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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 10:09

 

9h05

 

 

Lecture du chapitre 4 : Les lignes directrices du romantisme d'Iéna.

 

 

Il est en fait difficile de les dégager tant ce mouvement est riche et ambigu.

 

 

L'auteur débute ce chapitre par donner quelques faits.

 

 

Le groupe d'Iéna se constitue, vers 1794, des frères Schlegel, Shelling, Schleiemacher, Tieck et Novalis. Deux femmes y participeront plutôt comme des muses Caroline Von Gunderode et Dorothéa Mendelssohn-Weit.

 

 

Fiedrich Schlegel et Novalis sont les figures centrales. On ne peut parler de groupe homogène, les tensions entre les membres sont son particularisme.

 

 

L'Athenäum paraît de 1798 à 1800 et est composée de 6 numéros dont les articles vont de la philosophie à l'histoire de l'art en passant par de la poésie, des traductions. On y trouve beaucoup de fragments.

 

 

C'est un mouvement marqué par sa fulgurance mais qui marquera de manière importante la pensée postérieure.

 

 

Novalis meurt en 1801 dans les bras de son ami Fiedrich Schlegel et ce dernier finira par renier totalement ce mouvement devenant un homme installé, conformiste.

 

 

Les thèmes majeurs du romantisme d'Iéna sont :


La philosophie de l'histoire : prenant racine dans la philosophie de Fichte, le concept ontologique d'histoire sera important dans ce courant de restauration de la vie. Ce concept trouvera sa consécration chez Hegel. Pour les romantiques, le présent est désenchanté et il faut travailler à la révolution artistique. Ils cherchent au « cœur de la subjectivité le principe de son dépassement » (1). Le but c'est l'avènement de l'âge d'or défini par le mouvement qui y conduit, la nostalgie. Le paradigme de l'âge d'or, c'est la Grèce antique, conçue non comme une période historique, mais comme un idéal, une totalité.

 

 

 (1) P 69

 

 

 

Hélène M.

 

 

 

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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