Mercredi 19 août, 16 h 45
Lucette trouve que je n’ai jamais passé autant de temps dans mes journaux, qu’aujourd’hui (ces vacances-ci). C’est bizarre cette impression qu’elle a. Ce qui est sûr, c’est que j’écris mes journaux.
Hier, une colique m’a cloué au lit. Je n’ai écrit aucune ligne. Il ne doit guère y avoir beaucoup de journées, dans ma vie, où je ne puisse écrire une ligne.
Aujourd’hui, j’ai écrit dans une dizaine de carnets… Le fait d’installer mon armoire à journaux à Sainte Gemme est une invitation pour les relire, les redécouvrir.
Ainsi, ce matin, en regardant les images des championnats du monde d’athlétisme sur une chaîne allemande, je me demandais si le Décathlon était un moment de l’homme total (une métaphore ou un horizon). Je regrettais de ne pas avoir travaillé le décathlon. J’étais nul en lancer. C’est ce qui m’a découragé. J’aurais dû m’accrocher. C’est plaisant l’ambiance de cette épreuve.
Etendu sur mon lit, plié de douleur, je me souvenais d’une remarque de Sandrine : l’homme total n’est pas forcément quelqu’un en bonne santé tout le temps. La maladie est un moment à expérimenter par l’homme total. La douleur aussi, peut-être ? Là-dessus, désaccord avec Lucette ! Il faut quand même avoir la santé (morale) pour envisager le développement de tous ses dons !
Remi Hess
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