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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 16:35

 

Mes chers lecteurs

 

 

Le 30/01/11, 20h21, Iggy Pop, Avenue B

 

 

Voilà, retour à la solitude et au calme après ce WE agité. A la gare de Guingamp, ma voiture n'avait plus de batterie et j'ai du amadouer un conducteur pour m'aider à la démarrer, j'ai failli tomber en panne d'essence car j'avais oublié que j'étais déjà à sec en partant vendredi soir pour Paris.

 

 

Arrivée dans la maison froide, allumage du feu en espérant ne pas le rater car je n'ai plus qu'un cageot......

 

 

Dans la voiture, sur le trajet de Guingamp à Carhaix, je me suis dit qu'il fallait que j'ouvre un deuxième journal, le journal de l'intersemestre. Je me suis rendue compte que je n'arrivais plus à écrire dedans après l'avoir rendu à Augustin et puis j'étais un peu intimidée de me retrouver toute seule dans un journal avec Kareen, j'y mettrais donc mes notes pour la présentation de Lapassade.

 

 

Trop de choses, trop de choses à dire, jamais je n'y arriverai. Le regroupement, la discussion avec ma sœur M. et son mari G. sur le journal, l'emprise du journal.....

 

 

Je raconte le WE.

 

 

Arrivée à Paris vers 23h, je file chez ma sœur et je lui montre mon journal et je lui en parle. Elle lit l'intro et je crois qu'elle a été étonnée. Elle a découvert ce qu'était un journal. Pourtant, au mois d'avril, je leur en avais déjà parlé à elle et son mari et je leur avais passé le livre de Remi Hess. On avait longuement évoqué s'il fallait ou non laisser des traces.

 

 

Je défendais l'idée que c'était important, que la petite histoire c'était aussi la grande histoire et puis que c'était bien de démythifier. Dans notre famille et peut-être à cause de nos origines juives, on avait tendance à se raconter beaucoup d'histoires, à construire des légendes qu'on trainait comme des boulets et que le journal permettait de ramener les ancêtres à leur simple statut d'humain.

 

 

Marianne, elle, préfère les légendes, elle ne veut pas laisser de traces.

 

 

G. est ensuite revenu de sa répète, vers 01h30, il a lu l'intro et je crois que lui aussi s'est rendu compte de ce qu'était un journal.

 

 

Je leur ai dit que selon Marc Antoine Jullien, on ne faisait lire son journal qu'à des personnes d'une certaine qualité.

 

 

Couchée à 3h, impossible de m'endormir, le regroupement, montrer mon journal à d'autres....et puis je crois que les corticoïdes pour ma toux n'y sont pas étrangers.

 

 

Dans le métro pour aller à Saint Denis, j'étais excitée comme une puce « je vais voir les copines, du journal, je vais voir les enseignants ». C'était comme si j'allais à un rendez vous galant. On espère, on espère et ça ne peut être que sublime ou raté.

 

 

Ce n'était ni sublime, ni raté, c'était un regroupement.

.

......

 

Bon, j'ai vagabondé un peu à relire certains passages de mon ancien journal (je dirais pourquoi demain), le temps a passé, il est tard, il faut que j'aille me coucher, demain, c'est le retour au boulot.

 

 

Hélène M.

http://lesanalyseurs.over-blog.org


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