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  • : Le blog de Benyounès Bellagnech
  • : Analyse institutionnelle : Théorie et pratique au sein des institutions politiques, éducatives et de recherche. L'implication des individus et des groupes dans la vie politique et sociale.
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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 11:09

Jeudi 7 août 2008, 6 heures 30,

 

Mercredi, journée consacrée aux obsèques de Georges Lapassade. Cette journée est philosophique par plusieurs aspects : Georges Lapassade est philosophe, même s’il le nie depuis Le deuil de la philosophie. Certains de ses amis présents aux funérailles sont philosophes. Je pense à René Schérer entre autres. La situation de la mort est philosophique, bien que la pensée de la mort ne soit pas nietzschéenne. La mort d’un proche évoque le passé, tout en révélant des dimensions biographiques, non pas seulement de celui qui est mort, mais aussi de celui qui pense au mort.

 

Remi Hess, philosophe également brille par sa présence d’esprit dans cette situation philosophique. Chez certains, la mort crée le vide ; avec Remi Hess, c’est le contraire. Remi crée des perspectives et des horizons. Il est dans le présent et dans son dépassement. Il est dans la situation et ouvre des pistes de sortie de la situation et de son dépassement.

 

A mes yeux, et je suppose à ceux des autres, la situation, la disparition de Georges Lapassade, la conservation, et l’événement ont été merveilleusement gérés par Lucette Colin et Remi Hess. La dimension religieuse est du fait de la famille de Georges Lapassade et de son intérité.

 

Je continue la lecture du Gai savoir. J’en suis resté aux apparences qui nous font douter à peine de l’âme vaste et du souffle puissant. Pas de hasard car le lien est difficile à établir avec ce qui précède.

 

213. Le chemin de la félicité : admires-toi toi-même, répond le fou  au sage qui lui demande le chemin de la félicité. Comment admirer sans cesse, si l’on ne méprise pas sans cesse ?

 

214. La foi qui sauve : C’est la foi en la vertu qui sauve.

 

215. Idéal et matière. La pierre et la noblesse vont ensemble. Pierre est profanation de l’idéal.

 

216. Danger dans la voix. Voix haute signifie : pas de pensée.

 

217. Cause et effet : « Avant l’effet, on croit à d’autres causes qu’après l’effet » p 248.

 

218. Mon antipathie : Les personnes qui pour faire de l’effet explosent comme des bombes.

 

219. But et châtiment : « ‘Le châtiment a pour but d’améliorer celui qui châtie’ –c’est le dernier argument des défenseurs du châtiment » p 248.

 

220. Sacrifice : Les animaux sacrificiels n’ont jamais eu la parole.

 

221. Ménagement : entre père et fils plus qu’entre mère et fille.

 

222. Poète et menteur : sont des frères de lait, mais le menteur n’est pas parvenu à la bonne conscience.

 

223. Vicariat des sens : entendre avec les yeux.

 

224. Critique des animaux : L’homme est l’animal voué au malheur. Le mal et la nature.

 

226. Les esprits méfiants et le style.

 

J’ai sauté 225. Les hommes naturels.

 

227. Fausse conclusion, coup manqué : la femme qui veut dominer et qui devient esclave.

 

228. Contre les médiateurs : « Qui veut s’entremettre entre deux penseurs résolus est marqué de médiocrité ; il n’a pas l’œil pour discerner ce qui ne se produit qu’une fois : le fait de ne voir que ressemblances et de tout égaliser est caractéristique d’une faible vue » p 251.

 

229. Défi et fidélité : par défi, s’en tenir à une cause devenue transparente – « fidélité ».

 

230. Manque de discrétion : impossibilité de taire les bonnes actions.

 

231. Ceux qui veulent connaître « à fond » : « Les esprits lents dans la connaissance pensent que la lenteur y est indispensable » p 252.

 

232. Rêver : que d’une façon intéressante, veiller devrait l’être aussi.

 

233. Le point de vue le plus dangereux : Actions grandes et petites adviennent comme par le passé.

 

234. Réflexions consolantes d’une musicienne.

 

235. Esprit et caractère : décalage.

 

236. Pour émouvoir la foule : être acteur de soi-même. Forme grossière et simplifiée.

 

237. L’homme poli : donne du sucre au cerbère et à tous les hommes.

 

238. Sans envie : vouloir posséder un pays inconnu.

 

239. Sans joie : Le bonheur n’est pas une maladie contagieuse ! A quoi cela tient-il ? Une seule personne sans joie  peut contaminer toute une maison.

 

240. Sur la mer – y bâtir une maison. Affinités avec ce beau monstre.

 

241. L’œuvre et l’artiste : artiste ambitieux dont l’œuvre n’est grand verre qu’il offre à tout le monde.

 

242. Suum cuique : l’homme voleur ou brigand !

 

243. Origine des notions du « bon » et du « mauvais ». Seul invente une amélioration celui qui sait sentir : « ceci n’est pas bon » p 255.

 

244. Pensées et paroles : « On ne peut rendre entièrement en paroles même ses propres pensées ».


245. Louange dans le choix. L’artiste.  


Benyounès Bellagnech
http://lesanalyseurs.over-blog.org/

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