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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 19:26

Le 20/01/2011 2 h 18 Cluck, Orphée et Euridice

 

Je viens de passer une heure sur le texte à commenter en Discours et construction du sens. Je commence à voir les thèmes à développer. J'y retravaillerai ce soir et je tenterai de rédiger vendredi d'une traite.

 

Ensuite j'ai séparé de mon journal global ce qui relève de la psychosocio. Augustin veut lire le journal total mais Luca a signalé que si on lui transmettait le journal total, il fallait différencier les parties qui concernent son cours et à l'intérieur de cela, signaler ce qui a déjà été posté sur le forum. J'en ai déduit (peut-être à tort) que le reste ne l'intéressait pas.

 

N'y a-t-il pas deux conceptions du journal de lecture qui se posent. L'une parcellisée l'autre prenant en compte la totalité du travail?

 

Je reviens au collectif car j'ai oublié de signaler les derniers évènements.

 

Lundi nous avons tenu notre conférence de presse au bar le Trik Horn. Nous étions 8 déguisés en riches bling bling. M-F et F. étaient au top, elles faisaient vraiment haute bourgeoisie prétentieuse. Les journalistes du Télégramme et du Poher étaient là. Avant de m'y rendre je me disais qu'ils ne viendraient pas, car nous n'avons pas de nom et nous ne représentons rien. Mais ils étaient là, sauf celui de Ouest France (qui a demandé des infos ultérieurement à M-F).

 

Ils ont été surpris de nous voir accoutrés de la sorte, ils en ont reconnu certaines qui faisaient partie du collectif retraite et ont tenté de nous faire avouer cette appartenance. Mais nous avons joué notre rôle, en disant que si nous avions pu soutenir le mouvement contre la réforme c'était une erreur et qu'après avoir regardé la télévision et les voeux du Président nous avions pris conscience de notre erreur et étions bien décidés à la réparer en soutenant le gouvernement dans son relèvement de la France. Nous avons beaucoup ri et les journalistes aussi.

Les articles sont sortis hier et nous tenons une bonne place dans la page carhaisienne, avec une  jolie photo couleur.

 

Les relations avec la presse sont complexes. D'un côté on ne les aime pas beaucoup et d'un autre, un de nos principaux soucis est d'y paraître. Ce qui est surprenant c'est que pour des actions anecdotiques de ce genre, ils nous « couvrent » super bien mais lorsque ce sont des actions plus « sérieuses » de type conférences ou projection débat, nous n'avons pratiquement rien.

 

Quoiqu'il en soit ce groupe (F. ne veut plus qu'on l'appelle collectif) fonctionne très bien et sans leadership, il y a des choses que nous faisons ensemble, pour d'autres on se répartit les tâches, il y a plein de couacs mais on les accepte comme conséquence de notre refus implicite de s'organiser réellement. On ne se sent pas « obligé ». En ce moment nous échangeons par mail sur les textes des tracts et sur quelques slogans à crier. Pour le moment nous avons le classique « Cac 40, Cac 40, ouais, ouais » (en référence au « tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais) et un autre « les pauvres au boulot, les riches au dodo ».

 

Le RDV est pour samedi 10h devant le LECLERC, nous avons donné rdv à la presse mais en leur demandant de ne pas signaler le lieu pour que le directeur ne nous attende pas avec les gendarmes (comme il le fait d'habitude) et que la présence de la presse le dissuade de le faire.

 

Autre sujet : une étudiante a posté un message en réponse à Remi Hess et ses réflexions sur la révolution tunisienne. Elle y dit : « Un jour, la jeunesse française se réveillera et la révolution sera également de taille. Nous en avons eu un aperçu lors des émeutes en 2005. ».

 

C'est étrange comme le mouvement contre les retraites n'apparait pas dans son discours. Je ne peux pas parler de celui de 95 car je vivais en Guadeloupe à cette époque, mais si j'ai pu entendre parler de grandes grèves je n'ai pas entendu parler d'émeutes.

 

Il me semble qu'il y a eu quand même beaucoup d'actes de posés qui relèvent de la révolte durant ce mouvement des retraites, blocage de routes, de raffinerie, de zones industrielles, des mouvements lycéens importants d'ailleurs violemment réprimés, et une envie d'en découdre assez exceptionnelle. Maintenant, je parle de ce qui s'est passé en Province et c'est vrai que ma soeur qui vit à Paris était assez étonnée de ce que je lui racontais. En Bretagne, le mouvement a été très important, réellement proche de la révolte.

 

J'ai également du mal avec cette idée de la jeunesse porteuse de révolte. Elle peut l'être mais je trouve que c'est aussi l'idéaliser et attendre d'elle ce que nous devrions faire, nous.

 

Et puis, si on regarde les grands mouvements de ces derniers temps, il y a eu le CPE initié par la jeunesse mais dans les autres mouvements, ce sont plutôt des personnes plus âgées qui contestent. Avec des formes qui peuvent être considérées comme « ringardes », mais c'est de la contestation quand même.

 

Bon, je vais redormir un peu avant le travail.

 

Hélène M.

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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