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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:00

 

Cet été, la CASDEN vit au rythme du Jazz in Marciac

 

Créé en 1978 Jazz In Marciac fête sa 36e édition, et compte la CASDEN parmi ses mécènes. Le Festival propose à son public des rencontres inédites avec des musiciens de renom. Cette année, Marcus Miller, Wayne Shorter, George Benson, Diana Krall, Wynton Marsalis, Roberto Fonseca, Richard Galliano, Ahmad Jamal, Al Jarreau, Paco de Lucia, Taj Mahal, Joe Cocker, Maceo Parker, entre autres, ont répondu présents au rendez-vous. En avant-première, Roberto Fonseca dévoilera son nouveau projet « Tradicional » et Ahmad Jamal présentera son dernier album « Saturday Morning ». De beaux moments en perspective !

 

Le programme complet est sur www.jazzinmarciac.com

 

 

Déconstruire le racisme

 

Depuis 2012, la CASDEN, la MGEN et Africajarc organisent, pendant l’année scolaire, une campagne pédagogique sur la lutte contre la discrimination et sur l’éducation contre le racisme, auprès de plusieurs écoles du Lot et d’une partie de l’Aveyron.

 

Chaque classe était invitée à réfléchir sur ces thèmes en utilisant notamment le DVD « Nous Autres, Éducation contre le racisme », conçu par la Fondation Thuram, la CASDEN et la MGEN. Les élèves devaient répondre à un quiz et certains ont présenté un projet artistique. Le 12 juin dernier, Lilian Thuram s’est rendu à Cajarc pour remettre les prix. Tous les travaux ont été récompensés : chaque classe a reçu 2 ouvrages sur le thème de la lutte contre le racisme et les élèves, un diplôme du « Jeune Citoyen » et une carte signée par Lilian Thuram.

 

 

Pour en savoir plus : www.casden.fr

 

 

Transmis par Bernard Jabin

 

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 14:01

 

Actualités des membres

 

Fédération des APAJH

 

 

L’APAJH et deux Ministères signent une convention-cadre pour faire avancer l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap

 

La Fédération des APAJH vient de signer une convention pour améliorer et développer la scolarisation des élèves en situation de handicap avec deux Ministères (Ministère de l'Éducation nationale et Ministère des Affaires sociales). Cette signature s’est effectuée en deux temps : lundi 17 juin, avec George Pau Langevin, Ministre déléguée à la Réussite éducative et jeudi 27 juin, au Mans, au 37ème Congrès de la Fédération des APAJH, avec Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion. Cet accord-cadre permet de créer une dynamique de coopération et de collaboration étroites entre les différents acteurs afin de développer des synergies communes en faveur de l’inclusion scolaire, avec pour finalité la mise en place d’actions concrètes pour favoriser les parcours de droit commun.

 

La convention, dont l’objectif est de rendre l’école accessible à tous, porte sur trois domaines clés : l’amélioration des parcours scolaires, la formation et l’accompagnement de tous les personnels et la personnalisation, ainsi que l’accessibilité des réponses et ressources pédagogiques. Elle favorise la mise en commun des expertises des professionnels des secteurs de l'Éducation nationale et du médico-social, à travers des échanges réguliers et des analyses croisées des acteurs de terrain. La Fédération des APAJH, implantée dans 90 départements, mobilisera sur la quasi-totalité du territoire l’expertise acquise par ses 14000 collaborateurs au service de l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Pour Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAJH, «comme ce qui est utile au handicap l’est pour la société tout entière, il s’agit ici de construire une école ouverte à chacun, qui s’adapte aux spécificités des élèves, pour garantir à terme la réussite de tous pour une citoyenneté pleine et entière ».

 

 

 

L’APAJH salue le rapport Komitès

 

 

Le rapport « Professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap », dont les travaux ont été menés pendant plusieurs mois sous la présidence de Pénélope Komitès, a été remis mardi 25 juin aux Ministres George PAU-LANGEVIN et à Marie Arlette Carlotti. L’APAJH est satisfaite qu’il soit enfin publié et que la réflexion sur la professionnalisation des accompagnants ait été guidée par le souci de la prise en compte des besoins des élèves. Pour Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAJH, « ces travaux, auxquels nous avons fortement contribué, partent d’un diagnostic que nous partageons et formulent des propositions concrètes, adaptées, s’inscrivant pleinement dans notre combat en faveur de l’accessibilité universelle ».

 

 

Jean –Louis Garcia réélu Président de la Fédération des APAJH

 

Jeudi 4 juillet, le Conseil de la Fédération a réélu Jean-Louis Garcia à la Présidence de la Fédération à l’unanimité moins une abstention pour deux ans.

 

 

Transmis par Bernard Jabin

 

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:23

 

 

ACTUALITES DE L’ESPER

 

 

Salon européen de l’éducation

 


 

Du 21 au 24 novembre 2013 se tiendra le salon européen de l'Éducation organisé par la Ligue de l’Enseignement, placé cette année sous le signe de l'Égalité Femme-Homme. Dans la traditionnelle cité de l'Éducation du salon, se tiendra le « village de L’ESPER». Autour de la place de ce village, les organisations membres de L’ESPER qui tiennent un stand seront réunies. Pour L’ESPER ce sera le moment idéal pour valoriser l’action des militants de l’ESS, acteurs de l'Éducation dans un cadre convivial. Nous vous y attendons donc nombreux !

 

 

 

Transmis par Bernard Jabin

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 16:08

La Lettre de L’ESPER n°30 – Juillet/Août 2013

 

 

EDITORIAL

Par Roland Berthilier, Président

 

 

Pour une politique de l’ESS ambitieuse

 

 

Le 24 juillet dernier, le ministre délégué à l’économie sociale et solidaire Benoît Hamon présentait au conseil des ministres le projet de loi de soutien à l’économie sociale et solidaire.

 

 

Le 24 septembre 2012 toujours en conseil des ministres, il en dessinait les contours et y présentait la méthode de concertation.

 

 

Nous appelions l’année dernière à ce que ces consultations s’inspirent des pratiques de discussion et de démocratie ayant cours dans les entreprises de l’ESS. Il est indéniable que le texte présenté en conseil des ministres en juin dernier est marqué des consultations qui ont eu cours tant sont repris des éléments inspirés par les acteurs du secteur.

 

 

L'ESPER et le CEGES ont fait valoir qu'il fallait rappeler les fondements, la définition, les valeurs et le fonctionnement des structures de l'ESS dans la loi. Sans cela, la loi n'aurait pas été en mesure de « cadrer » et de définir le secteur.

 

 

C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité et obtenu que la dimension d’absence de lucrativité, de gouvernance démocratique des structures de l’ESS, et la dimension de projet soient inscrites dans la loi. Si le contexte législatif et réglementaire rend la lecture du projet de loi relativement lourd, il n’en reste pas moins qu’il appartient à l’ESS de défendre ce projet de loi qui est la première de ce type.

 

 

La loi reconnaîtra en effet qu’une entreprise peut créer de la richesse sans objectif lucratif, répondre aux besoins des personnes et garantir un fonctionnement démocratique.

 

 

La procédure législative n’en est pourtant qu’à son début puisque c’est à partir de la rentrée que les parlementaires auront à se prononcer sur le projet de loi. Bien sûr que ce projet de loi est encore perfectible, bien sûr qu’il mérite l’investissement des sénateurs et des députés, mais il convient de ne pas en dénaturer ni le sens, ni l’objectif. Cet été déjà, des voix se sont élevées pour donner un autre sens à ce projet de loi que son objectif initial. Selon le président du MEDEF, il s’agirait d’une loi qui purement et simplement aurait comme objectif d’entraver la liberté des employeurs, en référence à la simple obligation d’information des salariés dès lors que l’employeur prévoit une cession de l’entreprise.

 

 

Le patronat souhaite en effet limiter la portée de cette loi à cette seule mesure pour mieux s’y opposer.

 

 

Sans entrer dans la polémique instillée par le MEDEF, comme si les employeurs détenaient la propriété de l’entreprise quasiment de droit divin ainsi que le moque Michel Abhervé, les structures de l’ESS auront à être vigilantes dans la procédure parlementaire qui s’ouvre. Nous aurons en effet à rappeler les objectifs de la loi que nous voulons, à défendre notre vision d’une entreprise de l’ESS et à rappeler aux parlementaires les engagements pris pendant la campagne électorale de 2012.

 

 

C’est à cette condition que nous pourrons obtenir une loi non seulement bonne pour les structures de l’ESS mais qui ouvre un pan supplémentaire à la création d’emploi et d’entreprises. Il s’agit là de la reconnaissance de la biodiversité économique de notre pays et le développement d’un modèle économique axé d’abord sur l’Homme plus que sur le profit.

 

 

Transmis par Bernard Jabin

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 11:00

 

Analyse Institutionnelle, Etat et Droits de l’homme (15)

 

La gauche et le triomphe de la rose (4)

 

 

 

Après que Solidarité ait exigé des élections libres, le Kremlin ne tarde pas à refréner l'indésirable expansion productivo-désirante : en décembre 1981, l'Etat de guerre est instauré et le général Jaruzelski assume la présidence d'un Conseil Militaire de Salut National. En France, les conséquences de cet événement mettent fin à la crédulité complaisante des intellectuels en ce qui concerne le nouveau gouvernement : Claude Cheysson, ministre des Affaires Etrangères, déclare que son pays ne fera rien, étant donné qu'il s'agit d'un « problème strictement interne » à la Pologne.

 

« Nous sommes tous des gouvernés » - pensent Foucault et d'autres intellectuels plus enclins aux luttes internationales-solidaires qu'aux affaires de sécurité nationales-solitaires. Ils réagissent à la position du gouvernement par un manifeste publié dans Libération :  

 

 

« Le gouvernement français ne doit pas faire croire, comme Moscou et Washington que l'instauration d'une dictature militaire en Pologne est une question interne (...) En 1936, un gouvernement socialiste s'est vu confronté à un putsch militaire en Espagne ; en 1956 un gouvernement socialiste s'est vu confronté avec la répression en Hongrie. En 1981, un gouvernement socialiste se confronte avec le coup d'état de Varsovie. Nous ne voulons pas que son attitude soit celle de ses prédécesseurs » (apud Eribon, 1990 : 277)

 

 

Le déluge de signatures d'adhésion est suivi par une manifestation populaire contre le Putsch de Varsovie, réunissant 50.000 manifestants qui reçoivent les dirigeants en scandant : « Chacun chez soi, merci Cheysson!!! ». Le gouvernement réagit mal aux protestations et utilise la tactique de la bipolarisation accusatoire : « les leaders » seraient des «intellectuels», porteurs d'«inconséquence structuraliste», de «désirs de promouvoir la rupture de la majorité politique française» (apud Eribon. 1990 : 279). Mais la manœuvre est trop connue et échoue : le lien déjà fragile entre l'intellectualité critique et les socialistes est définitivement rompu.

 

 

 

Heliana de Barros Conde Rodrigues

 

 

Mis en ligne par Benyounès et Bernadette Bellagnech

 

 

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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 10:30

 

Analyse Institutionnelle, Etat et Droits de l’homme (14)

 

La gauche et le triomphe de la rose (3)

 

 

Après la prise de fonction officielle de François Mitterrand -un spectacle pour célébrer letriomphe de la rose avec droit à la Marseillaise interprétée par Placido Domingo -, les premières mesures du nouveau gouvernement surprennent agréablement : les expulsions d'étrangers sont suspendues et des mesures sociales sont adoptées immédiatement (augmentation du salaire minimum et des retraites, création de nouveaux emplois dans la fonction publique). Aux élections législatives, le PS obtient la majorité absolue à l'Assemblée Nationale. L'accord avec le PCF place quatre ministres communistes au gouvernement et on commence à craindre la mise en place d'une formule connue : «rien n'est possible sans les communistes, rien n'est possible avec eux ». Ce qui suit alimente quand même plus l'espoir que la déception : suppression de la Cour de Sécurité de l'Etat ; pour quelques 300.000 immigrés clandestins, régularisation de leur situation ; suppression de la peine de mort ; augmentation des dépenses publiques, instauration de l'impôt sur les grandes fortunes ; autorisation pour la création de radios locales. En regard de tout ceci, Foucault, réticent auparavant, déclare dans Libération :

 

 

« Depuis une bonne vingtaine d'années, une série de questions ont été posées dans la société elle-même (...) par rapport à ces problèmes (je pense surtout à la justice ou à la question des immigrés), les premières mesures ou les premières déclarations sont absolument conformes à ce qu'on pourrait appeler une « logique de gauche » (...) ce qui est le plus remarquable, les mesures ne vont pas dans le sens de l'opinion majoritaire (...), les choix ne suivent pas l'opinion la plus courante » (Foucault, 1994 : 178-179), Mais... un gouvernement de parti est-il capable de modifier la relation entre gouvernants et gouvernés ? D'instituer autre chose que l'obédience ? De faire valoir une éthique internationaliste de liberté contre les obligations de la realpolitik ? D'encourager l'inventivité collective ? Quelques mois passeront avant que ne soient apportées les réponses à ces questions : un triste et sonore non.

 

 

 

Heliana de Barros Conde Rodrigues

 

 

Mis en ligne par Benyounès et Bernadette Bellagnech

 

 

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 15:00

Analyse Institutionnelle, Etat et Droits de l’homme (13)

 

La gauche et le triomphe de la rose (2)

 

 

À la libération d'autres machines (productives-désirantes) et aussi à l'expérience contre-institutionnelle, on préfère en France, à l'époque, le consensus. Michel Rocard et les adhérents de la CFDT essayent quand même de faire adopter par le PS une ligne de conduite indépendante, mais n'obtiennent pas de victoire au congrès des socialistes. Ainsi donc, en janvier 1981, François Mitterrand est choisi à nouveau comme candidat à la Présidence.

 

 

Une grande partie de l'intellectualité de gauche décide de l'appuyer, suivant le paradoxal Régis Debray qui, depuis le scrutin de 1974, s'applique à faire que les gauchistes en manque de guérilla rejoignent les rangs du PS : sa tactique est la révolution via les élections. A la veille du vote, les manifestes habituels pour le candidat socialiste sont dans les journaux,mais certains adoptent des positions moins prévisibles : Foucault refuse son soutien à qui que ce soit, repoussant la position de mentor ; Deleuze et Guattari soutiennent la candidature Coluche, comédien à l'humour corrosif, plébiscité comme « le bouffon de ta République ». La politique étant chose sérieuse et triste, les hommes politiques n'apprécient pas la présence (non-officielle) du concurrent (Coluche) comme le fait remarquer Guattari :

 

« ...ces gens-là entendent non seulement se faire obéir, main aussi se faire respecter, devenir objet d'amour, de fascination. Il faut croire qu'on en est arrivé à un point où le rire et l'humour sont devenus plus dangereux qu'une insurrection populaire » (Guattari, 1986 : 16).

 

 

Malgré la provocation des adeptes du rire, une grande partie de la population se rend aux urnes, soucieuse de son devoir : prévoyant l'échec (confirmé) de son candidat G. Marchais, et craignant un deuxième tour entre Giscard et Chirac, les communistes en arrivent au « vote utile » pour Mitterrand. Celui-ci passe au deuxième tour contre Giscard et cette fois-ci, contrairement à ce qui s'était passé en 1974, est élu Président de la République avec 51,7% des voix contre 48,3%. Le « peuple de gauche », tant bien que mal, s'enthousiasme. A l'annonce du résultat, une foule afflue sur la symbolique Place de la Bastille et fait la fête jusqu'au petit matin.

 

 

 

Heliana de Barros Conde Rodrigues

 

 

Mis en ligne par Benyounès et Bernadette Bellagnech

 

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 14:34

Pour une autre école. Vite ! 

 

 

 

2808133

 

 

 

 

 

" Les programmes tuent la curiosité, dégoûtent les jeunes " Une école où l'on apprend non pas en s'amusant mais avec plaisir… C'est ce que réclame, vite, Gabriel Cohn-Bendit. Professeur d’allemand, fondateur du lycée autogéré de Saint-Nazaire, animateur d’action éducative en Afrique…  Gabriel Cohn-Bendit  incarne le militantisme pragmatique pour une autre école. Dans son dernier ouvrage  il propose de repenser l’éducation… et vite !

 


 

À chaque rentrée des classes on assiste à une profusion de sorties de livres sur le système éducatif.  De tels ouvrages ont-ils une utilité ? 

 

 


 

Ils peuvent en avoir une, si les médias, grands ou petits, généralistes ou spécialisés en parlent. Je crois aux débats et à leur efficacité, même si je suis un pessimiste quant à la rapidité de propagation de certaines idées dans la majorité du corps enseignant.  Cela dépend aussi de la capacité de ceux qui partagent ces idées à se constituer en force loin de tout sectarisme et d'esprit de chapelles. Nous sommes minoritaires, mais ensemble  nous pouvons compter.

 

 


 

Certains passages de votre livre ont un aspect testamentaire. Quel héritage voulez-vous laisser à l’école, à la pédagogie, aux profs, à la société … ?

 


 

Construire une école de la coopération, de l'enseignement mutuel contre cette école de la compétition du tous contre tous. Une école où se pratiquent les valeurs de la démocratie et non pas où elles s'apprennent par cœur dans des cours de morale fussent-ils laïques, avec interrogations écrites comme moyen de contrôle. Une école où il n'y a pas plus, ni moins de place pour la Marseillaise que pour l'Internationale ou l'Hymne à la Joie. Une école où l'on apprend non pas en s'amusant mais avec plaisir et si possible avec passion. Une telle école est possible de nombreux exemples le prouvent. »

 


 

Page 60 débute  un chapitre intitulé : En finir avec les programmes… Mais,  vous précisez dans la première phrase qu’il est essentiel de définir ce que tout élève devrait maîtriser en fin d’école primaire… Pouvez-vous expliciter cette apparente contradiction idée ?

 

 


 

Définir un ensemble de comportements, de « savoirs », de compétences qu'un jeune devra maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire, en fait en fin de troisième et non à la fin de l'école primaire comme je l'ai écrit, prisonnier moi même de la vieille coupure dépassée primaire-collège , c'est tout autre chose que de définir ce qu'un jeune doit apprendre année par année, semaine par semaine discipline par discipline.

 


 

Chaque jeune a des intérêts différents, des rythmes d'apprentissage différents. Il y a des enfants qui savent lire à 6 ans d'autres ne maîtriseront la lecture qu'à 8 ans et alors ? Qui a décidé qu'on devait savoir lire à 7 ans ? En Finlande on ne commence à apprendre à lire qu'à 7 ans. Un ami instituteur m'a raconté qu'un de ses élèves bricoleurs passionné a appris à lire dans un manuel de bricolage et un autre passionné de rugby dans les articles de journaux sur le rugby.  La première fonction de l'école est de susciter et de répondre à la curiosité des jeunes. Les programmes tuent la curiosité, dégoûtent les jeunes en les obligeant à travailler sur des questions dont ils ne voient pas l'intérêt et en les empêchant de travailler ce qui les intéresse. 

 


 

La conclusion du livre est un appel à la refondation de l’école… S’agit-il de la refondation proposée par Vincent Peillon ?

 


 

Je ne sais pas ce que Peillon avait en tête quand il a lancé l'idée de la Refondation de l'école, mais ce qui en sort et qui a été voté au parlement n'a pas grand chose à voir avec ce que j'appelle de tous mes vœux.

 


 

Dans la préface vous  racontez que vous avez écrit au ministre de l’éducation actuel, le 23 mai 2012, et que vous aviez fait de même, en 1981, à l’attention d’Alain Savary… Votre militantisme épistolaire  porte-t-il parfois des fruits ?

 


 

En juillet 1981 à la suite de ma lettre ouverte publiée par Libération, Alain Savary  m'avait reçu et ce fut le début de l'aventure du Lycée Expérimental de St Nazaire qui a ouvert ses portes en février 1982 et qui a fêté ses 30 ans en juin 2012. Savary a aussi permis l'ouverture du Lycée autogéré de Paris à la rentrée 1982-83, ainsi que du CLE d'Hérouville.

 


 

Je n'ai rien tenté avec Chevènement le Ministre de l’Éducation le plus conservateur de la quatrième et cinquième République. Nous avions signé à plusieurs une lettre à François Bayrou qui nous avait reçu aimablement mais sans résultat. J'ai essayé de rencontrer Allègre mais son conseiller Alain Geismar, ex soixante-huitard m'a répondu qu'il avait beaucoup de travail.

 


 

Mais j'ai à nouveau tenté ma chance avec Jack Lang qui m'a reçu et à qui j'ai vendu l'idée du Conseil de l'Innovation. C'est ainsi que certains établissements comme Clisthéne à Bordeaux ont pu voir le jour. Mais l'administration centrale du Ministère de l’Éducation a très mal vécu cette institution qui ne dépendait que du Ministre. Si j'ai pu croiser Vincent Peillon après sa nomination et être reçu par Mme George Pau-Langevin et plusieurs membres de son cabinet, il semble bien que ma présence au nouveau Conseil de l'Innovation n'a pas été jugée souhaitable. 

 

   

 

Propos recueillis par G. Longhi

 

 

 

 

1808134

 

 

 

 

 

Gabriel Cohn-Bendit, "Pour une autre école". Repenser l'éducation, vite !, éditions Autrement. Sortie le 28 août.

 

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/08/28082013Article635132722043441206.aspx

 

 

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 14:43

 

Rita Thalmann : un « testament »

 

 

L’historienne Rita Thalmann vient de disparaître. Il se trouve que celle-ci m’avait écrit à l’occasion de la nouvelle année 2013. C’était une lettre manuscrite que je n’ai pas totalement réussi à déchiffrer. Peut-être était-ce l’une des dernières qu’elle ait pu écrire ?

 

 

« J’ai en effet une leucémie, maladie incurable, dont le spécialiste se dit incapable de déterminer l’issue […] Mais après une année d’hospitalisation j’ai décidé de rentrer à la maison où je peux au moins vivre avec l’aide de personnes à domicile. C’est vous dire que mes activités sont désormais limitées puisque je ne peux plus sortir » m’annonçait-elle. La maladie l’a donc emportée le 18 août 2013.

 

 

Je lui avais aussi écrit à propos d’un livre que je venais de publier. « Votre texte m’a rappelé bien des souvenirs dont celui, il faut bien le reconnaître, d’un échec. Même certains de mes adversaires dont Éric Conan, Henry Rousso et Marc Peschanski (je pense et j’en suis même sûr qu’elle voulait dire Denis) qui nous traitaient d’obsédés de la mémoire sont désormais à l’honneur. Le 1er est désormais Président de la Fondation Léon Mendès France (probablement Pierre), les deux autres coopèrent avec la Fondation de la Mémoire de la Shoah ».

 

 

Mon livre - L’abandon à la mort… de 76 000 fous par le régime de vichy (L’Harmattan, novembre 2011)1 - s’inscrit en faux à celui de l’historienne Isabelle von Bueltzingsloewen - L’hécatombe des fous (Aubier, juillet 2007) - qui absout Vichy de toute responsabilité dans ces morts là. Les fous ne moururent que de « pénurie extrême » écrit Annette Wieviorkadans sa nécrologie du Monde. Point final.

 

 

À ce propos, Rita Thalmann ajoute : « Je serais par contre moins catégorique que vous pour Isabelle von Bueltzingsloewen. Même si elle a indéniablement subi à l’époque l’influence de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, elle a fait une recherche honnête sans en tirer les conclusions qui s’imposaient (souligné par elle). J’ai eu l’occasion de la recevoir chez moi assez longuement pour lui parler notamment du cas de notre mère, morte d’une pneumonie fulgurante (sous-alimentation et froid) à la Chartreuse de Dijon où elle était internée après le choc consécutif à l’arrestation de notre père. Le récit figure dans son livre sur l’abandon des fous. Elle m’a (…) offert le rapport final (en 02/05/1946) du médecin chef de la Chartreuse décrivant la (…) élémentaire et les conditions désastreuses des traitements, mais ne m’a pas (…) dans mon raisonnement sur la volonté du gouvernement de Vichy de se débarrasser des “fardeaux inutiles”. Après tout, la plupart des Français ont du mal à admettre la responsabilité nationale en la matière ».

 

(…) : mots que je n’ai pas réussi à déchiffrer mais le sens de la phrase ne fait aucun doute.

 

À mes yeux, cette lettre de Rita Thalmann est un peu son testament sur le sujet.

 

 

Elle était née à Nuremberg, en Allemagne, en 1926. À l’arrivée d’Hitler, la famille émigre en France, à Dijon. Comme historienne germaniste, elle consacra l’essentiel de ses travaux à analyser et comprendre le basculement d’une Allemagne d’avant-garde, notamment dans la culture et les sciences, dans le national-socialisme. Nombre de ses ouvrages en témoignent : La nuit de cristal (Laffont, 1972), Protestantisme et nationalisme en Allemagne de 1900 à 1945 (Klincksieg, 1976), Être femme sous le IIIe Reich (Laffont, 1982). En 1991, elle publia La mise au pas : idéologie et stratégie sécuritaire dans la France occupée (Fayard). C’était aussi une femme engagée, à la LICRA notamment où elle était membre du Bureau exécutif.

 

 

Dans l’annonce de son décès, probablement inspirée par elle même, elle demandait de réserver « une pensée pour ses parents, victimes du nazisme et du régime pétainiste ». Par ses parents, elle était l’incarnation des deux infamies qu’ont été en France la Shoah et l’abandon à la mort des fous. En effet, son père, arrêté à Grenoble où il était réfugié, fut l’un des 76 000 juifs déportés et mourut à Auschwitz en octobre 1943. Sa mère, internée dans l’hôpital psychiatrique de Dijon fut l’une des 76 000 malades mentaux morts de faim, de froid et des maladies qui s’ensuivent sous Vichy.

 

 

J’ai rencontré Rita Thalmann en 1992 à l’occasion d’une pétition demandant la débaptisation de la rue Alexis-Carrel à Paris. Ce qui fut fait quelques années plus tard. Nous nous sommes retrouvés en 2001 à l’occasion d’une autre pétition (Pour que douleur s’achève) demandant « que soit reconnu par les plus hautes autorités françaises l’abandon à la mort, par l’État français de Vichy, des êtres humains enfermés dans les hôpitaux psychiatriques pendant la deuxième Guerre mondiale en France ».

 

 

Nous nous sommes encore revus un peu plus tard de la même année quand, dans un article, Isabelle von Bueltzingsloewen annonçant sa recherche à propos de ce drame écrivait d’entrée de jeu : « … même si ces malades n’ont pas été victimes d’une politique génocidaire… ». Des personnalités, dont Rita Thalmann, lui firent remarquer, dans une lettre du 11 septembre 2001, qu’il s’agissait alors « de l’énonciation d’un postulat, avant toute recherche. Il y a alors risque de transformer la recherche en justification de thèse ».

 

 

Ce qui fut fait en 2007 avec la sortie du livre de l’historienne. Il reçu les louanges de presque toute la presse. Aucun critique ne s’aperçut quelle avait fait une recherche « sans en tirer les conclusions qui s’imposaient ». Ce qui est la pire critique qu’un historien, ici une historienne, puisse faire à un autre historien, ici une historienne.

 

 

Sauf Rivarol, journal d’extrême droite, et c’est triste, y vit les véritables motifs de l’ouvrage : Jean-Paul Angelelli y rendait compte en effet du livre. Divine surprise ! : « Incroyable, mais vrai. Le régime de Vichy est enfin innocenté d’avoir programmé un “génocide”. Celui des pensionnaires des asiles d’aliénés. […] En 1987 puis en 1988, deux ouvrages rédigés par des psychiatres prétendaient que sur les 76 000 aliénés décédés (bilan total), 40 000 relevaient d’un programme “euthanasique”, bien sûr inspiré par le nazisme, et organisé par l’État français. Voire par “le docteur maréchaliste Alexis Carrel, initiateur en 1941 d’une fondation pour l’étude des problèmes humains” — extrait d’un article dans Le Monde (du 23 février 2007) de Mme Elisabeth Roudinesco, qui s’inscrit d’ailleurs en faux contre la thèse du “génocide”, mais après avoir pris soin de préciser que Carrel était “de sinistre mémoire”. […] Bref une fois de plus, jamais une fois de trop, Vichy était accusé de pratiques abominables. Or, après dix ans de recherches, l’historienne Isabelle Von Bueltzingsloewen vient de publier aux éditions Aubier un livre, L’Hécatombe des fous, qui pulvérise les élucubrations précédentes en rétablissant la vérité historique. […] Le livre qualifié de “révisionniste” (un bon révisionnisme) est salué par tous les critiques (dont ceux de L’Express et du Monde) comme “précis et courageux”. Son auteur, qui ne conteste ni les chiffres ni les drames humains subis par les victimes a écrit : “Le devoir de mémoire n’a de sens que s’il est aussi un devoir de rigueur”. Une leçon. À saluer ». No comment.

 

 

L’abandon à la mort… de 76 000 fous par le régime de Vichy est un essai-pamphlet qui précisément fait la critique du livre d’Isabelle Von Bueltzingsloewen et tire les conclusions qu’elle n’a pas faites. Depuis janvier 2013, des Chroniques politiquement incorrectes autour de « l’abandon à la mort… de 76 000 fous par le régime de Vichy » ont été publié sur le réseau social Linkedin, un peu détourné de sa vocation il est vrai, et vont continuer à être publiée2.

 

 

Armand Ajzenberg

22 août 2013

 


1 On peut lire une critique du livre sur le site de SERPSY :http://www.serpsy.org/des_livres/livres_2013/ajzenberg.html


2 On peut les consulter sur le site d’Entre les lignes, entre les mots :http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2013/08/20/chroniques-politiquement-incorrectes-2-autour-de-labandon-a-la-mort-de-76-000-fous-par-le-regime-de-vichy/

 

 

Transmis par Armand Ajzenberg

 

 

http://lesanalyseurs.over-blog.org 

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 14:11

CHRONIQUE POLITIQUEMENT INCORRECTE

SPÉCIALE AOÛT 2013


En mémoire de Rita Thalmann

 



22 AOÛT 2013 | PAR LES INVITÉS DE MEDIAPART

 


Armand Azjenberg, auteur de L’Abandon à la mort… de 76 000 fous par le régime de Vichy, livre son témoignage sur l'historienne Rita Thalmann, décédée le 18 août 2013, dont la mère avait elle-même trouvé la mort pendant la seconde guerre mondiale dans un hôpital psychiatrique français, la Chartreuse de Dijon.

 
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L’historienne Rita Thalmann vient de disparaître. Elle m’avait écrit à l’occasion de la nouvelle année 2013. C’était une lettre manuscrite que je n’ai pas totalement réussi à déchiffrer. Peut-être était-ce l’une des dernières qu’elle ait pu écrire ?

 


Nous nous étions rencontrés en 1992, à l’occasion d’une pétition demandant la débaptisation de la rue Alexis-Carrel à Paris. Ce qui fut fait quelques années plus tard. Nous nous sommes retrouvés en 2001 à l’occasion d’une autre pétition (Pour que douleur s’achève) demandant « que soit reconnu par les plus hautes autorités françaises l’abandon à la mort, par l’État français de Vichy, des êtres humains enfermés dans les hôpitaux psychiatriques pendant la deuxième Guerre mondiale en France ».

 


Nous nous sommes encore revus un peu plus tard de la même année quand, dans un article, l’historienne Isabelle von Bueltzingsloewen, annonçant sa recherche à propos de ce drame, écrivait d’entrée de jeu : « … même si ces malades n’ont pas été victimes d’une politique génocidaire… ». Des personnalités, dont Rita Thalmann, lui firent remarquer, dans une lettre du 11 septembre 2001, qu’il s’agissait alors « de l’énonciation d’un postulat, avant toute recherche. Il y a alors risque de transformer la recherche en justification de thèse ».

 


Leurs craintes se réalisèrent en 2007 avec la sortie du livre d’Isabelle von Bueltzingsloewen, L’hécatombe des fous (Aubier), qui absout Vichy de toute responsabilité dans ces morts là. Il reçut les louanges de presque toute la presse. Les fous ne moururent que de « pénurie extrême » écrit encore ces jours-ci Annette Wieviorka dans sa nécrologie du Monde. Point final.

 


Seul Rivarol, journal d’extrême droite, et c’est triste, sous la plume Jean-Paul Angelelli, avait saisi la thèse de l’ouvrage. Divine surprise ! « Incroyable, mais vrai. Le régime de Vichy est enfin innocenté d’avoir programmé un “génocide”. Celui des pensionnaires des asiles d’aliénés. […] En 1987 puis en 1988, deux ouvrages rédigés par des psychiatres prétendaient que sur les 76 000 aliénés décédés (bilan total), 40 000 relevaient d’un programme “euthanasique”, bien sûr inspiré par le nazisme, et organisé par l’État français. Voire par “le docteur maréchaliste Alexis Carrel, initiateur en 1941 d’une fondation pour l’étude des problèmes humains” – extrait d’un article dans Le Monde (du 23 février 2007) de Mme Elisabeth Roudinesco, qui s’inscrit d’ailleurs en faux contre la thèse du “génocide”, mais après avoir pris soin de préciser que Carrel était “de sinistre mémoire”. […] Bref une fois de plus, jamais une fois de trop, Vichy était accusé de pratiques abominables. Or, après dix ans de recherches, l’historienne Isabelle Von Bueltzingsloewen vient de publier aux éditions Aubier un livre, L’Hécatombe des fous, qui pulvérise les élucubrations précédentes en rétablissant la vérité historique. […] Le livre qualifié de “révisionniste” (un bon révisionnisme) est salué par tous les critiques (dont ceux de L’Express et du Monde) comme “précis et courageux”. Son auteur, qui ne conteste ni les chiffres ni les drames humains subis par les victimes a écrit : “Le devoir de mémoire n’a de sens que s’il est aussi un devoir de rigueur”. Une leçon. À saluer ». No comment.

 


Je lui avais aussi écrit à propos d’un livre que je venais de publier. « Votre texte m’a rappelé bien des souvenirs dont celui, il faut bien le reconnaître, d’un échec », m’écrivait ainsi Rita Thalmann au début de l’année. «Même certains de mes adversaires dont Éric Conan, Henry Rousso et Marc Peschanski (je pense et j’en suis même sûr qu’elle voulait dire Denis) qui nous traitaient d’obsédés de la mémoire sont désormais à l’honneur. Le 1er est désormais Président de la Fondation Léon Mendès France (probablement Pierre), les deux autres coopèrent avec la Fondation de la Mémoire de la Shoah».



Pour lire entièrement l’article :

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/220813/en-memoire-de-rita-thalmann

 


De Claude Godfryd, Journaliste - Photographe chez Agence Bretagne Presse
11 août 2013


Le fest-noz, vous connaissez ?


La Bretagne, ses fêtes, sa musique et ses danses, vous aimez ?


Côté scène et côté coulisse, découvrez l'univers de Jean-Pierre LE CAM, le musicien-phare de Sonerien Du, l'emblématique groupe de fest-noz.
Le bassiste quimpérois qui sonne l'heure de la retraite après quarante ans sous les projecteurs, tourne les pages de l'album d'une vie. Les copains, l'amour, le métier... sous le signe du labeur et de la joie, une vie que la terre bretonne a nourri.
Dans "Kenavo les Du!", une interview signée Marie-Aude GRIMONT (avec les photos de Claude GODFRYD) que publie l’Agence Bretagne Presse, retrouvez Plogoff, Alan Stivell, les sœurs Goadec, la blanche hermine, Breizh Cola, la Bretagne à cinq départements... et bien sûr, la musique et la danse.


Loin des cartes postales, survolez villes et villages, la lande et la mer au son des guitares électriques, des binious et des bombardes.


http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=30862&title=Jean-Pierre Le Cam : %AB 




De Marc Abitbol, MCU-PH 1ère Classe MD.PhD.DSc chez Université Paris Descartes Faculté de Médecine Paris Descartes

15 août 2013


J'ai visité le camp de concentration de NAZWILLER autrement dit du STRUTTHOF (Pas de Chambre à Gaz mais four Crématoire).


Entre Les Films et ce qui reste de la réalité des camps : Il y a des espaces intergalactiques. Le Père de mon épouse a survécu miraculeusement au camp de Mathausen .........


C'est une "visite" qui ne me quittera plus.


Marc Abitbol

 

 


RAPPEL : CES INFORMATIONS RÉGULIÈRES SONT DIFFUSÉES ACTUELLEMENT À UN GROUPE DE PLUS DE 860 RELATIONS DE 1ER NIVEAU ET, SI VOUS Y VOYEZ UN INTÉRÊT, À PLUS DE 180 000 AUTRES RELATIONS DE 2ÈME NIVEAU, SI BIEN SÛR CELLES-CI SONT PAR VOUS RELAYÉES.

À SUIVRE…

 

 

Transmis par Armand Ajzenberg

 

 

http://lesanalyseurs.over-blog.org 

 

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