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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 15:43

 

Le 5/02/11  5h34 

Susan Cadogan, compil 

 

 

 

Ça y est, les copines du journal sont réapparues. C. a mis en ligne sa fin de travail sur les grandes figures, E. commence son journal sur l'éducation permanente? J. doit s'occuper de sa famille mais elle a mis un petit mot. 

 

 

C'est bien, ça redynamise. 

 

 

La plateforme recommence à s'activer, les étudiants s'inscrivent pour le second semestre.... 

 

 

J'ai travaillé 4h ce matin sur l'introduction au romantisme et les relations entre situation et moment. Relu avec bonheur le style radical des situs. Je retranscrirais mes notes plus tard. 

 


Là juste, je réfléchis à mes choix de matières pour le second semestre. 

 

 

Hélène M.

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 19:06

 

Projet de colloque international

(analyse des discours rituels, (post)-traumatiques et cliniques; anthropolinguistique ; ethnographie ; ethnopsychiatrie)

 


 

Imprécation et déprécation

 

 

À la suite du Colloque international qui s'est tenu sur l'Interpellation, et qui a rassemblé en mai 2008, à Paris (Maison de la Recherche), 36 participants ayant représenté 32 universités et 10 pays (Corela, 2010), la deuxième session sur l'instantané discursif portera sur l'imprécation et la déprécation. Tout comme la précédente session, cette manifestation scientifique s'attachera à décrire et analyser les discours à travers ce qu'ils impliquent de matérialisations brèves ou momentanées. Cette réflexion s'ouvre tout autant aux questionnements spécifiquement linguistiques, qu'à des approches interdisciplinaires liées notamment à l'anthropolinguistique, à l'ethnographie, à la clinique et à l'ethnopsychiatrie. L'analyse du discours elle-même conjoindra les appareils variablement critiques qui s'en dégagent, de quelque manière qu'on aborde, pour reprendre la formule de Dufour et Rosier (2012 : 9), « le programme contemporain de l'analyse du/des discours». Pouvant tirer profit tout autant d'une analyse du discours « à la française» que d'une Critical Discourse Analysis, la question de l'instantané discursif suppose en effet qu'on envisage tout autant ses manifestations comme des matériaux empreints de récurrences et de variations, que comme des objets sociaux (Fairclough et Wodak, 1997). Cette remarque s'applique également aux « pratiques discursives » elles-mêmes, et aux rapports à ces pratiques, y compris à travers les mécanismes par lesquels les discours confirment, légitiment, reproduisent ou repositionnent les relations de domination dans la société (Van Dijk, 1998 : 353).

 

 

D'une manière générale, les termes d'imprécation et de déprécation désignent deux types de manifestations discursives qui consistent, pour l'une, à appeler le mal(heur) sur une ou plusieurs personnes, et, pour l'autre, à détourner le mal, ou implorer la réparation ou le pardon. Plus ou moins spontanées (Wright, 2003), mais aussi variablement intempestives, l'imprécation et la déprécation sont liées l'une à l'autre par l'événementialité qu'elles expriment, ainsi que par leurs implications culturelles et les diverses temporalités qui s'y déploient. Elles posent d'autre part la question de la complémentarité qui s'établit entre le verbal et le paraverbal, d'autant que si la plupart d'entre ces manifestations peuvent être abordées à l'appui de leur contenu linguistique, toutes ne sont pas proprement verbalisées. En effet, d’autres matériaux, non dits, n’en demeurent pas moins imprécatifs ou déprécatifs, comme c'est le cas de sorts qui, dans certains contextes, sont « bus » ou « ingurgités ». De même peut-on reconnaitre une consistance imprécative ou déprécative dans des représentations matérielles diverses, comme des figurines, et parmi elles celles qui comportent des dires récitatifs (des Psaumes, par exemple) disposés de manière à « clôturer » une épidémie.


D'un point de vue à la fois ethnopsychiatrique et clinique, l'imprécation et la déprécation sont parties prenantes de processus soit de malédiction, soit, au contraire, de guérison, comme en témoignent les pratiques verbales, ainsi que les répertoires et les pharmacopées qui, de par le monde, s'assortissent de formules et de régularités discursives pour certaines visibles, pour d'autres tenues secrètes (et ce jusque dans leur écriture même : Szulmajster-Celnikier, 1998 ; Damus, 2010). L'imprécation notamment, qui est envisageable à travers de multiples mécanismes, « adresse » (Lachenicht, 1980) certains patients dans une répétition de l’instant discursif, avec dans de nombreux cas des récurrences acoustiques ou prosodiques spécifiques, lesquelles forment autant de résonances auxquelles l'individu est constamment confronté. L'instant imprécatif cristallise alors le tort ou le préjudice provoqué, à moins qu'il ne s'agisse de détourner ou de défaire les termes d'une déprécation antérieure. Par ailleurs et à bien des égards, les entités (saints, divinités, « esprits », etc.) convoquées existent dès lors qu'elles sont nommées, «allocentrées», tandis que dans d'autres cas, des expressions concernées laissent la personne dans l’impossibilité de dialoguer avec ce qui est convoqué, rendant de ce fait l’imprécation sensiblement monologique et verrouillée. Si, comme nous en avertissent Nathan et Lewertowski (1998), l'urgence de ces questions se confirme sur le plan clinique, elles intéressent tout autant l'anthropolinguistique, l'analyse des discours (post-)traumatiques et thérapeutiques, l'ethnographie linguistique, que l'épistémologie des sciences.

 

 

L'imprécation et la déprécation seront ici principalement examinées, quoique sans exclusive, à partir de leurs manifestations en discours, autrement dit oralement produites (verbalisées, subvocalisées), écrites, voire les deux combinées. Ainsi pourra-t-on les rapprocher de l'apostrophe à la personne (Détrie, 2006), des discours « reproduits » (Roulet, 1991) et des expressions formulaires (Pradem Sarinic, 2004 ; Torterat, 2006). Le présent colloque cherchera à en déterminer les modes d'analyse les plus probants : par exemple, quelle productivité y a-t-il à envisager l'imprécation et la déprécation sous l'angle de l'onomasiologie (Benveniste, 1969 ; Zimmermann, 1994), ou sous celui de la sémasiologie (Detienne, 1990 ; Saborit, 2008) ? Quels apports respectifs des approches multimodales, lexicométriques, macrosyntaxiques de ces manifestations discursives ?


Quelles parts d'intimation, de sommation et de détournements supposent-elles ? Quel rendement concéder à des notions plus transversales telles que l'euphémie et la blasphémie ? Toutes ces questions, et beaucoup d'autres, méritent d'être débattues dans un esprit de collaboration interdisciplinaire, l'objectif étant d'apporter un maximum d'éclairages sur ce domaine de recherche.

 

 

Approches spécifiquement linguistiques :


- nomination, dénomination et paradigmes désignationnels

- aspects interlocutifs et délocutifs de l'imprécation et de la déprécation

- interpellation et contre-interpellation

- violences verbale et paraverbale

- approches multimodales de l'imprécation et de la déprécation

- formes et temps verbaux des expressions imp-/déprécatives

- configurations verbales et averbales des formules

- collocations et récurrences locutionnelles

- phénomènes prosodiques et périphérie (macro)syntaxique

 

 

Pistes de réflexion interdisciplinaires :

 

- imprécation, déprécation et manifestations assimilées : essai(s) de typologisation

- propos comminatoires et calomnies

- parler contre, détourner : quelles complémentarités ?

- manifestations (para)discursives de la bénédiction et de la malédiction

- résistances de la déprécation et de l'imprécation aux initiatives cliniques

- blasphémie et euphémie

- intimation, sommation et vaticination comme «entours» de l'imprécation et de la déprécation

- crachats, regards, régurgitations et autres formes d'extériorisations imp-/déprécatives

- dimensions (/ implications) ethnographiques et ethnopsychiatriques de l'imprécation et de la déprécation

 

 


Quelques références :

 

Benveniste, E. (1969). L'analyse du langage théologique. Le nom de Dieu. In E. Castelli dir., Actes du colloque du Centre international d'Etudes humanistes et de l'Institut d'Etudes philosophiques de Rome .

Rome : Archivio di Filosofia, 71-73 (cf. les Eléments, «blasphémie et euphémie», chap. 18).

Corela (numéro thématique), L'Interpellation, url : < http://corela.edel.univpoitiers.

fr/index.php?id=716 >

Damus, O. (2010). Les Pratiques thérapeutiques traditionnelles haïtiennes : les guérisseurs de la djok. Paris : L'Harmattan.

Detienne, M. (1990). Les Maitres de vérité dans la Grèce archaïque. Paris : Éditions de la Découverte (Coll. « Textes à l'appui »).

Détrie, C. (2006). De la non-personne à la personne : l'apostrophe nominale. Paris : CNRS éditions.

Dufour, F. ; Rosier, L. (2012). Introduction. Héritages et reconfigurations conceptuelles de l'analyse du discours « à la française » : perte ou profit ? Langage et Société 140 : 5-13.

Fairclough, N. ; Wodak, R. (1997). Critical discourse analysis. In T. Van Dijk (éd.), Discourse Studies : A Multidisciplinary Introduction (vol. 2). London : Sage, 258-284.

Lachenicht, L.G. (1980). Aggravating Language. A Study of abusive and insulting language. International Journal of Human Communication 13(4) : 607-687.

Nathan, T. ; Lewertowski, C. (1998). Soigner : le virus et le fétiche. Paris : Odile Jacob.

Poccetti, P. (1998). L'iscrizione osca su lamina plumbea Ve 6 : maledizione o preghiera di giustizia ? Contributo alla definizione del culto del Fondo Patturelli a Capua. In Atti del Convegno Internazionale di Studi in ricordo di Nazarena Valenza Mele, I culti della Campania antica (Napoli, 15-17 maggio 1995) : 175-184.

Pradem-Sarinic, M. (2004). « J'ai vu la couleur de ses yeux ». Imaginaire & Inconscient 13 : 63-78.

Roulet, E. (1991). « Vers une approche modulaire de la structure du discours ». Cahiers de linguistique française 12 : 53-81.

Saborit, I.T. (2008). Justicia vindicatoria. Madrid : Consejo Superior de Investigaciones Científicas.

Szulmajster-Celnikier, A. (1998). Eloge de la prudence méthodologique. La complexité des données décrédibilise la quête d'une langue originelle. La Recherche 306 : 76-81.

Torterat, F. (2006). L'Attribution implicite du genre judiciaire au discours rapporté : l'exemple des locutions assertives de l'« otroi » en ancien et en moyen français. In J.-M. Lopez Muñoz, S. Marnette et L. Rosier (éds), Dans la Jungle du discours rapporté : genres de discours et discours rapporté, Cadix : Presses de l'Université de Cadix, 45-54.

Van Dijk, T.A. (1998). Critical Discourse Analysis. Personal Website (url :

<http://www.discourses.org/OldArticles/Critical%20discourse%20analysis.pdf>).

Wright, R.G. (2003). An Emotion-based Approach to freedom of Speech. University Chicago School of Law 34 : 429-478.

Zimmermann, M. (1994). Le vocabulaire latin de la malédiction du IXe au XIIe siècle.

Construction d'un discours eschatologique. Atalaya 5 : 37-56.

 

 

 

Comité scientifique envisagé :

 

Tijana Ašić (Belgrade), Lorena Dedja (Tirana), Patrick Charaudeau (Paris 13), Obrillant Damus (Port-au-Prince), Catherine Détrie (Montpellier 3), Ligia-Stela Florea (Cluj-Napoca), Béatrice Fracchiolla (Avignon), Olga Galatanu (Nantes), Françoise Hammer (Karlsruhe), Bertrand Masquelier (Amiens), Paolo Poccetti (Rome), Marianne Pradem-Sarinic (Antilles-Guyane), Thierry Rosso (Nice), Anne Szulmajster-Celnikier (Collège de France), Frédéric Torterat (Nice), Monica Vlad (Constanta)

 

 

 

Calendrier :

 

 

- mars 2014 : premier appel à participations (résumés de 6000 à 9000 signes, avec

bibliographie en annexe) ;

- 1er octobre 2014 : date limite de soumission

- décembre 2014 : avant-programme et mise sur site (Hypothèses.org) des résumés des participants ;

- janvier-avril 2015 : organisation pratique et diffusion scientifique (avec notamment le règlement de la question des actes, pressentis chez Peter Lang) ;

- 15 avril 2015 : programme définitif

- mai 2015 : Colloque (Nice, Rome ou Paris)

 

Transmis par Obrillant Damus

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 15:17

 

CHRONIQUE POLITIQUEMENT INCORRECTE No 20



« L’abandon à la mort… de 76 000 fous par le régime de Vichy ».

L’avis du Dr Michel Caire

(suite 1)



Les mystères d’une circulaire

 

La circulaire du 4 décembre 1942 du Secrétaire d'État à la Famille et à la Santé, dite « Circulaire Bonnafous » qui a incontestablement permis une amélioration de la situation en accordant "l'attribution supplémentaire de denrées contingentées aux malades internés dans les hôpitaux psychiatriques" est considérée par l'auteur comme "probablement politicienne et non humanitaire" (p.47), si tant est que l'on ne puisse imaginer "un brusque accès d'humanisme" d'un "ministre collaborationniste, par ailleurs solidaire de toutes les déportations de juifs vers les camps de la mort" (p.53).

Cette circulaire "tardive, décalée, insuffisante et en partie inefficace" (p.73) et au mieux "un accident, une péripétie, un miracle" (p.80) aurait été destinée, propose A. Ajzenberg, moins à satisfaire les psychiatres qui avaient réclamé cette mesure, que "la bonne conscience de quelques personnalités" (p.72) comme Heuyer.



L'auteur discute aussi le rôle possible d'Hélène Bonnafous, fille du grand aliéniste Paul Sérieux et elle-même médecin du cadre des hôpitaux psychiatriques, dont l'intervention auprès de son époux Max, Secrétaire d'État à l'Agriculture et au Ravitaillement aurait pu être à l'origine de cette circulaire. Mais cette hypothèse n'a jamais été prouvée, écrit à juste titre Ajzenberg (p.76), et d'autant plus douteuse, précise-t-il, que la psychiatre et le ministre étaient alors déjà séparés.



Préférée à la « fable Bonnafous », « l'hypothèse Heuyer» fait l'objet d'un développement intéressant (pp.81-99). A. Ajzenberg nous rappelle que le président Laval avait commandité auprès de son ministre de la Santé Raymond Grasset la création d'un « Conseil technique de l'enfance déficiente et en danger moral », où siègeront Louis Le Guillant, médecin directeur de l'hôpital de La Charité, Jean Dublineau et Georges Heuyer, qui tous trois réclamèrent par ailleurs des mesures pour sauver les malades des hôpitaux psychiatriques. L'auteur postule que ces trois importantes personnalités purent, avant-même la mise en place de ce Conseil (25 juillet 1943) faire des démarches auprès de l'autorité centrale : Heuyer lui-même "fréquenta Vichy dès 1941" (p.83). Laval, tenant à ce projet, aurait ainsi par intérêt, "nécessité politique" oblige, accordé ces suppléments alimentaires.



Nous avions nous-mêmes suggéré le rôle possible des psychiatres membres du Conseil Supérieur de l'Assistance de France, avec les docteurs Georges Demay, Paul Gouriou, Charles Perrens et Jean Lauzier notamment (voir sur ce site : Pages d'histoires : Sous l'Occupation : Hécatombe par carence). Il pourrait être intéressant par ailleurs d'étudier celui de la Société de médecine légale, qui tint sans discontinuer ses séances sous l'Occupation, comme le fit la Société médico-psychologique.

Cette circulaire dite « Bonnafous » est une "preuve" de l'"innocence" de Vichy pour les uns ["la preuve absolue, la seule, de ce que Vichy n'avait aucune volonté génocidaire s'agissant des fous internés" pour Mme von Bueltzingsloewen, écrit l'auteur p.78], qui serait "contrebalancée" par une autre "preuve" qui est ce courrier de mai 1942 - découvert par S. Odier - d'un Directeur régional de la Santé et de l'Assistance (XXe région) [du « Secrétariat à la Santé », écrit Robert Redeker dans Le Web de l'Humanité du 20 novembre 2000 après M. Lafont, L'extermination douce, 2000, p.254 : « Secrétariat d'État à la Santé (XXIIe région) cabinet du Directeur Général »] adressé au directeur de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève, recommandant aux médecins de désigner les bénéficiaires d'un régime de réalimentation en fonction de leur curabilité (p.56), ce qui, implicitement, revient à "laisser mourir" les autres.



Au-delà de la question de savoir s'il y a là « une volonté de "laisser mourir" les fous sous le régime de Vichy » ou de ne sauver que certains d'entre eux, est posée celle du caractère de la recommandation : initiative personnelle ou ordre ministériel ? L'auteur met cette consigne en parallèle avec certaines positions d'Alexis Carrel, bien connues de ses contemporains et incontestablement eugéniques (p.57).


________________________________

RAPPEL : CES INFORMATIONS RÉGULIÈRES SONT DIFFUSÉES ACTUELLEMENT À UN GROUPE DE PLUS DE 930 RELATIONS DE 1ER NIVEAU ET, SI VOUS Y VOYEZ UN INTÉRÊT, À PLUS DE 200 000 AUTRES RELATIONS DE 2ÈME NIVEAU, SI BIEN SÛR CELLES-CI SONT PAR VOUS RELAYÉES.



À SUIVRE…

 

 

Transmis par Armand Ajzenberg

 

 

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:29

 

4/02/11 6 h 20  Mozart, Requiem

 

Vite, avant de me préparer pour aller au travail, je retranscris mes notes sur le fragment.


Juste, une petite remarque : depuis 10 jours je n'ai pas fait de sport, je n'ai pas écouté les informations et à part lors de mon WE de regroupement et à mon travail, je n'ai vu personne, complètement obsédée par mon travail sur le journal. Je mange à peine. Jusqu'à quand cette obsession restera indolore?


L'information de la révolution du peuple égyptien vient juste de me toucher. Maria Schneider l'actrice du Dernier Tango à Paris, un de mes films cultes, est morte.


Je suis absente au monde!


Et pourtant, je n'ai pas l'impression d'avancer. Je sais que c'est faux, que c'est le silence de la plateforme qui produit cela, qu'un travail s'effectue avec un rythme différent, d'une autre manière. Je remplie ma base interne de données mais elles ne font pas encore sens, elles ne se sont pas articulées, elles sont éparses et fragmentaires.

 

 

Le fragment, notes prises à partir d'extraits du Dictionnaire du littéraire (1) :

 

Le mot fragment peut recouvrir plusieurs significations : restes d'un ouvrage ancien, extrait volontaire d'un ouvrage, genre littéraire (esthétique du fragment).

 

L'esthétique du fragment provient de la philosophie d'Héraclite (Quand je lis Héraclite, je pense Nietzsche, pourquoi?), c'est un style lapidaire et paradoxal. Montaigne également se refuse à écrire de manière continue. Les essais procèdent par questionnements, excitations de l'insatisfaction.

 

Pour les romantiques allemands, le fragment est une exigence. « La volonté de totalisation est devenue impossible à satisfaire et le fragment en est la trace », « Paradoxalement, l'impossibilité de d'achever, de clore le livre, devient alors le moteur même de l'écriture ». Le fragment est inachèvement. « Le paradoxe des objet-livres composés de fragments tient au fait que cette constellation d'éléments se prête aisément à des lectures constamment variables et créatives. »

 

7h00

 

(1) Le dictionnaire du littéraire, coll Dico poche, édition Quadrige, Puf, Paris 2002. cité sur http://www.trusiad.fr/cours/litterature/fragment.html

 

 

Hélène M.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 15:26

 

23h53 Abdullah Ibrahim, senzo

 

 

Lecture de la séquence 6 du Journal appliqué : Le diariste

 

 

1) Le journal et son /ses auteur(s)

 

 

Habituellement on considère que le journal est écrit par une seule personne, en solitaire, mais déjà les frères Goncourt avaient écrit un journal collectif et l'on peut trouver d'autres exemples (je pense au journal à 4 mains de la fratrie Hess).

 

 

Cette séquence donne l'exemple d'un journal collectif écrit dans le cadre de l'enseignement d'Analyse Institutionnelle de Paris 8 et cite la Revue des IrrAIductibles et son numéro 3 de 2003 qui cite un panorama des écritures diaires (à voir). Des chercheurs peuvent également s'échanger leurs journaux et partir de ces échanges élaborer un travail collectif.

 

 

2) L'entrée dans la pratique diariste

 

 

Cette partie évoque les différents modes d'entrée : le mimétisme, l'initiation par la commande, l'objectivation (constitution d'un objet de recherche).

 

 

Dans le passage sur la commande, il est mentionné que celle-ci fait souvent l'objet d'un détournement et finalement d'une création propre de l'auteur. Ce phénomène a été étudié par Gwenaël Couic dans un article paru dans le n° 32 de Pratiques de formation, de 1996 (à voir)

 

 

3) Le lecteur potentiel

 

 

Le premier destinataire est l'auteur. Lorsque le journal est écrit pour soi, l'écriture fragmentaire, dont le contexte n'est pas explicité, rend la lecture difficile. L'écriture pour autrui permet la confrontation d'idées, l'échange de connaissance. Hess distingue le lecteur nécessaire dont on attend le retour et le lecteur contingent sorte de surdestinataire.


Ce surdestinataire peut, lorsque les informations données dans le journal sont incomplètes, interpréter, faire jouer son imagination. En fait, cet espace imaginaire est créé par l'absence de prise en considération du lecteur contingent par l'auteur du journal.


 

C'est un phénomène étrange du journal, ce rapport entre auteur et lecteur. A nouveau, j'ai le sentiment des poupées russes, on en ouvre une et il y en a une autre à l'intérieur. On pourrait même imaginer un jeu de l'auteur écrivant « comme si » il écrivait pour soi alors qu'il écrit pour un autre. De même lors de l'écriture pour un autre, j'ai pu constater moi-même comme parfois on s'échappe de la commande pour se réapproprier son écrit comme le souligne Kareen lorsqu'elle évoque Gwénaël Couic. Le journal est un espace de jeu.

 

 

4) Les peurs du diariste

 

 

Ces peurs jouent sur l'écriture, le comportement du diariste :

- Même écrit pour soi, secrètement, le désir de communication est présent, sous entendu.

- La perte des idées qui peut devenir obsessionnelle

- La censure et l'autocensure

 

 

Pour les non pratiquants, le journal est une énigme.

 

 

Hélène M.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 14:16

Anouar Brahim, Astrouding eyes of Rita

 

 

Retour du forum des métiers.....J'y ai vu 3 copines et une patiente et beaucoup discuté avec B. du collectif qui cherche à se réorienter professionnellement. Elle a 33 ans, a fait une année ½ de fac de psycho, qu'elle a arrêtée parce qu'elle y entendait des propos tenus par les étudiants qui lui déplaisaient. Elle fait des chantiers au black et fabrique des bijoux mais ne s'en sort pas bien.

 

 

On a parlé du collectif et elle m'a demandée ce qu'était une indexicalisation qui avait motivé mon absence à la dernière réunion. Alors je lui ai parlé de mon expérience du journal, de Paris 8, du journal du collectif que je voudrais rendre collectif.

 

 

Elle m'a dit qu'elle avait tenu un journal lorsqu'elle s'était séparée de son compagnon, il y a un an. Dernièrement, elle avait voulu se remettre à l'écriture mais lorsqu'elle avait relu son journal de rupture, elle l'avait trouvé infantile, immature et cela l'avait dissuadée de le recommencer.

 

 

Lorsqu'elle a évoqué le mot immaturité j'ai pensé à Lapassade et au fait que moi, ce que je trouvais joli dans les journaux, c'est justement cette enfance qui persistait. Je le lui ai dit et elle m'a regardée avec ses grands yeux noirs étonnés. Et son regard était, comment dire......reconnaissant.

 

 

Va falloir faire attention à ce que je ne devienne pas trop gentille quand même.

 

 

Alors on a parlé de Paris 8, des sciences de l'éduc et elle m'a dit qu'elle aurait bien aimé enseigner dans des écoles alternatives. Je lui ai dit de tenter sa chance pour avoir une équivalence à Paris 8 et elle a paru intéressée.

 

 

Je contamine, je contamine.

 

 

C'est surprenant comme toutes celles à qui je parle du journal, en ont en fait une expérience mais qu'elles tiennent cachée. Comme si c'était une tare. En fait, il y a plein de gens qui écrivent partout en secret.

 

 

Ça y est M. m'a apportée 2 livres sur le romantisme, le premier est de Laurent Van Eynde Introduction au romantisme d'Iéna, Friedrich Schlegel et l'Athénium, aux éditions Ousia, 1997 et l'autre, un gros livre de Anne-Marie Paillet-Guth, Ironie et paradoxe. Le discours amoureux romanesque, aux éditions Honoré Champion, Paris, 1998.

 

 

Je voulais commencer à les regarder ce soir mais je suis fatiguée.

 

 

La maison est sans dessus dessous, je n'ai pas fait de sport depuis 10 jours et je vais chercher Félix demain à Brest.....En plus samedi, l'Ump locale organise une réunion d'information sur les projets gouvernementaux et le collectif va certainement faire une manif de riches.

 

 

C'est quoi un enseignant personnaliste comme se définit Augustin?

 

 

J'y suis allée voir et j'ai trouvé sur le site de l'Uqac le Que-sais-je d'Emmanuel Mounier, Le personnalisme, .....122 pages......on change d'ambiance. Je verrai cela plus tard, plus tard, PLUS TARD!

 

 

La plateforme est toute silencieuse, je me sens un peu seule.

 

 

20h15

 

 

Hélène M.

http://lesanalyseurs.over-blog.org

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 14:23

 

Chers amis 

 


Je partage avec vous cet événement. D´une façon ou d'une autre vous avez contribué à ce travail. Impossible de vous oublier. Merci de ma part et de la part des habitants de Mangueira. 
Affectueusement
Lúcia Ozório
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Co-inspirations dans la ville

 

 

Images – histoires orales de vie de Mangueira. Débat : à PUC université, Rio de Janeiro,  le 31/10/2013 à 15 h Lieu : Pilotis Frings. Exposition à la Bibliothèque Publique de Mangueira  Jair Campos da Silva, adresse: 850 Rue Bartolomeu de Gusmão, Mangueira, Rio de Janeiro, Brésil.  Inauguration avec un débat: le 21/11/2013 à 17 h. L´exposition aura lieu jusqu’au 29/11/2013 de 10h à 16 h.

 

 

 

Cette année 2013, notre travail de recherche à Mangueira fête son dixième anniversaire. Nous commémorons une trajectoire composée de multiples chemins vécus ensemble, à la façon d’une recherche-processus qui prend en compte le temps communautaire, sans peur des murs, en essayant de construire de nouveaux espaces-temps du commun. Nous relevons  un désir commun à Mangueira, exprimé par Celso, habitant de la communauté au début de notre travail:

 

 

Nous allons raconter des histoires de rezadeiras (personnes pieuses qui soignent les habitants), d´éleveurs de porcs, de verdureiras (petits vendeurs de légumes), des gens d'ici. Mangueira a besoin de cela. Tout le monde pense que Mangueira est une école de samba ou un territoire de marginaux. Au milieu de tout cela il y a la communauté que personne ne connaît.”.

 

 

Avec ce partage des expériences de vie, Mangueira affirme que la ville a des traces, des pistes de l´humanité de la culture. Notre travail a débuté en 2003, à un moment où la communauté subissait l´opération « tolérance zéro » de l´Etat de Rio de Janeiro, et une fois de plus, par la violence  médiatique qui criminalise les communautés pauvres. A cette violence, Mangueira répond par un désir de « communiser » la puissance de ses histoires de vie, l´âme du morro, sa vie, ses gens.

 

 

L´idée de cette commémoration est de faire un exercice d´imagination politique en cherchant des alliances avec la puissance des mouvements sociaux qui arrivent au Brésil, dans le monde. Ce travail avec Mangueira, depuis dix ans, veut déplacer la scène politique – du palais à la rue, de l’historiographie du pouvoir à l´histoire de vie des habitants des communautés pauvres -  ne voulant qu´inciter des processus imprévus, constituants. La Bibliothèque Publique de Mangueira dans sa précarité de bibliothèque d´une communauté pauvre de la ville de Rio de Janeiro sera notre lieu pour réaliser cette exposition. Au cours du débat le 21 novembre 2013, nous aimerions bien compter sur une polyphonie sonore, visuelle, scénique, avec vos chants, vos poèmes, vos voix. Les images de Mangueira vont chercher communément, «l´âme du morro, sa vie, ses gens ». Venez tous vous plonger dans des niveaux de communauté sensibles à la pulsation de la vie, au pouvoir qu´elle a de (se) créer, d'inventer.

 

 

Si vous pouvez, amenez des livres, la bibliothèque en a besoin.

 

 

Appui de cette recherche: habitants de Mangueira, indispensables; université UERJ-FAPERJ; laboratoire EXPERICE, France – (universités Paris 8 et Paris 13-Nord); laboratoire LIPIS - université PUC-RJ; GT psychologie communautaire – ANPEPP. RJ; Edpop – Brésil ; L´AMAP-France. 

 

 

Lúcia Ozório.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 15:01

 

Région Île de France : lesper.idf@orange.fr

Correspondant Bernard Jabin: b.jabin@occe.coop

 

OCCE 75 149 rue de VAUGIRARD 75015 PARIS

Téléphones: 06 51 14 50 63 / 01 47 83 29 55; Télécopie: 01 47 83 29 44

 

 

Bonjour à toutes, à tous, à chacune et à chacun,


Les assureurs mutualistes de la CRES IdF en partenariat avec L'ESPER ÎDF, vous invitent à participer à la journée portes ouvertes de :

 

"Sensibilisation à l’économie sociale et solidaire"

 

Vendredi 22 novembre de 10h à 17h

Mairie du 20e - 6 place Gambetta

Métro : Gambetta

 

 

Pour favoriser la connaissance de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS), L’ESPER ÎDF et la CRESS ÎDF ont décidé l'organisation de cette journée de présentation à la mairie du XXème, afin d'offrir la possibilité au maximum de personnes de se familiariser avec l'ESS ou de découvrir cette économie de proximité.

 

 

Je vous remercie de faire circuler cette invitation dans vos réseaux, afin d'assurer le succès de cette journée et de permettre à toutes celles et tous ceux que vous connaissez de venir nous rejoindre.

 

 

Dans l’attente de votre réponse, recevez, l'expression de mes cordiales salutations.

 

 

 

Bernard JABIN

Correspondant Île de France de L'ESPER

Trésorier de la CRESS ÎDF

  

06 51 14 50 63

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 16:24

 

L'organisation du chaos

 

Le 3/02/11 6h55 Mahler, symphonie n°1

 

 

Je viens de finir de travailler sur la séquence 6 et j'y retrouve à nouveau beaucoup d'éléments perçus lors de la mise en forme.

 

 

J'en ferai le compte rendu plus tard.

 

 

En tentant de me faire un planning de travail, je me suis dit que ce serait une erreur de travailler une matière après l'autre. J'avais prévu toute ma fin de semaine sur la pratique du journal, lecture des séquences du cours et prise de notes sur le livre de Hess et de Marc Antoine Jullien mais ce serait une erreur.

 

 

J'ai pensé à cela car j'ai lu hier, un texte sur le fragment tiré du Dictionnaire du littéraire (1). C'est apparemment un ouvrage à consulter plus minutieusement.

 

 

Je crois que ce qui a permis une certaine dynamique de réflexion est le passage à des ambiances différentes, des thèmes différents, qui obligent à faire du lien en permanence. Ne serait-ce pas une des caractéristiques du journal ?

 

 

Cela m'a fait penser aux situationnistes qui prônaient de passer de situations en situations.

 

 

A l'instant, je suis allée rechercher leur texte sur la construction des situations et j'en ai trouvé un autre intitulé « Théorie des moments et construction des situations » et qui doit certainement répondre à une de mes questions sur le lien entre les deux.

 

 

C'est bien, je suis contente.

 

 

Pour en revenir au mode de travail dans un journal, j'ai la sensation que ce qui peut faire sa richesse c'est justement d'y mêler des fragments divers, sans cohérence apparente, comme lorsque l'on se trouve devant les pièces éparses d'un puzzle.

L'écriture du journal serait la création des pièces, la mise en forme du journal serait leur rassemblement.

 

 

Mon programme a donc changé, je vais organiser l'alternance.

 

 

Je me suis dit aussi, que la lecture, l'écriture, la musique, c'est bien, mais il y manque l'élément visuel et que si je dois travailler sur les romantiques, il serait bon d'y joindre la peinture. Cela pourrait nourrir une autre sphère de mon cerveau. A tenter....

 

 

Bon, il faut que je me prépare pour aller travailler.

 

 

7h28

 

 

(1) Le dictionnaire du littéraire, coll Dico poche, édition Quadrige, Puf, Paris 2002. cité sur http://www.trusiad.fr/cours/litterature/fragment.html

 

 

Hélène M.

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 15:25

 

 

Voilà, je viens de travailler sur la cinquième séquence « le journal et ses critères ». J'ai l'impression que le fait d'avoir fini un journal et de m'être confrontée à toutes les étapes de sa réalisation a modifié ma manière d'appréhender ce cours. Il me parle plus même si je sens bien que je n'ai pas les mêmes modes de raisonnement que Kareen. A chaque fois, je suis très intéressée par ce qu'elle dit mais je n'arrive pas à accepter sa classification.

 


 

Séquence 5 : Le journal et ses critères


 

Les principales caractéristiques de l'écriture d'un journal sont la notation de la date, du lieu d'écriture, la spontanéité (questions par rapport aux notes prises et rédigées plus tard ou des retouches que l'on peut faire après coup), la durée.


 

L'écriture du journal est comme une course d'endurance, il faut arriver à tenir.


 

Ce qui ressort de l'écriture du journal ce sont des rapports à la vérité, à la réalité (subjectivité de sa perception).


 

Le but de l'écriture du journal est une question fondamentale qui joue sur la motivation à l'écrire.


 

Les conséquences de l'écriture diaire sont : l'organisation de la pensée par l'indexicalisation et le passage possible de la position d'institué à celle d'instituant.


 

En fait, il y a deux types d'écriture : celle qui consiste en une récolte de données et qui est retravaillée ultérieurement pour la production d'un nouvel écrit producteur de connaissance, celle qui permet de mettre à jour l'évolution, la construction d'un sujet par le biais de la réflexivité) (référence à la mise en abîme). Noté cette citation « La volonté présente dans l'écriture diaire permet au diariste d'atteindre une liberté par laquelle il se détermine ».


 

 

J'ai retrouvé dans cette séquence une partie de ce que j'ai vécu la semaine dernière, par le travail de mise en forme de mon journal : l'organisation des idées, la création de soi mais aussi cette sorte de mécanisme de mise à distance par le retour sur un objet.


 

Je note des livres qui pourraient m'intéresser : ceux de Jean François Chiantaretto qui étudient la relation entre les récits biographiques et la psychanalyse et celui de Remi Hess, Le journal des idées, le journal des moments.


 

A ce sujet, je viens de mettre en place un index des livres à lire de ce journal de l'intersemestre que je mettrais à jour systématiquement de même que pour les musiques écoutées. Cela me facilitera la tâche pour la mise en forme ultérieure.


 

Vu qu'une conférence de Toni Negri se tient à Jussieu le 9/02/11 et je serai à Paris. Moi qui ai toujours rêvé de l'entendre.....


 

Je m'aperçois qu'il est assez paisible de ne plus travailler sous le joug de l'interaction comme cela se produit lorsque les cours fonctionnent. Moins d'oppression du temps et des autres. D'un autre côté suis-je aussi productive?



Bon, je me mets à la lecture de la séquence 6 sur le journal consacrée au diariste.


 

.....

 


Vu la moitié de la séquence, je suis fatiguée, je vais me coucher.

 

00h29

 

Hélène M.

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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