Jeudi 28 août 2008
Lu ce matin Kafka, La métamorphose, Librio texte intégral, Flammarion, 1988. Ce texte est suivi de Dans la colonie pénitentiaire. Hier, après avoir terminé Le Journal de Kafka, je me suis dirigé vers la bibliothèque. Je remets le livre à sa place sur l’étagère. Je prends le livre que je suis en train de lire, Le procès de Kafka, Le journal du séducteur et Traité du désespoir de Kierkegaard. Je projette de classer ces deux derniers ouvrages dans la lecture philosophique.
Au sujet de Kafka : cette distinction entre texte littéraire et texte philosophique me gêne un peu d’autant plus que j’ai une certaine attirance ou un penchant vers les textes philosophiques écrits sous forme littéraire, c’est le cas de Nietzsche et Kierkegaard.
Par ailleurs, Kafka décrit comme l’un des plus grands écrivains du 20ème siècle a aussi un penchant philosophique. J’ai souligné dans le journal son intérêt pour l’éducation, mais pas assez pour la philosophie. Pourtant, le texte que je viens de lire comporte une dimension imaginaire et philosophique. La métamorphose concerne pas uniquement Gregor Samsa, elle concerne aussi sa famille, son entourage professionnel ou non. Il s’agit en effet d’une méditation profonde sur la vie et la mort.
Je vais lire Dans la colonie pénitentiaire.
Il est onze heures et quart, je viens de terminer la lecture de ce texte. Il s’agit de la machine de la mort et de la loi. Je vais me reposer.
Benyounès Bellagnech
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