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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:05

 

De l'individualisme compétitif à la coopération solidaire

 

Le coopérativisme comme alternative dans le monde du travail (2) 

 

 

 

Mais qu'est-ce qu'une coopérative?

 

 

Selon la définition de l'OIT (Organisation Internationale du Travail, dans sa recommandation n°127 :

 

 

La coopérative est « ...une association de personnes qui se sont volontairement groupées pour atteindre un but commun, par la constitution d'une entreprise dirigée démocratiquement, en fournissant une quote-part équitable du capital nécessaire et en acceptant une juste participation aux risques et aux fruits de cette entreprise, au fonctionnement de laquelle les membres participent activement ».

 

 

Parmi les principes qui gouvernent le coopérativisme, on trouve l'adhésion volontaire, l'autonomie, la gestion participative et démocratique : un homme, un vote, (indépendamment du nombre de quotes-parts que chacun possède), la mise en relief se situant dans la collectivité et dans l'organisation alternative de la force de travail, principes fondamentaux pour cette discussion.

 

 

Tout au long du siècle dernier, le coopérativisme s'est propagé dans le monde et ses principes ont commencé à se dissoudre. Dans quelques contextes, l'utilisation des coopératives a perdu de son inspiration doctrinaire originale, ne visant alors que la croissance économique. Roberto Rodrigues (1999) président de l'Alliance Internationale de Coopératives (2) (et actuel Ministre de l'Agriculture du Gouvernement Lula), disait que la mondialisation, aussi bien que l'échec du modèle socialiste, avaient provoqué un bouleversement dans le coopérativisme mondial, ébranlant ses limites et créant une véritable crise d'identité du coopérativisme. C'est ainsi qu'à la longue, ses principes ont été revus, y compris celui de l'autonomie par rapport au gouvernement, à l'Etat et à certains secteurs sociaux, établissant la possibilité de capitalisation des coopératives par des agents extérieurs. La tendance, selon lui, c'est que pour survivre, les coopératives doivent s'adapter aux nouvelles directives du marché, en devenant compétitives, agiles et avantageuses.

 

 

Par rapport au Mouvement Coopérativiste en Amérique du Sud, Guimarães (1993) insiste sur le rôle d'agent de changement et de modernisation attribué aux coopératives populaires, un pont entre les pratiques communautaires et les organisations sociales complexes. Elles ... «signifieraient, pour les secteurs marginalisés, leur incorporation à la nation et au processus de croissance ; enfin, leur carte de citoyenneté sociale, politique et économique ».

 

 

(2) Des données de l'entretien de R. Rodrigues au JB à l'occasion du séminaire : «Les chemins du coopérativisme dans la génération de travail et de rente», promu par SEBRAE/RJ, en avril 99.

 

 

 

Jacyara Carrijo Rochael-Nasciutti 


 

Mis en ligne par Benyounès et Bernadette Bellagnech

 

 

voir aussi : http://journalcommun.overblog.com 

 

 

 

et : http://lesanalyseurs.over-blog.org

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