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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 11:00

Dimanche 2 août, 10 h


Je suis allé chez le boulanger chercher des croissants. Il pleut. Je suis content d’avoir acquis une TV HD. C’est idéal par temps de pluie. Actuellement, je me suis remis dans la peinture. Je retouche toutes mes toiles. J’ai fait une immense coupure avec la vie intellectuelle. Je ne lis plus. Je me contente de rédiger quelques pages de journal chaque jour. J’ai suspendu mon activité au jardin…

 


15h 45

 
Je viens de relire quelques pages de Création et Schizophrénie. Est-ce un retour vers une vie intellectuelle ? J’écoute un Opéra sur France-Musique. Cela crée une ambiance que je n’ai pas envie de quitter. J’avais l’idée d’aller faire une sieste dans la chambre d’été. Idée aussi d’y installer mon armoire à journaux.


Idomeneo
de Mozart me plait. Je ne bouge pas.


Romain arrive dans l’Atelier.

- Ne t’ennuies-tu pas ? La journée pluvieuse n’est pas très stimulante.

-Ça va, me répond-il. Et il s’installe pour lire le Journal Romain.

 

Je réfléchis à cette proposition de Thierry Ducrot de faire mon histoire de vie… En fait, c’est le power point qu’il faut faire.

 


Remi Hess

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:51

Mercredi 22 juillet, 10h 30


Cette nuit, une idée m’est venue. Yohan Drouillet m’a donné la version décryptée de ma vie de surdoué. Je dois la relire, la corriger, la mettre en perspective avec d’autres textes : mon journal de recherche (les surdoués), le travail accompli avec Günter, mais aussi peut-être à partir de là produire une enquête bibliographique sur le sujet en français. Ce thème me mobilise intellectuellement, même si penser à ces choses me fait souffrir… J’ai du mal à penser tout ce qui touche à l’école… Pour moi, il y a plus de souffrance à l’école que dans n’importe quelle autre institution.


 

Dimanche 26 juillet, 9h 30


Hier, j’ai terminé la relecture de La pédagogie de l’enfant doué. J’ai modifié le titre. Il correspond mieux au contenu. Ce titre devrait plaire davantage à Gaby.


Je prends conscience que les mails que j’envoie de Sainte Gemme ne sont pas archivés à Paris. Pour l’intégrale de ma correspondance avec Gaby, il faut que je constitue quelque chose de spécifique ici.


Je suis content d’avoir bouclé ce chantier. Ce sera un livre important.


Dans quelle direction orienter mon activité ? Lucette voudrait que je me remettre sur le n° de Pratiques de formation sur G. Lapassade. Ce sera quelque chose à faire. Il y a aussi le livre pour Renato que j’ai oublié. Il faudrait le boucler rapidement. Pour moi, c’est plus urgent, car le n° de Pratiques de formation n’est à rendre que fin août.


Je réussis à bien travailler à Sainte Gemme, malgré la présence de Romain, ce qui n’était pas le cas dans les années antérieures. Mon fils grandit. Il est plus autonome.



Jeudi 30 juillet 2009


Anniversaire de la mort de Georges. Je vais passer une partie de la journée à travailler une toile de lui… Je vais déplacer la technique du virtuel sur cette toile que j’ai observé ce matin…


Remi Hess

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 17:58

Lundi 20 juillet, 8 h

 


Lever à 5 h. Je survole mon disque dur pour retrouver un journal de 2008 (Gaby 3, juin, Meissen). Je ne le retrouve pas. Cela me pose un vrai problème. Je fais trop de choses et je ne range pas assez mes textes. Il me faut passer quelques jours à mettre de l’ordre dans mes archives.

 


Aujourd’hui, Romain va arriver. Les vacances vont commencer. Le jardin est beau. Nous avons de belles tomates. Cependant, il va falloir mettre un peu d’ordre là encore.

 


Je suis heureux du séjour de Günter. J’ai pu faire un solide commentaire à son histoire de vie. Je n’ai pas arrêté de travailler du 13 au 19 juillet. Maintenant, il me faut passer à autre chose.



19 h


Je suis avec Romain. Il a repris position dans la maison.

 


Aujourd’hui, mail de Sandrine qui me fait un plaisir fou : elle aime ma biographie de Günter.

 


Ce matin, je me suis plongé dans la lecture du dernier livre de René Barbier. C’est un ouvrage mis en ligne. Il m’a intéressé. J’ai commencé par lire son analyse de ma théorie des moments. Il lit et commente Quelle éducation pour l’homme total ? R. Hess et la théorie des moments et H. Lefebvre et la pensée du possible. Lecture un peu superficielle. Il oppose le moment à la situation, ignorant les analyses que j’ai développées en 1994 avec Gaby sur cette question (La relation pédagogique). Ceci dit, je suis passé en revue à côté d’autres petits soldats comme Castoriadis, Khrishnamurti, et quelques autres. En fait, c’est le chapitre sur l’improvisation qui m’a vraiment plu : je voudrais le commenter sérieusement.

 


Remi Hess

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 10:02

14 juillet 2009, 19 h


Je suis dans la cour, devant la maison de Sainte Gemme. Il fait très doux. Cet après-midi, nous avons prolongé le moment du travail, assez tard, avec Günter. Mais on est là pour cela. Je préfère rester ici que sortir visiter Epernay ou Château-Thierry.


Hier, dans la cathédrale, de gros troupeaux de touristes. Le fond de la cathédrale ressemble de plus en plus à Lourdes avec des commerces religieux en plein développement.


Surprise de voir Pierrot Hugerot. M’a-t-il reconnu ? Ce n’est pas impossible. Il portait la barbe. Nous nous sommes vus, mais nous ne nous sommes pas parlés… Le contexte ne s’y prêtait pas. Pierrot fut la seule personne de connaissance, croisée durant cette longue dérive qui nous a conduit de Saint Remi à la Porte Mars, puis à la brasserie du Boulingrin, avec l’étape obligée à la cathédrale.


J’ai mis des pommes de terre à chauffer. Je vais faire des pommes sautées, ce soir, car j’ai fort faim. J’ai sorti l’apéritif sur la table devant la maison… Je ne sais pas exactement où sont mes invités… Pour qui est-ce que j’écris mon journal ? Qui me lira ? Pourquoi ai-je choisi le Journal des idées ? J’ai l’impression de n’avoir aucune idée restituable. J’ai des idées, évidemment. Elles naissent de cette histoire de vie que je fais de Günter… J’associe beaucoup à ce qu’il dit. Parallélisme entre ses expériences, celle de Gaby, les miennes. Il y a chez nous trois une appartenance commune : la foi pédagogique qui prend forme dans l’éducation nouvelle.


Il faudrait expliciter ces choses.



23 h 30


Je pense aux Von Salis.


Remi Hess

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 10:20

Vendredi 10 juillet, 13h 04

 


Je suis dans le métro. Je vais faire passer une thèse à la Sorbonne. C’est la première fois. Actuellement, je suis en pleine composition du n° de Cultures et sociétés. C’est une activité qui me plaît. Je suis obligé de condenser certains articles. Je cherche «l’identité du numéro», en élaguant. Je m’inspire beaucoup du travail observé chez G. Lapassade, placé dans cette position d’éditeur. C’est ce «moment», découvert en janvier 1971 (Rue Pascal, chez Lourau), qui m’a fasciné chez lui.

 


Sandrine m’a accompagné à Sainte Gemme hier. Nous avons beaucoup parlé du rapport au travail. Nous sommes vraiment complémentaires. Avec elle, je pourrais changer beaucoup de mes ethnométhodes. Ainsi, j’ai eu l’idée de travailler à la publication d’articles dans des revues scientifiques. Faire connaître l’apport de l’Ecole de Vincennes peut être une perspective.


15h


La thèse est bien engagée. Je prends conscience que ce n’est pas la première fois que je suis membre d’un jury à la Sorbonne. Je suis déjà venu ici… C’est Georges Vigarello, aujourd’hui retraité, qui m’avait invité dans une autre Galerie. En cherchant l’entrée, je suis passé devant l’Ecole des chartres.


Dimanche 12 juillet, 14h


Sainte Gemme est couvert. Il n’y fait pas trop chaud. J’y suis bien. Mon rêve serait de changer les postes de télévision.


Roissy, 20 h 21

 


L’avion de Vienne va atterrir dans 6 minutes. J’ai donc de l’avance, mais pas trop. Juste avant de partir, j’ai eu le temps de passer l’aspirateur dans la voiture et de lire un mail envoyé par Gaby… Elle me rappelle les enjeux des journées à venir. Réussir l’histoire de vie de Günter Schmid. J’ai une appréhension. Je ne connais pas sa femme. Entre Günter et moi, je suis sûr que cela va fonctionner, mais avec sa femme? J’aurais dû prendre le temps de lui dire bonjour, lors de mon dernier voyage à Vienne. Je serais totalement rassuré.

 


Lucette a fait un gros ménage à Sainte Gemme aujourd’hui. Elle veut repartir ce soir à Paris. J’aurais préféré qu’elle passe le 13 et 14 juillet à Sainte Gemme.

 


Un autre problème me préoccupe. Hervé Chabaud vient de publier un supplément à l’Union sur Reims 1914-1918, ville martyre. Il cite longuement Paul Hess sans donner de référence au livre de mon grand-père. C’est du plagiat caractérisé. Que faire?


Remi Hess

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 09:43

Mercredi 1er juillet


Je suis dans le conseil de l’école doctorale Sciences sociales, où j’ai retrouvé Léocadie.


Avant, je suis passé à Pratiques de formation pour rapporter le n°44 (2002), dans lequel il y a un article de Georges qui est commenté par P. Boumard dans L’ethnographe et la tribu pédagogique (livre italien).


J’avais reçu Céline Cronnier. Elle cherchait un sujet pour son master 2. Je lui ai proposé de travailler sur les journaux de Georges de 2000-2001. Cela lui a fait vraiment plaisir.


J’ai été souffrant hier, et du coup je n’ai pas écrit à Sandrine, pour la remercier de ce qu’elle a fait pour moi. Cela va m’aider à écrire mon livre sur le journal. Sandrine m’a scanné le n° 9 de Pratiques de formation… Si j’étais en forme physique, j’avancerai très vite ce projet.


Hier, j’ai eu une très bonne relation à Gaby. Quand je suis rentré de la Gare, j’ai accueilli Saida Zoghlami. Elle a été d’accord pour prendre mon journal Gaby 5. Elle va le taper. Je l’avais emporté avec moi pour le colloque Barbier… Gaby m’avait proposé de le faire circuler. En rentrant chez moi, j’avais jeté un coup d’œil dessus, pour me représenter ce que j’avais fait lire au groupe des auditeurs de Gaby. J’avais été intéressé par ce journal. L’idée de le donner à frapper me semblait important.


Quand Saida me rendra ce texte, cela donnera quelque chose avec les 4 premières volumes:qu’en ferai-je? Un livre sur l’intérité?


Jeudi 2 juillet, 17h 30


Je suis arrivé à Sainte Gemme à 13 h. Je m’y repose. J’y lis. Je viens de me replonger dans Le journal de recherche de Lourau (le journal du livre).


J’ai relu aussi plusieurs textes de Pratiques de formation. J’ai relu le n° 10 sur la formation des enseignants. Idée de concevoir un numéro sur Le journal de formation, une éducation tout au long de la vie. Pour Education permanente. A moins de faire un ouvrage sur ce thème. Développer le concept de Bildung. D’abord.


J’ai de petits problèmes d’informatique…


Samedi 4 juillet


J’ai envie de dormir.


Dimanche 5 juillet, 21h


Sandrine vient de reprendre la route pour Créteil. Elle est la dernière de notre rencontre. Lucette est arrivée de Charleville vers 19 h. Elle a déconseillé de reprendre la route, «à cause des orages». Ici, le temps est plutôt beau. Sainte Gemme n’est pas trop propre, mais pas trop sale pour accueillir le couple Günter Schmid. Ils arrivent le 12 à CDG à 20 h 20. Cela va nous faire arriver ici vers 23 h.


Mon mauvais état de santé ne m’a pas permis de vivre comme je l’aurais voulu cette rencontre rassemblant des gens exceptionnels.


Mardi 7 juillet, 9h 30


Je vais aller chercher Eléna pour la conduire à l’aéroport. Hier soir, dîner avec Cristian Varela, Valentin, Luca, Charlotte. Vie intellectuelle interne. Armando va publier Littérature et formation. Eléna, Gaby, Charlotte et moi en sommes co-auteurs.


Remi Hess

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 10:50

Mercredi 24 juin, 15h


Nous sommes dans le colloque Lapassade… Le restaurant universitaire est d’un grand secours dans notre organisation. Lucette paie les repas des Italiens.


Cet après-midi, ce sont les étudiants qui se situent par rapport à l’héritage de G. Lapassade. Le thème de la table-ronde porte sur les usages de Georges.


Eléna est partie pour travailler sa communication à la Sophied. Elle n’était pas là hier. Elle parle ce matin, et repart pour préparer un ailleurs. Je ne comprends pas ces gens qui n’investissent pas sur le moment présent. La meilleure préparation de demain, n’est-ce pas de vivre le moment d’aujourd’hui?…


Bertrand Crépeau parle d’Eléna, mais elle n’est pas là pour répondre. Avant, lui, sont intervenus:Diakhate Assane, Swan Bellelle, Anne-Claire Cormery, puis après lui Sandrine Deulceux, Véronique Pinoteau, Annissa Benhamouda, Giusi Lumare; la table-ronde est animée par Augustin Mutuale, secondée par Charlotte.


Interventions de Delobelle, Colin, Loïc Bellabre.


Lundi 29 juin


Dans le métro vers la gare de l’Est. Je vais chercher Gaby. Elle arrive de Karlsruhe. C’est assez amusant de la retrouver ainsi après le colloque Lapassade, où elle n’a pas pu venir. Je vais devoir changer de stylo. Le mien ne marche pas.


Un peu plus tard


Cet après-midi, courrier de Thomas Von Salis qui me dit regretter de ne pas avoir pu être à Paris pour le colloque Lapassade, mais qui se console du fait que Gaby n’a pas pu venir non plus.


Le TGV rentre en gare. Il n’a que deux minutes de retard.


Comment organiser le temps d’ici demain?


Mardi 30 juin


Je sors ce carnet, car l’autre circule dans la salle.


J’ai accompagné Gaby à la première université d’été des enseignants de la chambre de commerce de Paris. J’ai un problème. Dois-je intervenir ou pas?


Je suis intervenu assez souvent pour relayer Gaby, à certains moments.


Yohann intervient.


La coordinatrice annonce que c’est la fin de l’atelier.


Remi Hess

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 12:09

 

Dimanche 21 juin, 14 h 30

 

Je suis heureux à Sainte Gemme. Luc aussi. Nous allons bientôt reprendre la route pour Paris. J’ai coupé plusieurs kilos de salades. Les oignons sont gros. J’emporte une quinzaine… Nous avons aussi beaucoup de cerises. Ce matin, j’ai fait du jardin et je suis heureux de ce que j’ai fait.

 

Aujourd’hui, j’ai bu beaucoup d’eau; contrairement à hier où j’avais bu bière et vin.

 

La météo nous annonçait de la pluie. J’ai eu un beau soleil dans le jardin toute la matinée. Il faisait chaud. Maintenant, le ciel s’est couvert.

 

Dois-je remporter du vin pour le colloque G. Lapassade? Lucette ne me répond pas quand je lui pose la question.

 

J’aimerais bien faire une sieste. Hâte d’être en vacances pour faire de la peinture: ce moment me manque. Cela finira par se remettre en place!

 

 

Lundi 22 juin, 10h

 

Lucette est partie à l’Université. J’ai pris le temps d’écrire une longue lettre à Geneviève sur mes relations avec ma fille Hélène.

 

Je voudrais répondre à la très belle lettre que Gaby m’a fait parvenir hier. Depuis, j’ai reçu mon courrier de Barbara Michel qui va mettre H.L et la pensée du possible sur sa bibliographie de l’année prochaine. Par où commencer? Tout à l’heure, je vais aller chercher Elena Theodoropoulou à l’aéroport (13h). Ma vie va changer jusqu’au 7 juillet.

 

Gaby vient à Paris du 29 au 30 juin….

 

Une idée: ma vie est trop remplie. Je ne laisse pas assez de place pour le rien… Hier, dans le jardin, le matin, bonheur d’être planté là, sans autre programme que de vivre la présence aux arbres, aux plantes, aux fleurs. Je n’aurais pas être un jardinier professionnel, parce que je vis la position d’amateur avec une vraie jouissance.

 

L’art d’être amateur. Je pense que je suis un père amateur: je ne suis pas un professionnel. Je me plais à être un père non-conformiste, encore que le conformisme ne soit pas absent de la posture non-conformiste.

 

Je puis me passer de voir mes enfants. L’absence est une composante de mes relations avec les gens que j’aime. Je préfère vivre l’intensité d’un moment à sa durée, à sa permanence. S’il y a permanence, il n’y a plus de moment. L’absence provoque un certain type de méditation.

 

Lucette semblait en colère ce matin au moment où elle est partie pour la fac. Colère est trop fort. Le mot ne convient pas. Elle vivait un désagrément dans le fait que je reste à la maison. Elle aurait voulu me voir partir pour la fac. C’est là-bas qu’il devait se passer quelque chose. Moi, je pensais qu’il n’y avait rien à faire, avant d’aller chercher Elena à l’aéroport.

 

Ce matin, j’avais rangé la salle de séjour…

 

L’incompréhension entre Lucette et moi vient du fait que l’on ne parle pas ensemble. J’assiste à la préparation du colloque, plus que j’y participe. Lucette tient une place de méta-organisatrice, mais je ne vois pas le rôle qu’elle voudrait me donner. Il semble que cela va de soi, pour elle.

 

Hier, j’ai réussi à obtenir que l’on apporte du vin de Sainte Gemme… Il m’a fallu deux jours d’attente pour avoir une réponse à cette proposition… Cependant, je ne précipite rien. Je laisse Lu gouverner.

 

Je pense que ma lettre à Geneviève est bien, mais pas suffisamment dialectique. Il aurait fallu montrer en quoi mon refus du tout-école n’est pas un refus de l’école, en quoi le passage en seconde de Romain est un vrai bonheur pour moi. En même temps, je suis solidaire de deux jeunes qui redoublent une 3ème et une seconde… Je comprends qu’ils aient eu à faire autre chose que d’investir sur le moment de l’école.

 

Ce qui me plait dans le succès de mon fils, c’est qu’il entrera en fac avant que je ne prenne ma retraite. Pour moi, c’est vraiment important. Je lui avais expliqué le pourquoi l’été dernier.

 

13h

 

L’avion d’Elena a ¾ d’heure retard. Je vais prendre le temps de manger une assiette de charcuterie… J’ai bien fait de prendre ce Journal des idées sur moi, mais quelle idée avoir quand on a le ventre vide?

 

Je puis restituer deux choses:

-J’ai écrit un courrier à ma sœur Geneviève, pour lui donner ma version de mon différend avec Hélène.

 

-J’ai repris le sujet dans mon courrier à Gaby, en le rendant plus lié à deux autres sujets: la sortie du livre de Lethierry; l’émission de Charlotte et Valentin sur Badiou.

 

 

Cela va étonner Gaby que je puisse faire une «étude de cas» du différend avec Hélène. Ce cas est sobrement présenté. Je ne veux pas faire une fixation sur ce différend avec Hélène. J’ai regretté de ne plus pouvoir lui parler au moment des Européennes. En 1999, nous avions beaucoup parlé politique ensemble… Quelle place est-ce que je donne à la famille dans ma vie? Nous sommes à la fois très proches, et en même temps très loin. Je me suis souvenu tout à l’heure que…

 

On m’a apporté le plat de charcuterie. Je l’ai dévoré, et mon idée s’est envolée. Je ne devrais jamais suspendre mon écriture au milieu d’une phrase.

 

Remi Hess

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 13:35

Carnet 3


«Être dans le vent, c’est une ambition de feuille morte»

                       Jean Guitton

 


Jeudi 18 juin, 17h

 

 Charlotte nous raconte son émission avec Alain Badiou. Nous rions de bon cœur…

 
Je parle à Charlotte des nouvelles conditions de recrutement des allocataires.


Elle aurait le profil idéal.

 

L’idée du jour, à la lecture des numéros du Monde des 17 et 18 juin (p. 12 du supplément «Éducation», pour le premier, p. 3 pour le second): écrire un livre contre le tout-école! Pour en finir avec le tout-école! C’est la lecture du livre de Jean Ferreux, De l’écrit qui m’en a donné la forme. Vivant un moment de vacance psychique, j’ai écrit le 4ème de couverture.

 


J’ai écrit un bel article sur le thème en 2001. Existe-t-il quelque part? Je l’avais publié dans le journal des verts. Le triomphe de Gaby Cohn-Bendit me motive énormément pour exposer mes idées, avant les Régionales. Il faut profiter du contexte politique actuel pour créer de la dynamique écologique. A qui proposer ce livre? Où créer une collection:«écologie institutionnelle»? C’est une vraie question. Il me faut lui trouver une réponse demain.

 

(...)

Remi Hess

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 10:46

Paris 8, le 15 juin 2009, 11 h 30


Il faut que je déjeune, avant mes soutenances de mémoires de master.


J’ai bien écrit mon journal La guerre de Jean-Louis… J’y trouve une sorte d’équilibre.


16 h


Je vais terminer ce journal aujourd’hui. J’ai hâte de commencer un nouveau carnet… Passer d’un carnet à un autre, c’est pouvoir donner ce carnet à taper, et donc entrer en communication avec ma première lectrice. J’ai envie de faire taper ce carnet par Sandrine. Actuellement, elle est dans L’homme total. Elle en est à la moitié. J’ai hâte qu’elle termine ce journal pour venir dans Le journal des idées. Ce thème du journal des idées est un bon sujet. J’ai rencontré des lecteurs de mon Journal des idées de 2005, très enthousiastes de ce livre que j’ai oublié, sinon quelques passages qui avaient rendu P. Boumard hystérique.


La soutenance de Ludivic Blin me stimule. Il sait utiliser la théorie des moments pour construire son objet. Il étudie «le jeu chez l’enfant déficient intellectuel, moment ou non moment du jeu?» à travers des cas d’enfants. Ce mémoire a été dirigé par Lucette. Patrice est dans le jury, comme le jury précédent, où nous étions avec Gladys Chicharro et Francis Lesourd.


Il s’est passé 6 ans entre mon Journal des idées publié en 2005 et celui-ci. Dans mon programme, le journal des idées devait représenter 1/8e de l’ensemble de mes journaux. J’ai donc du retard dans ce programme. Il faut que je continue à écrire mes idées dans les mois qui viennent.


Aujourd’hui, je me demande si je ne devrais pas arrêter ma correspondance avec Gaby. Elle me prend un temps fou, et l’heure est peut-être venue de produire des livres théoriques. Le courrier du lefebvrien anglo-américain Andy Merrefield (me disant que mon livre sur HL et la pensée du possible était formidable), m’a énormément donné d’énergie.


L’idée que j’ai: avec Sandrine, si on trouvait un éditeur capable de produire 4 livres par an, on pourrait lancer une vraie collection lefebvrienne.


On sortirait un livre de Lefebvre, puis un livre sur Lefebvre. On aurait un rythme: un ouvrage par trimestre. J’ai rêvé de ce projet avec Sophie Amar, puis avec Gaby. Pourquoi pas avec Sandrine? Elle est disponible. Réussir à publier quelques livres ouvrirait une dynamique pour Sandrine; cela lui donnerait une autorité et son mémoire de M2 se déduirait naturellement de cette activité. La critique que j’ai fait à la thèse de l’italienne lefebvrienne, qui avait soutenu à Tours en 2005 (Alexandra), c’était d’être une thèse abstraite sans entrer dans une pratique. Je ne pouvais rien faire avec cette fille qui aurait voulu avoir un poste; mais pour quoi faire?


En fait, je vois que mon objectif pour Sandrine sera de lui faire faire une vraie thèse sur Lefebvre et de viser pour elle sur un poste de chargé de recherche au CNRS. Ce que Sandrine pourrait faire, c’est une thèse sur Lefebvre, théoricien d’une éducation tout au long de la vie.


Il me faut reprendre contact avec l’éditeur intéressé par ce chantier. C’est bizarre que je ne me sois pas vraiment lancé dans ce chantier. J’avais besoin d’un contrôle. Maintenant que Catherine Lefebvre et Andy me donne ce feu vert, je puis foncer avec Sandrine; je puis me lancer. Je sens que l’on peut faire des préfaces.


Mardi 16 juin, 10 h 30


Le temps passe trop vite. Bientôt ce sera le colloque Lapassade… Je prends conscience que cela sera un grand moment de recherche. Je crois qu’il me faut me créer un cadre d’écriture, pour garder des traces de ce colloque. J’ai eu l’idée d’ouvrir un journal spécifique sur ce sujet.


Midi


Je crève de faim. Je n’ai même pas pris le temps de prendre mon petit déjeuner ce matin. Ce n’est pas intelligent.


Mercredi 17 juin


Réunion du séminaire d’encadrement doctoral. Nous sommes deux: Sandrine et moi. Je décide de donner à Sandrine ce carnet, d’abord pour qu’elle le lise, et si cela lui plait, pour le taper.


Hier, j’ai eu un long entretien avec Christine Delory qui m’a dit être mon amie, trouver passionnant HL et la P du P, vouloir faire un nouveau livre avec moi. J’ai pu lui dire que je ne publierai pas sa Condition biographique. Elle m’a dit m’avoir écrit au sujet de mon livre, mais je ne trouve pas ce courrier. À suivre!


Remi Hess

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