal reçu par les secrétaires, qui n'ont rien, pas une feuille d'information à proposer...

 

 

C'est pour cela, probablement, qu'elles m'ont attaqué d'entrée.

 

 

A quoi j'ai répondu que cette carence, en ce moment de l'année surtout, où les gens commencent à vouloir être informés sur la fac, était scandaleuse. Et comme le ton montait, j'ai fini par leur dire qu'après tout, elles étaient payées, précisément, pour faire ce travail là.

 

 

Les normaliens n'étaient pas très coopérants. Mais l'essentiel est de le faire entrer dans notre système. Quand ils seront dedans, au milieu des autres étudiants, ils commenceront à changer, j'en suis convaincu.

 

 

J'ai plongé à nouveau, aujourd'hui, dans la vie des DEUGS et de la fac, alors que j'étais décidé à me tenir à distance. Et j'ai vu que pour les autres, la vie continuait; quand je suis arrivé à leur réunion, en fin de matinée, c'était comme si je les avais quittés hier : il y avait là Francine, Moineau, Jean Verrier, et pour eux la vie continuait, simplement, alors que j'avais l'impression de revenir de très loin, après une très longue absence.

 

 

Georges Lapassade

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