Vendredi 10 juillet, 13h 04
Je suis dans le métro. Je vais faire passer une thèse à la Sorbonne. C’est la première fois. Actuellement, je suis en pleine composition du n° de Cultures et sociétés. C’est une activité qui me plaît. Je suis obligé de condenser certains articles. Je cherche «l’identité du numéro», en élaguant. Je m’inspire beaucoup du travail observé chez G. Lapassade, placé dans cette position d’éditeur. C’est ce «moment», découvert en janvier 1971 (Rue Pascal, chez Lourau), qui m’a fasciné chez lui.
Sandrine m’a accompagné à Sainte Gemme hier. Nous avons beaucoup parlé du rapport au travail. Nous sommes vraiment complémentaires. Avec elle, je pourrais changer beaucoup de mes ethnométhodes. Ainsi, j’ai eu l’idée de travailler à la publication d’articles dans des revues scientifiques. Faire connaître l’apport de l’Ecole de Vincennes peut être une perspective.
15h
La thèse est bien engagée. Je prends conscience que ce n’est pas la première fois que je suis membre d’un jury à la Sorbonne. Je suis déjà venu ici… C’est Georges Vigarello, aujourd’hui retraité, qui m’avait invité dans une autre Galerie. En cherchant l’entrée, je suis passé devant l’Ecole des chartres.
Dimanche 12 juillet, 14h
Sainte Gemme est couvert. Il n’y fait pas trop chaud. J’y suis bien. Mon rêve serait de changer les postes de télévision.
Roissy, 20 h 21
L’avion de Vienne va atterrir dans 6 minutes. J’ai donc de l’avance, mais pas trop. Juste avant de partir, j’ai eu le temps de passer l’aspirateur dans la voiture et de lire un mail envoyé par Gaby… Elle me rappelle les enjeux des journées à venir. Réussir l’histoire de vie de Günter Schmid. J’ai une appréhension. Je ne connais pas sa femme. Entre Günter et moi, je suis sûr que cela va fonctionner, mais avec sa femme? J’aurais dû prendre le temps de lui dire bonjour, lors de mon dernier voyage à Vienne. Je serais totalement rassuré.
Lucette a fait un gros ménage à Sainte Gemme aujourd’hui. Elle veut repartir ce soir à Paris. J’aurais préféré qu’elle passe le 13 et 14 juillet à Sainte Gemme.
Un autre problème me préoccupe. Hervé Chabaud vient de publier un supplément à l’Union sur Reims 1914-1918, ville martyre. Il cite longuement Paul Hess sans donner de référence au livre de mon grand-père. C’est du plagiat caractérisé. Que faire?
Remi Hess
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