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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 18:11

 

Ecrire son journal

 

 

L’écriture du journal est restée longtemps enfermée dans l’intimité et réservée à quelques initiés ; De nos jours la pratique du journal se répand dans toutes les couches de la société. En effet, nous sommes tous tentés un jour par l’écriture du journal et très peu parmi nous  franchissent le pas. Voici quelques conseils pour commencer l’écriture du journal :

 

Avoir à sa portée un stylo, un carnet ou un cahier, ou encore se contenter d’un clavier pour ceux qui y sont habitués.

 

Ecrire la date de chaque jour au début de la page.

 

Ecrire tout ce qui nous passe par la tête, le vu, le su, l’entendu, le ressenti…

Penser d’abord au fait que l’on écrit pour soi, cela permet de franchir les barrières, telles que les fautes de grammaire ou d’expression.

 

La correction peut se faire à la fin, si on a envie de donner à lire le journal à une autre personne.

 

Vous écrivez le journal ou vous avez envie de le faire, je vous invite à en discuter sur ce site, soit en écrivant des commentaires ou en intervenant sur le forum.

 

A bientôt sur http://www.zirolis.com/

 

 

http://lesanalyseurs.over-blog.org

 

 

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 16:24

 

LUTTE DES CLASSES OU PARTENARIAT SOCIAL ?

26 OCTOBRE 2014 |  PAR ARMAND AJZENBERG

 

(suite )

 

LES RÉPONSES DE FRANÇOIS HOLLANDE, MANUEL VALLS, JEAN-LUC MÉLENCHON, NOËL MAMÈRE

... EN 2007

 

 

 

En décembre 2007, une revue éditée par la Fondation Gabriel Péri - nouvelles FondationS – interrogeait des personnalités politiques. Parmi les questions posées (huit), trois me semblent les plus révélatrices des clivages philosophiques et politiques existant alors. Et qui existent toujours, plus que jamais. Et qui feront peut-être débat à un prochain Congrès du PS ? En effet, parmi ces personnalités, l’une est devenue depuis Président de la République et l’autre Premier ministre. Ces derniers s’affirment de « gauche », les autres interrogés sont aujourd’hui classées sous l’appellation « gauche de la gauche ».

 

Toutes les réponses à ces trois questions sont ici constituées d’extraits. Elles portaient sur la « lutte des classes », la remise en cause de la « propriété privée », le « dépassement du capitalisme ». Aujourd’hui, ceux qui nous gouvernent et qui s’affirment de « gauche » préfèrent utiliser l’expression « partenaires sociaux » (d’où le titre de ce billet) - expression largement utilisée par la « classe politique » (ce qui révèle une prise de position révisionniste de cette « gauche ») – plutôt que celle d’« adversaires sociaux ».

 

L’expression « partenaires sociaux » est aussi largement utilisée par les journalistes de la presse écrite, parlée et télévisuelle (ce qui est une soumission à cette idéologie révisionniste, et une participation à la mise en condition idéologique de ceux qu’ils sont chargés d’informer, tout en s’affirmant objectifs et impartiaux). En effet, préférer l’expression « partenaires sociaux » à celle d’« adversaires sociaux », permet d’évacuer  la « lutte des classes », ce qui n’est pas innocent. Voici donc les questions posées par la revue que j’ai retenues :

1 – « Le camp de la gauche s’est historiquement structuré à partir de l’analyse de la société en termes de classes sociales. Estimez-vous que le concept de lutte des classes soit toujours pertinent pour décrire les mécanismes du corps social ?

2 – La mission de la gauche a longtemps consisté à réduire les inégalités. Pour ce faire, elle remettait en cause la propriété privée des moyens de production. La nationalisation de certains secteurs industriels, comme ceux qui produisent les biens de première nécessité, vous paraît-elle encore souhaitable, voire envisageable ?

 

3 – Le dépassement du capitalisme est-il votre objectif ? Si la réponse est positive, comment comptez-vous y parvenir au sein d’un pays pleinement intégré à l’économie capitaliste mondialisée ? Si elle est négative, quelle est votre philosophie d’encadrement du marché ? »

 

ooooo

 

Jean-Luc Mélenchon, alors sénateur socialiste de l’Essonne et ancien ministre :

 

(1) « Oui, il reste très pertinent. La société ne s’est pas encore émancipée de la question du partage conflictuel des richesses produites. Les fluctuations de taux de profit ou de la part de la richesse revenant au capital ou au travail en attestent. Elles ne doivent rien aux lois de la nature, et tout aux rapports de force sociaux, politiques et culturels…. »

« Reste que ceux qui font aujourd’hui comme si les classes sociales n’existaient plus n’ont jamais expliqué par quel miracle elles auraient disparu alors que la dynamique inégalitaire du capitalisme  s’est à la fois élargie et intensifiée depuis les années 1980. Certains à gauche vivent effectivement dans l’illusion d’une « moyennisation » de la société, voire d’une individualisation absolue où les antagonismes économiques et sociaux ne seraient plus déterminants. Mais ce n’est pas parce que les classes sociales n’ont plus conscience d’elles-mêmes et qu’elles sont systématiquement occultées dans la culture dominante (médiatique et de l’industrie du spectacle) qu’elles n’existent plus. »

(2) « L’eau, l’air, l’énergie, le vivant et les écosystèmes, mais aussi la santé, la culture, l’éducation, les moyens de transport et de communications, ainsi que la recherche et les technologie qui en découlent sont des ressources et services essentiels aux populations. Il n’existe pas dans ces domaines d’alternative à la consommation. Ce n’est pas un choix de respirer ou de boire, d’être malade ou pas, d’être ignorant ou non. Ce sont des biens communs de l’humanité dont l’accès doit être garanti pour tous. Pour cela, l’appropriation sociale des moyens essentiels de la vie en collectivité donne l’avantage d’une gestion maîtrisée, rationnelle et contrôlée. Cette méthode vaut mieux que le gaspillage, la concurrence et la discrimination, conséquences consubstantielles à la loi du marché quand elle s’applique à ces secteurs. Naturellement, il faut tenir compte de l’expérience historique et imaginer que la nationalisation d’un service doit être aussi une socialisation de sa gestion et que les mécanismes de contrôle et de correction par les usagers et la collectivité doivent être puissants. »

(3) « Trop souvent à gauche on commence par se demander ce qu’il  semble possible de faire avant de se demander ce qu’il faudrait faire. Or, on ne peut pas réduire le souhaitable au possible. Car on ne sait jamais à l’avance jusqu’où il sera possible d’aller. »

« Ce n’est pas parce que l’on ne sait pas mettre sur la table un mémento en dix points expliquant comment concrètement le dépasser (le capitalisme) que cela ne doit pas rester un objectif. Car il faut surtout se demander lucidement si ce système fonctionne. »

« On ne manque donc pas de raisons pour continuer à se fixer comme objectif le dépassement du capitalisme. Et on ne manque pas non plus de moyens pour peu qu’on veuille bien les utiliser. Plusieurs pays d’Amérique latine ont ainsi recouvré une grande partie de leur souveraineté économique en reprenant en main leurs banques centrales ainsi que les grands secteurs stratégiques du pays. »

 

 

Clémentine Autin, alors adjointe au maire de Paris chargée de la jeunesse, apparentée communiste :

 

(1) « Aujourd’hui comme hier, l’antagonisme de classes est à l’œuvre partout dans le monde. Pour faire advenir une société émancipée, la lutte des exploités contre les catégories dominantes est une dynamique à construire, un moteur à rechercher. Il faut donc assumer et même revendiquer la place du conflit et du rapport de classes. »

« Si le concept de « lutte des classes » me paraît donc toujours pertinent, je plaide pour qu’il s’articule avec les autres combats progressistes. Car tout n’est pas soluble dans l’anticapitalisme, toutes les dominations et exploitations ne relèvent pas du seul registre économique. Portés par de récents mouvements sociaux, le féminisme, l’écologie ou l’anti-racisme – indispensable à notre analyse du réel et à notre projet de société – sont là pour le rappeler. Ce qu’il convient d’opérer, ce n’est pas une addition de luttes hiérarchisées mais une démonstration de la convergence de tous les combats émancipateurs. De là peut déboucher un nouvel imaginaire politique, propice à une mobilisation populaire de grande ampleur. »

 

(2) « Je plaide donc pour que la gauche réaffirme la supériorité de l’appropriation sociale (qui ne se confond pas avec la propriété étatique) sur la propriété privée, qu’elle énonce l’illégitimité de toutes les lois de privatisations opérées depuis vingt ans et qu’elle affirme sa volonté d’élargir le secteur public dans tous les domaines, productifs ou non, qui touchent de façon directe au développement humain. L’eau, le médicament ou l’énergie figurent tout naturellement aux premiers rangs de cette volonté. »

 

(3) « Je pense que l’objectif  du dépassement du capitalisme reste la ligne de conduite la plus raisonnable et, au bout du compte, la plus réaliste. À économie de marché, société de marché, c’est-à-dire inégalités, dépossessions et violences… Au fond, le XXe siècle nous a montré que deux pistes ont échoué, chacune à sa manière. L’abolition brutale des « lois du marché », en lui substituant les mécanismes de l’État administratif, a conduit à de graves échecs. L’adaptation de l’économie libérale, avec une intériorisation sans cesse plus grande des présumées lois du marché, n’a pas non plus porté ses fruits. Si l’on veut échapper au dilemme insoluble entre « adaptation » et « abolition », il faut viser le « dépassement ». »

 

Noël Mamère, alors député Vert de la Gironde :

 

(1) « Le concept de lutte des classes est toujours pertinent comme grille de lecture du corps social. Si on l’oublie, on ne comprend rien aux dynamiques qui traversent la société. De l’échelon national au niveau mondial pour la gauche française, cet oubli des classes sociales, de la lutte historique pour l’émancipation, a correspondu à l’abandon des classes populaires. »

 

(2) « La question de la socialisation des moyens de production ne peut se réduire à la nationalisation. Trop souvent, celle-ci a été comprise comme étatisation et bureaucratisation de l’organisation de la production. L’intervention des salariés n’a pas été déterminante dans la plupart des cas. […] Les écologistes estiment que l’économie ne doit pas se résumer à un face-à-face entre logique étatique, mais qu’il s’agit, dans le cadre d’une économie mixte, de développer un tiers secteur de l’économie non marchande reposant sur des emplois socialement utiles. L’économie sociale et solidaire (ESS) est au cœur du projet économique des Verts. Les initiatives d’ESS sont créatrices de richesses autres que financières, productrices de citoyenneté, de lien social, de solidarité, en même temps que de biens et services collectifs. »

(3) « Le dépassement du capitalisme est nécessaire parce que la crise écologique et sociale que nous traversons  ne peut trouver sa résolution qu’à travers une autre logique économique reposant sur la notion de biens communs, excluant du marché l’eau, la terre, l’air et les nouveaux biens communs que sont la santé, l’éducation et la culture. »

 

ooooo

 

 

Hier, la coupure tactique passait entre ceux qui se réclamaient de la « révolution » et ceux se réclamant du « réformisme ». Mais l’objectif des uns et des autres était le même : dépasser le capitalisme. Les positions aujourd’hui assumées par François Hollande et Manuel Valls, sociales-libérales comme on dit, plus libérales que sociales cependant (j’imagine en effet que Jupé, Fillon ou Sarkozy pourraient y souscrire) ne sont donc pas des accidents mais des renonciations exprimées de longue date. Après une élection présidentielle perdue en 2007 par Ségolène Royal, il n’y avait pas grand risque pour eux à affirmer alors leurs réelles convictions, le premier de manière ampoulée et le second de manière brutale. Avant celle de 2012, il a fallu mentir, effrontément, pour remporter l’élection.

 

Aujourd’hui, ils avancent à nouveau à front découvert, comme si  leur ligne était la ligne officielle du Parti socialiste. Ligne adoptée par les adhérents et tranchée lors d’un congrès ? Ce qui n’a jamais été le cas, sinon cela se saurait. En 2007, Jean-Luc Mélenchon qui était sur une ligne opposée à celle de François Hollande et Manuel Valls était encore sénateur socialiste et cela ne faisait pas problème. C’est lui qui a choisi de quitter le PS.

En 2007, les réponses aux questions posées : à propos de « lutte des classes », de « socialisation » des grands moyens de production et de services, de « dépassement du capitalisme » révélaient de grandes convergences entre communistes et ce qui n’était pas encore le Parti de gauche, et des Verts aussi, sur ces sujets. Aujourd’hui c’est probablement encore le cas.

Au Parti socialiste, on ne sait pas ? On connaît la « chanson » de ceux qui nous gouvernent, de la direction du parti, mais pas celle des adhérents qui n’ont jamais eu à se prononcer en Congrès sur ces questions, ni celle de ceux qu’on appelle les « frondeurs ». Les journalistes de Mediapart seraient, me semble-t-il, bien inspirés de reprendre l’enquête réalisée en 2007 par nouvelles FondationS, notamment auprès de ces « frondeurs ». Pour savoir enfin s’il y aura ou non, à la suite du Congrès socialiste à venir, recomposition politique ou pas. Mais pas d’illusions. « On » limitera le débat à plus ou moins d’« économie de marché », à plus ou moins de « public-privé », à plus ou moins d’« État-stratège »… N’est-ce-pas Martine Aubry ?

 

À vos commentaires donc, si vous le voulez bien.

 

Une information : la sortie du No 27 de la revue La Somme et le Reste consacrée au développement de la pensée d’Henri Lefebvre, plus au Brésil qu’en France. On peut la lire sur ce site :

http://pierre.assante.over-blog.com/article-le-numero-27-de-la-revue-consacree-a-la-pensee-d-henri-lefebvre-la-somme-et-le-reste-124840097.html

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/armand-ajzenberg/261014/lutte-des-classes-ou-partenariat-social

 

 

Armand Ajzenberg

 

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 14:33

 

LUTTE DES CLASSES OU PARTENARIAT SOCIAL ?

 

26 OCTOBRE 2014 |  PAR ARMAND AJZENBERG

 

 

LES RÉPONSES DE FRANÇOIS HOLLANDE, MANUEL VALLS, JEAN-LUC MÉLENCHON, NOËL MAMÈRE

... EN 2007

 

 

 

En décembre 2007, une revue éditée par la Fondation Gabriel Péri - nouvelles FondationS – interrogeait des personnalités politiques. Parmi les questions posées (huit), trois me semblent les plus révélatrices des clivages philosophiques et politiques existant alors. Et qui existent toujours, plus que jamais. Et qui feront peut-être débat à un prochain Congrès du PS ? En effet, parmi ces personnalités, l’une est devenue depuis Président de la République et l’autre Premier ministre. Ces derniers s’affirment de « gauche », les autres interrogés sont aujourd’hui classées sous l’appellation « gauche de la gauche ».

 

Toutes les réponses à ces trois questions sont ici constituées d’extraits. Elles portaient sur la « lutte des classes », la remise en cause de la « propriété privée », le « dépassement du capitalisme ». Aujourd’hui, ceux qui nous gouvernent et qui s’affirment de « gauche » préfèrent utiliser l’expression « partenaires sociaux » (d’où le titre de ce billet) - expression largement utilisée par la « classe politique » (ce qui révèle une prise de position révisionniste de cette « gauche ») – plutôt que celle d’« adversaires sociaux ».

 

L’expression « partenaires sociaux » est aussi largement utilisée par les journalistes de la presse écrite, parlée et télévisuelle (ce qui est une soumission à cette idéologie révisionniste, et une participation à la mise en condition idéologique de ceux qu’ils sont chargés d’informer, tout en s’affirmant objectifs et impartiaux). En effet, préférer l’expression « partenaires sociaux » à celle d’« adversaires sociaux », permet d’évacuer  la « lutte des classes », ce qui n’est pas innocent. Voici donc les questions posées par la revue que j’ai retenues :

1 – « Le camp de la gauche s’est historiquement structuré à partir de l’analyse de la société en termes de classes sociales. Estimez-vous que le concept de lutte des classes soit toujours pertinent pour décrire les mécanismes du corps social ?

2 – La mission de la gauche a longtemps consisté à réduire les inégalités. Pour ce faire, elle remettait en cause la propriété privée des moyens de production. La nationalisation de certains secteurs industriels, comme ceux qui produisent les biens de première nécessité, vous paraît-elle encore souhaitable, voire envisageable ?

3 – Le dépassement du capitalisme est-il votre objectif ? Si la réponse est positive, comment comptez-vous y parvenir au sein d’un pays pleinement intégré à l’économie capitaliste mondialisée ? Si elle est négative, quelle est votre philosophie d’encadrement du marché ? »

 

 

ooooo

 

 

 

François Hollande, alors Premier secrétaire du Parti socialiste et député de Corrèze :

 

(1) « S’il s’agit de savoir si nous retenons la philosophie marxiste de l’histoire fondée sue le concept de lutte des classes, la réponse est non. Nous savons en effet que la réalité sociale est beaucoup plus complexe aujourd’hui. Nous sommes dans une société dite postindustrielle qui fragmente le corps social et le salariat de manière plus globale. Malgré tout, nos sociétés sont partagées dans un conflit majeur entre ceux qui n’ont que leur force de travail comme source de rémunération, et l’ensemble des revenus lié à ce que l’on appelle la « sphère financière » et à la rente. […] L’appartenance à une classe sociale est bien évidemment une question de niveau de revenu, mais pas seulement ; cette appartenance se définit aussi par le sentiment que chacun éprouve d’appartenir à une classe sociale ou on est catalogué comme appartenant à une classe sociale ; »

 

(2) « La logique de l’appropriation collective des moyens de production, et donc la remise en cause de la propriété privée des moyens de production, ne peut plus être posée en ces termes aujourd’hui. D’abord, parce que, historiquement, ce système n’a pas prouvé son efficacité en termes de créations de richesses ; l’économie de marché a une force créatrice qui nous conduits à en accepter les mécanismes tout en cherchant à les réguler… »

 

(3) « La question posée sur le dépassement du capitalisme consiste à imaginer une autre organisation du monde. J’émets donc deux objections.

La première, c’est que le capitalisme revêt aujourd’hui plusieurs formes différentes. Qu’y a-t-il de commun entre le capitalisme financier que l’on connaît aujourd’hui et le capitalisme industriel du début du XXe siècle ? N’y a-t-il pas aujourd’hui des formes de « capitalisme d’État » comme celui de la Chine qui vient de créer un fonds financier d’État pour investir demain dans le monde ?

La seconde, pour moi, c’est que le dépassement du capitalisme est indissociable de la question démocratique à l’échelle du monde, car la priorité, c’est la maîtrise par les hommes  de leur destin qui ne peut être subordonné aux logiques capitalistes qui n’ont que pour seul objectif le profit, la rentabilité financière. Il nous faut donc éviter que les logiques capitalistes ne finissent par nous dépasser, c’est à dire  qu’il nous faut protéger les enjeux de l’humanité des logiques du profit… »

 

 

Manuel Valls, alors député socialiste de l’Essonne :

 

(1) « Non. Il me semble d’ailleurs que cette question a déjà été tranchée, il y a plus de cent ans, à l’occasion de la controverse entre Karl Kautsky et Edouard Bernstein. Les thèses du second – auxquelles le premier se rallia lui-même à la fin de sa vie – ont désormais été largement démontrées. Si les inégalités sociales demeurent, et parfois même s’aggravent, elles ne justifient pas les conceptions binaires de la société opposant une poignée toujours plus réduite de capitalistes à une masse toujours plus nombreuses de prolétaires.

Au début du XXe siècle, contrairement aux prédictions de Karl Marx, les sociétés occidentales ont été marquées par l’émergence des classes moyennes. Profitant d’une partie des richesses, ces dernières ont enrayé le mouvement dialectique de la lutte des classes, car elles n’avaient pas que des chaînes à perdre ».

À la fin du XXe siècle, une seconde évolution a définitivement ruiné la pertinence pratique de la lutte des classes. Un puissant processus d’individualisation a fait imploser le concept même de classe sociale. »

 

(2) « … L’idée d’abolition de la propriété privée est un projet totalitaire ! L’objectif supérieur d’une politique économique de gauche n’est pas de nationaliser pour nationaliser ; c’est, en premier lieu, de rendre plus compétitive notre économie. »

 

(3) « Non. Les socialistes ont depuis longtemps abandonné l’idée de révolution ou de renversement du système capitaliste. Cette inflexion s’est inscrite très concrètement, en France, lors du tournant de 1983 et de la politique de rigueur menée par Mauroy et Jacques Delors. Non qu’il s’agisse d’un renoncement mais plutôt de la constatation selon laquelle, pour paraphraser Churchill : « Le marché est le pire des systèmes d’allocation des ressources, à l’exception de tous les autres. » Cela invite tout homme de gauche, non à se réfugier dans le confort stérile du romantisme révolutionnaire, mais plutôt à mettre les mains dans le cambouis capitaliste. »

 

(...)

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/armand-ajzenberg/261014/lutte-des-classes-ou-partenariat-social

 

 

Armand Ajzenberg

 

 

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 15:08

 

Parution La Somme et le Reste No 27

 

 

Bonjour,

Le numéro 27 de la revue consacrée à la pensée d'Henri Lefebvre : la Somme et le Reste vient de paraître.

 

Bonne lecture.

 

Amicalement.

 

ARMAND AJZENBERG
ajzenberg@aol.com

 

 

Henri Lefebvre en notre temps ?

 

 

Il s’agit, à mon avis, aujourd’hui moins de gloser sur Henri Lefebvre que d’utiliser plus les concepts par lui trouvés. Ou, autrement dit : « il s’agit moins d’interpréter le philosophe, et plus de transformer le monde ». Le monde capitaliste décrit par Marx n’était déjà plus celui décrit par Lefebvre, celui décrit par ce dernier n’est déjà plus tout à fait le nôtre. Ce qui invite à des recherches et à des inventions.

 

Pour moi, l’apport essentiel d’Henri à Karl est :

 

1 – La critique de la vie quotidienne, qui est avant tout, l’analyse de l’irruption de forces productives importantes autres que celles, traditionnelles, liées au travail et à la production. Ce que l’on nomme les classes moyennes salariés, et qui conduit à des formes inédites de lutte de classe où la classe ouvrière n’est plus l’unique «moteur». Ce qui n’annihile pas disait Lefebvre les luttes de classes traditionnelles, mais au contraire les impliques.

 

2 – La production de l’espace (et du temps), leur maîtrise par les travailleurs et les classes moyennes salariées sont l’un des enjeux majeurs de ces formes modernes des luttes des classes que n’avait pas prévu Marx, avec celles traditionnelles pour un meilleur partage des revenu et des conditions de vie.

 

Armand Ajzenberg

 

 

Sommaire

 

-Adriano Botelho : Révolution urbain et droit à la ville…                                             

page   2

 

- Henri Lefebvre à l’Université Pontificale Catholique de Sao Paulo                   page 13

 

- VERS UNE ÉCONOMIE HUMAINE ? 

  Laurent Loty : Pourquoi cet étrange  néologisme « interhumanisme » ?                   

page 15

 

 

-Armand Ajzenberg : La production du temps (éléments)

page 15

 

-Sylvain Sangla : Notes sur la critique lefebvrienne de la vie   quotidienne          

page 18

 

-Alain Bihr et Roland Pfefferkorn : « Dictionnaire des inégalités »                            

page 20

 

 

Animateur de la revue : Armand Ajzenberg Rédacteurs(trices) – correspondants(antes) :

 

Ajzenberg Armand (F), Andrade Margarita Maria de (Brésil), Anselin Alain (Martinique), Beaurain Nicole (F), Benyounès Bellagnech (F), Bihr Alain (F), Carlos Ana Fani Alessandri (Brésil), Damiani Amélia Luisa (Brésil), Delory-Momberger Christine(F), Devisme Laurent (F), Gromark Sten (Suède), Guigou Jacques (F), Hess Rémi (F), Joly Robert (†) (F), Kofman Éléonore (Royaume Uni), Labica Georges (†) (F), Lantz Pierre (F), Lenaerts Johny (Belgique), Lethierry Hughes, Lufti Eulina Pacheco (Brésil), Magniadas Jean (F), Martins José de Souza (Brésil), Matamoros Fernando (Mex.), Montferran Jean-Paul (†) (F), Müller-Schöll Ulrich (Allemagne), Nasser Ana Cristina (Brésil), Öhlund Jacques (Suède), Oseki J.H. (†) (Brésil), Péaud Jean (F), Querrien Anne (F), Rafatdjou Makan (F), Sangla Sylvain (F), Seabra Odette Carvalho de Lima (Brésil), Spire Arnaud (F), Sposito Marilia Pontes (Brésil), Tosel André (F).

 

 

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 11:46

 

 

LITTÉRATURE ET ÉDUCATION COMPARÉE


Revue internationale de l'éducation familiale n°12


Dominique Groux, Louis Porcher


Coordination du dossier : Louis Porcher et Dominique Groux


Éducation comparée

 

EDUCATION ENSEIGNEMENT LITTÉRATURE ETUDES LITTÉRAIRES, CRITIQUES

La Revue française d'éducation comparéeillustre la recherche en éducation comparée dans ce qu'elle a de plus innovant, en France et dans le monde. Le dossier du n°12 de La Revue française d'éducation comparée est consacré aux multiples regards sur l'éducation que propose la littérature (Le Petit Chose, Les désarrois de l'élève Törless, La Guerre des Boutons, Le Grand Meaulnes, l'Emile...).

 

ISBN : 978-2-343-04269-5 • septembre 2014 • 280 pages



http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-04269-5 

Bonne Lecture...

 

Bernard Jabin

 

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 17:38

 

 

Sauvons le Collège International de Philosophie

 

Cher-e-s ami-e-s, cher-e-s collègues,

 

Après le refus de la part du Ministère de la Recherche d'accorder une subvention destinée à assurer des supports des postes administratifs, la situation du Collège International de Philosophie est critique, l'association est au bord du dépôt de bilan.

 

Je me permets de vous signaler cette lettre-pétition de l'assemblée collégiale, qui acquiert une signification particulière à un moment où toute la recherche est menacée.

 

Dans l'urgence, nous avons créé une pétition en ligne que vous pouvez signer à cette adresse : https://www.change.org/p/madame-najat-vallaud-belkacem-pour-le-droit-%C3%A0-la-philosophie-pour-tous-sauvons-l-espace-civique-du-coll%C3%A8ge-international-de-philosophie

 

N'hésitez pas à diffuser  sans modération ce message à vos connaissances

En vous remerciant d'avance pour votre attention et votre patience et en m'excusant pour les doublons éventuels 

 

 

 

Pour le droit à la philosophie pour tous :

Sauvons l’espace civique du Collège international de philosophie

 

 

En novembre 2014, si une décision du pouvoir d’État n’intervient pas, le Collège international de philosophie fermera ses portes après 30 ans d’activité et de création au sein de réseaux internationaux solides. Un espace d’expérience, de recherches novatrices et de formation originale disparaîtra. Le couperet du ministère de la Recherche est tombé : une subvention de 240 000 euros est sur le point d’être supprimée. Le Collège a instamment besoin de cette somme pour payer quatre salariés de la cellule administrative qui, sans cela, se retrouveront au chômage. Il en a besoin pour son fonctionnement minimal, afin d’appuyer les activités en France et à l’étranger de 50 directeurs de programme non rémunérés.

 

Association à but non lucratif, reconnue d’utilité publique, le Collège international de philosophie est né en 1983 de la conjugaison d’une volonté politique de l’État français et d’une exigence inconditionnelle de pensée, portée par des intellectuels et des philosophes : parmi eux figuraient François Châtelet, Jacques Derrida, Jean-Pierre Faye et Dominique Lecourt. À côté des institutions d’enseignement supérieur et de recherche, le Collège a toujours tenu ses engagements. Il ne défend aucune philosophie officielle. Il développe ses activités avec des moyens dérisoires, si on les rapporte au nombre et à la qualité de ses productions ainsi qu’à leur impact dans la vie intellectuelle, la philosophie et les sciences humaines. Sans autre condition que l’exigence de penser, il favorise des échanges entre des philosophes, des intellectuels, des écrivains, des scientifiques, des artistes, et avec la société civile. Il participe à la construction d’un espace public où la pensée critique s’exerce et se renouvelle en toute liberté, surmontant les frontières nationales, linguistiques et disciplinaires.

 

L’année dernière, il a offert 720 heures de séminaires publics et gratuits. Il a organisé des colloques, des journées d’études, des débats sur des livres avec leurs auteurs. Avec quatre livraisons par an, sa revue Rue Descartes, entièrement en ligne et en libre accès, voit ses taux de fréquentation grimper.

 

Le Collège est désormais membre associé de l’Université Paris Lumières, composée des Universités Paris 8 et Paris Ouest Nanterre, le CNRS et d’autres institutions. La dotation promise par le ministère via l’Université Paris Lumières n’a finalement pas été versée, sans justification, ce qui place le Collège au bord du dépôt de bilan.

 

Nous demandons le maintien du financement « Recherche » de 240 000 euros par an, qui permet au Collège de fonctionner. Au nom du droit à la philosophie pour toutes et tous, dans une société démocratique, nous demandons aussi la pérennisation des conditions de vie du Collège.

 

Or existe-il aujourd’hui en France une volonté politique claire, prête à s’engager pour la défense d’une recherche libre et ambitieuse ? Notre souhait est que le Collège, pour de nombreuses années encore, accueille d’autres générations de penseurs, venus du monde entier, œuvrant à la production d’une pensée critique et libre, ouverte à tous.

 

 

Paris, le 17 octobre 2014

L’Assemblée collégiale du Collège international de philosophie

collectif@ciph.org

 

 

Transmis par Luca Paltrinieri 

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 15:29

 

 

Vers une économie "humaine" ?

Desroche, Lebret, Lefebvre, Mounier, Perroux, au prisme de notre temps

 

DIR.: LAURENT LOTY, JEAN-LOUIS PERRAULT, RAMON TORTAJADA

 

Editions Hermann

 

 

Cet ouvrage offre un regard indisciplinaire sur cinq intellectuels liés entre eux et inspirés à la fois par le christianisme et le marxisme : Henri Desroche (1914-1994), Louis-Joseph Lebret (1897-1966), Henri Lefebvre (1901-1991), Emmanuel Mounier (1905-1950) et François Perroux (1903 -1987). Par delà leurs différences, ils partagent l’idée selon laquelle il serait possible d’humaniser l’économie. Leurs thèses et leurs pratiques s’enracinent dans l’histoire.

 

Elles invitent à réfléchir aux relations entre pensée et action, au rôle des institutions pour réduire les conflits, à l’insuffisance de l’idée de croissance par rapport à l’idée de développement appliquée à toutes les dimensions de l’être humain. Elles éclairent la diversité des articulations possibles entre l’individu et le collectif, la personne et la communauté. Elles incitent à s’interroger sur l’idée même d’économie. Ces intellectuels ont cherché à jouer un rôle auprès des institutions, avant la guerre, pendant la guerre (y compris, pour certains, sous Vichy), après la guerre où ils ont eu toute leur place. L’étude de la genèse de leurs conceptions, de la portée et des limites de leurs actions, de leurs aveuglements ou de leurs réussites, permet de repenser les moyens politiques de lutter, aujourd’hui, contre l’inhumanité de l’économie.

 

Contributeurs : Armand Ajzenberg, Ahcène Amarouche, Alain Amintas, Leonore Bazinek, Philippe Béraud, Yves Berthelot, Didier Bévant, Gustavo Britto, Alain Clément, Roland Colin, Sylvie Constantinou, Franck Cormerais, Didier Da Silva, Ludovic Frobert, Aliette Geistdoerfer, Hubert Gérardin, Pascal Glémain, Remi Hess, Enrico Ivaldi, Jacques Le Goff, Laurent Loty, François-Régis Mahieu, Andrea Mairate, Alexandre Mendes Cunha, Jean-Louis Perrault, Jacques Poirot, Virginia Pontual, Hughes Puel, Camille Rabineau, Marie-Lise Semblat, Maria Cristina Silva Leme, Ricardo Soliani, Rogério Luiz de Souza, Claire Toupin-Guyot, Ramón Tortajada, Christophe Vandernotte, Gabriele Weigand.

 

SORTIE EN LIBRAIRIE 22 SEPTEMBRE 2014

ISBN : 978 2 7056 8907 0

Collection HORS COLLECTION

618 pages - 17x24 cm - 34 €

 

 

 

POUR UN INTERHUMANISME, PORTEUR D’UTOPIES

ET DE PROGRÈS ÉCONOMICO-POLITIQUES (extrait)

 

Pourquoi cet étrange néologisme « interhumanisme » ?

 

Pour échapper à l’idée d’humanisme comme valorisation de l’Humanité avec un grand H, sorte de transcendance, et signifier que l’important est le bien-être de chacun des êtres humains, dans leurs relations interindividuelles.

 

Pour répondre aujourd’hui à la question qui se posait après guerre autour du mot «humanisme », qui devient un mot courant en 1945 seulement, quand les courants de pensée marxiste, chrétien, existentialiste se battaient pour affirmer que le véritable humanisme était marxiste, chrétien ou existentialiste. « Interhumanisme » suggère que, s’il n’est pas possible de clairement définir ce que doit être l’humanisme (et tant mieux, chacun doit lui donner un sens), en revanche, c’est probablement par la pluralité des humanismes et leur interaction que l’on parvient à éviter le dogmatisme, et finalement l’anti-humanisme (dont les plus ardents défenseurs ont été Heidegger et Althusser). Les cinq auteurs que nous étudions ici ont peut-être échappé aux dogmatismes des Églises, chrétiennes ou marxistes, parce qu’ils étaient attirés, chacun à sa manière, à la fois par le marxisme et le christianisme.

 

Laurent Loty

 

 

Un nombre appréciable d’auteurs de cet ouvrage – Vers une économie humaine ? – se revendiquent de la pensée d’Henri Lefebvre. Entre autres, Leonore Bazinek, Remi Hess, Ahcène Amarouche, Armand Ajzenberg… Ci-après le résumé de l’article de ce dernier.

 

LA PRODUCTION DU TEMPS (éléments)

 

Temps assujettis, temps non-assujettis ? Point de départ d’une réflexion sur une alternative au néo-libéralisme financiarisé. Question méthodes : concept de Mode de production, modernisé par celui de Critique de la vie quotidienne d’Henri Lefebvre, et sa méthode d’analyse dite « régressive-progressive ». On part ainsi d’une « fin » réalisable dans un temps infini, un temps où il n’y aurait plus ni différence ni opposition entre temps assujettis et non-assujettis. Cette « fin », utopique, n’a de sens que pour faire retour à une tendance, elle, possible et réelle…

 

Le temps annuel de travail (temps assujetti) a diminué de presque moitié de 1948 à

2002. L’espérance de vie à la naissance des Français a été multipliée par presque trois durant la même période. Parallèlement, on assiste au raccourcissement des temps de vie des machines et des produits fabriqués, plus par obsolescence que par usure. Les richesses produites et détruites (PIB) entre 1950 et 2010 ont été multipliées par près de 80. Aujourd’hui on détruit plus de capital qu’on n’en épargne, ceci en France depuis 1970…

 

Aujourd’hui la quasi-totalité de l’accumulation élargie de capital (Formation Nette de

Capital Fixe) pouvant s’investir ailleurs que dans la simple reproduction de l’existant est réalisé par les établissements financiers. FNCF qu’ils produisent, à partir essentiellement de la Consommation de Capital des secteurs productifs (amortissements). Cette situation est signe d’un Mode de production, capitaliste financiarisé, finissant. On propose alors, comme possible, un Mode de production écologiste fondé non sur les gaspillages et les pillages mais sur une économie de l’économie (nature, énergie, temps, espaces, exploitation des hommes…).

 

 

Armand Ajzenberg

 

 

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 09:43

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Dans le cadre de ses conférences
Retour de Marx et nouvelles pensées critiques
Espaces Marx vous invite à une rencontre

« REDÉCOUVRIR HENRI LEFEBVRE »

 

par André Tosel
Philosophe

 

 

"Après une longue éclipse qui en France a limité sa pensée à la sociologie de la ville-dont il fut un inventeur internationalement reconnu, il est temps de rendre, après d'autres chercheurs, à Henri Lefebvre la place qui est la sienne, celle d’un philosophe marxiste original et d'un militant communiste critique qui dès les années 1930 fit de grands efforts théoriques pour acclimater, étudier et diffuser en notre pays la pensée de Marx sans la simplifier. Il fut un des premiers à donner leur importance aux Manuscrits de 1844, à souligner la fonction centrale de la praxis et de la théorie de l'aliénation, à articuler critique de l'économie politique et critique de la vie quotidienne, à enraciner la transformation révolutionnaire à la base, en cherchant à élaborer un sens commun nouveau, unissant romantisme révolutionnaire et réalisme politique. Défenseur d'un marxisme ouvert et autocritique, il se confronta aux sciences sociales avec la conscience croissante des difficultés rencontrées par le mouvement communiste, mais sans jamais renier son engagement communiste".

 

 

Mardi 7 octobre
De 18 à 20 h

Salle des conférences

Espace Niemeyer

6 avenue Mathurin Moreau

Métro Colonel Fabien


Contact : Patrick Coulon
 pcoulon@internatif.org

 

 

 

ARMAND AJZENBERG

 

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 11:34

 

 

Projection- Débat Association Orly Chili Solidarité

 

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

 

Vous serez les bienvenus(es)!   Merci de diffuser le plus largement possible.

 

 

Amitiés solidaires.

 

 

Maribel

 

Afiche-edition

 

 

 

 

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 10:57

 

[Reteivanillich] L’esperienza delle Università Popolari (Bologna), Chant Rebelle, Fête des Vendanges à Montmartre, Chant de tradition orale en Sardaigne, Vide grenier de la Folie Méricourt (Paris), Bolobazzalive (Bologna)

 

L’esperienza delle Università Popolari

 

I saperi come bene comune e l’autoeducazione permanente al cambiamento

 

 

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Lunedì 29 settembre 2014 ore 20-22

Presso Hub – via Luigi Serra 2/f (zona Bolognina, prima fermata bus via Matteotti)

Il convegno della rete delle Università Popolari in Francia e il seminario di confronto fra alcune esperienze in Francia, Germania, Portogallo e Italia

Report di Salvatore Panu (libero ricercatore e musicista trovatore) sugli incontri tenutisi a Parigi (23-29 giugno 2014)

Dibattito accordato da Pino De March

Riflessioni collettive sull’esperienza e sulle prospettive della Libera Comune Università Bolognina “Comunimappe”

Info: comunimappe.blogspot.it

 

Chant Rebelle

 

quarto stato[2]

 

Laboratoire pratique de chant social italien mené par Salvatore Panu

Lundi 6 octobre 2014, 19h – 22h

16 rue de la Révolution à Montreuil

(rue perpendiculaire à la rue de Paris et située entre les stations de métro Robespierre et Croix de Chavaux)

organisation: groupe “Chant Rebelle” Montreuil

pour participer ou avoir des précisions répondre à ce mail

 

 

Fête des Vendanges à Montmartre (Paris)

 

Samedi 11 octobre 2014

 

Le Grand Défilé 1 place Jules Joffrin, Paris

 

Départ 15h devant la Mairie du 18e
Arrivée à 17h45 place Saint-Pierre

 

Dans le cadre de la thématique, l’invité d’honneur du Grand Défilé 2014 est La Confrérie des Jardins Partagés. L’association Les amis des Jardins du Ruisseau en est le principal acteur. Elle est accompagnée dans l’aventure par la Locale, petite fanfare pur jus 18e qui rassemble des parents d’élèves dirigés par le chef de choeur Dominique Paulin qui a invité au dernier moment à participer aussi Salvatore Panu à l’accordéon.

 

www.fetedesvendangesdemontmartre.com/samedi-11

 

 

A tout bout de chant

 

 

orgosolo[2]

 

 

Approche du chant de tradition orale en Sardaigne

Laboratoire pratique mené par Salvatore Panu

 

Dimanche 12 octobre 2014, de 10h30 à 13h30

 

DTM (studio danse théâtre musique)

6, rue de la folie Méricourt escalier C

Paris 11ème métro Saint Ambroise

 

Organisation: A tout bout de chant (chorale dirigée à Paris par Margherita Trefoloni)

 

 

pour participer ou avoir des précisions répondre à ce mail

 

Vide grenier de la Folie Méricourt

 

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Dimanche 12 octobre 2014

à partir de 15h30 devant le 6 rue de la Folie Méricourt (puis nous circulerons) 

Paris 11ème métro Saint Ambroise

 

Duo Casseroles

Tore Panu à l'accordéon et voix

Lisa Burg à la voix

et invités surprises…

 

 

Radio

Bolobazzalive condotto da Luca Gazzotti ed Alessandro Forti in onda tutte le domeniche sulle frequenze di Radio Città Fujiko 103.100 (Bologna)

Ospite in studio: Salvatore Panu

andrà in onda domenica 12 ottobre ore 16

oppure in streaming e podcast: www.radiocittafujiko.it oppure bolobazzalive.it/page/radio

 

 

 

Reteivanillich mailing list
Reteivanillich@lists.contaminati.net
https://lists.contaminati.net/listinfo/reteivanilich

 

 

Salvatore Panu

 

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