Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
  • Contact

Recherche

30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 10:46

Paris 8, le 15 juin 2009, 11 h 30


Il faut que je déjeune, avant mes soutenances de mémoires de master.


J’ai bien écrit mon journal La guerre de Jean-Louis… J’y trouve une sorte d’équilibre.


16 h


Je vais terminer ce journal aujourd’hui. J’ai hâte de commencer un nouveau carnet… Passer d’un carnet à un autre, c’est pouvoir donner ce carnet à taper, et donc entrer en communication avec ma première lectrice. J’ai envie de faire taper ce carnet par Sandrine. Actuellement, elle est dans L’homme total. Elle en est à la moitié. J’ai hâte qu’elle termine ce journal pour venir dans Le journal des idées. Ce thème du journal des idées est un bon sujet. J’ai rencontré des lecteurs de mon Journal des idées de 2005, très enthousiastes de ce livre que j’ai oublié, sinon quelques passages qui avaient rendu P. Boumard hystérique.


La soutenance de Ludivic Blin me stimule. Il sait utiliser la théorie des moments pour construire son objet. Il étudie «le jeu chez l’enfant déficient intellectuel, moment ou non moment du jeu?» à travers des cas d’enfants. Ce mémoire a été dirigé par Lucette. Patrice est dans le jury, comme le jury précédent, où nous étions avec Gladys Chicharro et Francis Lesourd.


Il s’est passé 6 ans entre mon Journal des idées publié en 2005 et celui-ci. Dans mon programme, le journal des idées devait représenter 1/8e de l’ensemble de mes journaux. J’ai donc du retard dans ce programme. Il faut que je continue à écrire mes idées dans les mois qui viennent.


Aujourd’hui, je me demande si je ne devrais pas arrêter ma correspondance avec Gaby. Elle me prend un temps fou, et l’heure est peut-être venue de produire des livres théoriques. Le courrier du lefebvrien anglo-américain Andy Merrefield (me disant que mon livre sur HL et la pensée du possible était formidable), m’a énormément donné d’énergie.


L’idée que j’ai: avec Sandrine, si on trouvait un éditeur capable de produire 4 livres par an, on pourrait lancer une vraie collection lefebvrienne.


On sortirait un livre de Lefebvre, puis un livre sur Lefebvre. On aurait un rythme: un ouvrage par trimestre. J’ai rêvé de ce projet avec Sophie Amar, puis avec Gaby. Pourquoi pas avec Sandrine? Elle est disponible. Réussir à publier quelques livres ouvrirait une dynamique pour Sandrine; cela lui donnerait une autorité et son mémoire de M2 se déduirait naturellement de cette activité. La critique que j’ai fait à la thèse de l’italienne lefebvrienne, qui avait soutenu à Tours en 2005 (Alexandra), c’était d’être une thèse abstraite sans entrer dans une pratique. Je ne pouvais rien faire avec cette fille qui aurait voulu avoir un poste; mais pour quoi faire?


En fait, je vois que mon objectif pour Sandrine sera de lui faire faire une vraie thèse sur Lefebvre et de viser pour elle sur un poste de chargé de recherche au CNRS. Ce que Sandrine pourrait faire, c’est une thèse sur Lefebvre, théoricien d’une éducation tout au long de la vie.


Il me faut reprendre contact avec l’éditeur intéressé par ce chantier. C’est bizarre que je ne me sois pas vraiment lancé dans ce chantier. J’avais besoin d’un contrôle. Maintenant que Catherine Lefebvre et Andy me donne ce feu vert, je puis foncer avec Sandrine; je puis me lancer. Je sens que l’on peut faire des préfaces.


Mardi 16 juin, 10 h 30


Le temps passe trop vite. Bientôt ce sera le colloque Lapassade… Je prends conscience que cela sera un grand moment de recherche. Je crois qu’il me faut me créer un cadre d’écriture, pour garder des traces de ce colloque. J’ai eu l’idée d’ouvrir un journal spécifique sur ce sujet.


Midi


Je crève de faim. Je n’ai même pas pris le temps de prendre mon petit déjeuner ce matin. Ce n’est pas intelligent.


Mercredi 17 juin


Réunion du séminaire d’encadrement doctoral. Nous sommes deux: Sandrine et moi. Je décide de donner à Sandrine ce carnet, d’abord pour qu’elle le lise, et si cela lui plait, pour le taper.


Hier, j’ai eu un long entretien avec Christine Delory qui m’a dit être mon amie, trouver passionnant HL et la P du P, vouloir faire un nouveau livre avec moi. J’ai pu lui dire que je ne publierai pas sa Condition biographique. Elle m’a dit m’avoir écrit au sujet de mon livre, mais je ne trouve pas ce courrier. À suivre!


Remi Hess

http://lesanalyseurs.over-blog.org

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires