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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 16:13

1. Les partis

 

 

Les Maos

 

 

On va maintenant essayer de faire le point sur la situation politique telle qu'elle se présente aujourd'hui (1976) au niveau des partis, syndicats, groupes et groupuscules :

- D'abord les Maos. La GP est morte et à sa suite la «Cause du peuple ». Certains anciens militants, en petit nombre, de l'organisation se retrouvent dans les services administratifs de Vincennes, ou encore dans les départements en qualité d'enseignants. Les autres ont quitté Vincennes.

 

-Le groupe Foudres, qui est l'expression culturelle à Vincennes, de l'UCF (A. Badiou) s'est manifesté notamment dans l'affaire Macchiochi à propos de son séminaire sur le fascisme (cf. la brochure que le groupe Foudres a publié à propos de cette affaire, en réponse au texte de MA. Macchiochi paru en postface dans l'ouvrage collectif en 10/18 sur le fascisme).

 

-Le petit groupe HR (Humanité Rouge) diffuse des tracts contre les révisionnistes trotskistes, notamment pendant la crise d'avril-mai 1976.

 

- Il y a encore les ML qui se disent individuellement inorganisés, ceux qui sont organisés dans les départements.

 

-Enfin, dans l'administration, le « MFA », ce sont les initiales de trois secrétaires «maoïstes» de départements, particulièrement actifs dans la lutte des travailleurs immigrés de Vincennes.

 

 

 

Les Trotskistes

 

 

Le groupe le plus important est celui de la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) avec des militants enseignants (qu'on retrouve au Snes-Sup 1 ou au SGEN) et des militants étudiants qui ont participé notamment aux coordinations nationales étudiantes (Amiens Toulouse) avant d'être mis en minorité, à Vincennes, par les « maos » de différents groupes alliés pour la circonstance, et soutenus, plus ou moins, par les « inorganisés » (de tendance libertaire parfois).

L'UNEF-AJS est actuellement pratiquement absente à Vincennes.

 

 

Le PSU

 

 

Le P.S.U. a joué un rôle important à l'UNEF en 1968. Depuis, il avait pratiquement abandonné le terrain universitaire (départ des ESU de l'UNEF avant l'éclatement de cette organisation étudiante).

On voit réapparaître le PSU à Vincennes en 1975-1976 : diffusion de la presse de l'organisation, mais absence dans les luttes étudiantes de 1976 en tant qu'organisateurs, ou leaders, ou intervenants actifs.

Le MAS (ex-MARC) n'existe pas actuellement à Vincennes, (en 1976, toujours).

 

 

Le PS (parti socialiste)

 

 

Une section PS s'est constituée assez récemment à Vincennes, notamment en milieu enseignant, où elle reste pour l'instant très minoritaire.

 

 

Le PCF

 

 

C'est la force la plus organisée sur le campus : trois cellules, une présence active dans le syndicat et dans le conseil. Entre 1971 et 1976, le président de l'Université, Cl. Frioux, est un communiste. Il a défini sa stratégie par un jeu de balance permanente entre le PCF d'une part et d'autre part l'ensemble qu'on appelle « gauchiste ». Merlin, qui lui succède, sans avoir sa carte au PC, est très proche du clan PC de Vincennes.

 

 

Georges Lapassade

 

Mis en ligne par Benyounès et Bernadette Bellagnech

http://lesanalyseurs.over-blog.org 

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