Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
  • Contact

Recherche

17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 10:10
Armand Ajzenberg
Armand Ajzenberg
--
Bonjour, 

Ci-joint un nouvel article, suite au précédent, où la question est : Quelles réformes pour un projet alternatif européen ? 
Où il est question, face à la domination économique de l’Allemagne sur l’U.E., de l’idée d’une Union des peuples latins d’Europe (Espagne, France, Italie, Portugal) pouvant faire contrepoids à cette montée d’impérialisme de nos cousins Germains. 
Où il est question d’une nouvelle Europe : sociale, démocratique et fraternelle. Où des premières mesures phares pourraient être : 
1 – Un même salaire minimum (SMIC) dans toute l’U.E.. Celui-ci est actuellement de 184 € mensuel en Bulgarie et de 1923 € au Luxembourg. 
2 – Un même temps de travail légal dans toute l’U.E. et une même durée maximale autorisée de ce temps de travail. 
3 – Une même fiscalité dans toute l’U.E. s’agissant notamment de l’impôt sur les sociétés, sans aucune mesure dérogatoire. 
Ces trois harmonisations dans l’Union européenne (SMIC, temps de travail, impôt sur les sociétés) sont aujourd’hui impossibles à réaliser car elles requièrent l’unanimité au Conseil des ministres des 28 États de l’Union. Elles ne sont donc réalisables que dans le cadre de cette Union européenne. Elles sont pourtant capitales, car seules en état de mettre fin à la concurrence malsaine entre les femmes et les hommes des différents pays de l’Union (coûts du travail !). 
Ces harmonisations ne pourraient donc réalisées que par voie référendaire. Cela suppose alors une campagne exceptionnelle menée en ce sens. Pour y parvenir, les moyens pacifiques existent aujourd’hui : la pétition via Internet. Ce procédé a déjà à son actif de nombreuses victoires, sur des sujets les plus divers, quand les pétitionnaires se comptent par centaines de milliers. Ici, il faudrait qu’ils se comptent par dizaines de millions. Si cela « marchait », nul doute que les structures actuelles de l’U.E., devenues obsolètes, craqueraient. Il conviendrait alors d’élire une Assemblée européenne constituante pour en inventer d’autres. 
C’est notamment de tout cela qu’il est question dans le fichier joint au format PDF. 
Je vous en souhaite bonne lecture. 
Des réactions et commentaires peuvent déjà être lus sur : 
http://blogs.mediapart.fr/blog/armand-ajzenberg/150915/vers-une-europe-sociale-democratique-et-fraternelle-par-un-reformisme-revolutionnaire-suite-1 

Armand Ajzenberg 
attachment Armand a ajouté 1 pièce jointe : 2 - VERS UNE EUROPE SOCIALE.PDF. Le voir dans votre boîte de réception.
 
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 10:10
Armand Ajzenberg Armand Ajzenberg -- Bonjour, Ci-joint un nouvel article, suite au précédent, où la question est : Quelles réformes pour un projet alternatif européen ? Où il est question, face à la domination économique de l’Allemagne sur l’U.E., de l’idée d’une Union des peuples latins d’Europe (Espagne, France, Italie, Portugal) pouvant faire contrepoids à cette montée d’impérialisme de nos cousins Germains. Où il est question d’une nouvelle Europe : sociale, démocratique et fraternelle. Où des premières mesures phares pourraient être : 1 – Un même salaire minimum (SMIC) dans toute l’U.E.. Celui-ci est actuellement de 184 € mensuel en Bulgarie et de 1923 € au Luxembourg. 2 – Un même temps de travail légal dans toute l’U.E. et une même durée maximale autorisée de ce temps de travail. 3 – Une même fiscalité dans toute l’U.E. s’agissant notamment de l’impôt sur les sociétés, sans aucune mesure dérogatoire. Ces trois harmonisations dans l’Union européenne (SMIC, temps de travail, impôt sur les sociétés) sont aujourd’hui impossibles à réaliser car elles requièrent l’unanimité au Conseil des ministres des 28 États de l’Union. Elles ne sont donc réalisables que dans le cadre de cette Union européenne. Elles sont pourtant capitales, car seules en état de mettre fin à la concurrence malsaine entre les femmes et les hommes des différents pays de l’Union (coûts du travail !). Ces harmonisations ne pourraient donc réalisées que par voie référendaire. Cela suppose alors une campagne exceptionnelle menée en ce sens. Pour y parvenir, les moyens pacifiques existent aujourd’hui : la pétition via Internet. Ce procédé a déjà à son actif de nombreuses victoires, sur des sujets les plus divers, quand les pétitionnaires se comptent par centaines de milliers. Ici, il faudrait qu’ils se comptent par dizaines de millions. Si cela « marchait », nul doute que les structures actuelles de l’U.E., devenues obsolètes, craqueraient. Il conviendrait alors d’élire une Assemblée européenne constituante pour en inventer d’autres. C’est notamment de tout cela qu’il est question dans le fichier joint au format PDF. Je vous en souhaite bonne lecture. Des réactions et commentaires peuvent déjà être lus sur : http://blogs.mediapart.fr/blog/armand-ajzenberg/150915/vers-une-europe-sociale-democratique-et-fraternelle-par-un-reformisme-revolutionnaire-suite-1 Armand Ajzenberg attachment Armand a ajouté 1 pièce jointe : 2 - VERS UNE EUROPE SOCIALE.PDF. Le voir dans votre boîte de réception.
Partager cet article
Repost0
10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 10:10
Armand Ajzenberg
Armand Ajzenberg
--
Bonjour, 
C’est la rentrée, comme on dit. 
De la lecture… à commenter. 

VERS UNE EUROPE SOCIALE, DÉMOCRATIQUE ET FRATERNELLE 
PAR UN RÉFORMISME RÉVOLUTIONNAIRE 
RÉSUMÉ : C’est en 1850 que Marx et Engels utilisent pour la première fois l’expression « évolution révolutionnaire ». Jaurès s’en empara en 1898 et en fit l’un de ses combats théoriques, le considérant comme une nouvelle méthode socialiste. Méthode qui fut ensuite occultée, par les communistes notamment. Communistes soumis alors à la doxa stalinienne. Jaurès est alors érigé en icône, voire en fétiche, et la force subversive de son socialisme fut évacuée. 
Henri Lefebvre, en 1968, utilisa l’expression « réformisme révolutionnaire », voisine mais plus moderne, en remplacement de la précédente. Mais l’occultation continua. Aujourd’hui, un historien (Jean-Paul Scot) y a consacré un livre (Jaurès et le réformisme révolutionnaire), et un philosophe, Yvon Quiniou, réactive aussi le sujet : « la révolution n’étant alors que le somme, étalée dans le temps, de réformes qui aboutissent à nous faire changer de société » (Retour à Marx). 
Un enseignement essentiel à tirer de l’expérience grecque récente est, je crois, qu’un pays seul ne pourra jamais se sortir des eaux glacées du calcul égoïste de ceux qui dirigent l’Union européenne. En humiliant le peuple grec, c’est surtout une leçon magistrale qu’ils ont voulu donner aux autres peuples du Continent. Certains (de plus en plus ?) semblent maintenant prêts à emprunter la co-location nationaliste offerte par Marine Le Pen. Contre l’idée d’une dissolution de l’U.E., et le retour à des nationalismes d’un autre âge, une action concertée des peuples pour transformer celle-ci en une entité sociale, démocratique et fraternelle, avec la méthode, pour reprendre le mot de Jaurès, du réformisme révolutionnaire serait je crois plus appropriée à notre temps. 
Pour y parvenir, quelques mesures phares, préalables, me semblent indispensables pour parvenir à une telle nouvelle Union européenne : 
1 – Un même salaire minimum (SMIC) dans toute l’U.E.. Celui-ci est actuellement de 184 € mensuel en Bulgarie et de 1923 € au Luxembourg. 
2 – Un même temps de travail légal dans toute l’U.E. et une même durée maximale autorisée de ce temps de travail. 
3 – Une même fiscalité dans toute l’U.E. s’agissant notamment de l’impôt sur les sociétés, sans aucune mesure dérogatoire. 
Ces trois harmonisations (SMIC, temps de travail, impôt sur les sociétés) sont aujourd’hui impossibles à réaliser car elles requièrent l’unanimité au Conseil des ministres des 28 États de l’Union. Elles ne sont cependant réalisables que dans le cadre de l’Union européenne. Elles sont pourtant capitales, car seules en état de mettre fin à la concurrence malsaine entre les femmes et les hommes des différents pays de l’Union (coûts du travail !). Ces réformes seraient un premier pas conduisant vers une Europe sociale, démocratique et fraternelle. Encore faudrait-il que ces questions soient posées. 
Cela, c’est évident, ne viendra pas du fait d’un Conseil des ministres des 28 États membres de l’Union. Il faudra donc que cela soit imposé. Comment ? Par voie référendaire. Je n’en vois pas d’autre. Cela suppose une campagne exceptionnelle menée en ce sens. Pour y parvenir, les moyens pacifiques existent aujourd’hui : la pétition via Internet. Ce procédé a déjà à son actif de nombreuses victoires, sur des sujets les plus divers, quand les pétitionnaires se comptent par centaines de milliers. Ici, il faudrait qu’ils se comptent par dizaines de millions. Si cela « marchait », nul doute que les structures actuelles de l’U.E., devenues obsolètes, craqueraient. Il conviendrait alors d’élire une Assemblée européenne constituante pour en inventer d’autres. 
Les questions centrales posées sont aujourd’hui : soit d’humaniser le capitalisme (Manuel Valls) où, si ce mode de production est en fin de vie, d’aller alors vers un « monde nouveau » ? Si on examine un certain nombre d’éléments comptables des économies nationales, il semble bien que la réponse à la seconde question soit oui. Jusqu’ici, les formes violentes de révolution, au 20e siècle, ont produit des sociétés pires que les systèmes capitalistes qu’elles ont remplacé. Reste le « réformisme révolutionnaire » comme méthode à tenter. 
Ce résumé est forcément réducteur. Aujourd’hui, en fichier joint au format pdf : 
I - De Karl Marx à Jean Jaurès… et Henri Lefebvre : le réformisme révolutionnaire 
Les semaines suivantes : 
II – Quelles réformes pour quelles révolutions ? 
III – Du réalisme ou non de rêver un « monde nouveau » 
BONNE LECTURE 
attachment Armand a ajouté 1 pièce jointe : 1 - VERS UNE EUROPE SOCIALE.PDF. Le voir dans votre boîte de réception.
Répondre à Armand
Partager cet article
Repost0
10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 10:10
Armand Ajzenberg
Armand Ajzenberg
--
Bonjour, 
C’est la rentrée, comme on dit. 
De la lecture… à commenter. 

VERS UNE EUROPE SOCIALE, DÉMOCRATIQUE ET FRATERNELLE 
PAR UN RÉFORMISME RÉVOLUTIONNAIRE 
RÉSUMÉ : C’est en 1850 que Marx et Engels utilisent pour la première fois l’expression « évolution révolutionnaire ». Jaurès s’en empara en 1898 et en fit l’un de ses combats théoriques, le considérant comme une nouvelle méthode socialiste. Méthode qui fut ensuite occultée, par les communistes notamment. Communistes soumis alors à la doxa stalinienne. Jaurès est alors érigé en icône, voire en fétiche, et la force subversive de son socialisme fut évacuée. 
Henri Lefebvre, en 1968, utilisa l’expression « réformisme révolutionnaire », voisine mais plus moderne, en remplacement de la précédente. Mais l’occultation continua. Aujourd’hui, un historien (Jean-Paul Scot) y a consacré un livre (Jaurès et le réformisme révolutionnaire), et un philosophe, Yvon Quiniou, réactive aussi le sujet : « la révolution n’étant alors que le somme, étalée dans le temps, de réformes qui aboutissent à nous faire changer de société » (Retour à Marx). 
Un enseignement essentiel à tirer de l’expérience grecque récente est, je crois, qu’un pays seul ne pourra jamais se sortir des eaux glacées du calcul égoïste de ceux qui dirigent l’Union européenne. En humiliant le peuple grec, c’est surtout une leçon magistrale qu’ils ont voulu donner aux autres peuples du Continent. Certains (de plus en plus ?) semblent maintenant prêts à emprunter la co-location nationaliste offerte par Marine Le Pen. Contre l’idée d’une dissolution de l’U.E., et le retour à des nationalismes d’un autre âge, une action concertée des peuples pour transformer celle-ci en une entité sociale, démocratique et fraternelle, avec la méthode, pour reprendre le mot de Jaurès, du réformisme révolutionnaire serait je crois plus appropriée à notre temps. 
Pour y parvenir, quelques mesures phares, préalables, me semblent indispensables pour parvenir à une telle nouvelle Union européenne : 
1 – Un même salaire minimum (SMIC) dans toute l’U.E.. Celui-ci est actuellement de 184 € mensuel en Bulgarie et de 1923 € au Luxembourg. 
2 – Un même temps de travail légal dans toute l’U.E. et une même durée maximale autorisée de ce temps de travail. 
3 – Une même fiscalité dans toute l’U.E. s’agissant notamment de l’impôt sur les sociétés, sans aucune mesure dérogatoire. 
Ces trois harmonisations (SMIC, temps de travail, impôt sur les sociétés) sont aujourd’hui impossibles à réaliser car elles requièrent l’unanimité au Conseil des ministres des 28 États de l’Union. Elles ne sont cependant réalisables que dans le cadre de l’Union européenne. Elles sont pourtant capitales, car seules en état de mettre fin à la concurrence malsaine entre les femmes et les hommes des différents pays de l’Union (coûts du travail !). Ces réformes seraient un premier pas conduisant vers une Europe sociale, démocratique et fraternelle. Encore faudrait-il que ces questions soient posées. 
Cela, c’est évident, ne viendra pas du fait d’un Conseil des ministres des 28 États membres de l’Union. Il faudra donc que cela soit imposé. Comment ? Par voie référendaire. Je n’en vois pas d’autre. Cela suppose une campagne exceptionnelle menée en ce sens. Pour y parvenir, les moyens pacifiques existent aujourd’hui : la pétition via Internet. Ce procédé a déjà à son actif de nombreuses victoires, sur des sujets les plus divers, quand les pétitionnaires se comptent par centaines de milliers. Ici, il faudrait qu’ils se comptent par dizaines de millions. Si cela « marchait », nul doute que les structures actuelles de l’U.E., devenues obsolètes, craqueraient. Il conviendrait alors d’élire une Assemblée européenne constituante pour en inventer d’autres. 
Les questions centrales posées sont aujourd’hui : soit d’humaniser le capitalisme (Manuel Valls) où, si ce mode de production est en fin de vie, d’aller alors vers un « monde nouveau » ? Si on examine un certain nombre d’éléments comptables des économies nationales, il semble bien que la réponse à la seconde question soit oui. Jusqu’ici, les formes violentes de révolution, au 20e siècle, ont produit des sociétés pires que les systèmes capitalistes qu’elles ont remplacé. Reste le « réformisme révolutionnaire » comme méthode à tenter. 
Ce résumé est forcément réducteur. Aujourd’hui, en fichier joint au format pdf : 
I - De Karl Marx à Jean Jaurès… et Henri Lefebvre : le réformisme révolutionnaire 
Les semaines suivantes : 
II – Quelles réformes pour quelles révolutions ? 
III – Du réalisme ou non de rêver un « monde nouveau » 
BONNE LECTURE 
attachment Armand a ajouté 1 pièce jointe : 1 - VERS UNE EUROPE SOCIALE.PDF. Le voir dans votre boîte de réception.
Répondre à Armand
Partager cet article
Repost0
15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 08:24

Essais de sociologie institutionnaliste

Denis Laforgue

Collection Logiques Sociales

L'Harmattan

Et si, à contre-courant des discours convenus, on cessait de voir l’action de l’État comme le résultat de décisions prises par des acteurs publics plus ou moins rationnels ? Et si on cessait d’attendre de l’action publique qu’elle soit la cause de réformes et transformations sociales en tout genre ?

Et si, conjointement, on cessait de considérer l’État comme un appareil de domination contribuant avant tout à une reproduction de l’ordre social ?

Proposer un autre regard sur l’origine et les supposés effets des interventions publiques, c’est bien là l’objectif de cet ouvrage. Pour cela, la genèse, la mise en œuvre et la réception de politiques publiques variées (scolaires, sociales, énergétiques) sont examinées à l’aune du concept d’institution. Il en ressort des éclairages originaux sur des débats sociaux, politiques et sociologiques d’actualité : qu’est-ce qu’une action publique légitime ? Comment comprendre les rapports des citoyens ordinaires à l’action de l’État ? Ou encore quels liens existe-t-il entre intervention publique, vivre-ensemble et reconnaissance des personnes ?

Denis Laforgue est sociologue, enseignant chercheur à l’Université Savoie Mont-Blanc.

Ses travaux portent sur les rapports, qui se nouent et se dénouent, entre des acteurs publics, œuvrant dans différents secteurs d’intervention (école, travail social, développement durable), et des acteurs ordinaires, évoluant dans différents mondes sociaux.

SOMMAIRE

Chapitre introductif. Qu’est-ce qu’une sociologie institutionnaliste de l’intervention publique ?

Chapitre 1. Comment les interventions publiques survivent-elles ?

-L’intervention publique à l’aune du concept d’institution

-Des interventions publiques sous tension

-Comment avoir prise sur un environnement problématique?

-Ouverture

Chapitre 2. Les acteurs ordinaires face à l’intervention publique

-Les interventions publiques et leur public-cible : vers la question de l’institution

-Les usages ordinaires de l’énergie au croisement d’institutions plurielles

-Ouverture

Chapitre 3. Intervention publique et domination.

-Vers une lecture institutionnaliste de la domination

-Domination et évènements qui font suite

-Les interférences entre institutions comme mises en intrigue d’évènements qui font suite

-Ouverture

Chapitre 4. Pour une ethnographie institutionnaliste

-L’administration publique comme institué ouvert et séries d’évènements qui font suite

-L’administration publique comme machine institutionnelle

-Vers une description institutionnaliste du monde scolaire

Chapitre 5. Vers un déclin de l’asymétrie ?

-La question de la symétrie : portée et limites d’une approche actionnaliste

-De la symétrie dans l’interaction à la symétrie entre institutions

-L’émergence de la symétrie institutionnelle

-Ouverture

Chapitre 6. Intervention publique et ordre social

-L’intervention publique territoriale et la question de l’ordre social local

-L’institution de l’intervention publique comme concrétion de mouvements instituants

-Le pouvoir d’instituer du politique à l’épreuve

-Ouverture

Chapitre conclusif. Sociologie institutionnaliste et renouvellement de l’action publique

Bibliographie

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 09:13

Sommaire

 

- Armand Ajzenberg : Seule la vérité

est révolutionnaire (à propos d’Anthony Giddens) 2

- Armand Ajzenberg : Informer, c’est donner

à comprendre 6

- Jean-Pierre Garnier : Une vision urbanocentrique 9

Lectures pour les vacances :

I- Hugues Lethierry : Agir avec Henri Lefebvre 14

II- Edward P. Thompson : Misère de la théorie 15

III- Henri Lefebvre : Les paradoxes d’Althusser 17

Partager cet article
Repost0
22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 08:39

Vient de paraître:

Ahmed LAMIHI : Les pédagogues institutionnels, théories et pratiques des fondateurs, Publications des Dossiers Pédagogiques, 2015.

LES PEDAGOGIES INSTITUTIONNELLES

« La pédagogie institutionnelle, nous explique René Lourau, est la méthode qui consiste à aménager, par une analyse permanente des institutions externes, la marge de liberté dans laquelle le groupe classe pourra autogérer son fonctionnement et son travail, assurer sa propre régulation par la création d’institutions internes ».

Ahmed LAMIHI, directeur du « Laboratoire Marocain de Recherche en Sciences de l’Education » est professeur de pédagogie à l’Ecole Normale Supérieure - Tétouan (Université Abdelmalek Essaâdi).

Il prépare un ouvrage sur : Cinq leçons de Sciences de l’éducation (à paraître en 2016).

Les pédagogues institutionnels
Les pédagogues institutionnels
Partager cet article
Repost0
20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 07:53

Bonjour,

Je vous prie de trouver en fichier ci-joint un texte intitulé :

RETOUR SUR LE CORBUSIER… ET ALEXIS CARREL
ET SOUS-TITRÉ :
DE « L’HOMME NORMALISÉ » POUR LE CORBUSIER
À L’HOMME « ÉPURÉ » POUR ALEXIS CARREL

C’est au moment où une exposition lui était consacrée au Centre Georges Pompidou que son passé ayant failli ressurgissait. Scandale.
Je ne suis ni spécialiste en architecture ni en urbanisme. Je ne traiterais donc pas, ou peu, de ces aspects du personnage. Qu’il révolutionna, paraît-il. Céline aussi révolutionna l’art du roman. Il avait failli, moralement. Comme Alexis Carrel, qui en 1913, décrocha le Nobel de médecine.
Le rapprochement des noms, Le Corbu-Carrel, n’est pas fortuit. Il m’est venu à l’esprit via les mêmes arguments, troublants, utilisés par certains pour défendre et Carrel et Le Corbusier. Cela passant, dans les deux cas, d’abord par une relativisation des faits : l’adhésion à un régime collaborant avec des armées nazies s’entend. Ensuite, par des maquillages ou de tricheries quant à leurs positions idéologiques vis à vis de ce régime. Enfin, par le prétexte du contexte. Et conduisant aujourd’hui à leur accorder l’absolution en raison de leurs exploits professionnels……

POUR LIRE LA SUITE : FICHIER JOINT (FORMAT PDF)

On peut également lire cet article, avec des commentaires, sur :
http://blogs.mediapart.fr/blog/armand-ajzenberg/160615/retour-sur-le-corbusier-et-alexis-carrel

Armand Ajzenberg

Partager cet article
Repost0
16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 08:12

Paulo Freire remarque une antinomie qui se manifeste par « …d'un côté, l'inexpérience démocratique… » (P. Freire, 2001: 26)[1] effet de l'idéologie colonisatrice encore présente au Brésil et « …de l'autre côté, l'émergence du peuple dans la vie publique nationale, provoquée par l'industrialisation ».(P. Freire, 2001: 26)[2]. A travers l'action éducative, l'homme passe d'une position d'expectative, chère aux propositions assistentialistes en éducation, à la participation, en avançant d'une position d'intransitivité de la conscience vers la conscience transitive critique, processus favorisé par la relation dialogique qu'il va établir avec l'autre, avec ses circonstances. La pédagogie proposée par Paulo Freire vise un savoir démocratique, comme il dit, « …vital à la démocratie » (P. Freire, 2001: 31)[3].

Certains penseurs de gauche ont critiqué le travail de Paulo Freire, traversé selon eux par une certaine trace de naïveté, un certain optimisme démocratique. Comme dit Romão, cette naïveté provenait de la contradiction structurale du pacte populiste qui avait besoin de la participation populaire et en même temps, réglait, contrôlait cette participation. Il s'agissait d'une participation dans laquelle le peuple n'avait pas le droit à la parole. Mais, il me semble que Paulo, marxiste, s'était aperçu de cette contradiction quand il a proposé le concept de conscience transitive critique, à laquelle on accède à travers un processus, tout un mouvement, comme il disait, qui incluait l'indispensable lecture critique de la réalité. Donner la parole au peuple, établir le dialogue existentiel à travers la parole est une façon d'exprimer et d’élaborer le monde. D'ailleurs, son oeuvre veut construire un processus éducatif qui donne des outils à l'homme pour la transformation sociale.

De toute façon, Paulo Freire admet des fragilités dans ses premiers écrits. En effet, il dit que son oeuvre passe par « …une longue et lente évolution… » (C.Beisegel, 1989 : 22). Mais il comprend sa pratique comme dialectique dans laquelle le peuple assume son rôle de transformation dans le processus historique. Dans cette oeuvre, il commence à systématiser une pédagogie en rupture totale avec l'enseignement traditionnel.

Paulo parlait du « difficile apprentissage de nommer le monde », en montrant que dans le processus éducatif, il faut considérer une solidarité entre langage-pensée et réalité. La parole, à travers le dialogue, est praxis : elle transforme les choses. Il est intéressant de remarquer qu'il parlait d'apprentissage. L'homme apprend à réaliser sa liberté, à réaliser son projet historique.

Lúcia Ozório

Socianalyste, Professeur-chercheuse à l'Université de l'Etat de Rio de Janeiro

[1] "… de um lado, a inexperiência democrática…"(P. Freire, 2001:26)

[2] "…de outro lado, a emersão do povo na vida nacional, provocada pela industrialização." (P. Freire, 2001:26)

[3] "…vital à democracia…". (P. Freire, 2001:31)

Partager cet article
Repost0
15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 08:41

Il faut tenir compte des expériences qui ont un rapport avec la culture du peuple. L'expérience prend la place qu'elle a dans la pratique sociale à travers la relation dialogique.

L'auteur veut intervenir dans l'assistentialisme, une version de l'autoritarisme brésilien dans l'éducation. Avec le dialogue, il cherche que l'homme ait « …une posture consciemment critique devant ses problèmes et ceux de la communauté » ( P. Freire, 2001:16)[1]. Pour accéder à la compréhension de cette posture, Paulo Freire parle d'un « mouvement » ( P. Freire, 2001 : 116) qui va de la conscience intransitive à la conscience transitive critique. La genèse de ces concepts est transversalisée par l'actualité et la réalité brésilienne de l'époque, d’où le titre de l’œuvre. La pensée de Paulo Freire s’est enrichie à la suite de différentes expériences de travail avec des ouvriers, d’abord dans la communauté urbaine de Recife, puis dans d’autres centres brésiliens, et ce pendant environ une dizaine d’années. Alors, nous pouvons parler d'une genèse sociale qui transversalise la genèse théorique de ces concepts.

Sa thèse a été faite dans un moment où le pacte populiste initié par Getúlio Vargas a été rétabli par le gouvernement Juscelino Kubistchek de Oliveira dont le vice-président était Jango Goulart (1956-1961), dans une coalition des partis PTB (Partido trabalhista Brasileiro, Parti Travailliste Brésilien) et PSD (Partido Social Democrático, Parti Social Démocratique). Le premier parti présentait des tendances gauchistes et le second attirait l'attention des votes conservateurs.

Il s'agit d'un moment historique assez contradictoire traversé par de fortes tendances de conciliation avec plusieurs intérêts étatiques dans le pays. Le nationalisme du président Vargas, dont le suicide a accentué une crise politico-institutionnelle, ne répondait pas aux intérêts des représentants du capital. Par contre, la servitude de Carlos Lacerda, - principal opposant à Vargas-, aux intérêts des Etats Unis, qui voulaient faire de l'Amérique Latine leur satellite, était connue de tous.

Paulo Freire se trouvait à l’époque à Recife, Etat qui avait un gouverneur de tendance gauchiste, Miguel Arraes, qui voulait renforcer les bases populaires, les mouvements sociaux. L'auteur affirmait à Recife, pas seulement sur le plan des idées, mais aussi sur le plan des pratiques, une éducation qui voulait la transformation sociale. Son concept de conscience transitive critique affirme l'importance de la relation dialogique qui va donner un support à l'action.

En faisant une analyse de ce moment, Paulo Freire dit : « Ce qui nous intéresse directement est l'analyse de notre actualité, (…) de ce que nous pouvons nommer antinomie fondamentale de notre actualité (…) et la « position » de notre agir éducatif face à cette antinomie fondamentale ». (P. Freire, 2001: 26)[2]

[1] "… uma postura conscientemente crítica diante de seus problemas e dos da comunidade." ( P. Freire, 2001:16)

[2] O que nos importa diretamente é a análise (…) do que chamamos de antinomia fundamental de nossa atualidade, (…) e a "posição" que deve assumir o nosso agir educativo face a esta mesma antinomia fundamental. (P. Freire, 2001:26)

Partager cet article
Repost0