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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 11:06

Jeudi 8 janvier 2009


Nous avons cessé de considérer l’homme comme pur esprit, dit Nietzsche. En effet, depuis Descartes, l’homme est considéré comme animal différent des autres animaux. C’est un ensemble d’organes parfois contradictoires et parfois complémentaires. Sa vie n’est ni esprit, ni conscience, ni volonté. «Le pur esprit est pure sottise : si, dans nos calculs, nous faisons abstraction du système nerveux et des sens, bref de l’enveloppe naturelle, eh bien, nous faisons un calcul faux - et un faux calcul - un point, c’est tout!»p128.


La perfection de l’homme réside dans ses instincts. Maintenant que la plus extrême conscience est atteinte, «…notre désir, notre volonté même de connaissance, est un symptôme de monstrueuse décadence»p129.


La vérité repose sur notre conception métaphysique millénaire et celle-ci n’est qu’une erreur d’interprétation et «si Dieu lui-même se révélait comme notre plus long mensonge?»p132.


La cruauté des religions se manifeste par le sacrifice de l’humain et de l’animal pour Dieu. Nietzsche dit qu’il est temps de sacrifier Dieu au néant.


De la magie de l’écriture fragmentiste : Il m’arrive parfois, comme à l’instant même, de lire rapidement un fragment sans rien retenir de ce que je viens de lire. Tout à coup, je me rends compte que Nietzsche utilise le vous. Une confusion s’installe : à qui s’adresse-t-il?, me dis-je… aux vagues ou aux humains, lui qui n’a de cesse de combattre l’idée selon laquelle les lois de la nature seraient semblables aux lois humaines. En fait, il ne s’agit pas de confusion, mais d’écriture et d’arguments par l’image. Le mouvement des vagues est tellement difficile à décrire qu’il le compare aux hommes. «Vous et moi, n’avons-nous pas un seul et même secret?»p134. Pour parvenir à cette compréhension, il m’a suffi de relire le fragment. S’il s’agissait d’écriture synthétique et longue, je n’aurais pas relu le texte, j’aurais même abandonné la lecture et je n’aurais pas écrit ce passage sur la magie du fragment.


Benyounès Bellagnech

Mis en ligne par Bernadette Bellagnech

http://lesanalyseurs.over-blog.org

 

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