Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
  • Contact

Recherche

17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 22:26

Lundi 17 novembre 2008,


Erreur des causes imaginaires. Nietzsche explique en transposant l’état de rêve à l’état d’éveil (le canon). Cette posture est généralisée dans le domaine psychologique ; le rêve, la mémoire jouent un rôle important dans cette confusion entre l’imaginaire et le réel. «Ainsi se forme l’habitude d’une certaine interprétation des causes qui, en réalité, en entrave et en exclut même la recherche»p52.


Ramener quelque chose d’inconnu à quelque chose de connu en vue de le justifier est devenu habituel, quitte à ignorer tout le reste qui peut constituer une autre explication. C’est la psychologie, mais c’est aussi «La morale et la religion [qui] appartiennent à la psychologie de l’erreur : dans chaque cas particulier, on confond la cause et l’effet de ce que l’on considère comme vérité, ou encore une condition de la conscience avec la causalité de cette condition»p55.


Erreur du libre arbitre. Pour sauver le monde, il faut nier Dieu. C’est la conclusion de Nietzsche qui part d’une interrogation sur la responsabilité estimant que cette idée a été créée pour juger et punir : travail des prêtres et des bourreaux de l’humanité. Evoquer la responsabilité conduit à désigner la culpabilité et la faute de l’homme pour ensuite l’attribuer à la volonté psychologique consciente. Le pire est que cette erreur est appliquée à l’existence toute entière.


«L’idée de Dieu fut jusqu’à présent la plus grande objection contre l’existence… Nous nions Dieu, nous nions la responsabilité en Dieu : par là seulement nous sauvons le monde»p57.


Ceux qui veulent rendre l’humanité «meilleure»


A quoi sert la morale? A rendre l’homme meilleur entre guillemets. Comment? Par l’élevage et la domestication. Nietzsche donne ici deux exemples : chrétien et hindou. Les deux méthodes visent à affaiblir l’homme, à le rendre laid et malade. La bête humaine devient une bête en captivité.


«Si l’on voulait s’exprimer en formule, on pourrait dire: tous les moyens par lesquels jusqu’à présent l’humanité devrait être rendue plus morale étaient foncièrement immoraux»p64.


Ce que les Allemands sont en train de perdre.


Benyounès Bellagnech

Mis en ligne par Bernadette Bellagnech

http://lesanalyseurs.over-blog.org

Partager cet article
Repost0

commentaires