Samedi 17 janvier 2009
III Maximes et interludes
La particularité des maximes et interludes est qu’ils sont courts comparés aux fragments qui sont plus ou moins longs. C’est une remarque au niveau de la forme. Reste à savoir pourquoi Nietzsche a recours aux maximes et interludes qui donnent une autre dimension à son style?
Je n’ai pas encore de réponse à cette question.
On aurait envie de tout transcrire lorsqu’on lit ces maximes : ce sont presque des formules très profondes parfois sur la vie, l’amour, la vanité, la méchanceté, la digestion, l’homme… Exemple : «Nous aimons la vie non parce que nous sommes habitués à vivre, mais parce que nous sommes habitués à aimer»p333.
«Ce qui est bon donne envie de vivre. Toutes les bonnes choses sont de puissants stimulants de la vie, et l’est même un bon livre écrit contre la vie»p333.
«La plus grande partie des moments de notre vie est non sue et agie»p335.
«Plus la vérité que tu veux enseigner est abstraite, plus tu dois aussi incliner le sens en sa faveur»p347.
«Jadis, le mot était dissimulé au sein du troupeau : et maintenant, c’est au sein du moi que se cache le troupeau»p350.
«Je me méfie de tous faiseurs de systèmes et m’écarte de leur chemin. L’esprit de système est un manque de probité»p355.
La première nature : chez l’homme reste un germe. Cette maxime est une aide à la réflexion sur l’éducation page 355 (souligné dans le livre).
«Le spécialiste est nécessaire, mais il appartient à la classe des outils»p356.
IV L’art et les artistes
Benyounès Bellagnech
Mis en ligne par Bernadette Bellagnech
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