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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 17:00

Samedi 3 janvier 2009


Dans les circonstances actuelles, je privilégie la lecture à une tâche que je n’ai pas encore accomplie. Il s’agit de l’écriture du texte sur la crise des IrrAIductibles. Nous sommes en vacances scolaires, les rythmes du coucher et du réveil changent pendant cette période. La chambre d’ordinateur est occupée parfois toute la matinée, je ne peux donc pas taper le texte le matin. Mon rythme ne change pas. Je me lève tôt le matin et je lis. L’après-midi, après 8 heures de lecture, je me sens fatigué et je n’arrive pas à enchaîner par l’écriture. Cela risque de changer à partir de lundi prochain. En attendant, je poursuis la lecture de l’ouvrage, j’en suis à l’avertissement de Georges Liébert l’auteur du choix des textes.


La question que je me suis très souvent posé sur le style de Nietzsche trouve enfin dans l’avertissement une réponse : l‘auteur cite Nietzsche qui écrit pour l‘homme contemporain. Ce dernier est très pressé, esclave du travail et de la montre, il se permet de voyager. C’est pendant ces voyages courts qu’il peut lire des fragments et non pas des livres synthétiques entiers. Nietzsche se gardait bien des systèmes de pensée et à tout fait pour ne pas tomber dans ce piège.


L’auteur justifie le choix de textes sur la base du principe aphoristique de la pensée de l’auteur. Pour ce faire, il s’appuie sur 4 textes de Nietzsche (XII-XIII) pour nous livrer ces mauvaises pensées choisies..


I DES PRINCIPES ET DES FINS


«Je me méfis de tous les systèmes et constructeurs de systèmes et les évite; peut-être découvrira-t-on derrière ce livre le système que j’ai évité…» Fragments posthumes, automne 1987.


Qu’est-ce qu’on attend de la philosophie? Son contraire. Nietzsche fait référence aux Grecs qui y trouvaient un goût, un mode de vie ou un art de vivre. Les concepts arides et la logique ont fait de la philosophie une religion!


Fragment sur la jeunesse pp13-14.


«Lorsque nous exerçons notre esprit critique, il n’y a là rien d’arbitraire, ni d’impersonnel - et assez souvent tout au moins, c’est la preuve que des forces vivantes en nous sont à l’œuvre prêtes à faire éclater une écorce. Nous nions, nous devons nier, puisque quelque chose en nous veut vivre et s’affirmer, quelque chose que peut-être nous ignorons, que nous ne voyons pas encore! - Cela dit en faveur de la critique»p15.


Deux fragments sur le maître et le disciple (p15). Nietzsche parle de ses compagnons : Platon, Montaigne, Spinoza, Goethe, Rousseau…etc.


«J’ai toujours écrit mes œuvres avec tout mon corps et ma vie : j’ignore ce que sont des problèmes «purement spirituels» p 30.


Lire quelques considérations sur la civilisation grecque et la création des dieux. La diversité et l’adversité : caractéristiques grecques.


Les fragments se suivent d’une manière graduelle : des Grecs au christianisme, à la Renaissance, la Réforme, etc.


Le fragment qui commence par «c’est la mort sur la croix qui devait sceller le destin de l’Evangile…»pp 49-50. Me renvoie aux questions que je me suis posées hier lors de la messe à l’Eglise d’Orly (Journal de notes).


Benyounès Bellagnech

Mis en ligne par Bernadette Bellagnech

http://lesanalyseurs.over-blog.org

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