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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 10:44

 

Reprise des Ateliers d'écriture Samedi 4 Octobre

 

 

Bonjour

J'espère que vous allez bien et que vos projets pour la rentrée prennent forme.

Les Ateliers d'écriture que j'anime font aussi leur rentrée...



Site : atelierdecritures.org



Si vous connaissez des personnes susceptibles d'être intéressées, merci de faire suivre le mail

.

Séances en petits groupes (8 personnes maxi), durant 3 h, une fois par mois à Vincennes avec suivi sur internet

Et/ou en individuel (ou en demi-groupe) pour un accompagnement personnalisé sur une écriture en chantier (quelle qu'elle soit)


Première séance le Samedi 4 octobre  15h - 18h



Il ne s'agit ni de "cours" ni de jeux littéraires mais d'une invitation à créer afin de favoriser son expression par le truchement de propositions d'écriture diverses et le soutien bienveillant et critique du groupe.


C'est aussi l'occasion d'une réflexion sur son rapport à l'écrit et de rencontres nourrissantes via les lectures des autres.


Et, pour ceux qui ont un projet en cours, universitaire, littéraire, ou autre, un temps et un espace de soutien et d'échanges susceptibles de faciliter certains passages...



Ces ateliers s'adressent à toute personne ayant le désir d'écrire sans considération de niveau.



Pour plus d'infos :

mail : atelierstrace@yahoo.fr


ou tél. : 06 02 19 51 21



Merci de faire suivre ou de m'informer si vous désirez ne plus recevoir de mails d'infos à ce sujet.


Et bonne rentrée à chacun !


Christine

Association TRACE

62 rue de la Liberté

94300 Vincennes

Site : atelierdecritures.org

Mail : atelierstrace@yahoo.fr

 

Tel. 06 02 19 51 21

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 10:35

 

Bonjour,

je vous invite cordialement à la présentation de mon HDR. Pour des détails, veuillez suivre le lien suivant :


http://eriac.net/soutenance-hdr-2/



N'hésitez pas de me demander le résumé en trois pages.


Amitiés, 

Leonore Bazinek

 

 

 

 

SOUTENANCE HDR

Date : le 13 octobre 2014

Horaire : 14 h

Lieu : A 600

 

 

Leonore Bazinek, « Les sciences de l’éducation au défi de l’irrationalité. La question de la conscience individuelle dans la philosophie de l’éducation de 1800 à l’ère contemporaine ».

Sous la direction d’Emmanuel Faye.

 

 

Composition du jury :


Emmanuel Faye (Rouen)
Jean-François Goubet (Arras)
Günther Mensching (Hanovre)
Jean-Marie Winkler (Rouen)
Heinz Wismann  (EHESS, Paris)

 

 

Résumé du dossier :

 

La présente étude part de deux constats : primo, il y a l’étrange situation résultant du fait que le national-socialisme a été vaincu militairement en 1945. La communauté internationale a mis en place une juridiction qui le condamne. Et pourtant, cette victoire n’a pas pu le désamorcer, car la dénazification est restée incomplète. Des personnalités fortement marquées ont réintégré leur ancienne place ou une place analogue ; et les analyses de la vision du monde qui porte cette politique souffrent souvent d’insuffisances méthodologiques. Ce constat trouve sa vérification dans la présente étude par les développements autour de la notion de « totaler Krieg (guerre totale) » qui, effectivement, englobe la dimension militaire et la dimension spirituelle, s’exprimant alors non seulement par l’affrontement des armes, mais aussi par la provocation d’un affrontement des visions du monde. Lors de l’étude de ce phénomène, on s’aperçoit qu’il s‘agit en fait d’un affrontement entre un paradigme qui décline la connaissance en visions du monde d’un côté, et de la philosophie, de l’autre. Outre cet aspect épistémologique, on observe que cette guerre totale ne souffre ni trêve ni armistice. Elle appelle des solutions finales, elle est le cadre de l’extermination qui fait partie intégrante de la pédagogie des camps (sc. de concentration, de travail, d’instruction, de rééducation). C’est ici où s’inscrit le défi précisé dans le sous-titre du dossier, car, en fin de compte, la guerre totale vise une transformation totale de la conscience à travers des processus d’éducation multiples, de sorte que cette transformation même ne soit plus perceptible.


Le deuxième constat concerne l’approche scientifique de ce phénomène. Du fait du statut épistémologique biaisé de la pédagogie en raison de son imbrication spécifique de la théorie et de la pratique, il lui faut intrinsèquement l’appui de la philosophie, comme le montre un bref rappel du début de la pédagogie scientifique. La conceptualisation a évolué, si bien que l’on voit maintenant les sciences de l’éducation comme une science-carrefour, se nourrissant souvent des apports des autres sciences qu’elle met en perspective de différentes manières pour mener à bien ses tâches variées [cf. partie A]. Ses débuts allaient de pair avec la critique de la pédagogie « noire », cette éducation qui vise la soumission de l’éduquant. Mais ces critiques ne suffisent pas pour approcher l’éducation nationale-socialiste.


Quant à la réalisation de la recherche : la partie B du manuscrit inédit propose une méthodologie qui touche le noyau du problème en articulant trois ouvrages-clés. En la personne de l’auteur du premier ouvrage présenté, à savoir Alfred Baeumler (1888-1968), on rencontre une personnalité qui illustre parfaitement autant la dénazification incomplète que ces manquements d’analyse de son œuvre. Dans le Reich national-socialiste, il a été nommé professeur de pédagogie politique. Il a été en charge de mettre en place ces transformations décisives selon les exigences de cette nouvelle vision du monde. Condamné certes par le tribunal international après 1945, il a quand même eu gain de cause. Cependant, sa condamnation invite à plus de prudence que ne l’attestent l’éditeur et le traducteur de la version française d’un de ses livres datant de 1923.


Et en effet, comme la présente étude le montre, c’est très exactement avec ce livre que Baeumler contribue de façon décisive à l’échafaudage de la vision du monde völkisch [cf. section B.I]. Ce résultat est appuyé par la restitution d’une analyse critique de la vie et de l’œuvre d’un autre haut dignitaire national-socialiste, le professeur de philosophie Martin Heidegger (1889-1976), condamné aussi en 1945. Il a réussi à se disculper si brillamment qu’il peut continuer, par l’intermédiaire de ses exécuteurs testamentaires, l’infiltration jusqu’à aujourd’hui de la vision du monde völkisch dans les sciences [cf. section B.II].


Suit une section qui revient concrètement aux sciences de l’éducation en interrogeant en détail la soumission produite par la vision du monde völkisch et dégageant ainsi un concept d’aliénation hyperbolique. Cette aliénation s’effectue à travers des textes de différents genres littéraires qui sont destinés par leurs auteurs mêmes à implanter cette vision du monde dans les consciences du public [cf. section B.III].


Ce processus, pour trouver un accueil favorable, a besoin d’un certain climat. Une dernière partie reprend alors le climat socioculturel qui favorise une telle transformation. Donc, ce climat peut être désigné par le paradigme du nihilisme. Le nihilisme adopte des formes diverses, mais on a pu trouver un point de départ qui, comme bien d’autres moments dans cette sombre histoire, est sciemment occulté : la négation de la possibilité qu’a l’homme de reconnaître de façon indubitable sa propre existence, sa propre identité individuelle. Cette connaissance est incontournable pour avoir ensuite l’assurance de s’orienter d’après sa conscience, et de procéder à une formation et un entraînement de cette conscience selon des valeurs universelles (qui ne sont pas démontrées spécialement dans cette étude, mais dont la reconnaissance est discutée à plusieurs reprises) [cf. partie C].


In fine, la « Conclusion » affirme autant la valeur que la réalité de la conscience individuelle ainsi que la capacité de l’homme de les reconnaitre. Elle reprend encore une fois les aspects les plus saisissants de l’étude et conclut que la vision du monde völkisch poursuit bel et bien le but de la transformation de la conscience humaine et cela par des processus d’éducation et de formation aux sens les plus larges. À la lumière de ce résultat se confirme aussi l’observation initiale qui concerne l’ouvrage de Baeumler : Alfred Baeumler a effectivement rédigé sa prétendue histoire de l’esthétique allemande en vue de la légitimation et de la propagation de la vision du monde völkisch, ce qui se dénote par son vocabulaire dont le code devient enfin transparent.


La présente étude dans son ensemble est appuyée par un vaste panorama des sources dont rend compte la bibliographie. Simple liste alphabétique des principales sources consultées, elle est, après les notes en bas de page, l’élément le plus important pour qui veut vérifier mes propos et continuer l’un ou l’autre aspect de cette recherche. C’est pourquoi j’ai opté pour cette présentation alphabétique qui, certes, produit une certaine promiscuité en faisant voisiner les pires et les meilleurs, mais qui est aussi la présentation permettant le plus rapidement et sans équivoque de retrouver la source en question. Le dossier est complété par une note de synthèse qui présente de façon succincte ses différents composants ainsi que leur genèse ; et accompagné par un dossier d’une sélection de productions antérieures, exposant ainsi mes activités de recherche.

 

 

Leonore Bazinek

 

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 15:25

 

Lúcia Ozório

 

PENSER LES PÉRIPHÉRIES

UNE EXPÉRIENCE

BRÉSILIENNE

 

 Paris, Ed L'Harmattan, coll. "Recherches Amériques Latines", 2014.

 

Pour un nouveau type de politique publique de construction du commun

 

Préface de Benyounès Bellagnech

 

 

 

lucia par 2

 

 

 

lucia par 1

 

 

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PENSER LES PÉRIPHÉRIES UNE EXPÉRIENCE BRÉSILIENNE

 

Pour un nouveau type de politique publique de construction du commun

 

 

« Les favelas dont tout le monde se fait une idée, synonyme de pauvreté, de mal logement et de misère généralisée, ont dans cet ouvrage une traduction réelle, concrète et positive, représentée par la Communauté duParque Royal. Par le biais de cet ouvrage, le lecteur se familiarise avec les habitants de cette favela, avec leur mode de vie, leur histoire, leur rêve, leur peine et leur joie et surtout avec leur mode d’action, social et politique, sur le plan de l’éducation, de la santé et de l’habitat.

 

[...] Il faut souligner que Lúcia Ozório est en contact permanent avec la communauté du Parque Royaldepuis plus de dix ans. Elle réussit ainsi à réaliser un des objectifs de l’analyse institutionnelle qui tend, entre autres, à ce que l’analyse soit faite et généralisée par les acteurs sociaux, en l’occurrence par les habitants des favelas.

 

D’autres approches sont à l’oeuvre dans ce livre telles que l’interculturel, les récits de vie, la narration, l’autogestion et la réflexion qui rejoignent dialectiquement l’action des habitants des favelas. Les étudiants, les chercheurs, les intellectuels, les curieux et les professionnels de santé, de l’urbanisme… trouveront là des outils pour approfondir la connaissance des périphéries.

L’un des souhaits des habitants du Parque Royal est que leur vie et leur histoire soient connues partout. Cet ouvrage est un support permettant de transmettre ce message d’espoir et de le faire connaître aux autres mondes des favelas ou à leurs équivalents dans des pays autres que le Brésil. »

(extraits de la préface de Benyounès Bellagnech)

 

 

Lúcia OZÓRIO, docteur en sciences de l´Éducation, professeur, psychanalyste, socianalyste, chercheuse associée aux laboratoires EXPERICE (Universités Paris 8 et Paris 13) et LIPIS (Université PUC), Rio de Janeiro, Brésil.

Membre du Groupe de Travail de psychologie communautaire d´ANPEPP (Association Nationale de Recherche-master, doctorat et post-doctorat en psychologie communautaire).

 

 

Lucia Ozorio

 

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 14:14

 

Bonjour, bonjour,



Modification de l’état des lieux





Nous parlons à partir de lieux – de vie, de soin, de lutte, de transmission de savoirs, fabriques d’art, revues, maisons d’éditions, collectifs politiques…



Ces lieux auxquels nous tenons, et par lesquels nous tenons, ouvrent des espaces constituants dans le monde tel qu’il est. La question de l’accueil, de l’hospitalité et du soin, n’y est jamais acquise : travail inestimable, réinvention permanente du quotidien et des modes de présence et d’habitation. Ouverts à une dimension d’inconnu, ils cherchent aussi à déplacer les frontières sociales existantes, de ce qui est déjà là : monde du soin « et » de l’éducation, de la politique « et » de l’art, du travail « et » du chômage...

Ces outils collectifs s’inventent chemin faisant, parfois sans commune mesure, mais dans la conviction partagée que l’hégémonie du capitalisme ne connaît quant à elle aucune limite, et que c’est sur son emprise que nous butons à tous les coins de rue, à tous les angles de nos pratiques. Face aux injonctions du temps présent, d’un assujettissement toujours plus grand aux logiques de rentabilité, il nous faut continuer à défendre ces lieux contre le repli et l’isolement auxquels on voudrait les réduire, en sortir pour protéger ce qui y a lieu – et pour cela porter le conflit au delà d’eux-mêmes. Ces lieux n’ont d’autre choix que de s’associer, de s’allier pour ouvrir une brèche dans le « réalisme » économique appliqué à la totalité de la vie. C’est un horizon politique commun que nous recherchons avec patience et urgence.



La crise est aujourd’hui l’argument supposé indiscutable pour imposer comme une loi de nature les « politiques d’austérité ». L’objectif est de maintenir la misère matérielle du plus grand nombre et d’exacerber la concurrence de chacun contre tous. Cette misère organisée a pour fonction d’incarner, avec l’argument de la dette, une forme de punition et de marquer du sceau de l’infamie tous les « inaptes », tous ceux qui ne jouent pas le jeu de la concurrence avec succès, tous ceux qui n’y entrent pas. Evaluation et mise en concurrence partout : dans le monde du soin et du chômage, de l’art et de l’éducation, dans les services publics et le monde de l’entreprise – et jusqu’aux moindres dimensions de nos vies.



La signature de la nouvelle convention Unedic sur l’assurance-chômage que le gouvernement vient d’agréer en est le dernier exemple. Sous couvert d’économies déclarées indispensables, il s’agit encore une fois d’attaquer les allocations des chômeurs et toute forme de continuité de revenu hors des périodes d’emploi. Nul autre usage possible du temps que celui de la course à l’emploi précaire, au jour le jour, sans aucune possibilité de se projeter dans l’avenir. Chacun est conduit à devenir entrepreneur de lui-même et, pour ce faire, à s’auto-évaluer en permanence. Toute activité se trouve soumise à l’injonction de la « mise en projet », à la transparence intégrale rendant de plus en plus difficile toute pratique non réductible à ces contraintes : le soin, la transmission des savoirs, la fabrique du sensible, la politique…

Par la grève, le blocage, l’occupation, le mouvement en cours des « chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers » contre la nouvelle convention d’assurance-chômage pose à tous la question d’un temps arraché à l’économie. Ce faisant il interroge et bouscule aussi les lieux qui œuvrent d’une manière ou d’une autre à des formes d’autonomie et de résistance, au risque de leur propre cloisonnement. « Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde », affirmait déjà un slogan des intermittents et précaires en 2009. Il nous faut des lieux pour appuyer les luttes en cours, les amplifier, les faire circuler, mais aussi pour aller au-delà de l’urgence, pour durer. Il est tout aussi nécessaire que les lieux qui existent ou perdurent tant bien que mal soient traversés par les luttes et les conflits réels. Comme par la grève actuelle.



Les lieux et les luttes que nous habitons partagent une conception du faire, du temps et du commun. Il faut nous appuyer sur ces conceptions en partage pour dépasser conjointement le cloisonnement des « lieux » et le caractère éphémère des « mouvements », faire éclater les frontières de l’intervention politique, autrement et ailleurs que depuis des identités auxquelles nous sommes assignés.



Nous savons que nos lieux et nos actes se placent à un niveau incommensurable à celui où opèrent les instances décisionnaires qui orientent la gestion du monde. Allier les lieux pourrait être un premier pas, comme riposte et comme offensive. Le début d’une reprise d’initiative sur ce qui demeure hors de portée pour chaque lieu pris isolément : sur ce capitalisme dont nous ne cessons de dénoncer les ravages sans être à même d’agir efficacement contre lui.




Premiers signataires, participants aux rencontres du Mans (4 et 5 avril, 28 et 29 juin derniers) venus des lieux et collectifs suivants : La Fonderie, La belle meunière/Le cube (C. Bocher, P. Meunier), Alexis Forestier/ La Quincaillerie, le Ring Théâtre 2 l’Acte, Revue exemple, Editions Nous, collectif kom-post (Camille Louis, Céline Cartillier), Pierre-Ulysse Barranque, Gabriel Condé, CIP-idf, CAFards (Montreuil), Le Labominable, Café-Librairie Michèle Firk à la Parole errante, La Saillante, Bruno de Coninck /La Borde, l’Echangeur (Bagnolet).



Ce texte est disponible ligne, avec une version en pdf :

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7249


Egalement sur le site de la CIP-idf


• Chômeurs, intérimaires, intermittents du spectacle, salariés précaires (ou qui pourraient le devenir) :

pourquoi cet accord nous concerne tous ! Collectif Avignon Off de la Cip-Idf
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7247

• Misère de la sociologie I : Pierre-Michel Menger, 
le « travail créateur » et « l’intermittence comme exception »
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7246

• Olivier Qui ? Tentative de décryptage dʼun discours apparemment incohérent
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7269

• Faire sauter le paritarisme

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7298

• « Violence en réunion avec flashball » : Trois policiers renvoyés devant le Tribunal de Bobigny

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7248

• Thompson et le problème de la conscience, Bernard Aspe

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7111




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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 09:53

 

Collaboration avec l’AMAP

 


Le territoire Kuna est une confédération constitutionnelle, reconnue comme territoire à autonomie interne avec statut spécial par les lois panaméennes. L’enseignement dans le village fait partie du réseau national-officiel, mais les enseignants sont Kunas et, la première année, la langue Kuna est utilisée.

 

L’école d’Armila ne compte que sur des sections primaires. Les enfants qui veulent continuer le baccalauréat doivent aller en ville, souvent à la capitale.

 

La culture Kuna est riche de leur expertise qui a pu s’épanouir grâce aux efforts des pionniers qui sont venus s’installer sur la cote orientale du Panama. C’était une fuite qui s’est converti en un lieu d’indépendance pour la communauté.

 

C’est le foyer et l’espace de survie construit par un peuple autonome et en lutte. Pour les touristes, ce décor de carte postale s’apparente à un terra nullius.

 

Il est difficile de comprendre que ces magnifiques îlots de sables blancs parsemés de cocotiers, ne sont pas des espaces naturels, mais le fruit du travail de plusieurs générations d’hommes et femmes kunas. Sans leurs efforts, les îlots seraient recouverts de mangroves saturées de moustiques ce qui les rendraient inaccessibles.

 

C’est une mentalité pas occidentale, c’est une forme de pensée qui est une culture de symbiose avec son milieu, de la prise en charge de son environnement.

 

Voilà une culture qu’il faut protéger et aider, dans un monde qui accepte de moins en moins la différence.

 

A partir de ce constat, tous les projets sont les bienvenus, des projets pédagogiques ou culturels.

 

 

Transmis par Annie Couëdel

 

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26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 15:09

 

L’association Tortues Kuna est une association loi de 1901 fondée en France en octobre 2013. Cette association fut créée pour aider la communauté d’Armila (Panama) à protéger un mode d’existence basé sur le respect de la nature, la préservation des zones vierges et leur biotope. Dans ce contexte, l’association s’est donnée une mission concrète à caractère d’urgence : les aider la à assurer la protection des tortues luth.

 

Pourquoi? Nous avons découvert que la population d’Armila, un petit village isolé du Panama, tentait de protéger les tortues luth au moment de la ponte des oeufs sur leur plage.

 

Par extension nous voulons aider les enfants qui sont engagés dans cette démarche à continuer avec leur vocation et pouvoir réaliser des études supérieures pour continuer s’ils le souhaitent dans la voie pour la préservation de leur habitat.

 

La découverte active du milieu marin et côtier offre des approches variées et complémentaires: technique, scientifique, économique, historique, culturelle ou artistique.

 

Dans cette démarche nous voudrions favoriser les échanges et faire venir en classe et rencontrer les enfants des professionnels divers (métiers liés à la protection de la faune et la flore et le littoral, des chercheurs, des archéologues, et ainsi d’aborder l’action qui existe pour la protection des tortues comme support d’enseignement interdisciplinaire.

 

A longue échéance créer un centre d’étude et un observatoire des tortues marines. Un outil de gestion participative profitant du fait que la population locale est déjà impliquée dans le recueil de données.

 

L’école et les élèves participent déjà au travail de comptage et de marquage des femelles dans la plage d’Armila. Ce suivi entend contribuer de manière concrète à la connaissance du statut des espèces.

 

Par la suite les objectifs seront:

 

Développer un réseau d’observateurs bénévoles dans tous les plages proches, afin d’alimenter la base de données.

 

Diffuser l’information disponible sur les tortues marines au Panamá auprès du grand public et des professionnels de l’environnement.

 

Créer des liens durables avec les autres réseaux existants dans l’Atlantique et autres centres d’observation.

 

Servir de structure d’appui aux actions pour toute aide relative à l’orientation et à la structuration de ses actions de conservation.

 

La participation à l’Observatoire prend différentes formes, selon les possibilités des observateurs et participants :

 

L’envoi de fiches d’observations, de rapports d’activités ou de tout document relatif aux tortues marines.

 

La participation à des projets/missions mis en place par l’Observatoire

 

Bourse d’études pour les enfants d’Armila. L’objectif principal reste les enfants et leur avenir. Nous allons travailler dans la création d’un fond (ou bourse) pour pouvoir accompagner les enfants qui le souhaitent à poursuivre dans leur voie.

 

Pour pouvoir réaliser ce projet nous sommes en train de mettre au point un site internet pour informer et créer un élan de solidarité autour de cette idée.

 

 

Transmis par Annie Couëdel

 

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 15:24

 

 

Etape 2



Pendant toute l'évolution du projet, nous réaliserons des vidéos qui serviront de matériel de base à la réalisation de la vidéo documentaire, Les enfants du désert.



La vidéo documentaire est un support qui permettra de montrer la problématique du lieu, les risques qui existent pour cet endroit violenté par une activité minière, activité considérée en étant cette l'une des plus polluantes de la planète.



Le documentaire sera un matériel de protestation contre les entreprises transactionnelles, mais aussi une proposition pour revaloriser des aires naturelles, qui sont normalement "protégées".

 

Nous pensons qu’il est important de montrer un matériel visuel qui sensibilise avec des images réelles et des témoignages de gens du désert. Il faut montrer clairement comment les entreprises cassent le tissu social, et profitent des Etats dans des voies de développement pour voler ses ressources.


 

 

Le message doit être clair et objectif : il s’agit de montrer que le niveau de consommation des pays développés, ainsi que nos économies globales, fortifient ces entreprises transactionnelles, qui abusent de la situation et obligent les peuples originaires du lieu s'adapter à la manière misérable de la vie qu'ils nomment "Progrès"

 

Dans le cas de Wirikuta, une réserve écologique, mais aussi un lieu sacré d’une culture angulaire du Mexique antique, sont confrontés à un avenir incertain, puisque les intérêts économiques s'imposent violemment aux villages et aux relations qui existent entre eux. Ces intérêts pour l’avenir vont tracer une ligne entre la misère et la destruction de l'environnement.

 


Capacité de diffusion du documentaire :

 

Quand le documentaire a été terminé il sera exposé au le festival de cinéma ECU Festival de Cinéma Indépendant européen ; ce qui lui donnera la possibilité d'être diffusé dans 32 pays.

L'équipe du projet Mexique a pour membre Oscar Moreno, metteur en scène, travaillant actuellement pour l'ECU, et qui participera au montage du documentaire.



Pour la production du documentaire, nous disposons  de tout l'équipement nécessaire, puisqu’au Mexique, la compagnie de production DES GORILLES nous appuie en nous prêtant le matériel technique nécessaire à l’enregistrement, l’édition et le support technique.

 

L'étape 2 du projet est d'une importance extrême, puisqu’il s’agit de réaliser un matériel qui pourra porter le message plus loin, car bénéficiant d’un fort appui local et international, avec l’objectif d'informer sur les problèmes environnementaux, et de faire pression avec une autre stratégie.

 

 

 

Etape 3



La dernière étape sera la clôture du projet 2013, puisqu'en fonction des recours cette année, seront réalisés 2 herbiers, et peut-être 3 ou plus dans un avenir proche.



Le projet proposé par le CIVD fait partie d'une série de projets à court ou moyen terme, déjà en marche. Des activistes collectifs et des groupes estudiantins y participent. Le projet s’arrêtera cette année à la fin du mois d’août.



La fin du projet aura lieu pour la première fois dans un festival ayant pour terme la défense de Wiriluta et de l'environnement. Ce sera le point de convergence de quelques projets, qui culmineront ensuite avec un festival culturel qu'il aura pour objectif de montrer l'intérêt vital de la préservation de notre désert.

 

Divers groupes d´artistes mexicains de renom font partie de l´organisation et du déroulement du festival. L´intérêt de faire un festival est d’apporter la culture et des activités artistiques aux habitants de Las Margaritas et des zones isolées et déconnectées de tout accès à la culture 



À l'intérieur de ce festival de l'environnement nous nous limitons à la participation à quelques pièces de théâtre proposées par les compagnons des arts de Paris 8, et à la diffusion.

 

 

 

Mexique

 

La Problématique

 

Dans cette zone semi désertique, il y a deux siècles, des mines parmi les plus productives du Mexique ont causé une détérioration sociale, et introduit une division entre les villages qui, par le passé, avaient des relations directes.

 

L'impact écologique de cette activité se paie maintenant très cher.

 

Actuellement la zone présente  des surfaces très fortement contaminées, un appauvrissement et une érosion des sols, et une importante pénurie d'eau. En 2011 il a eu la pire sécheresse des 50 dernières années, sans qu’il y ait eu par la suite un report de pluies au cours de l'année.



Sous le dernier gouvernement du Président Felipepe Calderon Hinojosa, 27 pour cent du territoire national mexicain est actuellement donné en concession à des entreprises  étrangères ; 74% des concessions se trouvent aux mains des entreprises minières sur le territoire sacré de Wirikuta où 60 000 hectares au plein cœur du désert sont mis à disposition des compagnies.

 


La zone du projet viole les lois nationales et les traités internationaux. L'impact environnemental sera irréversible, il en sera de même pour la composition sociale des communautés, car leur première source de revenus est le tourisme. Il est évident qu’avec une activité industrielle de cette ampleur, la qualité du paysage du lieu va disparaître, ainsi que les ressources qui représentent le tourisme dans cette zone.



Les méthodes que proposent ces compagnies sont les plus agressives pour l'environnement existantes au monde, plus violentes encore que celles utilisées dans le passé, car  ils disposent d'une haute technologie dans le domaine de l'exploitation de l’argent : la plus rapide au moyen d’explosions et d’une consommation immense d'eau, pour séparer l'argent d'autres minerais.

Seulement la demande en eau qu’implique l'exploitation de l’argent, ce sont des millions de litres par jour qu'ils termineront contaminés par des métaux lourds et qui seront une menace pour la vie et la biodiversité du lieu, et ce d’autant plus que dans cette zone désertique l'eau n’est pas abondante, ce qui sous-entend qu’il faut l’acheminer de lieux plus lointains et que cela est susceptible de provoquer une crise sanitaire qui s'étendra à d'autres communautés.



En Juin 2010 l'état mexicain a signé la loi de consultation indigène qui établit que toute communauté indigène devra obligatoirement être consultée, pour n'importe quel octroi de concessions, de contrats, d'usages et jouissance de ses terres et de ressources naturelles, "Le peuple Wirrarika n'a jamais été consulté" et il s'oppose complètement aux décisions prises par le gouvernement fédéral.



Les intérêts privés mettent en péril l'intégrité du peuple Wirrarika.

 

 

 

Transmis par Annie Couëdel

 

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 14:59

 

Potager WIRIKUTA 2014

 Wirikuta

 

 

 

La Réserve Wirikuta est située dans l'altiplano à San Luis Potosi et Zacatecas au Mexique Ce territoire a une superficie de 140 212 hectares (1 402,12 km2) et couvre les municipalités de Villa de Ramos, Charcas, Villa de Guadalupe, Matehuala, Villa de la Paz et quatorze ans.



Ce désert héberge le plus grand nombre de cactacées par mètre carré de la planète. Cependant, un nombre considérable de celles-ci se trouvent en voie de disparition. En effet, les espèces endémiques qui survivent depuis les temps ancestraux sont vulnérables aux changements que son environnement peut subir si minimes soient-ils. Dans cet endroit se trouvent les derniers nids de l'aigle royal, l'emblème de l´identité nationale du Mexique et qui se trouve ironiquement en voie de disparition.

 

 

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Le plateau sur lequel Wirikuta se trouve a été déclaré Réserve Écologique et Culturelle en 1994, par le Réseau Mondial d'Endroits Sacrés Naturels de l'UNESCO.

 

 

 

 

 

Objectifs

 

1. Potagers.

2. Film documentaire.

3. Festival pour l´environnement.

 

 

La principale approche du projet Wirikuta est l’élaboration de potagers aquaponics qui puissent servir de ressource alimentaire aux habitants de Las Margaritas. Comme premier axe, il s’agit de doter le peuple des potagers aquaponies, pour le développement de l’agriculture biologique tournée vers l’alimentation et le développement des plantes médicinales, qui sont déjà cultivées dans cette zone semi-désertique du Mexique.

 

2. La réalisation d’un documentaire Les fils du désert, dont l’intérêt principal est de dénoncer le pouvoir qu’ont les entreprises transnationales, qui violent les lois et contaminent les milieux naturels, causant ainsi des dommages irréparables sur l’environnement et détruisant le tissu social.


3. La clôture du projet par un festival, festival pour l’environnement, où seront exposés les problèmes environnementaux que connaît le Mexique, et où nous montrerons notre solidarités avec les problèmes similaires en Amérique Latine.

 

L’intérêt de développer une agriculture biologique dans une zone aride:

 

Sur les 140 000 hectares de désert, nous trouvons des bois de plantes cactacées très importantes pour les cultures ancestrales du Mexique Antique, pour les cultures actuelles, et leur richesse en ce qui concerne le biologique.

La végétation du climat désertique, - qui plus qu’un désert est une zone aride - est composée d’un grand nombre d’espèces endémiques et beaucoup d’entre elles sont en danger d’extinction. La rudesse de ces terres et son immense territoire ont permis qu’à l’intérieur de ce grand espace, il existe des zones qui n’ont pas été violentées par la modernité, ce qui a permis la préservation de nombreuses espèces.

Wirikuta est le lieu qui héberge le plus de plantes cactacées par mètre carré au monde. La majeure partie des plantes sont endémiques.

La diversité de ce lieu abrite le Hikuri, plus connu sous le nom de peyote. C’est un cactus qui ne pousse que dans cette région. Le peyote est l’axe principal de l’identité de la culture indigène Wirrarika, qui leur permet de garder leur cosmogonie et médecine ancestrale.

Le peyote est une plante médicinale qui est utilisée au Mexique depuis des milliers d’années. Les connaissances biologiques de ses propriétés médicinales sont conservées par les indigènes Wirrarika, appelés Huicholes.

Ce désert, l’un des lieux sacrés des Wirrarika (Huicholes), -en fait le plus important -, a été reconnu au niveau mondial, comme faisant partie du réseau mondial des sites sacrés naturels par l’UNESCO. Il est aujourd’hui menacé par des intérêts divers qui mettent en jeu la vie de cet endroit.

Actuellement les intérêts des firmes multinationales s’imposent aux États qui échouent comme c’est le cas de l’Etat mexicain. Ces entreprises se permettent de surexploiter les territoires communaux des indigènes. Leurs atteintes à l’environnement s’étendent dans un large périmètre par l’intermédiaire des nappes phréatiques et d’autres phénomènes qui dispersent le niveau de toxicité.

Jusqu’à aujourd’hui, il n’existe aucune législation au niveau international qui puisse freiner les entreprises transnationales, qui s’imposent, violent les lois des citoyens et tuent les richesses biologiques, détruisent le tissu social des peuples qui se voient confrontés à un monstre industriel qui leur offre un faux “progrès” en échange d’un travail misérable et des conditions de vie déplorables.

 

Etape 1

Le Centre Culturel Vincennes Saint Denis CIVD, avec l’aide de la communauté mexicaine en France et la communauté des artistes mexicains en Europe, soutiennent le projet.

L’idée principale est d’équiper le peuple de Las Margaritas avec deux potagers aquaponiques

 

Aquaponie

L’aquaponie est une technique millénaire utilisée par différentes cultures, notamment les Mayas en Amérique et les Chinois en Asie. L’aquaponie est un dérivé de l’hydroponie ou acuiculture, technique pour faire germer des plantes directement dans l’eau.

Le principe est de nourrir l’eau avec tous les nutriments dont la plante a besoin et que cette eau permette que les plantes assimilent les nutriments requis.

Les poissons en forment facilement à partir de leurs dépôts qui sont riches en ammoniaque et en CO2 qui nourrissent très bien les plantes. Les bactéries transforment l’ammoniaque en nitrites et nitrates qui seront mieux assimilés par les plantes.

Ce système est très pratique et utile, il forme un écosystème qui a uniquement besoin d’une pompe qui fasse circuler l’eau, et d’une maintenance personnelle pour vérifier que le cycle ne s’interrompt pas.

Avec l’hydro culture, nous pouvons cultiver presque tout type d’espèces végétales comme: plantes, arbustes, légumes, plantes aromatiques, plantes médicinales, fruits, fleurs, etc.

Il en va de même pour l’élevage d’espèces de poisson. Parmi ceux-ci, il y a une grande variété de poissons d’eau douce, comme le tilapia, la carpe, la truite, qui sont très nutritifs pour la consommation humaine.

Les cultures aquaponiques dans cette région désertique où l’eau est rare, peuvent être une alternative pour développer un autre mode de culture dans des zones de ce type.

Pour les habitants de Las Margaritas, c’est une possibilité d’augmenter le niveau nutritif de leur alimentation, et aussi une alternative qui peut développer une autre façon de travailler, avec des techniques de culture biologique très innovantes, et surtout qui ne portent pas d’atteinte à l’environnement.

Contrecarrer les actions entreprises par les compagnies minières et l’Etat mexicain qui cherchent par tous les moyens à acculer ces populations dans la misère, pour ainsi poursuivre l’exploitation de leurs ressources et détruire leurs terres, avec pour discours la soi-disant volonté de développer les peuples, ce même discours qui a appauvri de nombreuses régions depuis plus de 100 ans an Mexique.

 


Etape 1



L'équipe consolidée en France par le CIVD ira au Mexique avec les étudiants de l'UNAM Université    Autonome du Mexique, qui travaillent activement à la protection du Désert de Wirikuta, et appuiera le projet proposé par le CIVD.

 

La première semaine sera consacrée  à l’'infrastructure pour l'élaboration des herbiers, aux tubes de PVC, au matériel de construction et aux deux pompes à eau avec un panneau solaire.



La deuxième semaine, le collectif se déplacera à Wirikuta qui se trouve dans l'état de Luis Potosi Sain du Mexique.

 

Le projet est de partir le 12 août à Wirikuta.

Les 5 premiers jours seront consacrés à construire les herbiers. Si on dispose de revenus suffisants, l'équipe sera divisée en deux. Un groupe de 5 personnes sera plus que suffisant pour la construction, en prenant en compte la participation d'étudiants locaux. 

 

Après la construction, il faudra répertorier et écouter les demandes des habitants, savoir quels types de plantes ils considèrent nécessaires, en sachant que les gens ont une grande connaissance de plantes et de traitements naturels.

 

Pendant ce recensement ils se réuniront l'après-midi à la fin de ses activités pour parler du fonctionnement des herbiers.

 

Les données obtenues seront mises à la disposition du collectif local et seront étudiées dans le détail, avec l’objectif de sélectionner les premières espèces de plantes, de poissons, puis ensuite, les germés, en tenant compte du fait que ce sera l’été et que l’on se trouve dans une zone peu abondante en pluie. La structure consistera dans un système de serre, ce qu'il est d'une importance suprême pour économiser le liquide.

 

 

Transmis par Annie Couëdel

 

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 10:42

 

CHER MAURICE COURTOIS

CHERS AMIS (ES)

 

 

Nous voici une nouvelle fois réunis autour de l'un des nôtres en partance éclairée pour d'où l'on se tient, loin en apparence mais dans cette présence qui ne connaît pas de failles....cet ici d'un au-delà qui veille à nos mémoires et poursuit malgré tout ce qui arrive, un rassemblement pérenne, ce rassemblement qui tisse la grande histoire humaine depuis le fil à fil de la complicité la plus étroite entre celles et ceux qui s'aiment simplement pour se connaître.

 

Grâce à cette connaissance forgée au cœur du rassemblement dans une époque et sa génération, nous trouvons la force de nous dire que si l'un d'entre nous s'est éloigné, il ne nous a pas quittés. Entre lui et nous la mort n'a rien vaincu, tout juste interroge-t-elle notre propre question sur ce qui en nous séparant, nous lie au plus profond les uns les autres.

 

Maurice Courtois avec la douceur de son intonation et le tendre mais vigilant sourire de sa lucidité aux lèvres, nous a habitués à cette question du lien profond que tisse l'écart entre les choses, entre les mots, entre les idées, entre les opinions pour que jamais ne puisse venir l'heure du ressentiment, de la rancoeur, l'heure du retour du trouble refoulé.

 

Je ne veux pas ici sous prétexte d'hommage évoquer ce que je n'ai pas ou mal connu mais m'en tenir au seul motif qui me fait partager avec ses plus proches le dire de joie de l'avoir vu, reconnu puis rencontré à travers quelques actes qui s'originant dans Vincennes la débordaient pour atteindre le champ social le plus étendu.

 

Ces actes ont intéressé la pédagogie non pas au sens étroit de la fonction enseignante mais au plus large de la relation entre les membres inclus autant qu'exclus d'une communauté et en cela ils ont été politiques.

 

C'est ainsi que Maurice Courtois fut de tous les combats de la Vincennes historique, celle qui invente, expérimente l'in-conçu, l'im-pensé, l'in-osé, celle qui prend le risque de se perdre pour trouver autre chose plutôt que de répéter la trouvaille du même.

 

Avec ses amis et complices éternels devant l'histoire des idées et des mœurs, il a commis en toute sérénité ces actes de pure offrande à la mémoire de résistance contre le dogmatisme et tous les affres actuels d'une pensée sécuritaire, une pensée complexée par son in-penser.

 

Cela implique un courage certain, celui de ne pas plier devant les consensus, de ne pas se ranger derrière la médiocratie du pragmatisme ambiant, de ne pas se conformer aux leurres du réalisme social-économique. Ce courage il l'a incarné bien  au-delà de ses dernières heures parmi nous, grâce à l'expression libre qu'il offre à-travers son site d'une Vincennes en devenir...pour une université populaire et nomade de l'intelligence sensible.

 

Maurice Courtois aux heures des combats d'idée les plus douloureux parfois, est toujours demeuré dans cette élégance de langage qui nous fait aimer la politesse radicale contre la grossièreté populiste, la tolérance exigeante, contre la brutalité démagogique, le franc-parler respectueux contre la diplomatie méprisante.

 

Je ne sais si les nouvelles générations de pédagogues et d'étudiants auront loisir de s'abreuver à ses traces sur le chemin de la connaissance mais ses amis et moi-même sommes convaincus de sa fidélité à lui-même qui nourrit notre foi en cet homme, en ce qu'il œuvra parmi nous, en ce qu'il inscrit de toujours dans notre amour de l'autre rencontré.

 

Merci cher Maurice Courtois d'avoir été ce que tu fus et ce que tu nous permets de mémoire du futur.

 

Philippe Tancelin

16 juillet 2014

 

 

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Le Monde (1)

 

 

Transmis par Annie Couëdel

 

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 10:19

 

Disparition de Louis Porcher

 

Cher-e-s collègues,

 

Ce courriel pour vous annoncer une bien triste nouvelle. Dominique GROUX (Présidente de l'AFDECE) vient de m'informer  de la disparition de Louis Porcher. Je vous transmets le message infra.

 

Cordialement à toutes et à tous,

Bernard

 

 

Cher(e)s collègues,

 

C'est avec une grande tristesse que nous venons d'apprendre la disparition de Louis Porcher, survenue le 13 juillet. L'Association française d'éducation comparée, dont il a été le co-fondateur et le président d'honneur, témoigne à Elisabeth Guimbretière, son épouse, et à sa famille, ses condoléances et son soutien. En signe d'adieu à cet homme exceptionnel qui nous était si cher, nous souhaitons partager avec vous l'épilogue d'un de ses ouvrages, Enseignant, chercheur, expert.   


 

" Quel bilan tirez-vous de votre cursus justement ?

 

Avant tout, et c’est de loin mon premier sentiment, que je suis un rescapé. Sociologiquement d’abord : quand je me penche vers mon enfance, je n’avais aucune chance d’accéder au plus haut niveau scolaire, au plus haut niveau académique, au plus haut niveau institutionnel. Ma vie a été, tout au long, en pleine contradiction avec ce que à quoi j’étais destiné.

 

Médicalement ensuite : j’ai été sept fois condamné à mort. Deux fois dans mon enfance où j’ai entendu le médecin, du fond de mon coma, annoncer à mes parents que j’allais passer l’arme à gauche dans les heures suivantes. A 29 ans ensuite, où j’ai eu trois cancers d’un coup, dont chacun était mortel dans les deux années suivantes. Il va y avoir 35 ans… A 52 ans, puis à 55 ans, où, à la surprise générale, j’ai resurgi d’une mort prononcée. A 56 ans, où une septicémie a été traitée à deux heures de ma mort. A 58 ans enfin où j’ai manifesté un diabète gravissime pour lequel les spécialistes m’ont donné une année à vivre. Au total, vous savez, c’est très dur à supporter et, bien entendu, ma vie en a été complètement chamboulée (mais je ne saurai jamais en quel sens). 

 

Ensuite que, malgré ces avatars, mon existence de rescapé m’a offert de belles compensations : voyages et séjours dans 92 pays, livres, journalisme, carrière plutôt réussie dans le service public, séjours dans le privé, nombreux témoignages d’amitié vraie et, parfois, d’admiration. J’ai toujours voulu ma liberté, au détriment de toute carrière et n’ai, à ma connaissance, jamais consenti aucune concession. J’ai toujours été passionné par les gens et je me suis, donc, efforcé d’être un professeur "passeur", comme l’écrit Todorov, cherchant à aider les étudiants à devenir eux-mêmes, à ne pas avoir peur, à ne pas se laisser prendre aux pièges sociaux qui sont multiples et à mener leur existence de manière adéquate à ce qu’ils souhaitaient eux, sans se préoccuper des tentations et des mirages.

 

C’est pourquoi les maîtres-mots de mes enseignements (qui ont toujours connu un succès disproportionné) sont les mêmes que ceux de ma vie, parce que je n’ai jamais compris la différence qu’il pouvait bien y avoir entre une discussion et un cours.


- La confiance. Il faut avoir confiance en soi, en ceux chez lesquels vous repérez une aide sincère, avoir confiance en ce qu’on fait et se dire qu’on est capable de le faire.

- La lucidité. Elle constitue sans doute la qualité principale et la plus difficile à conquérir. Voir les choses et les gens, se voir soi-même, comme ils sont et comme on est, c’est une condition d’une vie achevée. A chaque instant il faut fournir l’effort parce qu’on est au bord, toujours, de perdre sa lucidité.

 

 

De quoi êtes-vous le plus fier, de ce que vous avez fait ?

 

D’abord, je ne regrette rien. C’est déjà bien. Je suis allé beaucoup plus loin que je ne pensais. Si j’essaie de classer, cela donnerait :


- d’avoir été, dans beaucoup de domaines où l’on m’a presque oublié, un précurseur, quelqu’un qui anticipait, voyait avant les autres : l’audiovisuel, d’abord, l’interculturel ensuite, l’éducation comparée enfin. J’y ajoute aussi les domaines que je n’ai pas approfondis, mais où j’ai été le premier à accrocher le grelot : l’école et l’écologie, l’éducation civique, l’éducation diététique, l’éducation économique.

- J’ai toujours perçu les évolutions avant les autres et, à l’autre bout, les conservateurs ou les gangsters me font horreur.

- Je suis fier enfin de la diversité extrême (et rarissime) de ma vie : philosophie, psychologie, cinéma, sociologie, français langue étrangère, migrants, enseignements multiples (y compris secondaire) et aussi de mon oblativité, c’est-à-dire de mon attention à l’autre sans perdre conscience de ma propre identité. J’ai été plusieurs et un seul, fédérateur et négociateur. C’est, au total, plutôt bien. " 


Louis Porcher, Enseignant, chercheur, expert, L'Harmattan, 2003, pp. 213-214

 

 

Transmis par Bernard Jabin

 

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