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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 10:56

 L'autonomie n’est pas un virus (2)

 

 

Mardi, 10 juillet

J'ai lu Proverbes 10 (1), je ne trouve pas de calme. (…)

Je n'ai pas le temps actuellement, car il est déjà midi et je suis seulement page 317 (2), mais je dois absolument noter ce que j'ai pensé - voir l'implication en tant que diagnostic. C'est que je vais essayer de comprendre cette notion chez Lourau ni comme bien ni comme mal, mais juste comme fait qu'il a observé.

367, 17h45. Leur musique pop chrétienne est très forte, et je me sens à l'aise dans cette atmosphère légère (3) - et : tout le monde est très gentil ! Il y a bien une personne de l'année dernière qui n'a pas changé; elle est toujours aussi dure. Mais qui sait ce que la vie lui a joué !

Je ne peux pas souscrire aux jugements de D2 sur ce genre de musique. Il faut, aussi dans ce cas du pop chrétien, un effort de réinterprétation (4). Et cette réinterprétation ne concerne pas seulement nos concepts, mais aussi nos expériences. Donc, elle se réfère à une autre catégorie d'expression que le seul mot.

Je dois retourner à cet échange de lettres, même si je voudrais encore écrire quelques mots concernant le Piège de Faye. Seulement une chose - ah oui, j'ai discuté avec N1 sur sa Théorie du récit (5). Elle évoquait qu'il fallait être prudent avec lui, car il déraillait parfois. J'étais, à l'époque, assez d'accord, mais je ne le suis plus depuis tout à l'heure. Il était un garçon sous Vichy (6). COMMENT pourrait-il s'exprimer autrement que de cette manière cryptoprophétique, comment se faire comprendre autrement ? Comment transmettre un tel message.

Ok - petit intermezzo sociétal. M3 et J rentrent dans la pièce. Elles attendent beaucoup de cette soirée de louange. Et - J est d'accord avec moi que les gens de cette année sont plus joyeux que ceux de l'année dernière. Je me souviens de la question que j'ai posée à M3, à savoir si elle pourrait nous mettre au courant à temps, si jamais le stage n'avait pas lieu cette année. Elle m'avait répondu catégoriquement que le stage aurait lieu. L'année dernière, ils avaient envoyé une lettre disant qu'il fallait au minimum 25 inscrits; sinon ils ne pourraient pas payer les loyers des salles - cela a, à mon avis, exercé de la pression, tandis que cette année, il y avait une détermination ferme comme base.

18h30. It's raining cats and dogs.

Si l’on avait terminé aujourd'hui à 17h, on serait rentré sous la pleine pluie; nous serions maintenant environ à Dugny.

Le temps. Aujourd'hui, nous avons mis le chauffage dans ce préfabriqué. Pour nous - mais aussi pour les murs ! Il fait donc bien chaud dans la pièce, mais les nouveaux meubles puent le plastique. Et si l’on ne bouge pas, on a quand même froid. J'ai fait une promenade rapide autour de 13h; il y avait une pluie très fine. J'ai trouvé des groseilles, des prunes; j'ai découvert quelques sentiers que je ne connaissais pas encore - et puis voilà, le soleil ! J'ai alors pensé que l'été commençait maintenant. Loin de là ! Mais je me suis bien équipée. Il faisait 15° C ce matin vers 9h; il ne fait guère plus chaud maintenant. Mais je vais ouvrir un peu la fenêtre, même si je dois ensuite encore une fois allumer le chauffage. Sentir, penser, ressentir, se mettre en colère, rencontrer les gens qui sont d'accord ou pas d'accord avec nous, on a tout cela - 18h50, le soleil revient !

19h33, page 405 ... il me reste 50 pages de ce volume; donc encore une séance pleine. Demain, je vais aussi amener mes documents imprimés, mais j'apporte quand même déjà le volume V.4 et je vais continuer un peu ce soir. Depuis quelques jours, j'ai une certaine paix à l'égard de mon travail. C'est un travail de recherche originale, et scientifique; mais à part ça, tout ce que l'on attend quand on entend le mot «thèse» n'y est pas. J'ai pu me réconcilier avec ce constat. Tout ce qu'il reste à faire, c'est de bien soigner ce Bockshornhirsch.

C'est évident.

Herrnhut.

 

Mardi - non! mercredi ! 11 juillet

Exemple absolu de l'injustice liée à l'argent : D1 a changé les pédales de son vélo. C'est qu'il a pu récupérer un vieux cadre et les pédales allaient très bien - seulement, il y a une petite lettre sur les pédales qu'il a (7) très bien vu, mais il ne s'est pas posé de questions : «l / r», c'est-à-dire «left / right» ou «links /rechts»; et il connaît assez d'anglais et d'allemand pour le saisir. Donc, il les a monté à l'envers, ce qui a détruit le pas de vis des manivelles. Hier soir, la deuxième pédale est partie - rien à faire, il faut changer la manivelle. Ce matin, on est allé ensemble jusqu'à Saint-Brice-sous-Forêt; j'ai tourné avec son vélo vers Groslay, il a continué vers Domont. 32 Euro 90; et il a fallu acheter en set la manivelle gauche et droite (8) ! Le mécanicien a été très étonné quand je lui ai dit que chez nous, (9) on n'a changé qu'un seul côté. Mais il a bien vu que la manivelle gauche est neuve. Je lui ai même montré la facture. Donc, ce que nous avons pensé économiser en récupérant les pédales, nous l'avons payé maintenant le quadruple ! Et la manivelle gauche en double ... . That's life. Et je dois encore être reconnaissante que l'on ait effectué les travaux tout de suite !

Ce soir, je vais tenter de me faire rembourser l'ancienne nouvelle manivelle; 9 Euros 90 et 10 Euros main d'oeuvre.

Maintenant, D1 a au moins des nouveaux pignons avant, et le set était «en solde». C'est tout ce que je peux dire. Je suis encore dans le magasin. Le mécanicien va me faire signe quand je pourrai chercher le vélo.

Gare Domont. Je lis Proverbes 11 (10) - la volonté de mener une vie droite n'excuse pas nos sottises, mais les inscrit dans des perspectives justes. Il y avait un train à 14h01 (11); le prochain sera à 31. Le Piège de Faye me donne des indices sur le pourquoi Derrida et Co. sont les grands absents dans les textes de Lourau qui se positionne apparemment, philosophiquement, comme un petit frère de Henri Lefebvre en s'inscrivant dans ou aux côtés de la lignée Gurwitsch-Schütz (12). Les autres (13) ont-ils continué avec Heidegger ?

J'attends jusqu'au premier train après 15h. Ensuite, je rentre en reprenant mon rythme habituel de cette semaine au Centre.

Et ce soir, vais-je aller jusqu'à Noisy-Le-Sec pour ce remboursement ?

Je suis dans le volet B (14), le discours du rectorat (15). Ce texte sonne fortement fichtéen (16), mais la citation que j'ai recopiée hier soir (17) témoigne seulement de son extrême orgueil ; on ne peut pas parler d'une violence contre autrui comme cela se fait ressentir chez Heidegger. Donc, supposer que Martin Heidegger ne serait pas un philosophe de l'éducation (18), n'est pas seulement le résultat d'une mauvaise compréhension de la tradition philosophique en tant que telle, ou bien un mépris de la vocation philosophique, de la vocation de l'université en tant que telle (19), mais c'est tout simplement le dévoilement d'une simple ignorance. L'argumentation pour mon constat peut se borner en invitant à la lecture de ce discours de Heidegger (20).

Ici, c'est ennuyeux et en même temps intéressant. Nous venons ici, sans vraiment interrompre notre vie quotidienne, et nous rencontrons ici une autre vie quotidienne. Je continue ma lecture.

Ah oui, c'est pourquoi je l'ai interrompue - Heidegger loue l'origine et le début. Faye établit à travers le vocabulaire et les formulations des problématiques une relation avec la postmodernité. Moi, je me suis intéressée à la postmodernité à cause de leur insistance sur le présent, leurs analyses de ce présent - et leur refus des méta-récits, donc la dissolution des questions concernant l'origine.

16h50. 16h30, M3 venait avec son portable. Un message de T, un enregistrement : mon directeur de recherche serait très en retard, il serait arrivé à Domont et se dirige vers le Centre culturel. Je suis allée à l'accueil. - Oui, il y avait un monsieur, barbu, enfin il ne s'exprimait pas très clairement; il cherchait sa fille. - D'accord, disais-je, ce n'est pas la personne que j'attends. - Mais qui êtes-vous, me demandaient-ils (un homme et plusieurs femmes). - Je suis étudiante et je ... - Ah non, c'est vrai, disaient-ils, il cherchait une femme qui est accompagnée de son fils de 13, 14 ans en vélo et qui est étudiante ! - Du coup, tout était clair alors ? Ils l'ont envoyé au point de rencontre pour les jeunes derrière le cinéma. J'ai été choquée. - C'est où ? - Ah, à Haut-Domont, derrière le cinéma. - Il est parti quand ? - Bon, ça fait 10 minutes. - Je peux alors le rattraper. Expliquez-moi le même chemin ! - Ah non, il est en voiture. - Mais 10 minutes, et à Haut-Domont, on n'avance pas, je suis en vélo. - Ah non, c'est pas possible. - On va alors rappeler au point de jeunes ? - Ben, il n'y aura personne.

C'était trop ! Ils envoient quelqu'un qui est bien arrivé au seul Centre culturel de la ville (21) à un endroit où il n'y a personne, sous prétexte que cette personne qui s'est expliquée d'ailleurs très clairement, ne s'est pas expliquée clairement ! Ils ont bien compris qui il cherche, mais ils ont voulu comprendre qu'il cherche sa fille de 13, 14 ans ... - j'ai été très contente tout à l'heure, car T a bien expliqué le chemin et maintenant, ces abrutis - et après, D1 me disait qu'ils étaient juste en face, en bas de l'escalier, dans la salle juste en face de l'accueil ! Et il y avait des affiches de l'association de mime partout !

Je suis terrassée. C me dit que pour «eux», «nous» - justement l'association de mime - n'existe pas. Elle est convaincue que ces gens à l'accueil ont agi ainsi par principe. Comment a été alors la blague avec le policier (22) ? S'il est «policier», il va nous trouver (23).

(…). Je sors encore une fois, pour surveiller la rue.

Rien à faire.

 

Jeudi, 12 juillet

Je me sens mal à l'aise. Pourquoi ne suis-je pas restée à la gare, bien que j'aie voulu rester ? Conflit de volonté, car, en même temps, je voulais terminer ce volume de KGA V.3; et je suis partie malgré ma «volonté de base», car je le sais depuis que je suis dans le «milieu universitaire» - déjà avec H à Bamberg, ensuite avec G à Paris IV, et presque avec tout le monde - quand ils disent qu'ils viennent, ils viennent. Seulement, entre l'heure fixée et l'arrivée ... .

Et à l'accueil du Centre culturel : oui, il y avait un homme barbu qui cherchait sa fille, ce qui me soulageait d'abord, car seulement le premier critère a été correct, mais le deuxième non. Et puis, ils se reprennent - eh bien, non, en fait, c'était quelqu'un qui cherchait une personne qui accompagne son fils en vélo, 13-14 ans. - Oui, ça colle. - Mais je serais qui ? - Moi, je suis étudiante. - Ah oui, c'est ça ce qu'il a dit. - Et alors, ils l'ont envoyé au centre des jeunes derrière le cinéma à Haut-Domont. Choquée - et quand ? Il y a 5-10 minutes. S'ils peuvent m'expliquer le chemin pour que je puisse y aller. - Impossible, vous allez vous perdre. En plus, il était en voiture. - Si on peut rappeler (et maintenant arrive le deuxième coup de marteau, après celui avec la fille, accompagnés de lamentations incessantes, selon lesquelles il ne s'est pas exprimé clairement) : Impossible, il n'y a personne.

Des bureaucrates à la perfection, dignes de rentrer dans un récit de Franz Kafka (24). Mais, se reprennent-ils, s'il revient, ils vont le diriger vers la maison «Marcel Callo».

Je reprends mon travail quotidien jusqu'à midi. (…)

Je recopie alors; j'ai pensé jusqu'à maintenant, que mon malaise s'explique par l'infection dentaire et le manque de sommeil. Mais du coup je me sens comme paralysée - du coup.

Eugen Fischer (25). Ce nom me disait quelque chose, mais je n'ai jamais fait attention à lui. Exterminer les métisses de Namibie.

Et cela bien avant la Machtergreifung (26) ! Peter Hammond est tout simplement naïf (27) - ok, son hypothèse concernant les armes n'est peut-être pas fausse au niveau sociologique : un peuple où tout le monde possède une arme à feu ne va guère se lancer dans une guerre civile. Mais il a court-circuité la dimension historique et idéologique.

12 h 10. J'interromps alors le travail sur l'introduction historique de la KGA V.4 au milieu du dernier paragraphe qui concerne les études de la nature de Schleiermacher, «Schleiermacher comme expériste» (28), car je soupçonne que les événements depuis dimanche justifient l'essai de construire un texte pour le deuxième volume de la Festschrift pour R. Ce ne serait pas «sur» lui, mais ce serait un «témoignage» de son influence - de l'influence de ses soi-disant enseignements. Je m'y tiens dans une réception critique; et cette semaine témoigne aussi de la justification d'un journal fourre-tout, car autrement, si j'aurais dû aller d'un journal à l'autre, il n'y aurait que des renvois et je me serais perdue dans la manipulation de tous ces journaux (29) - en épuisant mon temps et mon énergie nécessaire pour les activités.

Je ne dois pas oublier l'histoire de la manivelle !

L'absence du péché ne met pas le «Dieu» dont parle la «Bible», au chômage. Cette théorie, je la laisse à R. Dans une perspective de réinterprétation biblique et chrétienne, ce qu'il propose ne s'appelle pas «péché», mais s'inscrit dans le vocabulaire autour de «pénitence». On ne peut pas nier que son argumentaire (30) relève de quelque chose (31). Il faut alors regarder ce que cela peut être, mais ma formation théologique n'est pas suffisante pour le situer. Donc, je m’en tiens aux exemples, comme l'appel à négliger la beauté de la création - cela ne marche pas, car ce «Dieu» dont parle la «Bible» n'en a même pas besoin. Si l'homme fait attention à la création ou ne le fait pas ne fait pas de différence pour lui. Mais pour l'homme, cela fait une différence - il supprime sa propre joie, donc, ce n'est pas un péché, mais une pénitence. L'homme se prive d'une joie et cette privation s'inscrit dans un rapport théologique très problématique. Je ne me suis jamais soumise aux réflexions théologiques. Et les observations théologiques ? A l'égard de la théologie, je suis depuis toujours et réellement irréductible dans une position d'analyse.

Et depuis Schleiermacher, la théologie est devenue impossible, impossible par principe (32).

Et la manivelle ? Déjà sur le chemin de Groslay à Domont, j'avais réellement pardonné à cet imbécile de mécanicien de Noisy-Le-Sec. Et je me suis dit que s'ils nous remboursent juste la manivelle, je serais contente. D1 n'est pas d'accord. Il dit que la justice demande que le Tout nous soit remboursé. Moi, je dis que je ne cherche pas la bagarre. Ce mécanicien a travaillé; même si ce travail a été inutile. D1 dit alors que ce serait juste qu'ils nous remboursent le Tout; moi, je dis que ce serait déjà assez juste s'ils nous remboursent le truc; je ne vais pas insister.

C'est cela qui met «Dieu» au boulot - on pardonne et on lui laisse le jugement, les bonnes mesures à prendre, le travail sur l'attitude du coeur des gens. Par contre, on ne retranche rien de la justice (33).

On arrive vers 19h. Il y a la folie dans le magasin, tous les caissiers, toutes les caissières sont complètement débordés. On se dirige vers l'accueil, avec nos deux vélos, car nous avons le bagage d'une journée et le déballer pour attacher les vélos prend trop de temps. D1 doit les manoeuvrer pour laisser venir et sortir la clientèle. J'arrive à exposer ma demande à une hôtesse. Elle va informer le responsable qui actuellement, doit aider aux caisses. D'accord, on attend. On est, juste, installé devant sa caisse et je peux alors aider la clientèle à emballer les achats et ainsi à sortir plus vite de cette ruche.

Finalement, il vient, baigné de sueur, bien plus jeune et un peu plus petit que moi, le visage très dur, mais le regard droit dans les yeux. Une courte explication, et il revient, sans commentaire supplémentaire, avec mon bon de caisse, «manivelle» entouré et leur signe de remboursement apposé, 19 Euros90.

Sans dire quoi que ce soit, il nous a remboursé et la manivelle et la main d'oeuvre. Pourtant, il a bien souligné que, dans leur enseigne, on peut faire remplacer une seule, parce que l'ordinateur accepte la commande et la facture automatiquement. Bon, c'est leur problème, on s‘en va.

 

 Leonore Bazinek

Http://lesanalyseurs.over-blog.org

 

(1) RSV 566sq.

(2) Toujours KGA V.3

(3) Deuxième jour de stage pendant laquelle j'occupe une petite pièce dans l'annexe «Marcel Callo» du Centre culturel. Ces journées se terminent à 17h ; sauf le mardi où il y a une petite célébration jusqu'à environ 20h.

(4) J'entends ici l'effort de traduire l'interprétation des observations d'un ensemble de présupposés dans un autre ensemble de présupposés.

(5) Cf. FAYE, 1972. - Mon intérêt pour cet auteur a été suscité lors des ateliers d'analyse institutionnelle où l’on nous présente souvent son hypothèse de fer à cheval entre les positions extrêmes politiques; et la lecture de LOURAU, 1997.

(6) Je l'ai interrogé !

(7) Jean-Pierre FAYE est né en 1925.

(8) J'ai pu l'accepter assez facilement, car nos amis que l'on a visité le dimanche avaient un problème semblable et ils nous ont prévenu que, normalement, les manivelles se changent toujours ensemble.

(9)L'enseigne de la même chaîne de magasins à proximité de chez nous.

(10)67sq.

(11) On a convenu au téléphone que P arrive à Domont à la gare vers 14h.

(12) Cf. GRATHOFF (éd.), 1985. - Les remarques de Georges LAPASSADE concernant les travaux d'Alfred SCHÜTZ m'ont incitée à la lecture de cet ouvrage.

(13)Cf. CUSSAT, 2005.

(14) "Démontages", cf. FAYE, 1994, 59-147.

(15) Cf. ibid., 72-77 : "7. Discours de rectorat, 28 mai 1933 : L'auto-affirmation de l'université allemande".

(16) Le vocabulaire "d'un génocide nécessaire" s'est effectivement forgé dans cet époque, cf. LEROUSSEAU, 2001, cit. 280.

(17)Note à la lettre de Dorothea VEIT (intellectuelle berlinoise, 1764-1839) à SCHLEIERMACHER le 6 janvier 1800 (KGA V.3, 334-338) concernant la haine des juifs de Johann Gottlieb FICHTE (philosophe allemande, 1762-1814), cf. ibid., 335sq.

(18) Propos recueillis auprès de Jean HOUSSAYE lors de l'Assemblée Générale de la SOPHIED le 16 juin 2006.

(19) Cette «vocation» implique que, par principe, tout enseignant de l'université est pédagogue.

(20) On peut, par contre, soutenir avec Emmanuel FAYE, que HEIDEGGER n'est pas philosophe du tout, cf. 2005, notamment sa "Conclusion" (508-518).

(21) Confirmation recueillie auprès des personnes qui connaissent cette ville !

(22) P est «policier»; propos recueillis auprès de R pendant les soutenances Master 2 en sciences de l'éducation à Paris VIII (juin 2007).

(23) A l'accueil, ils m'ont quand même dit qu'ils donneraient les bonnes informations si jamais il reviendrait.

(24)Juriste tchèque d'expression allemande (1883-1924), dont Das Schloss (Le Château, 1924) appartient, selon Georges LAPASSADE (propos recueillis pendant les ateliers d'analyse institutionnelle à Paris VIII), aux ouvrages à lire pour comprendre les processus des bureaucraties.

(25)Médecin allemand (1874-1967).

(26)Cf. FAYE, 1994, 79sq.

(27)Cf. HAMMOND, 1996.

(28)Membre du laboratoire EXPERICE (Universités Paris VIII et Paris XIII) qui travaille sur le paradigme de l'éducation tout au long de la vie. La notion d'expérience est à la base de cette approche.

(29)Surtout, comme BETHERY le remarque, "toute classification est le reflet - inévitable certes - d'une civilisation ou d'une idéologie" (1998, 16.). Et la technique des journaux me sert aussi de selfcontrol, de lieu d'une transductivité qui, justement, par les forces du quotidien, déjoue le pouvoir de l'idéologique. - Je ne suis pas forcément contre la technique de plusieurs journaux. Je la pratique de temps en temps; il faut pourtant prendre en compte qu'introduire déjà dans la saisie du quotidien des critères formalisés est un processus très délicat.

(30) Je me tiens surtout aux cours à Paris VIIl, mais il s'explique là-dessus aussi à Hubert de LUZE, cf. HESS/LUZE, 2001.

(31) Les étudiants musulmans croyants le prennent pourtant comme moquerie (blasphème ?) et se mettent dans des états pas possibles (observations pendant les cours à Paris VIII).

(32) Cf. pour sa lutte à mo(r)t KATTENBUSCH, 1934.

(33) C'est pourquoi, au plan éthique, je suis d'accord avec D1, mais mon «expérience d'adulte» réclame la prudence.

 

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