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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:15

Lundi 15 septembre 2008,

 


Tout donne l’impression que dans la vie il y a le nécessaire et le futile qui n’a aucun intérêt. Par obligation, ce matin, je n’ai pas fait ce que j’aurais souhaité faire : poursuivre la lecture. J’ai néanmoins écouté Gilles Deleuze sur You Tube parler du désir comme agencement d’ensemble et critiquer cette notion en psychanalyse. Il reproche à cette dernière sa focalisation sur le père et la famille, à tel point qu’en dehors de celle-ci, il n’y a rien. J’ai aussi apprécié sa définition du concept comme étant la plus simple.


« Un vieux philosophe a dit que si on note exactement ce qui vous arrive dans la vie, on devient, sans en douter, philosophe. Je suis à la page 212. Je fais une découverte sur l’éducation sentimentale» p 201.

Enfin, après une cinquantaine de pages lues, je tombe sur une phrase à noter. Elle porte sur l’écriture du journal comme mode de réflexion philosophique.


Benyounès Bellagnech
http://lesanalyseurs.over-blog.org/
       

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commentaires

Y
Cette citation implique-t-elle que noter et donc prendre conscience des différents évènements qui jalonnent notre vie c'est être capable de les analyser et d'avoir un véritable retour sur soi? Ce qui serait la condition même pour se dire philosophe? Car être philosophe ça ne se décrète pas, ça se pratique. Ne dit-on pas qu'un enfant de 4 ans est meilleur philosophe que ceux qui usent les chaires des universités? et pour cause, il entretient un rapport à la vie et à l'existant direct et total, plus "vrai".
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B
<br /> <br /> En effet, devenir philosophe ne se décrète pas et c'est une des raisons pour laquelle je reprends cette phrase de Kierkegaard. Une des caractéristiques de son style est l'écriture<br /> antisystèmatique. Dans le cas présent, il soulève une problèmatique qui nous préoccupe, en tant que diariste, décrivant notre vie au jour le jour. Est-ce que cela nous conduit à la philosophie?<br /> En ce qui me concerne, la réponse est oui, bien que l'écriture du journal est intervenue dans ma vie après mon initiation à la philosophie.Le journal philosophique est devenu l'un des outils pour<br /> pratiquer la philosophie.<br /> Je suis d'accord également avec l'idée selon laquelle, dans l'enfance il y a une tendance vers la philosophie réprimée très vite par les institutions. Lorsque l'enfant commence à poser des<br /> questions sur la vie, sur l'univers, etc., on ne cherche pas à lui répondre mais on fait tout pour ne pas répondre, partant du fait que l'âge de l'enfant n'est pas compatible avec ce genre<br /> de questions et du coup on rend ses questions obscures.<br /> Enfin, je termine avec cette idée de Nietzsche sur soi-même et sur son oeuvre. Il affirme que toute sa vie et son oeuvre se résument dans la recherche de réponses aux questions qu'il<br /> s'est posées dès l'âge de 13 ans.<br /> Merci Yavanna pour ton commentaire et à bientôt<br /> Benyounès Bellagnech     <br /> <br /> <br /> <br />