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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 23:57

Dimanche 10 août 2008,

 

326. Les médecins de l’âme et la douleur. Les religieux et les moralistes qui prêchent la douleur pour vaincre la douleur. La volonté, la puissance et la force de rebondissement ne font pas partie de leur langage.

 

327. Prendre au sérieux : « Et là où ne prévalent que rire et gaieté, on pense à tort et à travers – tel est le préjugé de cette brute sérieuse à l’égard de tout ‘gai savoir’. Eh bien ! Montrons que c’est un préjugé ! » p 311.

 

328. Savoir nuire à la sottise.

 

Les philosophes l’ont fait. Durant des millénaires, la religion a combattu l’égoïsme en faveur de l’instinct grégaire. L’affirmation de soi de l’égoïsme a sonné comme un bonheur pour les philosophes.

 

329. Loisirs et désoeuvrement. Ce fragment mérite un commentaire aussi long qu’un livre. Il traite d’abord de la barbarie naissante en Amérique – la ruée vers l’or à tout prix, y compris du sang – Le travail et le rapport au temps. L’absence de loisirs et de joie de vivre et de penser. « Faire n’importe quoi plutôt que rien – ce principe aussi est une corde propre à étrangler toute culture et tout goût supérieurs » p 312.

 

Ce fragment me renvoie au journal que j’ai entamé sur le travail ainsi qu’au slogan en vogue en ce moment en France : « Travailler plus pour gagner plus ».

 

330. Approbation. Le penseur doit-il s’applaudir lui-même ? Jamais.

 

331. Plutôt sourd qu’abasourdi – c’est le destin du penseur.

 

332. Le mauvais quart d’heure. Tout philosophe y passe à un moment ou à un autre.

 

333. Que signifie connaître. Les volontés d’ironiser, de déplorer et de honnir. Pas de conclusion, mais une lutte permanente des impulsions. Stabilité : équité ou pacte qui signifie paix ou apaisement. Le philosophe peut se tromper sur la nature de la connaissance.

 

334. Il faut apprendre à aimer. Le processus pour aimer la musique est l’exemple donné montrant comment son amour advient. Il faut s’aimer et apprendre à aimer l’étrangeté.

 

335. Vive la physique ! Contre toute morale. Dit en 5 pages denses.

 

336. Avarice de la nature.

 

337. Le « sentiment d’humanité » de l’avenir. Le sens historique est nouveau au 19ème siècle. L’auteur l’interroge et s’interroge sur l’âme qui doit supporter les millénaires du passé et de l’avenir. « Ce serait alors que ce divin sentiment se nommerait –l’humanité ! » p 324.

 

338. La volonté de souffrance et les compatissants. Enseigner la solidarité dans la joie. Secourir comme se secourir et pas autrement. Attaque les prédicateurs de la morale et de la pitié.

 

339. Vita femina. Oui la vie est femme. Méditation sur le beau et les belles choses qui se révèlent aux âmes profondes.

 

340. Socrate mourant : aurait du se taire, pense Nietzsche, au lieu de se venger sur la vie. Il faut surmonter, même les Grecs.

 

341. Le poids le plus lourd : c’est celui de la vie.

 

342. Incipit tragaedia : le déclin de Zarathoustra. Ainsi se termine le Livre Quatrième consacré à la connaissance, à l’âme, à l’esprit et à la sagesse.

 

Livre Cinquième. Nous autres hommes sans crainte.

 

343. Ce qu’il en est de notre gaieté : 

Benyounès Bellagnech
http://lesanalyseurs.over-blog.org/

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