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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 16:42

Mercredi 24 décembre 2008,

 


«…Il n’y a en dernière analyse que des sciences pratiques, fondées sur ces erreurs fondamentales de l’homme, qui consistent à admettre qu’il existe des choses, et des choses identiques»p349.

 


5. Les choses en tant que quantités dynamiques.

 


La conception de l’atome est le dernier rejeton de la chose, de l’âme. C’est la suite du cause à effet et du quantifiable. Nietzsche s’interroge sur ce fait et son origine. Il provient du mouvement qui subit une seule interprétation, soit sous forme de loi naturelle ou de logique (univoque).

 


Cause et effet, premier et second, c’est faux. Il n’y a que des forces en lutte qui donnent lien à d’autres quantités de puissance.

 


«Ce qui est phénoménal, c’est donc l’intrusion du concept de nombre, du concept de chose (du concept du sujet), du concept d’activité (distinction de la cause et de l’effet), du concept de mouvement (œil et toucher); nous avons mis là-dedans notre œil, notre psychologie.

 


Si nous éliminons adventices, ce qui reste, ce ne sont pas des choses, mais des quantités de force en relation de tension avec toutes les autres quantités de force; leur nature consiste dans leur rapport avec toutes les autres forces, dans l’«action» qu’elles exercent sur celle-ci. La volonté de puissance n’est pas un être, ni un devenir, c’est un pathos - c’est le fait le plus élémentaire, d’où résulte ultérieurement un devenir, une action…»p354.

 


Remise en question «la loi» et la nécessité issue de la science physique et propose : «Le perspectivisme n’est qu’une forme complexe de la spécificité. Je me représente que tout corps spécifique tend à se rendre maître de tout l’espace et à y déployer sa force (sa volonté de puissance) et à repousser tout ce qui résiste à son expansion. Mais il se heurte sans cesse à des efforts analogues des autres corps et finit par conclure un compromis (par «s’unir») avec ceux qui lui sont suffisamment analogues; ils aspirent ensuite de concert à la puissance. Et le processus continue…»p356.

 


Chapitre V Les instincts, métamorphoses de la volonté de puissance

 


La douleur et le plaisir ne sont pas antinomiques. Ce constat survient dans le texte après une explication détaillée de ce que signifient ces notions. «Le plaisir : sensation d’un accroissement de puissance»p366. Le plaisir, chatouillement de la sensation de puissance, supposant toujours une chose qui résiste et qu’il faut surmonter»p366.

 


J’ai un petit problème. Il m’arrive parfois de prendre le numéro du fragment situé en haut de page pour le numéro de page situé en bas de page.

 


Cela vaut la peine d’être souligné : «L’«enfant» montre toutes ses qualités sans pudeur, comme la plante montre ses organes sexuels, -l’un et l’autre ignorent l’éloge et le blâme. L’éducation consiste à apprendre à débaptiser les choses ou à modifier la sensibilité»p374.

 


Benyounes Bellagnech

Mis en ligne par Bernadette Bellagnech

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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