Lecture du chapitre 3 de L'introduction au romantisme d'Iéna p 43-54
Ce chapitre porte sur la lecture par les romantiques de la philosophie de Fichte (il était évoqué par Augustin en référence à Herbart).
La philosophie de Kant a subi des attaques terribles, il était accusé d'être celui qui broie tout et notamment la métaphysique traditionnelle.
Le premier à tenter de le défendre, c'est Reinhold, un de ses disciples. Il va rationaliser la pensée de Kant, tenter de la sauver en la trahissant. De nombreuses critiques vont s'élever, notant les incohérences du discours de Reinhold et Fichte, mêlant Reinhold et la prise en compte de ses contempteurs, va poser les bases du post-kantisme et ouvrir la porte à l'idéalisme allemand.
Fichte va tenter d'intégrer la restauration de la vie dans « l'orbe » de la raison. Pour cela, comme Reinhold, il admet l'existence d'un principe fondateur, mais alors que Reinhold posait celui de représentation Fichte retient celui d'acte originaire.
Pour Fichte, il y a trois principes fondamentaux de la connaissance :
- le Moi se pose, c'est un acte originaire,
- le non-Moi s'oppose au Moi. C'est le Moi qui s'oppose à lui-même en se posant.
- Le Moi pose en lui-même un Moi divisible et un non Moi divisible, c-a-d que la distinction du sujet et de l'objet tombent dans le Moi.
7h07
Hélène M.
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