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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 14:50

 

Région Île de France : lesper.idf@orange.fr

Correspondant Bernard Jabin : b.jabin@occe.coop

 

OCCE 75 149 rue de VAUGIRARD 75015 PARIS

Téléphones: 06 51 14 50 63 / 01 47 83 29 55 ; Télécopie: 01 47 83 29 44

 

 

 

 

Bonjour à toutes, à tous, à chacune et à chacun,

 

Vous trouverez, infra, une invitation pour la soirée organisée par L'ATELIER.

 

 

Bonjour,

 

Toute l'équipe de l'Atelier a le plaisir de vous convier au lancement régional du Mois de l'économie sociale et solidaire qui aura lieu le 6 novembre prochain.

N'hésitez pas à diffuser cette invitation à vos contacts.

 

Nous espérons vous compter parmi nous à cet événement festif.

 

Bon Mois de l'ESS et à bientôt,

 

L'équipe de l'Atelier

 

 

 

////////////////// INVITATION - LANCEMENT DU MOIS DE L'ESS EN IDF ///////////////////

 

 

 

Concert : "11 artistes lancent le Mois de l'ESS"

 

Un Barcamp et un moment festif pour lancer le Mois de l'économie sociale et solidaire en Île-de-France autour de la culture

 

 

 

Dans le cadre du lancement du Mois de l'économie sociale et solidaire, l'Atelier, la CRESS IDF, la Région Île-de-France, Fairplaylist, la Mairie du 11ème arrondissement et les réseaux culturels ont le plaisir de vous convier au lancement du Mois de l'ESS :

 

 

 

Le 6 novembre 2013 à partir de 17h45 au Pan Piper 

 

2-4 impasse Lamier –­ 75011 Paris

 

 

 

18h : Barcamp - La culture, un secteur économique comme les autres ?


Venez échanger autour d'un Barcamp autour de la culture : la musique peut-elle être équitable ? Y-a-t-il assez d'établissements culturels à côté de chez moi ? Les artistes peuvent-ils être solidaires les uns avec les autres ? Des exemples de sujets dont vous pourrez discuter lors de cette conférence. Une conférence participative où c'est vous qui proposez les thématiques d'ateliers !

Entrée gratuite mais inscription obligatoire : http://www.atelier-idf.org/agenda/2013-11-06,concert-11-artistes-lancent-Mois-ESS-idf.htm

 


20h30 : 11 artistes lancent le Mois de l'ESS en musique !


Venez profiter des concerts organisés par l'association Fairplaylist !

Au programme : Jeanne Added • Bertrand Belin • Jill Caplan • Clarika • Seb martel • Telamuré • Nawel • Denis Péan • Mister Lear • JP Nataf • Jean-Christophe Urbain.

Concert payant (14 - 18€):Achat des billets : https://www.weezevent.com/fairplaylist

 


N'attendez pas ! Les 50 premiers inscrits au Barcamp bénéficieront d'une place gratuite pour le concert. Inscrivez-vous dès maintenant sur http://www.atelier-idf.org/agenda/2013-11-06,concert-11-artistes-lancent-Mois-ESS-idf.htm

 

 


Le Mois de l'ESS en Île-de-France sera ouvert par :

Jean-Paul Planchou, Vice-Président en charge de l'économie sociale et solidaire à la Région Île-de-France

Pauline Véron, Adjointe au Maire de Paris chargée de l'économie sociale et solidaire

Patrick Bloche, Député-Maire du 11ème arrondissement

Eric Forti, Président de la CRESS IDF

Jean-Marc Brûlé, Président de l'Atelier

 

 

Merci de la diffuser largement...

 


 

Salut et fraternité.

 

Bernard JABIN

Correspondant Île de France de L'ESPER

Trésorier de la CRESS ÎDF

 

 

06 51 14 50 63

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 14:10

 

Région Île de France : lesper.idf@orange.fr

Correspondant Bernard Jabin : b.jabin@occe.coop

 

OCCE 75 149 rue de VAUGIRARD 75015 PARIS

Téléphones: 06 51 14 50 63 / 01 47 83 29 55 ; Télécopie: 01 47 83 29 44

 

  

 

Bonjour à toutes, à tous, à chacune et à chacun,

 

  

"France : des associations s’unissent pour établir un rapport sur les droits des enfants en France 

 

 

Le 22 octobre 2013, 34 organisations françaises actives dans le secteur de l’enfance se sont engagées à travailler ensemble, sur la période 2013-2015, à la production collective d’un rapport sur l’état des droits de l’enfant en France.

 

 

Ce projet dénommé "AEDE" (Agir ensemble pour les droits de l'enfant), initié par la branche française de l’ONG Défense des enfants internationale (DEI–France), s’inscrit dans le cadre du contrôle de l’application par la France de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant (CIDE).

 

 

C’est la première fois qu’un rapport pour le Comité des droits de l’enfant des Nations unies est rédigé collectivement en France par des organisations de la société civile œuvrant dans tous les domaines (santé, handicap, éducation, culture et loisirs, protection de l’enfance, justice, accompagnement des parents, aide aux familles migrantes, défense des droits humains etc.)

  

 

Cette dynamique collective associera les enfants et les jeunes, directement ou indirectement, en les sollicitant et en collectant auprès d’eux leurs contributions au contenu de ce rapport alternatif afin que celui-ci devienne aussi, autant que possible, le leur.

  

 

Les 34 organisations ont prévu, tout au long des trois années que dure le projet de solliciter les représentants de la puissance publique : il s’agit qu’ils renouent le dialogue avec la société civile, trop longtemps laissé à l'abandon, pour des politiques publiques cohérentes pensées dans l’intérêt supérieur des enfants.

 

 

De façon transversale, une concertation avec l’Etat, aux niveaux national et décentralisés, sera suscitée pour relancer une dynamique de progrès. Des échanges annuels seront notamment organisés à l’occasion des 20 novembre 2013, 2014 et 2015.

 

_______________________________

 

Les 34 organisations :

 

  

ACE : Action Catholique des Enfants / ACEPP : Association des collectifs enfants parents professionnels / AFEV : Association de la Fondation étudiante pour la Ville / AFMJF : Association française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille / Aide et Action / ANACEJ : Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes / APAJH : Fédération des Associations pour adultes et jeunes handicapés / ATD (Agir tous pour la dignité) Quart-Monde France / CDERE : Collectif pour le droit des enfants roms à l‘éducation / CEMEA : Association nationale des Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active / Citoyens et Justice / CNAEMO : Carrefour National de l’Action éducative en Milieu Ouvert / CNAPE : Convention Nationale des Associations de Protection de l’enfance / CNB : Conseil national des Barreaux / DEI - France : Défense des Enfants International – France / Dynamo-International / ECPAT France / Entraide Universitaire / FCPE : Fédération des conseils de parents d’élèves / FNAPTE : Fédération nationale des assesseurs près les Tribunaux pour Enfants / Forum Français de la Jeunesse / Hors la Rue / ICEM (Institut coopératif de l’Ecole moderne) Pédagogie Freinet / Intermèdes Cultures Robinson / Jets d’encre/ JOC : Jeunesse Ouvrière Chrétienne/ LDH : Ligue des droits de l’Homme / OCCE : Office central de coopération à l’Ecole / Pasde0deconduite / FGPEP : Fédération Générale des pupilles de l'enseignement public / Solidarité Laïque / SNUipp-FSU : Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des écoles et PEGC / Trisomie 21/ UNIOPPS : Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux

 

 

 

Pour en savoir plus : http://www.dei-france.net "

 

  

Cordialement à toutes, à tous, à chacune et à chacun,

 

Bernard JABIN

Correspondant Île de France de L'ESPER

06 51 14 50 63

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 14:54

Réunion des irrAIductibles : 24 octobre 2013

 

Personnes présentes :

Remi Hess, Gabriele Weigand, Anne Olivier, Bertrand Crépeau, Jérémy Poulard, Swan Bellelle, Djafar Ikdoumi, Leonore Bazinek, Saadia Hatif, Camille Rabineau.

 

 

Remi Hess commence par nous parler des dernières nouvelles concernant le laboratoire Experice. La présidente a reçu plusieurs professeurs pendant l’après-midi. Cela faisait plusieurs années que cela n’était pas arrivé. Suite à cette réunion, il est possible que le poste de Patrice Ville soit remplacé.

 

Sur les PUSG : Remi Hess nous parle des deux histoires de vie qu’il vient de faire avec Thomas et Elisabeth Von Salis, un couple de psychanalystes suisses, militant dans les groupes opératifs ; et avec Ana Maria Araujo, militante uruguayenne, ayant participé à la lutte armée. Ces deux histoires de vie feront partie de la collection « Figures » des PUSG.

 

Nous profitons également de ce moment pour féliciter Bertrand Crépeau qui a soutenu sa thèse le matin même, et qui est donc maintenant « docteur en sciences de l’éducation ».

 

 

Rappel de l’ordre du jour :

Numéros en cours

Congrès des irrAIductibles

 

 

a.  a) Faire son doctorat à Experice, coordonné par Anne Olivier, Katia Mendez, Swan Bellelle

 

Attente d’un article de Remi Hess et Jean-Louis Le Grand (entretien réalisé par Anne Olivier).

Normalement, ce numéro devrait être prêt dans un mois.

Camille Rabineau attend le numéro à mettre en page.

Idée de Léonore Bazinek : créer une rubrique d’annonce des colloques, séminaires, et thèses à venir.

En décembre 2013, Remi Hess, Jean-Louis Le Grand, et Patrice Ville vont faire soutenir un certain nombre de thèses : idée de rajouter une ou deux pages de présentation de ces thèses pour le numéro des doctorants. Du coup, il faudrait qu’il soit prêt avec début décembre (dans un mois).

 

 

c.   c) Sur la politique : coordonné par Frédéric Cantegreil.

Pour l’instant, ce numéro est en stand-by, en attendant que les personnes investies dans ce numéro soient de nouveau disponibles. Si vous avez des idées n’hésitez quand même pas à nous contacter, Frédéric (gf@bleu-pale.fr), et moi-même (camillerabineau@gmail.com).

 

 

e.  e) L’enseignement en ligne, coordonné par Anne-Valérie Revel

Anne-Valérie propose qu’un étudiant en présentiel coordonne ce numéro avec elle. Je me propose de travailler avec elle sur ce numéro.

Idée d’organiser une table ronde (date à définir) avec étudiants en présentiels, et étudiants en ligne.

Entretiens avec les professeurs de l’enseignement en ligne.

 

 

2. 2) Organisation d’un congrès des irrAIductibles

 

 

Un groupe doit se constituer pour organiser cet évènement qui pourrait avoir lieu l’été prochain.

Je dois me mettre en contact avec celui qui gère ces séminaires au château de Ligoure pour réserver, ainsi qu’avec Martin Herzhoff, qui organise régulièrement des évènements à Ligoure, pour qu’il me donne quelques conseils.

D’ici là, si certaines personnes sont intéressées pour aider à l’organisation de cet évènement, veuillez-vous mettre en contact avec moi.

 

 

Prochaine réunion des irrAIductibles : semaine du 18 au 22 novembre (date à définir)

 

 

Camille Rabineau, le 25/10/2013

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 15:33

 

CHRONIQUE POLITIQUEMENT INCORRECTE No 17



Et les historiens sous Vichy ?



On a vu dans des chroniques précédentes que des bouches, récemment, s’ouvraient. À propos de la Collaboration dans nombre d’institutions et corporations, avec les nazis et Vichy, pendant la Seconde guerre mondiale. Les bouches s’ouvraient et la publication de livres à ce sujet se multipliaient : « Le mythe de l’identité nationale » (Régis Meyran, 2009) où étaient décrits les turpitudes de nombre d’anthropologues sous Vichy, «Les sociologues sous Vichy » (Jean Ferrette, 2012), «Nos ancêtres les germains, les archéologues au service du nazisme » (Laurent Olivier, 2012), «La musique en France sous l’occupation » (François Coadou, 2005). Et j’en passe… Avaient précédé ces ouvrages, et s’agissant des hôpitaux psychiatriques sous Vichy : «L’extermination douce » (Max Lafont, 1987), « Le train des fous » (Pierre Durand, 1988), «Droit d’asile» (Patrick Lemoine, 1997)…

Aucun de ces livres n’est l’œuvre d’un historien. Il s’agit à chaque fois d’un spécialiste de la corporation concernée (anthropologue, sociologue, archéologue, musicologue, psychiatre). Ils se sont fait historiens. Un livre pourtant déroge à la règle, non cité jusque là dans cette chronique : celui de l’historienne Isabelle von Bueltzingsloewen. Il s’agit de « L’hécatombe des fous » (2007). Mais pour elle l’objectif est de discréditer les auteurs l’ayant précédés pour pouvoir disculper Vichy de cette hécatombe (« Dans son contenu, le livre de Max Lafont, souvent présenté comme un scoop, ne contient pourtant aucune révélation », « Pour les psychiatres – communistes et non-communistes – […], la référence aux morts de faim sous Vichy participe d’une stratégie militante […] L’enjeu n’est pas de faire la vérité sur ce qui s’est passé, mais d’exploiter l’horreur de l’événement et la mauvaise conscience qu’il suscite pour faire bouger les choses... »). Je n’en traite pas ici car cela est largement développé dans « L’abandon à la mort… de 76 000 fous par le régime de Vichy » (2012). Pour ceux que ça intéresse :

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=9782336006239

J’ai cherché un livre traitant de la communauté « des historiens sous Vichy ». En vain.


Certes, il y eu Jérome Carcopino. Historien et ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Darlan de février 1941 jusqu’en mai 1942, date à laquelle Laval remplaça Darnan. Les quinze mois passés à Vichy n’ont rien d’une parenthèse dans la carrière de Carcopino. En témoigne cette lettre de Roger Kann, neveu de Salomon et Théodore Reinach, à l’occasion d’une cérémonie organisée en l’honneur de Salomon et où participait l’ancien ministre de Pétain : « En devenant ministre de Vichy vous avez apporté à l’exécution en France des lois dites de Nuremberg, à l’antisémitisme, à la haine raciale, tout le poids de votre crédit, de votre talent, de votre personnalité hautement respectée jusque là. Loin de restreindre l’application de mesures si néfastes, vous avez parfois aggravé les restrictions édictées antérieurement et pourtant déjà bien sévères. Supposons un instant Salomon Reinach encore en vie à l’époque de votre ministère. Vous l’eussiez privé de ses fonctions de directeur de musée, vous l’eussiez empêché d’enseigner, interdit l’usage de ses ouvrages dans les universités ou les écoles. Qu’un Ripert ou un triste paltoquet tel qu’Abel Bonnard se fassent les exécuteurs de basses besognes, on ne s’en étonne pas. Mais on s’afflige de voir qu’un grand savant qui a donné tant de lustre aux études romaines ait pu apporter sa caution à la persécution des Français israélites ». Cité par Stéphanie Corcy-Debray dans son ouvrage «Jérome Carcopino, un historien à Vichy » (L’Harmattan, 2001). « À la Libération, il est révoqué de ses fonctions pour sa participation au gouvernement de Vichy. Emprisonné à Fresnes en août 1944, dans la même cellule que Sacha Guitry, il obtient sa libération provisoire en février 1945. Le 11 juillet 1947, la Haute cour de justice rend un arrêt de non-lieu pour services rendus à la Résistance. En 1951, il est réintégré dans ses fonctions » nous dit Wikipedia.



Certes. Il y eu aussi Marc Bloch. Historien et résistant. Après la Campagne de France de 1940, il est - en tant que juif - exclu de la fonction publique par le gouvernement de Vichy en octobre 1940. Son appartement parisien est réquisitionné par l'occupant, sa bibliothèque expédiée en Allemagne. Il est cependant rétabli dans ses fonctions, pour services exceptionnels, par le secrétaire d'État à l'Éducation nationale Jérôme Carcopino, ancien élève de son père. Il est alors nommé à la Faculté de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand. Il y continue ses recherches dans des conditions de vie très difficiles et en proie aux pires inquiétudes. Du fait de la santé de sa femme, il demande et obtient une mutation à Montpellier en 1941.

 
Il rédige par la suite, sans documents et dans des conditions difficiles, « Apologie pour l'histoire, ou Métier d'historien », publié en 1949 par les soins de Lucien Febvre, livre dans lequel il résume avec brio les exigences singulières du métier d'historien.

Il entre dans la clandestinité fin 1942, quand les Allemands envahissent la zone libre. En 1943, après l'invasion de la zone sud qui ne le laisse en sécurité nulle part, il s'engage dans la Résistance, dont il devient un des chefs pour la région lyonnaise au sein de « Franc-Tireur », puis dans les « Mouvements unis de la Résistance » (MUR). Il est arrêté à Lyon le 8 mars 1944 par la Gestapo, torturé, et meurt le 16 juin, fusillé par la Milice aux côtés de trente-deux autres résistants. Il tomba le premier en criant « vive la France ! » nous dit encore Wikipédia.



Ces deux cas sont bien documentés. Rien par contre s’agissant de la corporation historienne sous Vichy. Cela est semble-t-il un secret. Les bouches ne se sont pas encore ouvertes. Ce n’est pas que Vichy ne s’intéressait pas à l’Histoire de France. Bien au contraire, on a pu s’en rendre compte avec l’histoire des archéologues pendant la Seconde guerre mondiale. On le verra encore dans la chronique suivante à propos des manuels d’histoire sous Vichy. Ce n’est pas non plus qu’après guerre les historiens ne se soit pas intéressés à l’histoire du régime de Vichy. Bien au contraire. Pourtant, pas trace d’ouvrage (au singulier) quant aux historiens sous Vichy, comme chercheurs individuels ou regroupés dans des institutions. 

________________________________

RAPPEL : CES INFORMATIONS RÉGULIÈRES SONT DIFFUSÉES ACTUELLEMENT À UN GROUPE DE PLUS DE 930 RELATIONS DE 1ER NIVEAU ET, SI VOUS Y VOYEZ UN INTÉRÊT, À PLUS DE 200 000 AUTRES RELATIONS DE 2ÈME NIVEAU, SI BIEN SÛR CELLES-CI SONT PAR VOUS RELAYÉES.



À SUIVRE…

 

 

Transmis par Armand Ajzenberg

 

 

 

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 21:36

 

Bonjour à toutes, à tous, à chacune et à chacun,

 

« La Lettre de L’ESPER n°31 » – Septembre 2013, envoyée voici quelques jours, annonce la mise en place du Conseil National Education Economie (CNEE)

 

« ACTUALITES DE L’ESPER

 

Vincent Peillon crée le Conseil national éducation économie

 

Il est chargé d'animer une réflexion prospective sur l'articulation entre le système éducatif et les besoins du monde économique ainsi qu'un dialogue permanent entre leurs représentants sur toute question relative à la relation entre l'éducation, l'économie et l'emploi.

 

Engagement pris par Vincent Peillon, en 2012 suite au rapport Gallois, il est tenu en 2013 par une publication d’un décret portant la création de cette instance le 25 juin dernier. Le conseil sera constitué de 5 représentants des syndicats d'employeurs, 5 chefs d’entreprise, 10 représentants des organisations syndicales de salariés et d'enseignants. Les 6 membres restants représentent le ministère et, pour deux d'entre eux, les conseils régionaux.

 

A la demande de L’ESPER et conformément aux engagements pris par le ministre de l’éducation nationale le 13 juin lors de la signature de l’accord-cadre de coopération entre son ministère, celui de l’ESS et L’ESPER, l’économie sociale et solidaire sera représentée dans cette instance.

 

Le premier ministre installera ce conseil le 18 octobre 2013. »

 

Aujourd’hui, le CNEE existe et fonctionne.

 

http://www.education.gouv.fr/cid74533/le-conseil-national-education-economie.html#Composition_du CNEE

 

Comme vous pouvez vous en rendre compte, l’ESS (L’ESPER en symbolise une des composantes) se trouve présente dans la composition de cette commission gouvernementale consultative, comme convenu dans le cadre de la signature de l’accord-cadre du 13 juin 2013.

 

L’ESS y siège parmi les représentants des employeurs (Alain Cordesse), parmi les représentants des personnels enseignants avec un administrateur du Conseil d’Administration de L’ESPER (Christian Chevalier) et deux administrateurs d’organisations membres de L’ESPER (Frédérique Rolet et Frédéric Sève).

 

 

 

Suite à la demande de collègues, voici la composition du CNEE (26 membres)

 

 

 

 

 

Cinq chefs d'entreprise

 

• Jean-Louis Beffa, président d'honneur et administrateur de Saint-Gobain

 

•Philippe Berna, président du Comité Richelieu

 

•Xavier Huillard, président-directeur général de Vinci

 

•Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric

 

•Muriel Pénicaud, directrice générale des ressources humaines du groupe Danone

 

 

 

Cinq représentants des employeurs

 

•Alain Cordesse, président de l’Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (UDES)

 

•Jean-Pierre Crouzet, président de l’Union professionnelle artisanale (UPA)

 

•Pierre Gattaz, président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF)

 

•Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME)

 

•Jean-Christophe Sciberras, président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH)

 

 

 

Cinq représentants des salariés

 

•Laurent Berger, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT)

 

•Pascale Coton, secrétaire générale de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC)

 

•Marie-Françoise Leflon, secrétaire générale de la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC)

 

•Thierry Lepaon, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT)

 

•Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Confédération générale du travail - Force ouvrière (CGT-FO)

 

 

 

Cinq représentants des personnels enseignants

 

• Christian Chevalier, secrétaire général du syndicat des enseignants (SE-UNSA)

 

•Patrick Desiré, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats de l'éducation nationale (UNSEN CGT Educ-Action)

 

•François Portzer, président du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC-CSEN)

 

•Frédérique Rolet, secrétaire générale du Syndicat national des enseignants du second degré (SNES-FSU)

 

•Frédéric Sève, secrétaire général de la Fédération des syndicats généraux de l'éducation nationale et de la recherche publique (SGEN-CFDT)

 

 

 

Quatre directeurs d'administrations centrales

 

• Simone Bonnafous, directrice générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle (DGESIP), ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche

 

•Jean-Paul Delahaye, directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO), ministère de l'éducation nationale

 

•Pascal Faure, directeur général du commerce, de l'industrie et des services (DGCIS), ministère du redressement productif, ministère de l'artisanat, du commerce et du tourisme

 

•Emmanuelle Wargon, déléguée générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social

 

 

 

Deux présidents de Conseil régional

 

• Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays-de-Loire

 

•François Bonneau, président du Conseil régional du Centre

 

 

=> La CRESS IDF vous attend nombreuses et nombreux à la soirée du lancement national du Mois de l’ESS :

le jeudi 24 octobre à la Cigale à partir de 18h,

 

Pour de plus amples renseignements:

 

http://www.lemois-ess.org/spip.php?article190 

 

Cordialement à toutes, à tous, à chacune et à chacun,

Bernard JABIN

Correspondant Île de France de L'ESPER

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 18:22

 

INFORMATIONS
DEPUIS UN CERTAIN TEMPS UNE PRATIQUE S’EST INSTAURÉE, « HORS CHRONIQUES POLITIQUEMENT INCORRECTES », D’UNE PART, L’ÉCHANGE D’INFORMATIONS CONCERNANT LA PUBLICATION DE VOS/NOS LIVRES OU D’ÉVENEMENTS QUE VOUS JUGER INTÉRESSANTS ET/OU, AUSSI, ATTIRER L’ATTENTION SUR UN LIVRE OU UN ÉVÉNEMENT QUI VOUS A PLU.

 

De La Balustrade

25 Rue d'Alsace

75010 Paris

01 42 05 66 38

 

L´auteur, Gérard Le Puill viendra présenter son tout dernier livre "Produire mieux pour manger tous d´ici 2050 et bien après" à la Librairie La Balustrade, 25, rue d´Alsace, 75010 Paris, Métro Gare du Nord ou de l'Est.le 25 Octobre, à partir de 17h30 jusqu´à 19h30. Entrée libre et gratuite. Pour l´auteur, spécialiste de l'agriculture et de l'environnement, la planète ne pourra pas nourrir 9 milliards d´humains d´ici 2050 si on continue de fonder les échanges sur une concurrence mondialisée avec une localisation des productions selon la théorie des avantages comparatifs de D. Ricardo. Poursuivre dans cette voie revient à multiplier les famines sur fond de réchauffement climatique. Avec ce 3ème livre en moins de 5 ans, l´auteur propose de nombreuses pistes pour relever le défi alimentaire des prochaines décennies. Cela passe par les rotations des cultures, le travail simplifié des sols, l´agroforesterie, les ceintures vertes autour des grandes villes. Il s´agira de produire mieux pour manger tous, de capter du carbone au lieu d´en libérer, de privilégier la souveraineté alimentaire, la règle verte et la planification écologique par des contractualisations souples. C´est ainsi que l´on mettra en valeur les terroirs de France avec une production agricole diversifiée. ... II s´agit d´un défi passionnant que les agriculteurs, les décideurs politiques et les consommateurs devront relever ensemble. Venez échanger avec l´auteur, faire part de votre avis et contribuer à une approche active de ces questions et sujets de notre temps pour préparer l'avenir. Vous pouvez aussi commander l´ouvrage sur le site, il vaut 22 euros.

 


De Nicolas FAVRE, Artiste Peintre - www.nicolasfavre.com


Mon dernier catalogue vient de sortir, vous pouvez d'ores et déjà le visionner ici : 
http://www.nicolasfavre.com/catalogue/

Des exemplaires seront mis en vente lors du salon MacParis, du 28 novembre au premier décembre prochain, espace Champerret, Paris 17 :

http://www.mac2000-art.com/MACParis/index.php


De Claude Godfryd, Journaliste - Photographe chez Agence Bretagne Presse


Venise évoque l’amour et rime avec toujours. La Sérénissime est un alambic où la démesure des siècles se mélange à la grâce. Ses ors et ses chefs-d’œuvre aimantent charters et paquebots mais menacent de sombrer sous le poids du succès. A travers le champ de ces 20 photos, promenez-vous dans une Venise troublante, tantôt souillonne, tantôt parée de ses plus beaux atours. Un voyage insolite sur l’échelle des valeurs, au carrefour de l’insouciance et de l’émotion. Un ailleurs à deux heures de Paris.

http://claudegodfryd.wordpress.com/


De Christian PETEL, Psychiatre - Thérapeute individuel, conjugal et familial - Directeur de Fractale-Formation


Une FORMATION DE FORMATEURS est organisée en 3 modules de 2 jours à partir de décembre 2013 par FRACTALE.


Elle offre une approche de la formation fondée sur la communication, l’engagement et l’éthique de la relation.

Elle construit un formateur impliqué dans la transmission, soucieux des conséquences de ce qu’il transmet, animé par le respect et la considération de l’autre, accoucheur des compétences individuelles et de groupe.


Elle sollicite les différentes dimensions de la personne : sa capacité à transmettre des connaissances, son aptitude à se situer face à un groupe, à le gérer, sa possibilité de faciliter l’expression des aptitudes de chacun et le développement de ses compétences.


Elle donne les méthodes, techniques, moyens pédagogiques et méthodologiques, considérations professionnelles et éthiques de l’action de formation.
Elle alterne apports théoriques et exercices de mise en situation.
Elle est animée par le Dr Christian PETEL, psychiatre, spécialisé en approche contextuelle et en éthique relationnelle, et par Carmen SIGER, psychologue spécialisée en approche systémique.


Restent 3 places disponibles.

Programme et renseignements détaillés sur :

http://www.fractale-formation.fr/pdf/actualites/Formation_formateurs_2013.pdf

 


De ROLAND NADAUS, Poète, écrivain, critique littéraire, auteur dramatique

POESYVELINES 10 ANS EMISSION DE RADIO


Pour les 10 ans de POESYVELINES, Radio Sensations a réalisé une émission en direct de La Maison de la Poésie de St-Quentin-en-Yvelines, avec Lou Raoul lauréate 2013, Michel Voiturier (Belgique) lauréat 2009, Lydia Padellec prix 2013 des collègiens, et Roland Nadaus, président du jury et fondateur. On peut l'écouter sur le site: 
http://www.radiosensations.fr/yvelines/emissions-2-64.html?action=podcast


EXPOSITION DE PEINTURES de Francine MAYRAN

"MUSICIENS D'AUSCHWITZ,

TEMOINS D'UN AUTRE MONDE,

PORTEURS DE MEMOIRE"



dans le cadre du Colloque

«Musique et camps de concentration»



CONSEIL DE L’EUROPE

Strasbourg – 7 et 8 novembre 2013

Salle 1 du Palais de l’Europe



Vous êtes cordialement invités à ce colloque

du Conseil de l'Europe dans le cadre de son programme

"transmission de l'Holocauste et prévention des crimes contre l'humanité"

et du "Forum voix étouffées"


et en particulier à l'exposition, au concert et à la réception

dans le Foyer du Comité des Ministres

jeudi soir 7 novembre à 18h00 précises.



Inscription obligatoire dans la limite des places disponibles par mail
à: francine.mayran@gmail.com

CES INFORMATIONS SONT DIFFUSÉS À CE JOUR À UN GROUPE DE PLUS DE 925 RELATIONS DE 1ER NIVEAU ET, SI VOUS Y VOYEZ UN INTERETÀ PLUS DE 200 000 AUTRES RELATIONS DE 2ÈME NIVEAU, SI BIEN SÛR CELLES-CI SONT PAR VOUS RELAYÉES.

 

 

Transmis par Armand Ajzenberg

 

 

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 15:34

 

CHRONIQUE POLITIQUEMENT INCORRECTE No 16



Pas né sous X



On a vu que nombre d’institutions et corporations sont nées sous X. Elles ont, sous Vichy, continué à fonctionner, « normalement ». Nombre d’individus, intellectuels ou non, les constituant se mettant alors au service du régime pétainiste et de l’occupant nazi. D’autres, silencieux, se contentant d’attendre des jours meilleurs. D’autres enfin se sont engagés dans la Résistance, sauvant l’honneur de ces institutions et corporations.

On a vu que dans celles-ci, nées sous X, la défaite nazie consommée et la Libération arrivée, nombre de ceux qui avaient collaboré retrouvèrent postes, responsabilités et respectabilités. Ce qui explique précisément les re-naissances sous X.



Une institution et corporation a échappé à cette naissance sous X : celle des psychiatres. Ce n’est pas que là il n’y eut pas des collaborateurs et des «attentistes». Probablement dans les mêmes proportions que dans les autres institutions. Mais c’est dans la matrice saint-albanaise que se forme ce qui sera dans l’après-guerre la « révolution psychiatrique ». Marie-Claude George et Yvette Tourne, dans leur « Que sais-je » (1994) sur le secteur psychiatrique soulignent : pendant la guerre, « L’hôpital de Saint-Alban, en Lozère, est le premier établissement psychiatrique qui, par son engagement dans la Résistance, devient effectivement un asile en accueillant juifs et résistants traqués par la Gestapo, et du même coup perd sa fonction de ségrégation et d’isolement ». Lucien Bonnafé, après Paul Balvet, était alors Directeur de cet établissement. Elles ajoutent : « “il devenait par opposition au monde extérieur perturbé, le lieu de haute sociabilité. Du point de vue de la thérapeutique psychiatrique, il devenait alors un instrument plus efficace de réadaptation sociale, il se désaliénait“. Le resserrement des liens de solidarité entre médecins, infirmiers et administratifs devient plus généralement bénéfique pour la santé mentale de tous. Dans ces conditions socio-historiques exceptionnelles, au sein d’un groupe appelé ironiquement « la société du Gévaudan » animée par F. Tosquelles, républicain catalan, tous les concepts de la psychiatrie et les types d’action possibles sont passés au crible ». « Dans cet effervescent creuset intellectuel auquel participe Daumézon qui travaille dans le même sens à Fleury-les-Aubrais, s’élabore une pratique de type sectoriel dénommée géo-psychiatrie… » écrivent-elles.

Après la guerre, Lucien Bonnafé, avec bien d’autres, milite pour faire évoluer l’institution psychiatrique vers ce qui deviendra notamment le « secteur ». Ce combat résulte du drame vécu (comme grand témoin) de l’extermination douce sur laquelle il a été l’un des premiers à tenter de briser le silence. On peut ici citer un tout petit extrait de l’intervention qu’il a fait au Congrès des Médecins Aliénistes et Neurologistes tenu à Genève et Lausanne du 22 au 27 juillet 1946 et intitulé “Sur l’unité de la théorie et de la pratique en psychiatrie?: « Il ne serait pas juste, enfin, de ne pas souligner un des aspects les plus saisissants de l’apport français à la rénovation psychiatrique contemporaine. Si le malade mental nous paraît si plein de possibilités, si nous le considérons avec un désir si passionné de lutter contre sa condition d’étranger, c’est assurément que, parmi les expériences qui nous ont le plus rapprochés de lui et nous ont le plus incités à pénétrer dans son monde, l’une atteignait le comble de l’intensité : le drame vécu sous l’occupation, où la vie même de nos malades était perdue. Rien ne pouvait mieux nous révéler leur humanité, rien, à nos yeux, ne pouvait les faire moins aliénés ». Ainsi le « secteur » est né de l’expérience dramatique tirée pendant la guerre.



Le secteur ? L'un des objectifs de la psychiatrie de secteur est d'assurer le plus souvent possible, le traitement des patients en dehors de l'hôpital psychiatrique et au plus près de son milieu de vie habituel. En cas d'hospitalisation, intervient un des principes constituants de la psychiatrie de secteur : le principe de continuité. " Il n'y a pas de raison pour qu'une personne prise dans la difficulté relationnelle ne soit pas suivie par la même équipe à la fois dehors et dedans. " (BONNAFÉ L., « L'esprit du secteur », Interview donné à la revue Santé Mentale n° 51, Octobre 2000) peut-on lire sur le site du SERPSY : http://www.serpsy.org/psy_levons_voile/hopital/secteur.html

Le combat fut long et rude. Ce n’est qu’en mars 1960, sous la présidence de Charles de Gaulle et sous le gouvernement de Michel Debré, qu’une simple circulaire ministérielle institua officiellement la psychiatrie de secteur. Cela résultait du travail militant d’un certain nombre de psychiatres regroupés sous l’appellation du « Groupe de Sèvres » (composé entre autres de Lucien Bonnafé, Georges Daumezon, Louis Le Guillant, Jean Oury, François Tosquelles…). Mais ce n’est qu’en 1985, sous la présidence de François Mitterrand, que la «sectorisation psychiatrique» est véritablement mise en place.



Dans une étude d’août 2009 (« Cinquante ans de sectorisation psychiatrique en France », l’IRDES souligne que « cinquante ans après l’introduction en France de la politique de sectorisation […] en matière de lutte contre les maladies mentales, les secteurs psychiatriques, unités de base de la délivrance de soins en psychiatrie publique, se caractérisent par d’importantes disparités ». Ainsi, selon l’IRDES, les disparités de moyens et d’engagement dans les objectifs « contribuent à faire de la sectorisation française une politique de santé en partie inachevée ». Et aujourd’hui en régression peut-on ajouter. Ce que confirme l’un des psychiatres membre du réseau (il se reconnaîtra) : « Je demeure frappé de la situation perpétuellement menacée des patients que nous accompagnons. Certes, nous sommes, et heureusement, loin de "l'extermination douce" mais devant la raréfaction programmée du nombre de psychiatres, l'invasion par des concepts classificateurs déshumanisants et la misère où sont réduites nombre d'institutions psychiatriques ou assimilées, il nous faut garder en mémoire la possibilité de voir ces drames se répéter : nous savons tous que certains de nos patients peuvent se retrouver abandonnés à la rue ou simplement jetés en prison... ».

 

RAPPEL : CES INFORMATIONS RÉGULIÈRES SONT DIFFUSÉES ACTUELLEMENT À UN GROUPE DE PLUS DE 900 RELATIONS DE 1ER NIVEAU ET, SI VOUS Y VOYEZ UN INTÉRÊT, À PLUS DE 180 000 AUTRES RELATIONS DE 2ÈME NIVEAU, SI BIEN SÛR CELLES-CI SONT PAR VOUS RELAYÉES.



À SUIVRE…

 

 

Transmis par Armand Ajzenberg

 

 

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:06

Bonjour à tous,

 

Suite à mon mail envoyé début juillet, je reviens vers vous ! J'aurai dû le faire plus tôt, malheureusement, j'ai eu quelques problèmes techniques avec ma boîte mail... 



Je vous envoie ce mail donc d'une adresse différente : pour me répondre, utilisez camillerabineau@yahoo.fr, svp.

Par ailleurs, je vous ai envoyé à tous une invitation à rejoindre une liste de diffusion Yahoo, ce qui sera plus facile pour vous communiquer les nouvelles et les infos concernant les irrAIductibles. Pour ceux qui sont toujours intéressés de participer à notre revue, veuillez accepter cette invitation.



Une page facebook a également été créée pour ceux qui sont inscrit sur ce réseau social : la page se nomme Revue Les Irraiductibles Paris 8.



 

La dernière réunion des irrAIductibles s'est déroulée le jeudi 20 juin 2013. Nous y avions présenté le dernier numéro paru : De l’amour pédagogique à l’intérité, coordonné par Deborah Gentès. Certains exemplaires sont disponibles en salle A431-2. Pour les étudiants en ligne qui souhaiteraient se procurer un exemplaire, vous pouvez me contacter et j'en commanderai de nouveaux chez l'imprimeur.

 

Rappel des différents points abordés avant les vacances :

- Des idées de numéros

- Les PUSG

- L'organisation d'un "Congrès des irrAIductibles" à Ligoure.

 

 

1) Idées de numéros :

 

Sur « La politique » :

En 2002, le 1er numéro des irrAIductibles s’intitulait « Analyse institutionnelle et politique » : des doctorants d’Experice, suite aux résultats de l’élection présidentielle où Le Pen arrivait au second tour, ont décidé de créer une revue d’analyse institutionnelle et interculturelle.

Aujourd’hui, nous aimerions relancer cette réflexion sur la politique et l’analyse institutionnelle.

Nous avons débattu sur la structure du numéro : nous avons pensé développer la rubrique « Entretiens » : ce numéro pourrait être ainsi plus vivant.

Ainsi, nous pensons qu’il ne faut pas, pour le moment, définir une structure trop rigide du numéro, et nous laissons ceux qui souhaitent participer à ce numéro la liberté de leurs écrits : nous débattrons ensuite en réunion sur les articles qui auront été écrits.

Vous pouvez dès à présent commencer à écrire, et à nous envoyer des propositions d’articles : les coordinateurs du numéro sont Frédéric Cantegreil (gf@bleu-pale.fr), et moi-même (camillerabineau@yahoo.fr) (veuillez svp nous envoyer les propositions d'articles à nous deux, ainsi nous serons mieux à même de nous organiser). 

 

 

Sur « L’enseignement en ligne » :

Anne-Valérie Revel (revel.anne-valerie@neuf.fr) serait intéressée pour coordonner ce numéro.

Pour le moment, nous avons pensé organiser une réunion avec quatre étudiants à distance et quatre étudiants en présentiel, pour débattre entre nous des similitudes, et des différences entre ces deux formes d’enseignement.

Pour ceux qui seraient intéressés de participer à ce numéro, vous pouvez contacter Anne-Valérie : elle se chargera de me tenir au courant.

 

 

Sur Patrice Ville :

Nous avons fêté le départ en retraite de Patrice le 13 septembre dernier : plusieurs irrAIductibles étaient présents. Avant les vacances, nous avions proposé un numéro sur lui. Cette proposition reste d'actualité pour ceux qui seraient intéressés : pour tous renseignements, me contacter (camillerabineau@yahoo.fr), ainsi que Remi Hess (remihess@noos.fr).

L’idée est d’organiser un certain nombre d’entretiens avec des proches de Patrice, ou d’écrire des articles sur son travail de socianalyste, etc.

 

 

Autres numéros :

L’année dernière, plusieurs idées de numéros avaient été discutés : celui sur « Le plagiat », ou encore sur « La crise de l’université ». Si certains d’entre vous ont d’autres idées, n’hésitez pas à me contacter. L’idée serait, comme l’année dernière, de créer des groupes de travail sur plusieurs numéros, et de sortir les numéros au fur et à mesure qu’ils sont prêts.

 

 

2) Les PUSG

 

Les PUSG sont une maison d'édition associative qui existe légalement depuis le 25 juin 2013. Nous disposons d'un compte bancaire.

Le prochain travail sera de créer un site internet qui permettrait la diffusion des ouvrages, ainsi que l’achat en ligne. Si certains s’y connaissent en informatique, merci de me contacter. Normalement, nous avons déjà un site (www.pusg.fr), mais n’ayant pas de mac pour travailler, je ne peux pas m’en occuper (je ne dispose pas du logiciel de l’imprimeur).

 

 

3) Organisation du Congrès des IrrAIductibles

 

Toujours dans un esprit de communication, de diffusion, de rencontre, nous avons pensé à un projet qui j’espère vous intéressera : l’organisation d’un congrès des irrAIductibles.

 

Dans les années 1970, les institutionnalistes (Remi Hess, Lucette Colin, et d’autres avec eux) organisaient des séminaires d’analyse institutionnelle pendant plusieurs semaines l’été dans l’ancien château de Frédéric Le Play (à Ligoure, dans le Limousin). Ces rencontres étaient interculturelles puisqu’elles réunissaient des français, des allemands, des italiens, des argentins…

 

Nous aimerions relancer cette dynamique de rencontre pendant l’été 2014, et louer ce château.

Ce château est entretenu par une association de Ligoure, qui le met à disposition à des groupes autogérés, pour une somme peu chère, pour qu’ils puissent organiser des séminaires, des rencontres…

 

Je vous laisse aller regarder le blog de l’Association du château de Ligoure, pour mieux vous rendre compte de ce que l’on pourrait y organiser :

http://chateau-de-ligoure.blogspot.fr/

 

Voilà donc un petit récapitulatif du travail effectué avant les vacances. Concernant une prochaine rencontre :

4) Date de rencontre

 

 

Je vous propose également une date de rencontre fin octobre. Par exemple le jeudi 24 octobre à partir de 18h ?

Cette réunion serait l'occasion de définir les nouvelles dates de réunions des irrAIductibles pour l'année à venir. 

Par ailleurs, j'en profite pour vous dire que le 17 octobre à 12h (en A329) est organisé un repas avec les élus du conseil d'UFR pour accueillir les nouveaux étudiants. Si certains d'entre vous sont disponibles, vous êtes bien entendu conviés à ce repas. 

Si certains d’entre vous ont également conservés les mails des fondateurs des irrAIductibles, nous avons également  pensé qu’il serait important de les recontacter. Merci donc de m’envoyer leurs adresses.


En juin dernier, nous avons aussi réfléchi à l'organisation d'une soirée-débat pour  présenter les derniers numéros des IrrAIductibles, les ouvrages des Presses Universitaires de Sainte Gemme, aux nouveaux étudiants d'Experice. L’idée serait, non pas d’organiser une réunion trop formelle, mais plutôt une rencontre conviviale, avec bouffe et boissons.

La réunion du 24 octobre (si cette date est retenue) pourrait nous permettre d'organiser cette soirée.

 

A très bientôt tout le monde, et bonne rentrée,

Camille.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 13:31

L'Association Orly-Chili Solidarité


en partenariat avec la Ville d'Orly

et le Centre Culturel Elsa-Triolet


Vous invite à la cloture de ses journées

de Commémoration pour le Chili " 40 ans après"

 

Samedi 12 octobre 2013

à 18 heures

Centre Culturel

1, Place du Fer à Cheval

94310 Orly

 

 

 

18h - 20h : Cinéma - Débat -Projet du film NO de Pablo Larrain

20h -21 h : Débat

21h  : Pot : Empanadas - vins chiliens.

 

 

 

 

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 11:40

 

CHRONIQUE POLITIQUEMENT INCORRECTE No 15



À PROPOS DU « MODE DE PRODUCTION ÉTATIQUE »

 



C’est Michel Chauvière qui, cité dans la précédente chronique, faisait référence au « Mode de production étatique ». Il s’agit d’un concept mis en évidence par Henri Lefebvre (« De l’État », tomes 1 à 4, 10/18, 1976-1978) des nouveaux rapports, surgis au sortir de la guerre, entre l’État et l’économique, entre l’État et la société civile. Concept et philosophe aujourd’hui injustement bien oubliés en France.

 



Bien que restant érigé au-dessus de la société civile, l’État tend à gérer le service public d’une nouvelle manière : celui-ci cesse de considérer des droits relatifs à des besoins sociaux, identiques pour tous les citoyens: il considère les coûts particuliers, la vérité des prix, la demande solvable. L’égalité des droits se fissure, devient une fiction. Sous la norme de service public émergent les lois du marché. L’État confie de plus en plus l’exercice d’un tel service public à des organismes privés. Il se réserve un pouvoir de contrôle, par le Plan, par la statistique, souvent à la faveur du financement de certains de ces organismes privés. Cette tendance se développe, à grande échelle, à partir de 1945 mais cela avait commencé en 1943 avec l’arrivée de Laval au pouvoir, ce qui était signe de sa modernité.

 



La généralisation de ce «Mode de production étatique» dès 1945, qui pour Henri Lefebvre concernait aussi bien les pays occidentaux que les pays de l’Est, peut être compris s’agissant de la France à partir de l’exemple de la gestion de cette enfance inadaptée. Pour les organismes privés cela constitue un nouveau marché géré sous contrôle de l’État. C’est ainsi un ministre communiste de la Santé – François Billoux – qui réutilise les outils mis en place par le gouvernement Laval, outils forgés par le Conseil technique de l’enfance inadaptée et en danger moral. Dans le tome 3 (1977) de l’ouvrage cité d’Henri Lefebvre, celui-ci pose la question: « Le PC n’aurait-il pas eu pour vocation de mener à bien le MPE, avec une autre idéologie que le libéralisme, à savoir le marxisme idéologisé ? ». Il répond : « On (les bons militants) n’a aucune peine aujourd’hui à conjurer le spectre de Staline, avec vingt ans de retard. Ce retard a un grand sens : le stalinisme s’est répandu dans le monde moderne : c’est le MPE. La vocation du PCF c’est de réaliser pleinement, sans le nommer, en le désavouant idéologiquement, le MPE, c’est-à-dire l’essentiel du stalinisme. La haine des «communistes» français envers le courant autogestionnaire (dont la problématique ne se dissimule pas) apporte la preuve de cette vocation ». Ce qui a changé depuis, mais avec retard.

 



Les MPE à l’Est et à l’Ouest, s’agissant du service public, se différenciaient : dans les pays « capitalistes » le MPE s’exerçait essentiellement par le « contrôle » des organismes privés auxquels était délégué le service public (ou une partie de celui-ci), dans les pays du «socialisme réellement existant » le MPE s’exerçait directement sur le service public, par le « parti », sans passer par une délégation à des organismes privés. Quand Henri Lefebvre parle d’une autre idéologie que celle du libéralisme animant les communistes français, il fait référence au modèle d’État soviétique… et stalinien. Les temps ont changé : Staline est mort et l’État soviétique a disparu. Reste le MPE.

 



On comprend ainsi comment une organisation mise en place sous Vichy, s’agissant ici de l’enfance inadaptée, a pu continuer après la Libération, et pas seulement du fait des communistes, et devenir la norme. Organisation qui, si la guerre ne s’était pas arrêtée, aurait conduit des milliers d’enfants classés « irrécupérables » et destinés sous Laval aux sections d’anormaux ou de sûreté des hôpitaux psychiatriques à y subir le sort des adultes.

 

Ceci n’est pas un scoop, mais est généralement caché. Pour Jean-Pierre Le Crom, « de nombreux dispositifs nés sous Vichy sont pérennisés après la guerre, tout en étant “décorporatisés”. C’est vrai, par exemple, des comités de sécurité, des services médicaux et sociaux du travail, ou, pour partie, des comités sociaux d’entreprise. En droit du travail seront également validés les textes de Vichy sur le placement (loi du 11 octobre 1940) et l’inspection du travail et de la main-d’œuvre (loi du 31 octobre 1941), l’exigence d’un écrit à peine de nullité du contrat d’apprentissage (loi du 28 octobre 1942) ou partiellement, certains statuts professionnels comme celui des infirmiers et infirmières hospitaliers.

 



À cheval entre le travail et l’enseignement seront encore conservés les centres et organismes de formation professionnelle, d’enseignement technique et d’apprentissage.

 

Mais c’est dans le domaine de la protection sociale que la continuité est sans doute la plus forte. En effet la quasi-totalité des textes pris en matière d’assurances sociales, notamment celui relatif à l’Allocation aux vieux travailleurs salariés qui marque le passage de la capitalisation à la répartition dans les systèmes de retraite, d’allocations familiales et d’accidents du travail sont purement et simplement validés à la Libération de même que ceux relatifs à l’assistance aux vieillards, infirmes et incurables, à l’assistance à l’enfance (loi du 15 avril 1943). Les textes relatifs à la protection de la naissance (loi du 2 septembre 1941), à la protection de la maternité (loi du 13 décembre 1942 qui rend notamment obligatoire le carnet de santé) ou encore à l’hôpital, désormais ouvert à l’ensemble de la population et non plus aux seuls indigents (loi du 21 décembre 1941) ne sont pas non plus remis en cause… » (Jean-Pierre Le Crom, « L’Avenir des lois de Vichy » in « le droit sous Vichy », 2005, pp. 468-469).

 



À la Libération, le Gouvernement Provisoire de la République Française créa un Comité juridique, présidé par René Cassin, chargé de rétablir le droit républicain. Il fit un travail considérable pour trier les lois, décrets, mesures techniques pris sous Vichy et qu’il fallait soit abroger ou valider, ou encore annuler sans pour autant supprimer des mesures d’application antérieures. Les mesures techniques relatives au Conseil technique de l’enfance déficiente et en danger moral furent de ces dernières. On peut lire avec intérêt, à propos du rétablissement de la loi républicaine à la Libération, l’ouvrage d’Antoine Prost et Jay Winter, (Antoine Prost et Jay Winter, « René Cassin », Fayard, 2011, chapitre 7).

 



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RAPPEL : CES INFORMATIONS RÉGULIÈRES SONT DIFFUSÉES ACTUELLEMENT À UN GROUPE DE 900 RELATIONS DE 1ER NIVEAU ET, SI VOUS Y VOYEZ UN INTÉRÊT, À PLUS DE 180 000 AUTRES RELATIONS DE 2ÈME NIVEAU, SI BIEN SÛR CELLES-CI SONT PAR VOUS RELAYÉES.



À SUIVRE…

 

 

Transmis par Armand Ajzenberg

 

 

 

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