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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 09:33

 

Vendredi 19 septembre 2008,


Peu de temps ce matin pour lire.


Je souhaite terminer rapidement ce livre pour revenir à Nietzsche. La récréation Kafka – Kierkegaard ne doit pas se prolonger trop longtemps.


Benyounès Bellagnech

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 10:04

Jeudi 18 septembre 2008,

 


Lire le journal d’un philosophe est une manière d’accéder à sa pensée par petits bouts. Cela permet en effet de suivre les étapes de l’élaboration des idées. Kierkegaard aurait pu écrire un traité sur l’amour d’une manière abstraite, en ayant recours au patrimoine philosophique. Ainsi, on aurait un livre de lui traitant de l’amour. Il fait le choix d’appeler son journal Le journal du séducteur. Il se pose d’emblée comme sujet de sa méditation ou plutôt de sa réflexion. Le lecteur ne fait que suivre la démarche du philosophe. De la rencontre, en passant par les fiançailles jusqu’à la rupture des fiançailles. Chemin faisant des thèmes secondaires s’introduisent dans la démarche descriptive, informative ou encore explicative. Tout cela écrit sous forme de prose, tantôt de lettres ou correspondances, tantôt de dissertations sur une question précise.

 


Ce journal, comme celui de Kafka, regorge d’idées qui sont susceptibles d’intéresser le lecteur des 19, 20 et 21ème siècles. Je le classe dans les références de l’éducation sentimentale.

 


Soren Kierkegaard, Traité du désespoir, Ed Gallimard, coll. Idées, 1969. (Première édition française en 1949). L’ouvrage est écrit en 1848 et publié en 1849 sous le titre La maladie mortelle.

 


Peut-être pas duplicité, mais dissociation. Cette phrase me vient à l’instant en réaction au dernier mot de l’introduction qui compte 46 pages, quand même ! signée Jean-J Gateau. Elle retrace le parcours de Kierkegaard en mettant en exergue l’éducation de ce dernier et son rapport avec le père. L’auteur pense que cette éducation hostile et rigoureuse a déterminé définitivement le devenir de Kierkegaard.

 


Une chose m’intéresse dans cette introduction. Il s’agit des références aux journaux de Kierkegaard. Ceci conforte la lecture que j’ai faite du Journal du séducteur et m’incite à lire ses journaux. Ainsi, Kierkegaard serait un grand diariste qu’il faudrait étudier.


«D’ordinaire, le réel confirme le possible, ici il le nie»p 61. Il me semble que je vais faire une lecture très éclectique de cet ouvrage. Je vais volontairement faire en sorte de ne retenir que ce qui me convient et laisser de côté la dimension religieuse de l’auteur. Rien ne m’oblige à essayer de tout comprendre, notamment lorsqu’il s’agit de formules abstraites.


«Un poignard ne vaut rien pour tuer des pensées»p 66. «Le moi est formé d’infini et de fini. Mais sa synthèse est un rapport, qui, quoique dérivé, se rapporte à lui-même, ce qui est la liberté. Le moi est liberté. Mais la liberté est la dialectique des deux catégories du possible et du nécessaire»p 82.


«Le moi contient autant de possible que de nécessité, car il est bien lui-même, mais il doit le devenir»p 94.

 


Dans ce chapitre «Personnification du désespoir», Kierkegaard a recours au possible et au nécessaire. Dit-il des choses accrochantes? Non, je ne le pense pas. Exemple: «La personnalité est une synthèse de possible et de nécessaire»p 101.

 


La dialectique de Kierkegaard a l’air d’être trop abstraite pour quelqu’un comme moi qui cherche en ce moment des pistes concrètes ou des réponses à des questions précises. La dialectique de Kierkegaard est duale et manque de médiation. Ceci ne veut pas dire qu’elle est sans intérêt. Le moi de ce philosophe est utile à la compréhension de l’existence et de l’existentialisme.


Benyounes Bellagnech
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 09:35

Mercredi 17 septembre 2008,

 


«La liberté ne se trouve que dans la contradiction. L’amour n’a son importance que lorsque aucun tiers ne s’en doute, et c’est alors seulement que l’amour trouve son bonheur, quand tous les tiers pensent que les amants se haïssent l’un l’autre» p 215 

 


Je souligne le fragment qui m’a le plus intéressé, dans ce que j’ai lu ce matin. L’auteur rapporte les discussions de jeunes filles sur les fiançailles et prépare l’annonce de la rupture avec Cordélia. Je dis l’auteur qui est dans le texte Johannes.

 


Je termine le livre avec des questions restées en suspens sur la vie amoureuse de Kierkegaard. Ce journal en donne quelques indications. «Son développement est mon œuvre – bientôt je récolterai la récompense». Son développement ici désigne-t-il Cordélia ou l’âme de l’auteur ?

 


«Si j’étais un dieu, je ferais ce que Neptune fit pour une nymphe, je la transformerai en homme»p 251

 


«Quel épilogue passionnant, qui au fond présenterait un intérêt psychologique et en outre pourrait vous offrir l’occasion de beaucoup d’observations érotiques»p 251

 


Benyounès Bellagnech

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 08:49

Mardi 16 septembre 2008,

 



Les travaux à la maison risquent de prendre plus de temps que prévu. Cela aura vraisemblablement des conséquences sur mes lectures. La philosophie qui exige une concentration en pâtira. C’est le cas ce matin. Levé tôt comme d’habitude, je n’ai fait que du bricolage en aidant à monter le meuble de la cuisine. Entamé hier en fin d’après-midi, le travail n’est pas encore terminé.

 


Profite de quelques instants de répit pour écrire quelques mots. Je pense à ma conclusion de la lecture du Journal du séducteur sur l’éducation sentimentale. En effet, Kierkegaard évoque l’éducation des filles et remarque que certains thèmes ne sont pas traités dans les cours administrés aux jeunes filles, tels que la rupture des fiançailles, l’amour, l’érotisme, etc. Ces remarques me conduisent à supposer que l’éducation sentimentale a existé avant notre époque et qu’il faudrait faire une recherche sur la question. Le journal de Kierkegaard demeure une référence précieuse.

 


L’articulation entre la philosophie et l’éducation s’opère dans cet ouvrage d’une manière évidente. J’ai fait le bon choix d’inscrire la lecture de ce journal de Kierkegaard dans ce cahier philosophique.

Benyounès Bellagnech
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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:15

Lundi 15 septembre 2008,

 


Tout donne l’impression que dans la vie il y a le nécessaire et le futile qui n’a aucun intérêt. Par obligation, ce matin, je n’ai pas fait ce que j’aurais souhaité faire : poursuivre la lecture. J’ai néanmoins écouté Gilles Deleuze sur You Tube parler du désir comme agencement d’ensemble et critiquer cette notion en psychanalyse. Il reproche à cette dernière sa focalisation sur le père et la famille, à tel point qu’en dehors de celle-ci, il n’y a rien. J’ai aussi apprécié sa définition du concept comme étant la plus simple.


« Un vieux philosophe a dit que si on note exactement ce qui vous arrive dans la vie, on devient, sans en douter, philosophe. Je suis à la page 212. Je fais une découverte sur l’éducation sentimentale» p 201.

Enfin, après une cinquantaine de pages lues, je tombe sur une phrase à noter. Elle porte sur l’écriture du journal comme mode de réflexion philosophique.


Benyounès Bellagnech
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 17:13

Dimanche 14 septembre 2008,

 

Je reprends la lecture ce matin, après une semaine d’interruption. Je n’ai pas emmené ce journal à Ligoure et pourtant je voulais le faire lire à Augustin qui a fait partie du groupe de stage.

 

Sans transition, je tombe sur cette expression de Kierkegaard : «  Qu’est-ce qu’une jeune fille peut craindre ? L’esprit. Pourquoi ? Parce que l’esprit constitue la négation de toute son existence féminine » pp 111-112. L’idée vaut ce qu’elle vaut.

 

Une petite croix à la page 115, synonyme d’interruption et de déménagement de la cuisine à la chambre de travail. Il y a un chamboulement tel dans la maison à cause des travaux engagés par Bernadette à la cuisine, que je n’ose pas y penser. Cela a commencé depuis lundi, jour de mon départ à Ligoure et va durer je ne sais pas combien de temps. Je n’ose pas imaginer les incidences sur mon travail et notamment sur le travail philosophique. Faut-il rappeler la vérité de Hegel, selon laquelle philosopher suppose être riche et débarrassé des soucis de la vie quotidienne. Comment vivre et supporter les paradoxes ?

 

«S’introduire comme un rêve dans l’esprit d’une jeune fille est un art, en sortir est un chef d’œuvre » p 121.

 

Je recopie arbitrairement des passages que j’avais soulignés auparavant lors de la précédente lecture de ce livre. Ce fait a-t-il un sens ? Je ne le sais pas. « Quelqu’un qui parle comme un livre est extrêmement ennuyeux à écouter ; parfois, cependant, parler ainsi peut être utile, car, chose curieuse, un livre a ceci de particulier qu’il peut être interprété comme on veut. De même, les paroles quand on parle comme un livre » p 132.

 

« Si on ne sait pas faire de l’amour cet absolu auprès de quoi toute autre histoire disparaît, on ne devrait jamais se hasarder à aimer, même si on se mariait dix fois » p 143.

 

« … je n’oublierai pourtant jamais, qu’un homme n’est fini que lorsqu’il a atteint l’âge où il ne peut plus rien apprendre d’une jeune fille » p 154. 

Benyounès Bellagnech
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:10

Mardi 2 septembre 2008,

 

Lire Kafka, c’est faire de la philosophie. C’est ma conclusion inscrite dans le Journal de lecture. Hier, j’ai entamé la lecture de Soren Kierkegaard, Le journal du séducteur. Comme avec Kafka, j’ai lu d’abord le journal et ensuite trois autres ouvrages. Je fais la même chose avec Kierkegaard. Le journal est un genre littéraire pour les écrivains, mais pour moi, c’est un outil de recherche et de réflexion. Le journal du philosophe participe à la méditation philosophique. Ce journal que je vais lire est un journal philosophique.

 

Soren Kierkegaard, Le journal du séducteur, Gallimard, coll. Idées, 1969. Ouvrage déjà lu, mais peu de traces de cette lecture. Quelques lignes soulignées. Je n’ai pas de souvenir d’avoir fait référence à ce journal dans mes écrits.

 

« Je ne crains ni les difficultés comiques, ni celles qui sont tragiques ; les seules d’entre elles que je redoute sont les difficultés ennuyeuses » p 51.

 

« Jusqu’ici, je n’ai osé aucune expérience. –l’avoir et l’aimer, c’est ainsi qu’on s’exprime dans les romans – oui, c’est assez vrai à condition que l’amour n’ait pas de dialectique ; mais après tout, qu’est-ce que les romans nous apprennent de l’amour ? Rien que des mensonges qui aident à abréger la tâche » p 80.

 

Le 7 juin s’allonge sur des pages. Je dois interrompre la lecture. Il faut que j’aille marcher un peu. Cette remarque sur la journée longue interroge le caractère particulier du Journal du séducteur.


Benyounès Bellagnech
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:07

Jeudi 14 août 2008,

 

Depuis le début de ce journal, c’est la première fois où l’heure de l’écriture a un sens particulier. En effet, je commence à chaque fois à écrire le matin. Cela dit, ce matin, je me suis levé tôt, mais je n’ai rien écrit. Je ne suis dérangé par rien. J’ai tout simplement regardé les Jeux olympiques à la télé et fait un peu de ménage. Pourquoi écrire ceci ? Je n’en sais rien.

 

Ce mercredi, je termine la lecture du Gai savoir. J’avais envisagé d’en faire un résumé. Ce n’est pas cela que je dois faire. Je dois relire ce cahier et écrire où j’en suis avec Nietzsche.


Benyounès Bellagnech
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 17:03

Mercredi 13 août 2008,

 

Seulement six fragments lus ce mardi, j’en suis seul responsable. Les conditions de la lecture sont réunies ce matin et pourtant je n’avance pas bien dans la lecture de cet ouvrage. J’ai eu un instant de doute sur le caractère absolu de l’occupation philosophique.

 

369. Notre simultanisme intérieur : Que peut apporter la musique ? Le soulagement du corps dans sa totalité et aussi de tous les organes. L’auteur affirme qu’il ne trouve pas cette satisfaction dans la musique de Wagner. Il oppose la musique au théâtre précisant que ce dernier est destiné à la foule tandis que la musique touche le moi.

 

370. Qu’est-ce que le romantisme ? C’est la marque du 19ème siècle. Le pessimisme de Schopenhauer et de Wagner et le pessimisme dionysiaque de l’avenir, l’auteur se dit de la deuxième catégorie.

 

371. Nous autres incompréhensibles. Incompris, non entendus ou calomniés, parce que nous allons vers le haut, dans tous les sens, les racines dans le mal. La fatalité de la hauteur.

 

372. Pourquoi nous ne sommes pas idéalistes. L’idéalisme, c’est la philosophie sans sang, ni cœur. Les sens ont été oubliés pour diverses raisons. Il faut les réhabiliter.

 

373. « La science » en tant que préjugé.

Ce fragment est d’importance primordiale à toute critique du scientisme mathématique ou mécanique. J’ai une envie de le reprendre entièrement, mais je garde cette possibilité pour ce que je dois écrire sur cette critique.

 

374. Notre nouvel « infini ». Nous connaissons l’infini, mais notre autre infini relève de l’interprétation qui est elle aussi infinie.

 

375. Pourquoi nous paraissons être « épicuriens ». Attitude de méfiance et refus de l’absolu qu’il soit affirmatif de l’ordre du oui ou négatif du non.

Ne pas lâcher à bon marché le caractère problématique des choses. « Si nous hésitons, ce n’est sans doute pas à cause du danger » p 400.

 

376. Les ralentissements de la vie. Le sentiment d’avoir créé une œuvre chez l’artiste, vient par la suite la grande pause.

 

377. Nous autres « sans-patrie ». Encore un fragment intéressant dans la compréhension de la complexité de la pensée de Nietzsche. Il s’adresse ici aux Européens « sans-patrie » leur confiant sa gaya scienza. Celle-ci porte sur la non croyance. Elle n’est ni morale, ni politique, ni humaine, ni raciste… Elle est pour et contre le passé, le présent et l’avenir.

 

378. « Et si nous redevenions limpides ». Telles des fontaines dont tout un chacun peut se servir en laissant ses déchets ; ceux-ci seront absorbés par la profondeur. Nous sommes limpides et profonds.

 

379. Intermède du bouffon : L’auteur poursuit sa description de qui sommes-nous hommes de l’esprit dont le siècle a besoin.

 

380. « Le voyageur » parle. Par-delà la morale, la vie et celle des autres, son époque.

 

381. De la question de la compréhensibilité. On a l’impression dans ce fragment que Nietzsche explique comment il écrit, pourquoi et pour qui il écrit. Il ne s’agit pas seulement de la compréhension ou non, mais il s’agit du philosophe, qui il est et qu’est-ce qu’il cherche.

 

382. La grande santé ou le début de la tragédie.

 

383. Epilogue : ou l’hymne à la danse.

 

Appendice : Chansons du prince hors la loi.  

Benyounès Bellagnech
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 01:02

Mardi 12 août 2008,

 

358. Le soulèvement des paysans dans le domaine de l’esprit. Le rôle de l’Eglise Romaine dans l’histoire de l’Europe. Sur ses ruines, Luther a entamé sa réforme, d’où l’esprit des paysans du Nord contre celui plus nuancé et méridional. Cette idée est déjà évoquée par ailleurs. Luther par sa réforme a déshabillé l’Eglise de tout son prestige et de tout instinct aristocratique et de puissance. Nietzsche s’attarde un peu sur les côtés positifs et négatifs de l’Eglise en concluant : « N’oublions pas, en fin de compte, ce que représente une Eglise, notamment par opposition à n’importe quel Etat : une Eglise est avant tout une structure de domination qui assure à l’homme plus spirituel le rang suprême et qui croit à la puissance de la spiritualité, afin de s’interdire tout recours à des moyens de violence plus grossiers –par cela seul, l’Eglise est sous tous les rapports une institution plus noble que l’Etat » p 372.

 

359. La vengeance sur l’esprit et autres secrets motifs de la morale. L’auteur trouve chez les moralistes tout ce que l’on peut imaginer de détestable chez l’homme. A la fin, il compare le sage au vieil animal qui sent venir la mort et qui va s’isoler silencieux dans un coin. Ce fragment est intense et aide à comprendre d’où vient la morale et qui sont les moralistes.

 

360. Deux sortes de causes que l’on confond. Comprendre l’agir et le distinguer du sens au bout de l’agir. « Il nous manque encore une critique de la notion de ‘fin’ » p 376.

 

361. Au sujet du problème de l’acteur. Long doute sur la notion de l’acteur. D’où vient ce talent ? N’y aurait-il pas une confusion entre l’artiste et l’acteur ? A ce type de question, l’auteur répond par l’origine sociale et ethnique des acteurs. Obligés de s’adapter utilement, les esclaves, les femmes et les juifs. Le talent d’acteur se développe chez ces catégories. Il y a une autre catégorie : les diplomates.

 

362. Notre croyance à une virilisation de l’Europe. « L’effort de Napoléon : lui qui voulait une seule Europe, comme on sait, et cela en tant que maîtresse de la terre » p 379.

 

363. Comment les sexes ont chacun leur préjugé à l’égard de l’amour. L’auteur rejette d’emblée l’égalité des sexes. L’amour pour les femmes est différent de celui des hommes. Les premières se donnent et les seconds s’approprient, se laisser posséder et posséder. L’amour, c’est animal et non pas humain.

 

364. L’ermite parle : La compagnie des autres (amis, famille…) chose qui n’a pas encore trouvé de mot scientifique, son nom vulgaire est la patience.

 

365. L’ermite parle encore une fois (vie ou mort).

 

366. En regard d’un livre savant : Nietzsche décrit les conditions dans lesquelles un savant écrit et travaille (bosse-tortue) avec les conséquences de l’âge sur cet auteur. « Chaque espèce de maîtrise se paye fort cher ici-bas où tout peut être, se paie fort cher : on n’est l’homme de son métier qu’au prix d’en être la victime » p 384.

 

367. Première distinction à faire en matière d’œuvres d’art (considération à propos de l’art monologué ou devant témoin).

Benyounès Bellagnech
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