Dimanche 20 février 2005, 9 heures 55,
J’ai entamé la veille la lecture de Jean-François Lyotard, Economie libidinale *
Dès les premières pages, j’ai constaté que j’avais lu ou du moins ouvert cet ouvrage à plusieurs reprises. Mais, comment se faisait-il que je n’avais pas retenu son contenu ? La réponse à cette question me paraît utile. J’ai eu l’occasion en effet d’évoquer la lecture utile, c’est à dire celle dont on a besoin sur-le-champ pour des raisons pratiques : écrire un article, mener une recherche, résoudre un problème… Je suppose que ce livre ne répondait pas auparavant à ces ou à l’un de ces critères. Cependant, mon acquisition du livre dans les années quatre-vingt fut dictée par l’envie de suivre la pensée de Jacques Poulain sur le langage. A l’époque, on me disait que J. Poulain était incompréhensible ; ce qui est en partie vrai. Il a fallu le moment de recherche sur les dispositifs pour que je reprenne la lecture de Lyotard.
Pour en venir à l’ouvrage sus-cité, il traite de la question de l’économie libidinale.
Arrivé page 60, j’ai eu envie d’écrire sur le livre. C’est la critique de la théorie des signes qui me pousse à écrire. « Reprenons encore une fois cette affaire des signes, vous n’avez pas compris, vous êtes restés rationalistes, sémiotiques, occidentaux, battons-nous encore, c’est le chemin vers la monnaie libidinale qu’il faut s’ouvrir de force ». p 57.
*Jean-François Lyotard, Economie libidinale, Paris, Editions de Minuit, coll. «Critique», 1974.
Benyounès Bellagnech
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