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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 09:40

10 h 06

 

Je suis allée lire les messages des autres étudiants sur le forum, si j'y retrouve une partie de ce que j'ai lu, à certains moments je me suis demandée si nous avions lu le même texte. Ce qui me donne l'impression que cet auteur doit avoir une pensée particulièrement complexe et vaste. Je vais aller voir du côté de Gabriele Weigand et Remi Hess ce qu'ils en disent (1). Une partie de la séquence du cours est tirée de cet ouvrage. Brièvement, je relève :

 

- Herbart se situe dans l'horizon d'une théorie générale de l'homme.

- le but de l'éducation, c'est le salut de l'homme et de l'humanité,

- je note que dans ce livre il est évoqué Karl et non Ludwig (dans l'écrit de Hilgenheger) dans ce qui a interpellé Herbart lorsqu'il était précepteur,

- il faut partir de l'enfant pour élaborer sa formation,

- il fait partie du courant de la pédagogie humaniste,

- ses disciples ont détourné sa pensée en établissant une organisation rigide (les phases formelles) de l'enseignement,

- sa pensée nous permet de remettre en question certaines orientations actuelles qui sont basées sur l'efficacité, la production,

- lien entre la pensée d'Herbart sur la diversité des intérêts et théorie des moments d'Henri Lefebvre et Remi Hess,

- reprend la tradition de Platon pour qui, les buts de la vie sont le beau, le vrai, le bon (« seul ce qui est vrai et bon peut être réellement beau » (2),

 

et c'est peut-être là que je trouve l'explication de l'utilisation du terme esthétique),

 

- le maître remplit une fonction herméneutique pour tenter de saisir dans quelle disposition se trouve l'élève et avoir la réponse adaptée à cet état.

 

J'aurais bien passé plus de temps avec Herbart, mais selon son conseil, je vais exercer ma force de caractère et renoncer à mes penchants pour me soumettre à la raison qui est d'arriver à valider au moins cette matière au premier semestre. Ce ne sera peut-être qu'un Au revoir, Johann, sait-on jamais?

 

(1) Gabriele Weigand, Remi Hess, La relation pédagogique, Edition Anthropos, Paris, 2007, pp 39-49.

(2) p 44.

  

 

Hélène M.

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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