Ce matin, je ne vais consacrer qu’une petite heure à la philosophie. J’ai rendez-vous à 10h30 pour finaliser le n°1 du bulletin du RESAO.
Nietzsche consacre à peine quatre pages au successeur de Thalès. Du « tout est un », nous passons avec Anaximandre de Milet à la notion de l’indéfini, l’illimité, l’infini. L’auteur rapporte la phrase suivante, précédée par un commentaire élogieux sur le style d’Anaximandre : « Ce dont naît ce qui existe est aussi ce vers quoi procède la corruption selon le nécessaire ; car les êtres se paient les uns aux autres la peine et la réparation de l’injustice, suivant l’ordre du temps. » p.40
Sur la base de cette phrase, Nietzsche développe un commentaire ou une interprétation démontrant la profondeur de la pensée d’Anaximandre. En effet si le défini est voué à la disparition et à la mort, il ne reste donc que le devenir. Toutefois, quelle pourrait être l’origine de ce devenir ou son principe ? Il ne peut pas être dans le défini. Il s’agit donc de la métaphysique.
Benyounès Bellagnech
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