Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
  • Contact

Recherche

28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 13:35

27 mai

 

 

J'ai l'impression, en ce moment, d'avancer assez vite dans l'analyse institutionnelle, - qui est aussi un retour délibéré, conforté par l'ethnométhodologie, à ce qui fût dans ma première pratique, dans les années 60. Je vois mieux où je veux en venir, mais j'ai besoin, pour l'autre définition de l'analyse, celle que développe « la sainte famille ». Elle me traite, en ennemi et me dénonce, dans son dernier bulletin, comme un « hystérique » dont l'agitation discréditerait notre « courant ».

 

 

L'inquisition surveille l'hystérie et voit en elle le signe du diable.

 

 

Pendant que j'écris, le travail que font Odile et Abdelatif, juste à côté, avance bien, - il sera probablement terminé ce soir. Les déclarations écrites d'étudiants qu'ils ont recueillies, classées par thèmes, en disent long sur la confusion de l'année universitaire qui s'achève. J'ai l'intention de diffuser cette enquête dans l'administration, et peut-être chez quelques enseignants pour donner à lire la réalité telle que l'énoncent ces étudiants.

 

 

Yves Lecerf me rappelait tout à l'heure que l'idée centrale de Garfinkel est probablement,- c'est en tout cas sa conviction -, celle de l'inéluctable inachèvement de la connaissance : « pas seulement l'idée du contexte d’énonciation, on le savait déjà, mais cette idée d'une perpétuelle dérive du langage, ce nihilisme, cette impossibilité de fixer une vérité... ».

 

 

C'est une lecture assez radicale de Garfinkel. J'ai plutôt tendance à mettre l'accent sur l'idée de « sociologie profane », d’une analyse faite par tous.

 

 

Mais cette idée d'inachèvement insurmontable vient assez bien au moment où j'ai du mal à décider qu'on arrête là, pour le moment, qu'il n'y a rien de spécial à écrire, ce soir : pas de conclusion, rien d'achevé ; simplement une coupure arbitraire, imposée par les circonstances.

 

 

La difficulté de mettre un arrêt provisoire trouve peut-être la source de la douleur qui l'accompagne dans l'arbitraire de la mort.

 

 

 

Georges Lapassade

Mis en ligne par Benyounès et Bernadette Bellagnech

http://lesanalyseurs.over-blog.org 

 

 

 

Lien vers le nouveau blog :http://journalcommun.overblog.com/

Partager cet article
Repost0

commentaires